Je n'accorde généralement pas beaucoup d'importance à l'attribution d'un prix littéraire, opération de promotion assez largement conventionnelle ; mais le Fémina étranger à Purge, cela m'a comblé, d'autant que les avis des lecteurs de C.L. n'étaient pas unanimes.
Je me demande bien pourquoi... J'ai ma petite idée, mais elle n'est pas politiquement correcte !
Je me demande bien pourquoi... J'ai ma petite idée, mais elle n'est pas politiquement correcte !
Moi, ça m'intéresserait quand même de la connaître cette petite idée, même si elle n'est pas politiquement correcte, puisque la non-unanimité semble mal vue.
D'autant que si je ne partage pas le sentiment exprimé par les autres critiqueurs, il me semble que j'ai quand même fait l'effort de justifier ma position.
En outre, l'attribution du Femina aurait plutôt tendance à me donner raison si on lit mon dernier paragraphe. A moins que je dispose de très bonnes sources au sein du jury (ce qui n'est pas le cas), ça semble quand même confirmer une certaine pertinence dans mon jugement.
Au vu des derniers lauréats, le Femina est loin d'être un gage de qualité à mes yeux et l'attribution de ce prix me conforte donc dans ma position. Je maintiens donc tout ce que je dis dans ma critique, mais je n'en suis pas moins de curieux de connaître ces raisons "politiquement inccorectes" qui justifient aux yeux de Tanneguy que ma critique dénote au milieu d'un concert de louanges.
D'autant que si je ne partage pas le sentiment exprimé par les autres critiqueurs, il me semble que j'ai quand même fait l'effort de justifier ma position.
En outre, l'attribution du Femina aurait plutôt tendance à me donner raison si on lit mon dernier paragraphe. A moins que je dispose de très bonnes sources au sein du jury (ce qui n'est pas le cas), ça semble quand même confirmer une certaine pertinence dans mon jugement.
Au vu des derniers lauréats, le Femina est loin d'être un gage de qualité à mes yeux et l'attribution de ce prix me conforte donc dans ma position. Je maintiens donc tout ce que je dis dans ma critique, mais je n'en suis pas moins de curieux de connaître ces raisons "politiquement inccorectes" qui justifient aux yeux de Tanneguy que ma critique dénote au milieu d'un concert de louanges.
Waou, Stavro, tu t'es déchaîné !
J'hésitais à acheter ce livre. Je crois que je vais gagner 20 € !
J'hésitais à acheter ce livre. Je crois que je vais gagner 20 € !
Waou, Stavro, tu t'es déchaîné !
J'hésitais à acheter ce livre. Je crois que je vais gagner 20 € !
J'hésite aussi, je vais attendre la réouverture de la biblio.
Waou, Stavro, tu t'es déchaîné !
J'hésitais à acheter ce livre. Je crois que je vais gagner 20 € !
Je sais pas, j'ai pas l'impression de m'être "déchaîné". Je reconnais quelques qualités au livre dans ma critique (son sujet, sa construction au début, lorsqu'elle est encore bien menée, les non-dits pour évoquer les sévices sous l'occupation soviétique et qui nuisent d'autant plus à la manière dont sont évoqués ceux subis par Zara dans le présent) mais ça reste très médiocre. D'ailleurs, j'ai mis 1.5 étoiles, pas 0.5. A vrai dire, j'aurais peut-être pu en mettre deux, mais j'ai été tellement déçu que non. A la fin de la première partie, je croyais tenir un bon bouquin, pas un chef d'oeuvre, mais une histoire pas mal foutue qui pourrait développer des thèmes tels que le pardon, la culpabilité... Des liens sont établis entre les personnages qui peuvent donner lieu à des développements forts et intelligents, mais comme je le dis, l'auteure ne semble pas disposer des qualités nécessaires pour les traiter et tout retombe comme un soufflet et finit en jus de boudin. Tout ce qui était potentiellement intéressant est laissé de côté et il ne reste plus qu'une histoire de téléfilm de France 2. Aucune réflection, dimension historique qui se limite à donner au tout une coloration exotique sans jamais tirer partie du contexte. J'étais sûr qu'il aurait le Femina ! J'ai failli le mettre dans ma critique, mais je me suis contenté de parler d'un prix littéraire quelconque.
Enfin, je suis content d'avoir posté hier. Je savais pas que le Femina était attribué aujourd'hui, mais si j'avais posté ma critique ce soir, on m'aurait accusé de casser le roman pour la seule raison qu'il a reçu un prix (c'est peut-être d'ailleurs ce que sous-entend Tanneguy). Pourtant, je réfléchis pas si loin : je parle juste d'un mauvais livre.
J'ai bien aimé Purge pas au point de dire que c'est un chef d'oeuvre, non, sûrement pas, mais j'ai bien aimé peut-être parce que ce livre évoquait un pays que je connais bien mal.
Mais j'ai adoré ta critique que je viens de lire, Stavroguine, et qui a donné un autre éclairage à ma lecture. Magnifique critique, vraiment.
