J'ai vu "La chambre d'à côté" : Almodovar n'a jamais,été aussi juste et subtil que dans cet accompagnement d'une fin de vie ! Sublime !
J'aime bien Almodovar mais je n'ai pas vu celui dont tu parles, je vais essayer de combler ca.
Dans deux jours sort en salle A complete unknown, le film sur Bob Dylan. La critique est très bonne. Je vais aller le voir. Quelqu'un l'a vu ? Le titre en francais est Un parfait inconnu.
Dans deux jours sort en salle A complete unknown, le film sur Bob Dylan. La critique est très bonne. Je vais aller le voir. Quelqu'un l'a vu ? Le titre en francais est Un parfait inconnu.
Je suis un aficionado du réalisateur. Je devrais le voir, quand j'en trouverai l'opportunité.
Hier soir, j'ai revu L'Homme fidèle, de Louis Garrel, avec Laetitia Casta et lui-même. C'est un film très étrange, mais plutôt bien fait, et assez drôle dans son genre.
Vu "Conclave"
Très bien.
Très bien.
Je viens de revoir Le Prénom. Cette comédie reste drôle et divertissante.
Hier soir, j'ai revu Le Genou de Claire. Ce genre de badinages me convient très bien.
Je viens de revoir Fellini Satyricon. C’est provocateur, philosophique à sa manière et très esthétisant.
J'ai revu Le Château de ma mère (1990) d'Yves Robert.
Le film est une transcription fidèle du roman autobiographique de Marcel Pagnol. C'est très beau, la Provence est magnifiquement filmée et mise en valeur. Malheureusement, le jeu des acteurs est un peu trop "scripté" notamment les personnages masculins (Joseph, Jules, Bazigues)...mais cela reste très agréable à regarder...
Le film est une transcription fidèle du roman autobiographique de Marcel Pagnol. C'est très beau, la Provence est magnifiquement filmée et mise en valeur. Malheureusement, le jeu des acteurs est un peu trop "scripté" notamment les personnages masculins (Joseph, Jules, Bazigues)...mais cela reste très agréable à regarder...
J'ai revu Le Château de ma mère (1990) d'Yves Robert.
Le film est une transcription fidèle du roman autobiographique de Marcel Pagnol. C'est très beau, la Provence est magnifiquement filmée et mise en valeur. Malheureusement, le jeu des acteurs est un peu trop "scripté" notamment les personnages masculins (Joseph, Jules, Bazigues)...mais cela reste très agréable à regarder...
J'avais bien aimé.
Hier après-midi, j'ai revu La Grande bellezza, de Paolo Sorrentino. C'est tour à tour drôle, grave et grinçant, toujours très esthétique. Et ça en apprend sur la société à Rome en 2013.
Hier soir, j'ai revu Fanfan La Tulipe, de Christian-Jaque, avec Gérard Philipe et Gina Lollobridgida. C'est un film frais et charmant, ce qui est d'autant plus agréable pour un film de cape et d'épée.
Je viens de revoir Fellini Roma. J’aime toujours l’humour de ce film.
Hier soir, j'ai reçu Tout nous sépare, de Thierry Klifa, avec Catherine Deneuve, Diane Kruger et Nicolas Duvauchelle. Bien qu'assez glauque, ce film reste intéressant sur la dépendance amoureuse.
Je viens de revoir Une affaire de femmes, de Claude Chabrol, avec Isabelle Huppert, François Cluzet et Marie Trintignant.
C’est très sombre mais bien fait et intéressant.
C’est très sombre mais bien fait et intéressant.
Je viens enfin de découvrir Le Val Abraham, de Manoel De Oliveira, adaptation libre de 3h30 de madame Bovary. C’est intéressant et beau, avec d’inévitables longueurs.
Vu The Brutalist et ses 3h35 avec entracte — ce qui change un peu le rapport qu'on a avec la salle de cinéma et ses voisins, un peu moins anonymes. Ça m'a vaguement rappelé certaines expériences théâtrales, notamment à l'Odéon, avec des pièces trop longues qui poussent, à un certain moment, à abandonner la raideur imposée par l'or et le pourpre des lieux.
The Brutalist n'est, lui, pas trop long. Il m'a semblé étonnamment digeste, même si on en ressort étourdi et qu'il faut bien une nuit pour le laisser décanter. La comparaison qui m'est venue le plus immédiatement est celle avec Le Crépuscule des dieux de Visconti pour le rapport de l'artiste et du mécène, le projet démesuré et l'importance que prennent les grotte, caves et tunnels au fil de l'œuvre. Quelque chose se joue dans l'obscur, les cuisines, l'intestin, l'inconscient.
Ce qui m'amène à une seconde comparaison avec Le Ruban blanc. Il me semble que comme Haneke explorait l'origine du mal qui aboutirait à l'Allemagne nazie, le réalisateur cherche ici à dresser le livre noir de l'Amérique ou sa genèse (les intestins, toujours) en revenant sur son rapport nevrotique à la violence, à l'exploitation de l'autre, au fric, à l'art, à la religion, au sexe, au racisme... au moment charnière où l'Amérique devient la première puissance du monde sur les ruines de l'Europe. Il y a bien sûr d'évidentes résonances avec l'époque actuelle. Malgré la présence d'Adrien Brody qui pose un trait d'union avec Le Pianiste, la Shoah reste un non-dit (un encombrant, traumatique non-dit, cela va de soi) : il s'agit moins de parler de la Shoah et de ses survivants que de l'Amérique qui les exploita davantage qu'elle ne les accueillit.
