La passion Lippi de Sophie Chauveau
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques
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Une découverte passionnante
Lippi? Connaît pas!
Pourtant, moi, passionné d'Histoire de l'Art, de l'Italie, je devrais connaître, et bien non!
Qui est donc ce peintre du XVème siècle? Et bien, à la lecture du livre de Sophie Chauveau, un type extraordinaire manifestement! Son histoire nous est magnifiquement romancée et relatée par l'auteur. Sophie Chauveau s'est manifestement beaucoup documentée pour réaliser cet ouvrage, ce qui rend ce livre encore plus appréciable.
Et son histoire nous ramène aux heures d'or de la ville de Florence sous les Médicis, famille de mécènes s'il en est.
Un personnage attachant, élevé par les moines dans la doctrine sévère des carmélites. Par la suite, au contact du monde qui l'entoure, de ses amis artistes parmi les plus grands de son époque, il devient l'homme des contrastes et des abus. Moine, peintre, voyou, ivrogne, libertin, mentor, maître, ..., tout y passe, jusqu'à l'affrontement avec le Pape et l'exil forcé.
Après la lecture de ce livre, je suis parti à Florence, entre autres pour aller me rendre compte par moi-même de l'oeuvre de l'artiste. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un peintre qui a décoré énormément d'églises avec un talent qui n'a rien à envier à ses contemporains. Un artiste majeur à Florence, mais aussi à Rome et dans d'autres villes d'Italie.
Une fois rentré, j'ai continué à me documenter sur lui et sur l'oeuvre de ... son fils! Malheureusement, on trouve étonnamment très peu de références à son oeuvre.
Mais ce livre contribue pour une grosse part à sa réhabilitation...
Les éditions
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La passion Lippi [Texte imprimé], roman Sophie Chauveau
de Chauveau, Sophie
Editions SW Télémaque / Roman historique
ISBN : 9782753300002 ; 19,50 € ; 06/05/2004 ; 332 p. ; Broché -
La passion Lippi
de Chauveau, Sophie
Gallimard
ISBN : 9782070306817 ; 9,20 € ; 13/04/2006 ; 496 p. ; Poche
Les livres liés
- La passion Lippi
- Le rêve Botticelli
- L'obsession Vinci
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Lippi, moine et libertin
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 45 ans) - 4 octobre 2021
Lippi, c'est ce petit garçon sale aux ongles crochus découvert un beau jour en pleine rue par Cosme de Médicis. Il sera confié au couvent des Carmes où il apprendra auprès d'un maître et de nombreux autres figures importantes de la Renaissance. Ses madones séduisent et ce sont des prostituées qui servent de modèles. Il sera à la fois moine et libertin et ses mésaventures sont découvertes avec plaisir par le lecteur.
Sophie Chauveau est parvenue dans sa trilogie à donner corps et vie à cette époque. Les chapitres sont courts et le rythme est soutenu. Le lecteur est vraiment pris dans l'histoire et ne cesse de découvrir de nouveaux personnages qui appartiennent à l'Histoire. Il y a un côté assez excitant à voir ces artistes s'animer et s'exprimer comme de simples hommes. Le lecteur pénètre dans leur intimité et se familiarise avec cet univers. L'écrivaine est parvenue à équilibrer avec une grande justesse la part didactique et la part romanesque. Un peu comme Jean-Christophe Rufin dans "Rouge Brésil", le lecteur s'embarque dans un roman plein de rebondissements qui puise dans l'Histoire.
La trilogie de Sophie Chauveau est agréable à lire et permet de rendre accessible une période qui pourrait peut-être rebuter certains.
Moeurs légères, mains de maître
Critique de Clubber14 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans) - 14 décembre 2012
J'ai un peu moins apprécié ce volet que celui sur de Vinci car ici, pour Lippi, je n'ai pas eu l'impression qu'il se soit passé grand chose dans sa vie. Qu'apprend-on au final? Qu'il n'a quasiment pas voyagé de sa vie (au contraire de Léonard de Vinci), qu'il a toujours eu plus ou moins de gros moyens financiers (au contraire de Léonard), qu'il aimait abondamment les femmes (Léonard était avide de jeunes garçons), qu'il était épicurien sur tous les plans.
Malheureusement, Chauveau ne nous parle finalement que très très peu des oeuvres de Lippi alors qu'elle passait un temps considérable sur celles de de Vinci. Comment cela se fait-il? Certes Lippi n'était "que" peintre quand de Vinci était "tout" mais il m'aurait paru davantage intéressant de parler des oeuvres de Lippi, d'en donner les noms, etc... A la fin du livre, je ne suis malheureusement pas en mesure de citer 3 tableaux de Lippi. Je sais néanmoins désormais qu'il fut un très proche des Médicis (surtout Cosme et Pierre) et qu'il fut le mentor et professeur de Botticelli.
Belle transition pour aller lire de ce pas "Le rêve Botticelli"....
Lippi vaut la peine d'être connu
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 17 novembre 2010
Concernant le livre lui même, je serai moins sévère que d'autres critiques : certes le style n'est pas inoubliable mais ça se lit plutot agréablement. Par contre le livre est assez inégal : des moments trépidants (ce Lippi, quel homme à femmes!), des découvertes artistiques et culturelles mais aussi quelques temps morts et des passages où l'on s'ennuie un peu. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère qui se dégage de la Florence de l'époque des Médicis, avec ses complots et ses trahisons!
Au final, on se laisse charmer par ce personnage avec une vie o combien passionnante. Je regrette juste que la fin du livre avec le fils de Lippi n'ait pas été plus développée.
