Débarrassé du chauvinisme franchouillard qui lui est consubstantiel, le spectacle du foot est ni plus ni moins intéressant que d’autres démonstrations “musculatoires”. Il cesse en tous les cas d’être haïssable. Je souhaite bien du plaisir à ceux qui continueront à suivre la compétition sans être obligés d’y convoquer la Nation Eternelle, le Peuple français, les Mânes de nos ancêtres, le Génie de la race et autres insanités vaguement écœurantes. Et j’espère qu’ils n’y verront pas l’occasion de se trouver un nationalisme de rechange “européen”, “occidental”, du “monde libre” ou autres…
On peut dire exactement la même chose, et encore avec plus d'arguments dans la musette, en parlant de littérature, de musique ou de n'importe quel art ou activité humaine. Il n'y a rien de spécifique au sport dans cette démonstration. S'il y a une spécificité aujourd'hui dans le foot, c'est le torrent d'argent qu'il véhicule submergeant toutes les valeurs humaines et sociales même les plus élémentaires.
Blagueur !
Ce n'est tout de même pas moi qui vais vous rappeler la querelle d'Hernani qui a débordé en violence bien avant que le foot envahisse les aires de jeu. Et je ne voudrais pas évoquer les différentes querelles linguistiques et religieuses qui enveniment la planète et qui ne rendent pas forcément très intelligents les principaux belligérants. Etc, etc...
Tout ça simplement pour dire qu'il ne faut stigmatiser tout le sport qui, rien qu'en France, occupe 17 millions de pratiquants et principalement des gamins qui pendant ce temps là sont encadrés, ni même le foot qui est pratiqué par 2 millions d'amateurs en France, surtout des mômes, qui n'ont rien à voir avec cette bande de milliardaires paumés dans un monde qui n'a plus de sens. Il faut faire très attention à ne pas jeter l'opprobre et l'insulte sur des éducateurs et des bénévoles qui oeuvrent pour le bien de jeunes Il est bien sûr beaucoup plus facile de rester dans son fauteuil à écouter un bon opéra de Wagner dirigé par Feuchtwanger.
Sur ce, je pars diriger une assemblée générale où il sera question de sport, d'éducation, de loisirs et d'emploi pour les jeunes qui ont bien du mal à s'insérer dans la société. Bien sûr, ce n'est pas très intellectuel mais c'est tout de même citoyen... du moins à mon avis n'en déplaise aux censeurs. Cette association a fait bosser éducateurs en 2009...
.. a fait bosser 660 éducateurs en 2009.
Débézed, la bataille d'Hernani n'avait rien à voir avec le chauvinisme tout de même.
Et ensuite, ce que je critique ici, c'est le sport-spectacle, pas le sport en soi. J'en ai fait beaucoup moi-même et je reconnais sans l'ombre d'une restriction le rôle essentiel des adultes qui occupent ainsi les jeunes.
Entre l'équipe de village et la coupe du monde de foot, il y a comme un changement de catégorie. D'un côté, on est dans le sport, le plaisir, l'entretien de la forme physique, le jeu, l'éducation, et de l'autre on est dans le show, le délire chauvin, la manipulation des masses (y compris à des fins politiques : voir la cote des gouvernements qui monte ou descend suivant les résultats des équipes nationales). Mais ça ne s'arrête pas à la manipulation politicienne ; on est aussi face à une énorme machine à fabriquer de l'idéologie : surpasser l'autre, prendre du plaisir à sa défaite, ne percevoir le jeu que comme compétition, tout ça ressemble étrangement à de la fabrication d'esprit d'entreprise.
Aujourd'hui, le but mis au foot, le point gagné au tennis, la victoire sur 100 mètres, tout ça est ponctué de gestes de triomphe (parfois obscènes d'ailleurs, mais c'est une autre question) qui sont socialement valorisés (par les commentateurs) et qu'on ne se permettait pas avant ou alors en toute discrétion. C'est tout juste si on n'allait pas s'excuser auprès de l'adversaire.