C'est une fresque d'une rare ambition qui porte les défauts que comportent les œuvres trop ambitieuses : la volonté de dire trop, de brasser trop de thèmes (de l'alya des survivants de la Shoah jusqu'à la crise des opioides) avec parfois grandiloquence. Le film ne cache pas sa volonté d'être important, sa démesure, mais j'ai l'impression que le cinéma américain n'a rien produit d'aussi bien depuis There will be blood et c'est évidemment à voir !
The Brutalist n'est, lui, pas trop long. Il m'a semblé étonnamment digeste, même si on en ressort étourdi et qu'il faut bien une nuit pour le laisser décanter. La comparaison qui m'est venue le plus immédiatement est celle avec Le Crépuscule des dieux de Visconti pour le rapport de l'artiste et du mécène, le projet démesuré et l'importance que prennent les grotte, caves et tunnels au fil de l'œuvre. Quelque chose se joue dans l'obscur, les cuisines, l'intestin, l'inconscient.
Ce qui m'amène à une seconde comparaison avec Le Ruban blanc. Il me semble que comme Haneke explorait l'origine du mal qui aboutirait à l'Allemagne nazie, le réalisateur cherche ici à dresser le livre noir de l'Amérique ou sa genèse (les intestins, toujours) en revenant sur son rapport nevrotique à la violence, à l'exploitation de l'autre, au fric, à l'art, à la religion, au sexe, au racisme... au moment charnière où l'Amérique devient la première puissance du monde sur les ruines de l'Europe. Il y a bien sûr d'évidentes résonances avec l'époque actuelle. Malgré la présence d'Adrien Brody qui pose un trait d'union avec Le Pianiste, la Shoah reste un non-dit (un encombrant, traumatique non-dit, cela va de soi) : il s'agit moins de parler de la Shoah et de ses survivants que de l'Amérique qui les exploita davantage qu'elle ne les accueillit.
C'est une fresque d'une rare ambition qui porte les défauts que comportent les œuvres trop ambitieuses : la volonté de dire trop, de brasser trop de thèmes (de l'alya des survivants de la Shoah jusqu'à la crise des opioides) avec parfois grandiloquence. Le film ne cache pas sa volonté d'être important, sa démesure, mais j'ai l'impression que le cinéma américain n'a rien produit d'aussi bien depuis There will be blood et c'est évidemment à voir !
L'un des films qui me donnent envie d'aller au cinéma, et ils ne sont pas légion par les temps qui courent.
Vu The Brutalist et ses 3h35 avec entracte — ce qui change un peu le rapport qu'on a avec la salle de cinéma et ses voisins, un peu moins anonymes. Ça m'a vaguement rappelé certaines expériences théâtrales, notamment à l'Odéon, avec des pièces trop longues qui poussent, à un certain moment, à abandonner la raideur imposée par l'or et le pourpre des lieux.
The Brutalist n'est, lui, pas trop long. Il m'a semblé étonnamment digeste, même si on en ressort étourdi et qu'il faut bien une nuit pour le laisser décanter. La comparaison qui m'est venue le plus immédiatement est celle avec Le Crépuscule des dieux de Visconti pour le rapport de l'artiste et du mécène, le projet démesuré et l'importance que prennent les grotte, caves et tunnels au fil de l'œuvre. Quelque chose se joue dans l'obscur, les cuisines, l'intestin, l'inconscient.
Ce qui m'amène à une seconde comparaison avec Le Ruban blanc. Il me semble que comme Haneke explorait l'origine du mal qui aboutirait à l'Allemagne nazie, le réalisateur cherche ici à dresser le livre noir de l'Amérique ou sa genèse (les intestins, toujours) en revenant sur son rapport nevrotique à la violence, à l'exploitation de l'autre, au fric, à l'art, à la religion, au sexe, au racisme... au moment charnière où l'Amérique devient la première puissance du monde sur les ruines de l'Europe. Il y a bien sûr d'évidentes résonances avec l'époque actuelle. Malgré la présence d'Adrien Brody qui pose un trait d'union avec Le Pianiste, la Shoah reste un non-dit (un encombrant, traumatique non-dit, cela va de soi) : il s'agit moins de parler de la Shoah et de ses survivants que de l'Amérique qui les exploita davantage qu'elle ne les accueillit.
C'est une fresque d'une rare ambition qui porte les défauts que comportent les œuvres trop ambitieuses : la volonté de dire trop, de brasser trop de thèmes (de l'alya des survivants de la Shoah jusqu'à la crise des opioides) avec parfois grandiloquence. Le film ne cache pas sa volonté d'être important, sa démesure, mais j'ai l'impression que le cinéma américain n'a rien produit d'aussi bien depuis There will be blood et c'est évidemment à voir !
@Stavro : ta critique n'est pas sur Allociné ...mais je l'ai quand même lue avec intérêt ! :D Et tu me donnes furieusement envie d'aller le voir ! (PS : concernant le théâtre, la représentation la plus longue à laquelle j'ai assisté n'était pas à l'Odéon mais à Nanterre : 8 heures avec 2 entractes pour une adaptation des Démons. A l'époque, je n'avais pas encore lu le roman... et je n'ai pas vu le temps passer même si, sur la fin, vers 5 heures du matin, j'avais un peu sommeil)
Dans ce genre, il paraît que Le Soulier de satin qui se donne à la Comédie française est excellent. Je ne l'ai pas vu. Et la version des Demons donnée à la Comédie française récemment était excellente mais bien plus courte. C'est plutôt aux Émigrants de Sebald, vu l'an dernier à l'Odeon que je pensais.
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