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J'ai lu avec un désaccord progressif la critique de Calepin sur « Bang Bang » de Cristina Moscini. Je pense qu'il faut avoir lu (et aimé) Charles Bukowski, que l'éditeur associe en 4e de couverture à l'auteur de Bang Bang, pour saisir que dispersion, digressions et tournures singulières ne sont pas nécessairement synonymes de "maladresses". Pour ma part, cette nouvelle m’a plu tant par sa forme que par son style. Je suis d’accord avec la critique sur ce point : Cristina Moscini a du talent. Mais en ce qui concerne les opinions de Calepin sur le travail de l'éditeur, je ne suis pas d'accord. J'ai connu la collection Litote l'année dernière, en plaçant « Bang Bang » et « La chute » sur les rayons de la librairie où je travaille. Je suis tout de suite tombé en amour avec ces petits livres-objets et je me suis procuré depuis les trois titres parus dans Litote. Il est dommage que Calepin omette de mentionner la qualité du papier utilisé dans cette collection, la couverture artistique et colorée, les marges intérieures larges et aérées, la police aux allures lyriques (je crois que c'est du Garamond), autant d'attraits qui m'ont fait apprécier ces livres, sans parler de l'usage de papier recyclé (qui compte pour moi) et qui explique peut-être cette typographie grisée (que je ne vois pas) que Calepin mentionne. Quant au prix exorbitant (sic), il faut voir avec du comparable. Au Québec, ce type de petit livre-objet est rare, mais les Français en sont friands. Je pense aux Éditions Entre quatre yeux ou encore aux Éditions Lettres Vives, qui vendent leurs livres entre 18 et 25 $. À la librairie, on reconnait immédiatement les lecteurs qui apprécient ces livres pour leurs qualités particulières. Contrairement à Calepin, je pense que Bang Bang a des grandes qualités, tant par son contenu que par son contenant, mais qui ne sont apprécié que par un certain type de lecteur, amateur de livre-objet, amant de littérature et de style.
Intéressant la réflexion que vous apportez sur ma critique. Car oui, je me confesse, je n'ai absolument rien lu de Charles Bukowski et je sais encore moins qui ça peut être. Donc, seriez-vous en train de m'en recommander la lecture ? Je suis très ouvert ! :)
Quant au volume en soit, je persiste et signe : je n'achète pas pour si peu. J'ai eu la même opinion lorsque j'ai lu l'excellent conte de Nelly Arcan publié chez Marchand de feuilles. Court, superbe, mais atrocement cher. Remarquez qu'autrement, vous avez raison : c'est un beau petit livre, bien fait (les matériaux, je veux dire). Le gris typographique, c'est un peu pointilleux. C'est un travail qui sert à harmoniser l'espacement entre les mots pour éviter quelque chose comme ça (dramatisation, hahaha !) :
xxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxx xx xxxxxxxxx xxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxx xxxx xxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxx xxxxxxxx
Ce genre de chose me tape sur les nerfs. On ne voit que les trous entre les mots. Remarquez qu'il y a pire en soit. Les fautes dans un texte publié, surtout si ce sont de simples fautes d'ortographes ou d'accords. Ça donne une nette impression de manque de professionnalisme, surtout pour une produit qui contient si peu de mots.
Quant à la maladresse, je ne l'explique pas tant par les retours en arrière et tout ceci. Non, ça ne me dérange pas. Si vous lisez bien, je dis " la manière d'écrire cette histoire en 57 pages". C'est le "57 pages" qui est important. Tout ceci en plus de pages, j'achète. En si peu, ça donne cette impression de vouloir trop en dire en trop peu de mots. Comme si on commençait trop de choses à la fois en en laissant une partie en plan.
En espérant avoir éclairci mon propos. Votre intervention était très pertinente. ;)
Quant au volume en soit, je persiste et signe : je n'achète pas pour si peu. J'ai eu la même opinion lorsque j'ai lu l'excellent conte de Nelly Arcan publié chez Marchand de feuilles. Court, superbe, mais atrocement cher. Remarquez qu'autrement, vous avez raison : c'est un beau petit livre, bien fait (les matériaux, je veux dire). Le gris typographique, c'est un peu pointilleux. C'est un travail qui sert à harmoniser l'espacement entre les mots pour éviter quelque chose comme ça (dramatisation, hahaha !) :
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Ce genre de chose me tape sur les nerfs. On ne voit que les trous entre les mots. Remarquez qu'il y a pire en soit. Les fautes dans un texte publié, surtout si ce sont de simples fautes d'ortographes ou d'accords. Ça donne une nette impression de manque de professionnalisme, surtout pour une produit qui contient si peu de mots.
Quant à la maladresse, je ne l'explique pas tant par les retours en arrière et tout ceci. Non, ça ne me dérange pas. Si vous lisez bien, je dis " la manière d'écrire cette histoire en 57 pages". C'est le "57 pages" qui est important. Tout ceci en plus de pages, j'achète. En si peu, ça donne cette impression de vouloir trop en dire en trop peu de mots. Comme si on commençait trop de choses à la fois en en laissant une partie en plan.
En espérant avoir éclairci mon propos. Votre intervention était très pertinente. ;)
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