Je n'ai jamais vu, dans mes années d'athlétisme, un spectateur sortir son drapeau national pour fêter la victoire de l'un de ses compatriotes. Cela aurait paru totalement hors de propos. Aujourd'hui, les clowns sur la piste se drapent dans leurs chiffons colorés. S'agit de faire frémir les foules pour qu'elles paient leur place ou qu'elles regardent la télé (et donc les pubs). Avouons aussi qu'à mon époque, on ne remplissait pas les stades avec une compétition d'athlétisme : il n'y avait dans les gradins que des connaisseurs, pratiquants eux-mêmes. Et l'entrée était en général gratuite...
Et ensuite, ce que je critique ici, c'est le sport-spectacle, pas le sport en soi. J'en ai fait beaucoup moi-même et je reconnais sans l'ombre d'une restriction le rôle essentiel des adultes qui occupent ainsi les jeunes.
Entre l'équipe de village et la coupe du monde de foot, il y a comme un changement de catégorie. D'un côté, on est dans le sport, le plaisir, l'entretien de la forme physique, le jeu, l'éducation, et de l'autre on est dans le show, le délire chauvin, la manipulation des masses (y compris à des fins politiques : voir la cote des gouvernements qui monte ou descend suivant les résultats des équipes nationales). Mais ça ne s'arrête pas à la manipulation politicienne ; on est aussi face à une énorme machine à fabriquer de l'idéologie : surpasser l'autre, prendre du plaisir à sa défaite, ne percevoir le jeu que comme compétition, tout ça ressemble étrangement à de la fabrication d'esprit d'entreprise.
Aujourd'hui, le but mis au foot, le point gagné au tennis, la victoire sur 100 mètres, tout ça est ponctué de gestes de triomphe (parfois obscènes d'ailleurs, mais c'est une autre question) qui sont socialement valorisés (par les commentateurs) et qu'on ne se permettait pas avant ou alors en toute discrétion. C'est tout juste si on n'allait pas s'excuser auprès de l'adversaire.
Je n'ai jamais vu, dans mes années d'athlétisme, un spectateur sortir son drapeau national pour fêter la victoire de l'un de ses compatriotes. Cela aurait paru totalement hors de propos. Aujourd'hui, les clowns sur la piste se drapent dans leurs chiffons colorés. S'agit de faire frémir les foules pour qu'elles paient leur place ou qu'elles regardent la télé (et donc les pubs). Avouons aussi qu'à mon époque, on ne remplissait pas les stades avec une compétition d'athlétisme : il n'y avait dans les gradins que des connaisseurs, pratiquants eux-mêmes. Et l'entrée était en général gratuite...
C'est tout juste si on n'allait pas s'excuser auprès de l'adversaire.
Je trouve ça remarquable. En fait, dans un message précédant, on se demandait pourquoi le pays qui invite les autres gagne le plus souvent. Et bien je pense que c'est une réminiscence de cet esprit : chaque pays éprouve un remord à battre l'équipe organisatrice et à priver les spectateurs du plaisir, du coup ils lèvent le pied.
Et belle victoire des US, but (mérité) dans la dernière seconde.
Tout ça simplement pour dire qu'il ne faut stigmatiser tout le sport qui, rien qu'en France, occupe 17 millions de pratiquants et principalement des gamins qui pendant ce temps là sont encadrés, ni même le foot qui est pratiqué par 2 millions d'amateurs en France, surtout des mômes, qui n'ont rien à voir avec cette bande de milliardaires paumés dans un monde qui n'a plus de sens. Il faut faire très attention à ne pas jeter l'opprobre et l'insulte sur des éducateurs et des bénévoles qui oeuvrent pour le bien de jeunes Il est bien sûr beaucoup plus facile de rester dans son fauteuil à écouter un bon opéra de Wagner dirigé par Feuchtwanger.
Complètement d'accord avec Bolcho. Il n'est pas question de jeter l'opprobre sur le sport (encore moins sur les entraîneurs de mes enfants, et tous les bénévoles autour, que j'embrasse, tiens !). Mais on ne risque pas de voir la même chose concernant la littérature en matière de chauvinisme bas du front (j'ai beau chercher des exemples, je ne vois pas), pour la bonne et simple raison que contrairement au sport, la littérature n'intéresse presque personne.