A jeter
Critique de Dominiq (, Inscrit le 18 mars 2005, 60 ans) - 20 septembre 2010
Je connais bien Firenze (Florence), je m'y suis imbibé de son passé d'art glorieux, j'ai frôlé le syndrome de Stendhal devant les fresques de Fra Angelico ou celles de Masaccio, devant les Botticelli, les Cimabue, admiré Santa Maria del Fiore courroné par Brunelleschi, les céramiques de Luca della Robbia, etc.. Tous ces noms mes parlent.
Et j'ai ouvert le livre de Sophie Chauveau avec enthousiasme...
J'ai vite déchanté, et, crument, vulgairement in petto me suis simplement résigné: "Encore une merde !"
Rien ne décolle, le style est sans intelligence (boiteux, inconséquent, anachronique), le texte truffé de petites phrases nominales qui puent la misère de l'inspiration. Résultat: les personnages sont insipides, réduits à des comportements trop simples, sans nuances, mesquins (cf. la colère idiote de Cosme et la même colère idiote de Masaccio). Pas d'idée. Indigence totale...
Infiniment las à l'idée de m'imposer ça jusqu'au bout, j'ai dû lâcher: la vie est trop courte pour lire des ouvrages nullissimes.
Consolation: ce livre était offert pour 2 folios achetés.
Personnage passionnant !
Critique de Felicity11 (Bruxelles, Inscrite le 12 décembre 2007, 32 ans) - 15 août 2010
Le personnage du peintre est réellement passionnant : pleins de contrastes dans sa nature, parfois malsain tout en étant généreux mais surtout, un vrai génie de son époque. Bref, j'ai été fascinée par ses oeuvres et j'ai couru m'acheter un livre qui retraçait les grandes peintures de la Renaissance italienne pour découvrir son art.
Je ne regrette pas avoir lu la biographie car elle a certainement contribué à accroître ma curiosité pour cette époque, notamment sur les Médicis.
Concernant l'écriture maintenant. Il est vrai que le style de Chauveau lasse parfois. Autant je me suis sentie à certains moments proches des personnages, autant je trouvais le style plus ou moins poétique de l'auteur agaçant à d'autres moments car on a l'impression étrange que tout se passe dans un songe. La réalité brute des faits, des personnages se fond dans cette écriture poétique et rêveuse. Du coup, on n'est pas proche du personnage vu que celui-ci semble être l'emblème d'un rêve. Du moins, c'est comme cela que je l'ai ressenti. Cette écriture (comme en témoignent de nombreuses critiques élogieuses) peut accrocher d'autres personnes qui se sentent plus proche de ce genre de style. Pour une biographie, j'aurais aimé quelque chose qui aurait varié entre poésie pour l'art et réalité brute mais soit, c'est une question de goût personnel.
Cependant, à certains moments, ce style convenait tout à fait et là, je me suis sentie assez transportée par l'histoire.
Dans l'ensemble, l'écriture me laisse donc une impression mitigée.
Néanmoins, le roman fut très intéressant au niveau des faits et je pense que, après un certain temps de pause où je lirais autre chose, je passerais au "Rêve Botticelli" sans problèmes.
décevant..
Critique de Ezechiel00 (, Inscrit le 25 juillet 2010, 45 ans) - 25 juillet 2010
A mon goût, un style "fade" qui vient gâter au fil des pages mon envie de continuer,
une trame narrative dépourvue de sentiments, des répétitions de mots lassantes, description de quelques scènes qui amène à se questionner sur l'inspiration de l'auteure.
Des phrases incongrues..
Une romance qui trouve difficilement sa légitimité en somme.
Je suis sous le charme
Critique de Ellcrys (Marseille, Inscrite le 24 décembre 2009, 40 ans) - 4 janvier 2010
L'écriture poétique, puissante de Sophie Chauveau m'a tout de suite emmené aux côtés de Filippo, Guido, Cosme, Pierre et les autres. Je me suite tout de suite attaché à cet enfant miséreux, en grande souffrance, qui deviendra un peintre de génie, novateur mais aussi un moine provocateur, libertin au caractère bien trempé. Même si parfois, on désapprouve les actes de Lippi, même si ce qu'il fait n'est pas toujours bien, je n'ai pas pû m'empêcher de l'aimer, comme si je l'avais en face de moi, et qu'il jouait de ses charmes, pour me rendre amoureuse de lui, de sa personne, de son art. Car oui, Filippo Lippi, dont j'ai découvert les oeuvres à la lecture de ce roman, était un artiste au talent immense.
C'est vrai, le roman de Sophie Chauveau est une grande oeuvre d'art au même titre que les peintures de Fra Filippo Lippi, qu'il peint dans les églises, en commandes privés de "grandi" ou dans les bordels de la ville, où il trouve réconfort et guérison, auprès de ces "putains" dont il se sent si proche. Pas un moment d'ennui, tout est beauté, passion et charme. Maintes fois, je n'ai pu m'empêcher de relire certains passages, notament ceux où il est question d'art. Le destin du plus grand peintre de la Renaissance est hors du commun, empli de souffrance, de douleur mais aussi de beauté, d'amitiés solides et sincères et d'amour. Le livre de Sophie Chauveau regorge de tous ce qui fait une vie ; son écriture est sensuelle et magnifique. Un roman, une biographie, une peinture magistrale.
Destinée!
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 12 novembre 2009
Enfant de la rue, artiste hors pair, moine, amant, père, ami des prostituées autant que des princiers!
Destinée exceptionnelle d'un homme et d'une oeuvre tombée dans l'oubli...
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