Prédateurs de Maxime Chattam
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 16 avis)
Cote pondérée : (1 774ème position).
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Un thriller palpitant
Synopsis de l'éditeur :
Se dissimulant dans les horreurs d'une guerre sans nom, un psychopathe décime les rangs de jeunes soldats que l'on retrouve les uns après les autres sauvagement mutilés.Traquant le dément, analysant son comportement, le lieutenant Frewin et son équipe de la Police Militaire établissent peu à peu son profil, faisant monter d'un cran l'angoisse et la panique chez des combattants déjà harcelés par la mort. En se joignant à l'enquête de Frewin, Ann, une jeune infirmière, s'efforce d'identifier les fantômes intimes qui la tourmentent depuis l'enfance. Exsangue, décimée, l'équipe réduite à deux rescapés parviendra-t-elle à abattre le tueur ? Criminologie, suspense, ténèbres. Chattam une fois encore propulse son lecteur dans un vortex de terreur, où le criminel, aussi cruel que retors, symbolise ces prédateurs qui incarnent les peurs archaïques de l'être humain.
Mon avis :
Un livre dur où le 'Prédateur' redouble d'imagination pour concocter des meurtres tous plus abominables les uns que les autres. J'ai vraiment aimé mais j'ai un peu l'impression que le livre ne repose que sur ça. Les pauvres soldats sont confrontés à l'ennemi à l'extérieur et à un boucher dans leurs rangs.
J'ai trouvé les personnages bien fouillés. Chaque protagoniste possède son sombre secret et devient donc un tueur potentiel, ce qui permet à Maxime Chattam de multiplier savamment les fausses pistes. Au fil des pages, les soupçons du lecteur se posent sur l'un, l'autre, etc. Creg et Ann sont tous deux des torturés, des écorchés vifs qui veulent fouiller l'âme humaine jusque dans ses aspects les plus profonds, les plus noirs, les plus tortueux. Dans ce sens, Prédateurs s'apparente, en effet, très fort à la trilogie de l'Ame du mal.
L'écriture est en outre fort agréable car elle allie le dynamisme au talent littéraire (du moins, c'est mon avis). J'ai eu l'impression que M. Chattam s'était amélioré.
Pourtant, la fin m'a un peu déçu. Difficile de dire pourquoi j'ai moins aimé sans vendre la mèche. Je vais essayer d'en dire le moins possible, mais c'est essentiel pour mon opinion. Je déplore un peu le 'syndrome Garcimore', c'est-à-dire les rebondissements qu'on nous sert un peu comme un lapin qui sort d'un chapeau. J'aime pouvoir me dire que j'aurais pu trouver la fin en reliant les indices bout à bout et j'apprécie moins quand un dénouement arrive et que l'on ne sait pourquoi qu'après une longue dissertation du responsable. J'aurais préféré que les éléments de l'enquête s'apparentent à des pièces de puzzle dont la dernière vient à la fin plutôt que de recevoir tout le puzzle tout fait d'un coup. Voilà, j'espère ne pas en avoir trop dit. Néanmoins, j'ai passé d'excellents moments avec ce livre.
En résumé, je dirais que Prédateurs est un thriller profond et assez gore, bien écrit et agréable à lire, mais que le coup de théâtre final est un peu trop abrupt à mon goût.
Les éditions
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Prédateurs [Texte imprimé], roman Maxime Chattam
de Chattam, Maxime
Albin Michel / Romans français
ISBN : 9782226176967 ; 22,90 € ; 04/04/2007 ; 459 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (15)
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A la guerre comme à la guerre...
Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 1 juillet 2013
J'ai a-do-ré, et encore un ! J'ai bien aimé le chef Craig Frewin, il commande une des PM (Police Militaire) une rumeur court sur lui dérangeante, veuf, bientôt la quarantaine et costaud comme body builder, il a un don pour rentrer dans l'âme des criminels, mais quand il se met à enquêter sur une série de meurtres atroces (ah ça Maxime a de l'imagination !) ce tueur va lui donner du fil à retordre...
Ann, une infirmière au passé trouble veut absolument être de la partie, entre elle et Frewin, ça va dragouiller pas mal. Le jeune sergent Kevin Matters, le bras droit de Frewin, lui également a un secret que l'on devine assez rapidement mais qui le torture. J'ai eu un peu de mal à apprécier Ann mais Kevin m'a plu assez vite
Je me suis mise à soupçonner tout le monde, et j'ai pas vraiment trouvé qui était ce tueur insaisissable !