Tout ça simplement pour dire qu'il ne faut stigmatiser tout le sport qui, rien qu'en France, occupe 17 millions de pratiquants et principalement des gamins qui pendant ce temps là sont encadrés, ni même le foot qui est pratiqué par 2 millions d'amateurs en France, surtout des mômes, qui n'ont rien à voir avec cette bande de milliardaires paumés dans un monde qui n'a plus de sens. Il faut faire très attention à ne pas jeter l'opprobre et l'insulte sur des éducateurs et des bénévoles qui oeuvrent pour le bien de jeunes Il est bien sûr beaucoup plus facile de rester dans son fauteuil à écouter un bon opéra de Wagner dirigé par Feuchtwanger.
Complètement d'accord avec Bolcho. Il n'est pas question de jeter l'opprobre sur le sport (encore moins sur les entraîneurs de mes enfants, et tous les bénévoles autour, que j'embrasse, tiens !). Mais on ne risque pas de voir la même chose concernant la littérature en matière de chauvinisme bas du front (j'ai beau chercher des exemples, je ne vois pas), pour la bonne et simple raison que contrairement au sport, la littérature n'intéresse presque personne.
Sauf que Salman Rushdie n'a pas fait une main avant de marquer un but pour déchaîner l'ire d'une bonne partie du monde arabe, sauf qu'un pauvre dessinateur danois n'a apparemment pas fait un croche-pied avant de déclencher un séisme pour quelques dessins. Bon chacun voit les choses comme il veut, après tout, mais moi je suis convaincu depuis longtemps que le sport ne colporte que les tares que la société lui apporte et qu'il n'a rien inventé à la matière. IL a simplement révélé toutes nos limites et incapacités latentes ou déjà exprimées. Après, chacun pense ce qu'il veut.
Débézed, la bataille d'Hernani n'avait rien à voir avec le chauvinisme tout de même.
Et ensuite, ce que je critique ici, c'est le sport-spectacle, pas le sport en soi. J'en ai fait beaucoup moi-même et je reconnais sans l'ombre d'une restriction le rôle essentiel des adultes qui occupent ainsi les jeunes.
Entre l'équipe de village et la coupe du monde de foot, il y a comme un changement de catégorie. D'un côté, on est dans le sport, le plaisir, l'entretien de la forme physique, le jeu, l'éducation, et de l'autre on est dans le show, le délire chauvin, la manipulation des masses (y compris à des fins politiques : voir la cote des gouvernements qui monte ou descend suivant les résultats des équipes nationales). Mais ça ne s'arrête pas à la manipulation politicienne ; on est aussi face à une énorme machine à fabriquer de l'idéologie : surpasser l'autre, prendre du plaisir à sa défaite, ne percevoir le jeu que comme compétition, tout ça ressemble étrangement à de la fabrication d'esprit d'entreprise.
Aujourd'hui, le but mis au foot, le point gagné au tennis, la victoire sur 100 mètres, tout ça est ponctué de gestes de triomphe (parfois obscènes d'ailleurs, mais c'est une autre question) qui sont socialement valorisés (par les commentateurs) et qu'on ne se permettait pas avant ou alors en toute discrétion. C'est tout juste si on n'allait pas s'excuser auprès de l'adversaire.
Je n'ai jamais vu, dans mes années d'athlétisme, un spectateur sortir son drapeau national pour fêter la victoire de l'un de ses compatriotes. Cela aurait paru totalement hors de propos. Aujourd'hui, les clowns sur la piste se drapent dans leurs chiffons colorés. S'agit de faire frémir les foules pour qu'elles paient leur place ou qu'elles regardent la télé (et donc les pubs). Avouons aussi qu'à mon époque, on ne remplissait pas les stades avec une compétition d'athlétisme : il n'y avait dans les gradins que des connaisseurs, pratiquants eux-mêmes. Et l'entrée était en général gratuite...
Il faut donc bien faire attention quand ont veut stigmatiser ou critiquer de bien définir la cible que l'on vise car on peut faire beaucoup de mal et de tord à l'ensemble d'une population.
Nooooooooooon. L'Italié éliminée, quelle déception. Enfin, on a vu un beau match, des goals,... rien à dire sauf que il y a deux goals d'annulés selon moi de manière injuste.
Condoléances à Sottovoce et à Stavroguine (grand supporter de l'Italie comme moi).
