Du rythme, de l'action avec un superbe graphisme

On retrouve ce qui caractérise cette série au niveau du scénario : beaucoup de rythme, des scènes d'action, des situations impossibles pour Léo et son oncle Loco, la liaison amoureuse orageuse de Léo et Marlène.
L'un des personnages important de cet opus est une juge italienne. Le scénariste a choisi de la traiter de façon caricaturale dans son comportement enflammé, exigeant voire capricieux, tout en évoquant certains aspects, là aussi caricaturés, de la culture italienne (le café par exemple).
Sur ce plan, le récit tient ses promesses.

Sur le plan du graphisme, le régal continue, Carrère a le trait précis et le souci du détail. Les décors, tant paysages qu'intérieurs sont superbement dessinés, C'est un plaisir que de s'attarder sur chaque case pour traquer les détails. Comme à l'habitude les expressions des personnes sont très bien représentées, les personnages sont identifiables au premier coup d'oeil. Un petit bijou de graphisme.
Pour la juge, en accord probablement avec le scénariste, là aussi la caricature est présente. Elle apparaît comme une espèce de croisement entre la machisme italien et la bimbo capricieuse.

En conclusion, un volume que j'ai beaucoup aimé. En ce qui concerne la juge, elle m'a plutôt agacé par son comportement mais au final, on la voit peu et certains de ses aspects ou comportements portent plutôt à sourire.

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  Léo Loden, tome 6. Pizza aux pruneaux

  de Carrère, Serge (Illustrateur) Arleston, Scotch (Scénariste)
  Soleil
  ISBN : 9782877648745 ; 11,50 € ; 31/01/1999 ; 46 p. ; Broché

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