C'est violent, mais ça se lit vite, on veut savoir la suite, pas vraiment de temps mort. J'ai beaucoup , beaucoup aimé. Suivi d'une réflexion sur l'instinct bestial de l'Homme...
Long!!! Trop long!!!
Critique de Lecturedusoir (, Inscrite le 14 février 2013, 44 ans) - 14 février 2013
Mais avec "Prédateurs", j'ai été déçue!
Ce n'est pas le nombre de pages qui m'a rebutée, c'est la longueur de la narration: tant de considérations inutiles, ça s'enlise, des pages et des pages inutiles, pour arriver à une fin bien banale.
On se doute de la fin, certains travers des soldats sont caricaturés. On espère certaines choses pour un des personnages principaux... Et puis, non, ça ne vient pas, ça retombe comme un soufflé.
Mais quelle déception! Et je n'arrêtais pas de dire à mon conjoint (non voyant, je lis les livres à haute voix) : "Mais CHATTAM, c'est pas ça!"
3 ingrédients : action, stress, et du sang
Critique de Manhattan (Marseille, Inscrit le 24 août 2008, 45 ans) - 25 août 2012
Pour le public qui est habitué à lire du S.King, qui a visionné la colline a des yeux, cette lecture ne peut l'effrayer.
Certes, moins fin et moins de suspense qu'un "In Tenebris" du même auteur, mais ce qu'il faut souligner chez M.Chattam, c'est qu'on est dans le bain juste après quelques lignes.
Au bout de 30 pages on peut se dire j'arrête ou je continue.
L'aspect psychologique dans ce huis clos est très bien rendu au travers des personnages.
Au fil des pages, on soupçonne tout le monde, chaque piste qu'on peut prendre s'émiette, et à la fin du spectacle le magicien vous donnera la dernière carte.
ça prend aux tripes, c'est rapide mais on s'en souvient, même deux ans après l'avoir lu !
Roman d'été?!!
Critique de POOKIES (MONTPELLIER, Inscrit le 16 août 2006, 47 ans) - 3 août 2010
Cet auteur a vraiment du génie dans l'écriture. Il nous met dans l'ambiance dès le début et jusqu'à la fin avec l'horreur de la guerre. L'intrigue est rondement menée avec un rythme effréné, des meurtres qui s'enchainent rapidement, des descriptions à couper le souffle (digne d'un Grangé) et un suspens qui n'en finit plus.
J'ai vraiment eu du mal à fermer ce livre, il était grandiose et contrairement à ce que j'ai pu lire à droite et à gauche : la fin n'est pas minable et je n'avais encore moins trouvé le tueur au milieu du livre (je suis peut être mauvais en enquête!!).
En tout cas, je pense que je vais me lancer dans la trilogie du mal tellement j'ai adoré ce 1er livre de Chattam.
Thriller original
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 1 juillet 2010
Faut aimer le genre, mais moi j'adhère. A lire.
pas ce que je préfère
Critique de Mr.crowley (, Inscrit le 14 janvier 2010, 42 ans) - 16 janvier 2010
Cette fin valait-elle autant de pages ?
Critique de Np (, Inscrit le 5 juillet 2009, 40 ans) - 28 décembre 2009
On est placé dans le contexte d’une guerre, où un serial-killer, apparemment présent au sein même des effectifs de l’armée, commet des crimes pour le moins sanglants. L’une des forces du livre est d’ailleurs de très bien décrire ces scènes de crime, avec un niveau de détails qui frise l’horreur. Mieux vaut ne pas ouvrir le livre après avoir mangé…
L’autre atout du livre est son message global. Il traite de fort belle manière le mal qu’il y a en chacun d’entre nous et la manière de chaque être de le réprimer au fond de sa conscience, ou au contraire de le laisser s’exprimer par divers moyens plus ou moins « catholiques ».
Mais la grosse faiblesse du livre est la pire que l’on puisse trouver pour un thriller : Sa fin. En effet, je trouve que la fin est trop prévisible et rapide pour que l’on puisse refermer le livre la bouche bée. Là, au contraire, on se dit « j’en étais sûr » et personnellement je trouve que cette phrase ne va pas avec un thriller. Ou en tout cas elle doit être contredite.
Rajoutez à cela de nombreuses longueurs et vous obtenez, à mon sens, un livre moyen dans son ensemble, que vous refermerez peut-être avec de la frustration.