Condoléances à Sottovoce et à Stavroguine (grand supporter de l'Italie comme moi).
Nooooooooooon. L'Italié éliminée, quelle déception. Enfin, on a vu un beau match, des goals,... rien à dire sauf que il y a deux goals d'annulés selon moi de manière injuste.
Condoléances à Sottovoce et à Stavroguine (grand supporter de l'Italie comme moi).
Merci, Saule. Je suis atterré... J'ai pas pu voir le match (il paraît que le but de Quagliarella est splendide), mais je l'ai suivi sur le site de L'Equipe. Il paraît qu'il y a quand même de gros doutes sur les deux buts refusés à l'Italie. Le débat sur la vidéo va-t-il resurgir ?
En tout cas, aucun des finalistes de 2006 au deuxième tour, c'est un cataclysme. On the positive side, c'est sympa de voir des "petites nations du football" se qualifier. Mais ça me console pas...
J'ai été au pub pour voir la deuxième mi-temps, avec des collègues. On s'est bien amusé, c'est clair. Très beau but, c'est vrai, et en outre, à mon avis, les deux goals annulés étaient valide. Mais ça n'empêche que l'Italie ne peut s'en prendre quà elle-même.
Enfin, il reste des belles équipes, le Brésil et l'Espagne surtout.
Enfin, il reste des belles équipes, le Brésil et l'Espagne surtout.
Il faut bannir la vidéo ! Moi je dirais même qu’il faut interdire les ralentis sur hors jeux et ce contrôle par camera avec la ligne qu’on trace pour vérifier les décisions de l’arbitre sur les hors jeux.
Le hors jeu c’est une philosophie : le but est d’interdire à un attaquant de se balader derrière les lignes adverses quand le ballon n’y est pas.
Mais quand un attaquant est sur la même ligne, ou s’il dépasse de l’épaisseur d’une chaussure, ou s’il se démarque avec un dixième de seconde d’avance et que son épaule dépasse la ligne, ce n’est pas hors jeu. Parce que ce n’est pas dans l’esprit du règlement. Ça ne change pas le cours du jeu et l’arbitre ne devrait pas siffler.
Du reste, avant les vidéos, il ne sifflait pas. Il respectait la philosophie du hors jeu.
Maintenant, dans le moindre doute, l’arbitre siffle. Ce qui est contraire au règlement, puisqu’en cas de doute, il faut laisser l’avantage aux attaquants.
Mais on prend les règlements au pied de la lettre, au lieu de respecter « l’esprit » des règlements.
C’est de l’intégrisme, et c’est dans l’air du temps ; mais c’est contre l’esprit du jeu et c’est à cause des vidéos.
Parce que, pour l’arbitre, siffler, c’est la sécurité : le jeu s’arrête et on n’en parle plus, ou presque plus. S’il laisse jouer, comme il devrait le faire, et que c’est un goal, il subit toutes les affres de « la faute d’arbitrage » : - On a marqué sur hors jeu ! C’est de la triche ! L’arbitre est vendu ! ect, etc…
Le football est un jeu. Ce n’est pas l’application d’un règlement. Tant qu’on n’empêche pas d’aller au ballon, l’arbitre doit laisser jouer. Il faut respecter la philosophie du jeu et du hors jeu. L’arbitre joue avec et l’arbitre a toujours raison. Il faut faire confiance à l’arbitre et bannir les vidéos et les ralentis sur hors jeu.
Ah ! si on m’écoutait, Sottovoce, l’Italie serait passée… ! ;-(((((
Le hors jeu c’est une philosophie : le but est d’interdire à un attaquant de se balader derrière les lignes adverses quand le ballon n’y est pas.
Mais quand un attaquant est sur la même ligne, ou s’il dépasse de l’épaisseur d’une chaussure, ou s’il se démarque avec un dixième de seconde d’avance et que son épaule dépasse la ligne, ce n’est pas hors jeu. Parce que ce n’est pas dans l’esprit du règlement. Ça ne change pas le cours du jeu et l’arbitre ne devrait pas siffler.
Du reste, avant les vidéos, il ne sifflait pas. Il respectait la philosophie du hors jeu.
Maintenant, dans le moindre doute, l’arbitre siffle. Ce qui est contraire au règlement, puisqu’en cas de doute, il faut laisser l’avantage aux attaquants.