Mais j'ai adoré ta critique que je viens de lire, Stavroguine, et qui a donné un autre éclairage à ma lecture. Magnifique critique, vraiment.
Stavro est tellement doué qu'il en est intimidant pour les autres critiques.
Et, en plus, on le comprend !
Mais j'aimerais bien avoir une liste des derniers Fémina pour voir s'ils sont si féminins et si marqués que ça !
Et, en plus, on le comprend !
Mais j'aimerais bien avoir une liste des derniers Fémina pour voir s'ils sont si féminins et si marqués que ça !
Le problème, c'est que parmi les jurés de ce Prix, il y a quelques vieilles rombières (mon âge, quoi ! ;o)) ) qui devraient être remplacées.
Je me trompe ?
Je me trompe ?
"On sent à la lecture de Purge que son auteur veut avant tout évoquer ses racines, comme un hommage à ses aïeux, surtout comme une de ces quêtes vers soi un peu trop à la mode et artificielles, comme si se rapprocher d’où l’on vient permettait de mieux entrevoir où l’on va." Critique éclair
Encore un livre que je n'ai pas lu...! Mais rien que cette sentence, estampillée d'un jeunisme distrait me conduirait à le lire et à peut être à l'apprécier !
"comme si se rapprocher d’où l’on vient permettait de mieux entrevoir où l’on va."
Eh bien je pense que cette affirmation totalement "irréfléchie" (pour rester poli ) ferait un beau sujet de forum !
Bien écrire ne dispense pas de penser...juste.
Critique éclair...peu éclairante !
Encore un livre que je n'ai pas lu...! Mais rien que cette sentence, estampillée d'un jeunisme distrait me conduirait à le lire et à peut être à l'apprécier !
"comme si se rapprocher d’où l’on vient permettait de mieux entrevoir où l’on va."
Eh bien je pense que cette affirmation totalement "irréfléchie" (pour rester poli ) ferait un beau sujet de forum !
Bien écrire ne dispense pas de penser...juste.
Critique éclair...peu éclairante !
Je trouve au contraire cette phrase très bien tournée : "Se rapprocher d'où l'on vient permet de mieux entrevoir où l'on va". Cela ressemble à une maxime de La Rochefoucauld...
En tout cas, superbe critique (d'un jeunisme distrait ?) !
C'est bien, Zampano, de n'avoir lu que la première phrase de ma critique quand ce que je fustige est justement la superficialité avec laquelle cette démarche est entreprise alors que les bases du roman semblaient prometteuses.
J'aime aussi tes conclusions hâtives sur le jeunisme et les affirmations (au conditionnel toutefois, même toi, tu aurais pu le remarquer...) irréfléchies quand, bien loin de vouloir faire table rase du passé, je souligne encore la vacuité de ces pseudos quêtes existencielles où l'on retourne sur la terre des ancètres pour ne rien en tirer, uniquement pour son "exotisme", comme c'est le cas pour ce livre. Vue la plus value apportée par l'auteur à la connaissance de ce pays, c'est à se demander si, plutôt que de s'appuyer sur des souvenirs de famille ou des recherches personnelles, elle ne s'est pas contentée de visiter la page Wikipedia consacrée à l'Estonie (ce qui ne nécessite finalement pas d'entretenir des liens particuliers avec la région).
Mais bon, à défaut de lire ma critique jusqu'au boût, ce qui semble au-dessus de tes forces (et ce qui te permettrait peut-être pourtant de la trouver plus "éclairante"), n'hésite pas à lire le livre pour te faire ton opinion au lieu de déblatérer des conneries pour la seule raison que tu es déjà convaincu que je ne suis qu'un jeune con (et comment pourrais-je t'en vouloir quand je me fais à peu près la même opinion de toi ?).
Saule, Mich', Aria, Maria-Rosa, merci.
Tanneguy, j'aimerais toujours bien que tu me (nous) fasses partager ta petite idée.
J'aime aussi tes conclusions hâtives sur le jeunisme et les affirmations (au conditionnel toutefois, même toi, tu aurais pu le remarquer...) irréfléchies quand, bien loin de vouloir faire table rase du passé, je souligne encore la vacuité de ces pseudos quêtes existencielles où l'on retourne sur la terre des ancètres pour ne rien en tirer, uniquement pour son "exotisme", comme c'est le cas pour ce livre. Vue la plus value apportée par l'auteur à la connaissance de ce pays, c'est à se demander si, plutôt que de s'appuyer sur des souvenirs de famille ou des recherches personnelles, elle ne s'est pas contentée de visiter la page Wikipedia consacrée à l'Estonie (ce qui ne nécessite finalement pas d'entretenir des liens particuliers avec la région).
Mais bon, à défaut de lire ma critique jusqu'au boût, ce qui semble au-dessus de tes forces (et ce qui te permettrait peut-être pourtant de la trouver plus "éclairante"), n'hésite pas à lire le livre pour te faire ton opinion au lieu de déblatérer des conneries pour la seule raison que tu es déjà convaincu que je ne suis qu'un jeune con (et comment pourrais-je t'en vouloir quand je me fais à peu près la même opinion de toi ?).
