Chroniques de San Francisco, tome 2 : Nouvelles chroniques de San Francisco de Armistead Maupin

Chroniques de San Francisco, tome 2 : Nouvelles chroniques de San Francisco de Armistead Maupin
(More tales of the city)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Valeriane, le 7 août 2006 (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (12 392ème position).
Visites : 6 721  (depuis Novembre 2007)

De retour à Barbary Lane

La vie continue au 28 Barbary Lane. Mouse et Mary Ann préparent leur départ pour une croisière qui leur promet de belles surprises : Mary Ann rencontre un certain Burke, beau jeune homme, mais un peu bizarre. Ce dernier, amnésique, est pris par des nausées à chaque fois qu'il voit une rose, de près ou de loin. Mary Ann est bien décidée à mener son enquête.
Michael, lui, va retrouver Jon, alors qu'il est en train de déprimer... et si c'était une signe du destin? Jon est maintenant médecin sur un paquebot de croisière, mais est-ce que ça pourrait être un obstacle à leur amour?
Mona part pour se retrouver, perdue dans le monde qui l'entoure. Elle va être engagée par une vieille maquerelle pour être téléphoniste dans sa maison de passe en plein désert. Cette rencontre va lui en apprendre beaucoup sur ses origines.
Voici quelques lignes pour présenter ce deuxième tome des Chroniques de San Francisco, qui se dévore du début à la fin et qui laisse encore un goût de trop peu dès qu'on le referme....
Le lecteur est tellement pris dans cette aventure qu'il ne peut que se plonger dans la suite... Refermer le dernier tome sera très difficile!

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Les éditions

  • Nouvelles chroniques de San Francisco [Texte imprimé] par Armistead Maupin trad. de l'américain par Pascal Loubet
    de Maupin, Armistead Loubet, Pascal (Traducteur)
    10-18 / 10-18
    ISBN : 9782264029966 ; 8,10 € ; 02/03/2000 ; 378 p. ; Poche
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Une bonne lecture de détente

7 étoiles

Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 26 juin 2023

J'attendais de ce deuxième tome une lecture de détente, pas prise de tête pour un sou. Le contrat est largement rempli, notamment grâce aux personnages sympathiques, à une touche d'humour qui fait du bien mais aussi par une histoire simple mais prenante.
Malgré la longue période écoulée depuis la lecture du premier tome, les personnages reviennent vite en mémoire, bien aidé par Mister Maupin qui fait en sorte de nous les remettre en mémoire de manière très subtile même si un petit aide-mémoire, à la manière de Doggy Bag, aurait été appréciable.
Une lecture feel good.

Mystère et boule de gomme

10 étoiles

Critique de Lilule (baalon, Inscrite le 24 février 2006, 51 ans) - 17 juin 2016

Mary Ann et Mouse partent en croisière, vont-ils rencontrer l'amour ? Un homme amnésique. Un secret de famille révélé et beaucoup d'autres choses. Comment ne pas aimer ce livre. J’ai une impression de retrouver des amis. Et je suis surprise aussi à la vitesse que je le lis. En moins d'une semaine le livre est bouclé. Une sorte de bouffée d'air en ces jours pluvieux. Je n'ai qu'une chose à dire "vite le tome 3"

Meilleur que le Premier

9 étoiles

Critique de Soso685 (, Inscrite le 30 juin 2012, 32 ans) - 23 août 2012

J'avais beaucoup aimé le tome 1 mais j'avoue que j'ai une préférence pour le tome 2.

La suite des histoires de Barbary Lane est inventive, originale et fraiche.

Style toujours aussi fluide ce qui est très agréable à lire. Les personnages sont toujours aussi attachants. Certains sont approfondis ce qui est intéressant et on en découvre d'autres.
On apprend le secret de Madame Madrigal et on est contente pour Mouse.

Un livre plein de bonnes surprises.

Seventies

6 étoiles

Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 27 mai 2012

C’est avec plaisir que je retrouve les personnages de Maupin dans de nouvelles aventures très seventies qui ont pour décor la mythique ville de San Francisco. Malgré quelques histoires glauques sur des sujets graves, le ton reste léger et même parfois assez drôle. Mouse, Mary-Ann, Mona et les autres sont autant de héros qui attirent la sympathie du lecteur qui n’a plus envie de les quitter.
Au programme de ce deuxième tome, quelques grosses révélations sur Mme Madrigal, Mary-Ann jouant les détectives, Mouse qui tombe malade et bien d’autres choses encore… des chapitres courts qui sautent d’un personnage à l’autre à la manière de certaines séries télévisées. Espérons que la suite reste au même niveau.