Mais on prend les règlements au pied de la lettre, au lieu de respecter « l’esprit » des règlements.
C’est de l’intégrisme, et c’est dans l’air du temps ; mais c’est contre l’esprit du jeu et c’est à cause des vidéos.
Parce que, pour l’arbitre, siffler, c’est la sécurité : le jeu s’arrête et on n’en parle plus, ou presque plus. S’il laisse jouer, comme il devrait le faire, et que c’est un goal, il subit toutes les affres de « la faute d’arbitrage » : - On a marqué sur hors jeu ! C’est de la triche ! L’arbitre est vendu ! ect, etc…
Le football est un jeu. Ce n’est pas l’application d’un règlement. Tant qu’on n’empêche pas d’aller au ballon, l’arbitre doit laisser jouer. Il faut respecter la philosophie du jeu et du hors jeu. L’arbitre joue avec et l’arbitre a toujours raison. Il faut faire confiance à l’arbitre et bannir les vidéos et les ralentis sur hors jeu.
Ah ! si on m’écoutait, Sottovoce, l’Italie serait passée… ! ;-(((((
La France, l'Italie, bientôt l'Angleterre ou l'Allemagne.. Les petits ont grandi, ils demandent le respect et prennent le pouvoir. Le résultat n'est pas forcément proportionnel au salaire des joueurs.
Bien d'accord, je ne suis pas spécialiste mais je crois que nos éminents compères ci dessus ont oublié de dire que les slovaques avaient vachement bien joué non? oui je sais je me mêle de ce qui ne me regarde pas....
Bien d'accord avec toi, les slovaques méritent clairement leur victoire!
Ah, je suis pas si nulle quand même! je ne sais pas pourquoi mais je me mets vraiment à aimer le foot pour le foot , bizarre.... peut être que tous ces excès (de fric, de scandale etc...) permettont de revenir à l'essentiel : l'amour du beau jeu... mais ce que j'en dis...
Pieronnelle, je ne pourrais pas me prononcer sur la qualité de la Slovaquie : je n'ai pas vu le match et je connais peu les joueurs slovaques à part quelques uns - notamment Hamsik, qui joue au Napoli et y est monstrueux. Mais je ne doute pas de leurs qualités - même si d'après ce qu'on m'a dit, c'est surtout l'Italie qui était amorphe jusqu'à l'entrée de Pirlo et surtout les vingt dernières minutes où ils plantent deux buts alors que la Slovaquie jouait clairement la défense. Donc...
SJB, j'aimerais être d'accord avec toi, vraiment. Pour le beau jeu, pour voir des scores de 6-5 régulièrement comme quand t'étais gosse, oui, j'aimerais. Seulement, force est de constater que le foot a évolué (peut-être en mal, encore que...). Au-dela de l'aspect économique, je pense surtout à l'aspect tactique et aujourd'hui des défenses jouent le hors-jeu et c'est quelque chose qui fait partie du jeu. Quand quatre défenseurs sont parfaitement alignés et ont un timing parfait pour remonter au dernier moment, ça prend de l'entraînement et il n'y a pas de raison qu'ils soient désavantagés. A l'inverse, quand on a un joueur comme Pipo Inzaghi (dont c'est la spécialité) qui lui aussi a un timing parfait et part toujours à la limite du hors jeu, il n'y a pas de raison non plus de le désavantager. Et comme parfois, tout ceci est affaire de dixièmes de secondes, la vidéo reste la solution.
Aujourd'hui, il y a deux footballs : le foot amateur, où on joue avec ses potes pour s'amuser et où le facteur humain et l'esprit du jeu restent le principal ; et puis on a le foot pro. Dans le foot pro, au-delà même des aspects économiques, parce que des gens travaillent réellement pour mettre des tactiques en place, pour jouer et les appliquer ensemble, ce genre d'erreurs qui changent le cour d'une compétition, qui peuvent remettre en jeu des carrières (pour les coachs et les joueurs (dont tous ne sont pas des milliardaires arrogants), mais aussi pour les arbitres), qui peuvent avoir de grosses répercussions (menaces de mort, déchaînement médiatique), ce genre d'erreurs, donc, est à bannir. Et la vidéo le permet dans une certaine mesure.