Saule, Mich', Aria, Maria-Rosa, merci.
Tanneguy, j'aimerais toujours bien que tu me (nous) fasses partager ta petite idée.
Stavro, t'affolle pas !
Zampano nous prend tous pour des demeurés !
Mais quand ça tombe sur toi, je crie "non, Stavro est l'un de nos éléments les plus brillants et Zampano peut bien dire ce qu'il veut".
Zampano nous prend tous pour des demeurés !
Mais quand ça tombe sur toi, je crie "non, Stavro est l'un de nos éléments les plus brillants et Zampano peut bien dire ce qu'il veut".
Bah, les prix littéraires, c'est d'la douille.
Affirmer que Stavroguine est un de nos éléments les plus brillants me laisse songeuse. Tout est question de goût...
Je viens de lire les critiques de ce livre et celles de Marvic et Tanneguy m'ont vraiment donné le goût de le lire.
Quant à celle de Stavroguine, elle est tellement dense et obscure que cela devient pénible à lire. C'est une caractéristique récurrente chez lui, on dirait qu'il cherche à nous éblouir mais pour ma part, j'admire bien plus une humble critique écrite en peu de mots mais avec le coeur. Souvent, ce sont les plus belles.
Quant à celle de Stavroguine, elle est tellement dense et obscure que cela devient pénible à lire. C'est une caractéristique récurrente chez lui, on dirait qu'il cherche à nous éblouir mais pour ma part, j'admire bien plus une humble critique écrite en peu de mots mais avec le coeur. Souvent, ce sont les plus belles.
Mais écoute, lis-le, ce bouquin, qu'est-ce que j'en ai à foutre. CL me donne une possibilité de donner mon avis, je le donne. S'il est utile à certains, tant mieux, si d'autres sont plus convaincus par les autres critiques ou considèrent comme des qualités ce que je dénonce comme des défauts, grand bien leur en fasse. Je ne connais pas personnellement Oksanen et n'entretient aucune hostilité à son égard ; de même, je n'ai pas parié sur une chute des ventes de Stock au cours des prochaines semaines, donc tant mieux pour l'auteur et son éditeur si le Femina, Tanneguy, Marvjc ou même moi leur rapportons des lecteurs.
Quant à toi, si mes critiques te semblent incroyablement prétentieuses et vides, abstiens-toi simplement de les lire, je m'en porterais tout aussi bien, je fais aussi peu de cas de tes compliments que de tes reproches dont je me torche avec une certaine délectation, pour abaisser mon niveau de langue à un seuil intelligible pour toi. Donc je t'en prie, continue d'être insultante à mon égard, venant de toi, c'est une douceur.
Quant à toi, si mes critiques te semblent incroyablement prétentieuses et vides, abstiens-toi simplement de les lire, je m'en porterais tout aussi bien, je fais aussi peu de cas de tes compliments que de tes reproches dont je me torche avec une certaine délectation, pour abaisser mon niveau de langue à un seuil intelligible pour toi. Donc je t'en prie, continue d'être insultante à mon égard, venant de toi, c'est une douceur.
Bah, les prix littéraires, c'est d'la douille.
.. pour les andouilles ?
Drôle d'habitude que prennent certains, critiquer les critiques plutôt que de critiquer les livres ! Bizarre !
La meilleure façon cependant de donner son avis est de lire le livre et d'en faire une critique bien argumentée comme le fait ce jeune "con" de de Stavro qui plus est avec un réel talent. Alors, si vous n'êtes pas de son avis, donnez le vôtre et si ses critiques vous gonflent ne les lisez pas.
Mais ceci n'est que l'avis d'une vieux "con" qui partage quelques opinions littéraires avec ce jeune "con" !
La meilleure façon cependant de donner son avis est de lire le livre et d'en faire une critique bien argumentée comme le fait ce jeune "con" de de Stavro qui plus est avec un réel talent. Alors, si vous n'êtes pas de son avis, donnez le vôtre et si ses critiques vous gonflent ne les lisez pas.
Mais ceci n'est que l'avis d'une vieux "con" qui partage quelques opinions littéraires avec ce jeune "con" !
Quant à toi, si mes critiques te semblent incroyablement prétentieuses et vides, abstiens-toi simplement de les lire, je m'en porterais tout aussi bien, je fais aussi peu de cas de tes compliments que de tes reproches dont je me torche avec une certaine délectation, pour abaisser mon niveau de langue à un seuil intelligible pour toi. Donc je t'en prie, continue d'être insultante à mon égard, venant de toi, c'est une douceur.
Tu remarqueras que je n'ai pas usé de vilains mots et je suis restée polie en m'exprimant ce qui ne semble pas être ta marque de commerce la politesse et le respect...
Pour tes critiques, la plupart du temps, je ne les lis pas car les gens qui se regardent écrire me gonflent.
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