« C’était dur de vivre au bout de l’arc-en-ciel »

8 étoiles

Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 20 septembre 2009

« C'est une maison bleue, adossée à la colline », non, probablement pas, mais ça aurait pu... Au 28, Barbary Lane, chez Madame Madrigal, vivent des jeunes qui sont un peu comme les enfants de la logeuse et qui s’ennuient un tantinet entre un joint partagé avec celle-ci et un rail sniffé à l’occasion ou une galipette amoureuse, un peu trop rare à leur avis. L’amour ne pleut pas si dru que ça sur le secteur, même si les jambes sont légères et les esprits très ouverts. L’atmosphère est un peu pesante, des événements récents plombent l’ambiance. Alors Mary Ann, la secrétaire sexy, invite son voisin, Michael, Mouse, son ami homo, à faire une croisière au Mexique. Mona plaque tout et part se ressourcer dans le désert. Brian passe ses nuits à mater la voisine qui exhibe ses charmes dans la tour d’en face. Et ce, pendant que la famille Beauchamp, propriétaire d’une agence de comm' lucrative, approche de l’explosion quand DeDe avoue à son mari que les jumeaux qu’elle s’apprête à expédier dans notre monde ne sont que le fruit de ses galipettes éphémères avec un Chinois de circonstance. Damned !

Et, il va leur en arriver des aventures à ces jeunes qui n’arrivent pas à trouver leur place dans cette société libérée mais factice. Toutes ces histoires sont certes haletantes mais totalement déjantées et si peu crédibles, mais on s’en fout car ce qui compte dans ce livre c’est toute la tendresse, tout l’amour mais aussi tout le désespoir et le désarroi que ressentent les personnages. C’est aussi cet énorme contraste entre un monde d’apparences, celles des classes anciennes franchement coincées et celles des nouveaux riches, ou en passe de l’être, qui malgré la tolérance, l’anticonformisme, l’excentricité qu’elles affichent sont, dans le fond, très préoccupées par des sentiments de midinettes et des valeurs de grenouilles de bénitiers, et les réalités sentimentales qui enflamment, bouleversent, désespèrent ses jeunes en mal d’amour. Maupin a réussi à tricoter un roman bourré d’humanité sur fond de virtualité engendrée par la drogue, le sexe sans amour et l’argent trop facile.

Dans ce roman, construit essentiellement sur des dialogues magnifiques qui pétillent, qui croustillent, qui fusent et qui prennent souvent le lecteur à contre pied :

- «- Votre… mère est au courant ?
- Non
- Je croyais qu’elle disait que sa mère vivait dans …
- Je ne suis pas sa mère, Brian, je suis son père. »

L’auteur, à grands coups de dérision, nous envoie un message de tolérance certes mais surtout d’espoir et d’humanité, les pires fléaux ne sont pas forcément définitifs, il y toujours, à Frisco, une porte ouverte, même si elle n’est pas toujours d’or, vers un autre avenir possible et souvent meilleur. « Ris tant que tu veux et pleure tout ce tu as de larmes en toi, siffle les beaux mecs dans la rue et que ceux qui pensent que tu es une pauvre idiote aillent se faire foutre ! »

Un portait pétillant et émouvant, tout à la fois, de Frisco quand le « Flower Power » virait punk et que les beatniks commençaient à se percer le nez, que l’apéro était souvent constitué d’un rail ou d’un joint, que tous les sexes se mélangeaient gaiement… et il n’y en avait pas que deux, que l’hétérosexualité semblait réservée à la perpétuation de l’espèce. Mais un portrait tout en nuances, touchant, jamais vulgaire ni provoquant même s’il parle de sexe, de drogue et d’amour. Un portrait plein d’images puisées dans de très nombreuses références cinématographiques que l’auteur distille à longueur de page.

Mais, Dieu, que c’est daté, connoté, on a l’impression de faire un voyage dans un autre temps, celui qui ne connaissait pas la crise, l’apogée des « Trente Glorieuses ». Le temps où j’étais encore jeune et insouciant, où je croquais la vie avec la mode qui venait de tout là-bas, sur les bords du Pacifique. « Alors peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » et que tous ceux qui n’ont pas le moral boivent une grande lampé de Maupin millésimé seventies !

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