Alors, oui, on aimerait que le foot pro, ce soit juste du foot amateur à un plus haut niveau, avec des joueurs qui vont à la coupe du monde pour s'éclater à taper la balle parce que c'est la plus belle compétition et qui jouent uniquement dans l'esprit du jeu. Seulement, c'est plus le cas. On peut le regretter, mais ça ne change rien. Et dans ces conditions, la vidéo s'impose.
SJB, j'aimerais être d'accord avec toi, vraiment. Pour le beau jeu, pour voir des scores de 6-5 régulièrement comme quand t'étais gosse, oui, j'aimerais. Seulement, force est de constater que le foot a évolué (peut-être en mal, encore que...). Au-dela de l'aspect économique, je pense surtout à l'aspect tactique et aujourd'hui des défenses jouent le hors-jeu et c'est quelque chose qui fait partie du jeu. Quand quatre défenseurs sont parfaitement alignés et ont un timing parfait pour remonter au dernier moment, ça prend de l'entraînement et il n'y a pas de raison qu'ils soient désavantagés. A l'inverse, quand on a un joueur comme Pipo Inzaghi (dont c'est la spécialité) qui lui aussi a un timing parfait et part toujours à la limite du hors jeu, il n'y a pas de raison non plus de le désavantager. Et comme parfois, tout ceci est affaire de dixièmes de secondes, la vidéo reste la solution.
Aujourd'hui, il y a deux footballs : le foot amateur, où on joue avec ses potes pour s'amuser et où le facteur humain et l'esprit du jeu restent le principal ; et puis on a le foot pro. Dans le foot pro, au-delà même des aspects économiques, parce que des gens travaillent réellement pour mettre des tactiques en place, pour jouer et les appliquer ensemble, ce genre d'erreurs qui changent le cour d'une compétition, qui peuvent remettre en jeu des carrières (pour les coachs et les joueurs (dont tous ne sont pas des milliardaires arrogants), mais aussi pour les arbitres), qui peuvent avoir de grosses répercussions (menaces de mort, déchaînement médiatique), ce genre d'erreurs, donc, est à bannir. Et la vidéo le permet dans une certaine mesure.
Alors, oui, on aimerait que le foot pro, ce soit juste du foot amateur à un plus haut niveau, avec des joueurs qui vont à la coupe du monde pour s'éclater à taper la balle parce que c'est la plus belle compétition et qui jouent uniquement dans l'esprit du jeu. Seulement, c'est plus le cas. On peut le regretter, mais ça ne change rien. Et dans ces conditions, la vidéo s'impose.
Le hors-jeu était déjà l'arme favorite d'Anderlecht dans les années soixante quand Jurion, Van Himst and co dominaient le foot belge. Et que cette équipe constituait l'essentiel de l'équipe nationale, et même la totalité une fois contre la Hollande, il me semble.
Stavro les équipes ont des coachs, souvent rémunérés, dès la promotion de ligue,9° division au moins. pour jouer entre potes il faut jouer encore plus bas comme mois à ma belle époque.
Stavro les équipes ont des coachs, souvent rémunérés, dès la promotion de ligue,9° division au moins. pour jouer entre potes il faut jouer encore plus bas comme mois à ma belle époque.
Stavro les équipes ont des coachs, souvent rémunérés, dès la promotion de ligue,9° division au moins. pour jouer entre potes il faut jouer encore plus bas comme mois à ma belle époque.
Bien sûr, mais pas au point d'en vivre, c'est plus une indemnisation - enfin en tout cas dans les clubs où j'ai joué, c'était comme ça, et aussi dans d'autres sports dans lesquels j'évoluais à un niveau national et où les coachs avaient tous un boulot à côté qui les faisaient vivre et n'étaient là que par passion, pas pour les quelques 2-300 euros par mois qu'ils se faisaient en venant se geler les fesses sur un terrain au milieu du mois de décembre.
Et, plus important encore, les licenciés, eux, n'étaient pas rémunérés et au contraire payaient pour pratiquer leur sport. C'est de ce sport amateur là que je parle et à ce niveau, clairement, les enjeux pour tout le monde ne sont pas les mêmes que ceux du foot pro.
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