L'aiguille creuse de Maurice Leblanc
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 13 avis)
Cote pondérée : (1 237ème position).
Visites : 12 349 (depuis Novembre 2007)
Histoire et aventures
Les aventures rocambolesques d'Arsène Lupin sont devenues mythiques. Dans ce roman, Arsène Lupin va devoir affronter un adversaire à sa mesure: un élève de rhétorique de 17 ans. Celui-ci va lui donner bien du fil à retordre en s'intéressant notamment au mystère de l'aiguille creuse.
Le roman est très bon si on aime l'histoire. Je regrette quelques passages à vide, en particuliers lors des recherches techniques d'Isidore Beautrelêt pour retrouver l'Aiguille Creuse. Mais le livre se laisse lire car la confrontation de ces deux hommes d'une grande intelligence et qui en vrai se respectent profondément est des plus intéressante grâce à l'imagination fertile de Maurice Leblanc.
Les éditions
-
L'aiguille creuse de Maurice Leblanc
de Leblanc, Maurice
le Livre de poche / Livre de poche
ISBN : 9782253001416 ; 4,59 € ; 01/03/1973 ; 192 p. ; Poche
Les livres liés
Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (12)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
Le Pinacle touché
Critique de Froidmont (Laon, Inscrit le 28 octobre 2022, 33 ans) - 28 octobre 2022
Lupin, c’est avant tout un sacré personnage : menteur, charmeur, joueur, absolu et sans âge. Il fallait bien alors un Beautrelet génial et qu’on plaçât au centre de la narration pour nous faire espérer que la domination de Lupin ne soit pas et qu’il soit son égal. Là est tout le génie dans le choix qui fut fait : on déteste Lupin, on aime Beautrelet ; et ce n’est qu’au plus fort du tout dernier chapitre qu’on se prend d’affection pour l’air d’avisé pitre que se donne Lupin face à un Beautrelet qui semble soudain fade et qui va assister à l’espoir, à la perte, la joie et la fêlure, à tout l’ascension et jusqu’à la brisure où sous le faux-semblant se tient la vérité, où l’on verra Lupin dans son humanité.
C’est le premier Lupin que je venais de lire. S’il y a un scrutin où il faudrait élire le meilleur des Lupin par lequel commencer, ma voix certainement (quoique je n’eusse pas le recul suffisant pour trancher sur cela ; posons donc bien que c’est le cœur enthousiasmé, avec de ces élans qui nous poussent trop loin, que je m’engagerais dans ce douteux scrutin), ma voix certainement, disais-je tout à l’heure, élirait cet opus comme l’un des meilleurs.
Avoir la dent dure, pour une aiguille creuse…
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 22 mars 2017
Tout ça pour dire qu’après ce deuxième roman lu de cet auteur, et n’accrochant toujours pas, j’abandonne ce genre de littérature beaucoup trop extraordinaire pour moi !
« Fondez une Société d’honnêtes gens, tous les voleurs en seront. » Propos tenus par LAISFERTITI à son mari TOUTENKAMION !
Un des meilleurs Lupin !
Critique de Shelton (Chalon-sur-Saône, Inscrit le 15 février 2005, 68 ans) - 15 mars 2014
Mais accepter de relire un Arsène Lupin – j’imagine que tout le monde a lu L’aiguille creuse et si ce n’était pas le cas, vous avez encore le temps – c’est prendre le pari que notre jeunesse va revenir au galop, que le temps va suspendre sa course effrénée, que la Normandie est plus belle que la Bretagne… ce qui reste totalement discutable mais, que voulez-vous, Maurice Leblanc est normand et il aime sa région…
Nous voici donc parti pour une rencontre avec Arsène Lupin qui n’a pas pris une ride. Je sais que beaucoup l’ont déjà croisé, parfois en roman, mais aussi en film, en série télévisée ou même en bande dessinée. Ce personnage est fascinant. Il est à la fois brillant intellectuellement parlant, cultivé, esthète, historien, planificateur et organisateur ne laissant rien au hasard, respectueux de la vie humaine et, surtout, tombant systématiquement amoureux de chaque belle femme passant à côté de lui…
Je crois me souvenir que j’ai commencé par lire le Bouchon de cristal. Dans mon souvenir il y avait à la fois une histoire un peu mondaine avec des personnages qui se croisaient, qui jouaient au chat et à la souris, avec des fortes tensions, et, une recherche complexe de la vérité qui mobilisait entièrement mon attention. A cette époque, je croyais que lire un policier était un jeu. Il fallait trouver la vérité avant le héros, en l’occurrence être plus brillant qu’Arsène Lupin. Je n’y arrivais pas, Maurice Leblanc le romancier était plus fort que moi… et je le soupçonnais de tricher en ne nous disant pas tout ! Depuis, j’ai découvert que c’était un merveilleux manipulateur de lecteurs et c’est ce qui fait le charme de cette série remarquable de romans policiers, peut-être, historiques, probablement, et d’aventures, certainement !
