La marque Léo Loden se confirme

Cette fois, Loco perd l'un de ses amis d'une façon suspecte. Il n'en faut pas plus pour que Léo et son oncle soient entraînés dans une nouvelle aventure qui se déroulera dans le milieu des boulistes.

Pour le premier opus j'ai été séduit de trouver des éléments trouvés dans d'autres BD, autant maintenant, je ne cherche plus de références, Léo Loden a son style propre. On retrouve avec grand plaisir Loco tout à la fois gaffeur et lourdaud mais indispensable pour secourir son neveu Léo de plus d'un mauvais pas.
Léo a la perspicacité nécessaire pour résoudre les énigmes mais se trouve peu habile face à Marlène avec laquelle il forme un couple profondément amoureux mais aux relations tumultueuses et explosives. Face à elle, Léo perd beaucoup de ses moyens.
Le rythme, les rebondissements, l'humour sont toujours présents. Le dessinateur tout comme le scénariste ont à coeur de bien "localiser" l'action en faisant référence à des particularités architecturales, culturelles, gastronomiques des lieux où tout cela se déroule.

Léo Loden est maintenant un BD à part entière qui a sa personnalité, ses personnages. Un plaisir qui, pour l'instant, s'est toujours renouvelé avec la même intensité.

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  Adieu ma joliette

  de Arleston, Scotch Carrère, Serge
  Soleil
  ISBN : 9782877641470 ; 3,98 € ; 14/05/1998 ; 46 p. ; Broché

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