Un livre horriblement bon ...
Critique de Leliseur (, Inscrit le 10 septembre 2009, 68 ans) - 28 septembre 2009
Bonne lecture !
Les horreurs de la guerre
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 16 octobre 2008
Craig Frewin, lieutenant de la PM d'une contrée inconnue doit faire face à des meurtres plus sanglants les uns que les autres perpétrés par un tueur supérieurement intelligent. Aidé de son équipe et d'une infirmière au passé trouble, Ann Dawson, il paiera le prix fort afin de découvrir une vérité abominable.
Efficace
Critique de Philippec (, Inscrit le 22 août 2007, 62 ans) - 26 mai 2008
Néanmoins si vous aimez le genre n'hésitez pas et lancez vous dans la lecture de ce roman !
Roman très agréable
Critique de Endymion (lille, Inscrit le 11 mai 2005, 44 ans) - 24 mai 2008
Très bon
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 30 mars 2008
Terrifiant, passionnant : Chattam
Critique de BONNEAU Brice (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 40 ans) - 5 juillet 2007
Les premiers chapitres de Prédateurs feraient passer Hannibal pour un agneau silencieux, et les livres de Stephen King pour des scripts de Disney, tant la barbarie y est décrite dans tous ses détails, n’épargnant rien au lecteur de l’horreur de la torture infligée aux victimes. Le choc est dur, on encaisse en tournant les pages un peu plus vite, sans ciller. Ou presque.
Dans un style plus proche de ce qui l’avait fait connaitre, Maxime Chattam nous emmène une fois encore dans un thriller palpitant dont le lecteur n’est délivré que dans les dernières pages. Un livre glaçant d’horreur, mais une enquête passionnante, une traque du Mal qui éclaire le mal en chacun des protagonistes. Et qui interroge le lecteur très justement, “Quel avenir pour nos enfants ? Ces enfants si fragiles.“
Un excellent thriller
Critique de JolWeb (, Inscrit le 29 juin 2007, 32 ans) - 4 juillet 2007
Le suspens est omniprésent, jusqu’à la toute fin. Les personnages sont appréhendés d’une manière accomplie : fini les héros au grand cœur, purs, ingénus et innocents ; ici, ce sont des héros possédant eux-même, dans les tréfonds de leur être, une part malsaine et insoupçonnée d’agressivité qui nous sont présentés.
C’est aussi une réflexion de l’auteur sur notre société moderne, et sur la place qui occupent les enfants, la clé, en fait, de notre futur proche. Sur les conflits du monde, sur la peur qui guide nos actions, le moteur de nos vies.
Bon, avouons-le, ce n’est pas non plus de la « grande littérature » comme on l’appelle sans jamais d’ailleurs réellement la définir. Un « livre de plage » ou encore de « gare » ? Là encore, il faudrait expliquer cette expression vulgarisatrice que beaucoup utilisent, sans que l’on sache véritablement sa signification éventuelle. Mais s’il on entend par là un roman facile à aborder tant dans le fond que dans la forme, alors c’est un pari gagné pour l’auteur, qui désire par dessus-tout, comme il l’explique, rester ouvert à tous les types de lecteurs.
Maxime Chattam, en mêlant donc plans machiavéliques, résidus d’horreur et réflexions personnelles, en mettant en cause le lecteur appartenant à ce système de la modernité corrompu, nous offre un thriller exaltant, et sans conteste un excellent thriller, à mettre entre toutes les mains, amateurs du genre ou non.
Attention toutefois aux âmes sensibles…
Déjà vu
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 20 juin 2007
Compilation d'horreurs, de torture et de suspens, prédateurs et un cru moyen pour un auteur qui nous avait réservé de meilleurs millésimes.
Mélangez un peu de " Il faut sauver le soldat Ryan" de " Saw" de " Têtes brûlées " et autres et vous aurez le climat de "Prédateurs".
"Prédateurs" est un bon roman de gare, mais il va falloir remettre l'ouvrage sur le métier pour reconquérir un lectorat qui si cela continue pourrait déserter.
On est loin du suspens de la trilogie du mal.
"Prédateurs" ressemble au " Sang du temps ", ni surprise, ni déception, une littérature tièdasse pour passer à l'ombre des parasols un moment tranquille.
Revenez en forme M. Chattam, on vous attend de pieds fermes.
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