Je passais ensuite quelques semaines à lire en cachette durant les cours qui me rasaient, presque tous en fait tant les romans étaient captivants. L’île aux trente cercueils, 813, L’éclat d’obus… mais rien n’égala la lecture de ce roman qui est pour moi l’un des chefs d’œuvre de Maurice Leblanc, L’aiguille creuse. C’est encore pour moi une émotion forte que de simplement l’évoquer. Il n’y a pas que la Normandie, ses côtes, ses falaises, la mer… Il y a aussi les œuvres d’art, des substitutions, des meurtres, des mystères… on en prend plein la figure, en peu de pages, car le texte est très dense et rythmé. Un grand roman d’aventures au sens plein du terme. Indiana Jones, à côté, c’est un peu pâle… Non ?
J’ai été surpris, il y a quelques années, de découvrir que l’Education nationale avait fait entrer Maurice Leblanc dans les auteurs à lire. Une de ses nouvelles, L’écharpe de soie rouge, est souvent lue, commentée, en classe de cinquième. Du coup, je suis un peu moins gêné de raconter que je lisais les aventures d’Arsène Lupin pendant les cours, j’étais juste en avance sur les programmes ! Je suis aussi, un peu, de mauvaise foi, mais Arsène aussi me direz-vous, donc ce n’est pas grave.
Voici donc Arsène Lupin à la recherche de la fortune des rois de France mais aussi confronté à un jeune homme qui parait au moins aussi fort que lui, un certain Isidore Beautrelet, étudiant et spécialiste de la rhétorique…
Bon, à vous maintenant de savoir si vous êtes assez joueurs pour vous lancer dans cette grande chasse au trésor, jeu digne des plus grandes séquences de « murder party »… J’adore !
Lupin VS Beautrelet
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 7 mars 2013
Un roman de littérature populaire comme je les aime.
Ambitieux dans la construction, habile dans le déroulement de l'histoire et respectueux du lecteur que l'on ne prend pas pour un imbécile comme dans de nombreux romans du genre.
Lupin a du fil à retordre avec comme enquêteur de jeune lycéen doué, que c'en est presque suspect !
Ne serait-ce pas Lupin lui même.
Doué mais inexpérimenté pour affronter de manière trop naïve Lupin le malicieux.
L'enquête est classique chez Leblanc, il faut mettre la main sur Lupin.
Arsène qui meurt, Arsène qui rit, Arsène amoureux et Arsène grand seigneur pour celle qu'il aime, tout cela bercé par l'Histoire de France.
Et Ganimard qui cavale pour rattraper son train de retard.
Bonus, de jolies description de la campagne d'Etretat et du pays de Caux.
Un agréable moment de lecture.
Arsène Lupin contre un lycéen surdoué
Critique de Marcel11 (Paris, Inscrit le 23 juin 2011, 26 ans) - 13 janvier 2013
Entrelacs de revirements et coups de théâtre, classique et très réussi
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 26 octobre 2012
Nous aurons alors droit à tous les soubresauts, à tous les revirements, de fausse piste en fausse piste, de coups tordus en retournements de situation. Si le jeune Bautrelet, le peu sympathique Scholmès et l'Inspecteur Ganimard mettent toutes leurs ressources pour coincer le Gentleman cambrioleur, vous n'aurez pas de difficulté à découvrir qui remportera la mise.
Si donc A. L. triomphe une nouvelle fois de ses ennemis, on trouvera à la fin de l'ouvrage le seul ennemi capable de tuer Lupin. Les dernières pages de ce très bon roman policier vous en donneront la réponse...
Lupin triomphe face au seul adversaire qui aurait pu le battre
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 29 juin 2009
et elle l'est, l'Aiguille creuse est le premier roman mettant en scène les exploits d'Arsène Lupin, si pendant une partie de l'intrigue Beautrelet semble être le héros, Lupin n'est jamais très loin. On se demande même à son apparition si Beautrelet n'est pas Lupin, un bon divertissement, Maurice Leblanc excelle dans ses intrigues, mais cette fois Lupin est présenté comme plus humain, alors que dans les précédentes histoires c'était un peu un "Monte-Cristo" (avec la l'insolence et la roublardise d'un d'Artagnan) toujours vainqueur à la fin, cette fois c'est un peu différent.... (je n'en dis pas plus)
A lire pour ceux qui aiment les romans mi-policier mi-aventure bien écrits et agréables à lire.
Livre passionnant
Critique de Editeurdecritiques (, Inscrit le 5 juin 2008, 27 ans) - 5 juin 2008
J'adore
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 29 mars 2008
Un Lupin différent
Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 30 ans) - 21 octobre 2006
Leblanc nous avait habitués à un Lupin imbattable, incroyable, immortel, invincible et inarrêtable. Et voici que surgit un jeune homme de 17 ans qui s'apprête à le battre à plates coutures !
Heureusement, la fin nous démontre que Lupin arrive toujours à démêler un problème, quel qu'il soit et de n'importe quelle taille...
Un duel visité deux fois
Critique de Elyria (, Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans) - 1 avril 2006
Le duel Lupin Beautrelet
Critique de Marionb (REIMS, Inscrite le 22 juillet 2004, 37 ans) - 16 octobre 2004
Forums: L'aiguille creuse
Il n'y a pas encore de discussion autour de "L'aiguille creuse".