Je lis si peu... mais les partiels sont presque tous derrière moi, les lendemains finiront bien par chanter (non?). Toujours dans Les Lances du crépuscule de Philippe Descola. C'est ma première incursion en territoire ethnologique et je suis sous le charme.
Je viens de terminer "Plus doux que la solitude" Yiyun Li, superbe roman où l'on suit le destin de 3 amis chinois et je vais attaquer "l'homme-tigre" d'Eka Kurniawan un roman indonésien.
Je déchante un peu avec Boussole, ça fait un peu étalage de savoir au bout d'un moment.
J'ai aussi constaté ce fait chez les auteurs contemporains : l'étalage du savoir et de l'érudition au détriment du rythme du récit. C'est tellement irritant...
Il me reste une cinquantaine de pages de "La septième fonction du langage" de Laurent Binet et que dire... je me suis ennuyée ferme souvent.
Je déchante un peu avec Boussole, ça fait un peu étalage de savoir au bout d'un moment.
J'ai aussi constaté ce fait chez les auteurs contemporains : l'étalage du savoir et de l'érudition au détriment du rythme du récit. C'est tellement irritant...
Oui mais l'as-tu ressenti an lisant Boussole? Il me semble que tu avais bien aimé.
Là, plus j'avance plus j'en ai marre.
Des pages sur la vie de Balzac, maintenant. Très instructif, je ne dis pas le contraire, mais, et pour reprendre ce que tu disais précédemment, si je veux connaître la vie de Balzac je lis un livre sur la vie de Balzac, là en l'occurrence ça ne faisait pas partie de mon projet de lecture...
Ça fait fourre-tout, mais alors vraiment!
Je déchante un peu avec Boussole, ça fait un peu étalage de savoir au bout d'un moment.
J'ai aussi constaté ce fait chez les auteurs contemporains : l'étalage du savoir et de l'érudition au détriment du rythme du récit. C'est tellement irritant...
Oui mais l'as-tu ressenti an lisant Boussole? Il me semble que tu avais bien aimé.
Là, plus j'avance plus j'en ai marre.
Des pages sur la vie de Balzac, maintenant. Très instructif, je ne dis pas le contraire, mais, et pour reprendre ce que tu disais précédemment, si je veux connaître la vie de Balzac je lis un livre sur la vie de Balzac, là en l'occurrence ça ne faisait pas partie de mon projet de lecture...
Ça fait fourre-tout, mais alors vraiment!
Sans vouloir intervenir, ma critique donnant déjà mon point de vue global, j'ajouterais cependant qu'en fait, l'objet sinon l'objectif de son livre et en faisant ainsi référence tout au long de celui-ci à ces innombrables connaissances qu'il a réussies à brillamment assimiler est de nous montrer, démontrer qu'Orient et Occident sont 2 projections, 2 "concepts", initiés par des occidentaux et qu'en fait, comme il le souligne grâce aux vers de Pessoa: "Il y a toujours un Orient à l'Orient de l'Orient,"
Par ailleurs, ce livre, au final, permet de beaucoup mieux appréhender et comprendre les conflits actuels et, plus encore, la virulence des extrémismes envers les Occidentaux.
Je crois qu'en fait, on n'en retire un grand "bénéfice" intellectuel qu'après en avoir , disons, "digéré" cette masse de connaissances diverses et ô combien enrichissantes!
Je déchante un peu avec Boussole, ça fait un peu étalage de savoir au bout d'un moment.
J'ai aussi constaté ce fait chez les auteurs contemporains : l'étalage du savoir et de l'érudition au détriment du rythme du récit. C'est tellement irritant...
Oui mais l'as-tu ressenti an lisant Boussole? Il me semble que tu avais bien aimé.
Là, plus j'avance plus j'en ai marre.
Des pages sur la vie de Balzac, maintenant. Très instructif, je ne dis pas le contraire, mais, et pour reprendre ce que tu disais précédemment, si je veux connaître la vie de Balzac je lis un livre sur la vie de Balzac, là en l'occurrence ça ne faisait pas partie de mon projet de lecture...
Ça fait fourre-tout, mais alors vraiment!
Sans vouloir intervenir, ma critique donnant déjà mon point de vue global, j'ajouterais cependant qu'en fait, l'objet sinon l'objectif de son livre et en faisant ainsi référence tout au long de celui-ci à ces innombrables connaissances qu'il a réussies à brillamment assimiler est de nous montrer, démontrer qu'Orient et Occident sont 2 projections, 2 "concepts", initiés par des occidentaux et qu'en fait, comme il le souligne grâce aux vers de Pessoa: "Il y a toujours un Orient à l'Orient de l'Orient,"
Par ailleurs, ce livre, au final, permet de beaucoup mieux appréhender et comprendre les conflits actuels et, plus encore, la virulence des extrémismes envers les Occidentaux.
Et bien sûr, certainement mieux comprendre ce qui, hélas, se déroule en Syrie actuellement.
Je n'ai pas lu ta critique, Provisette, car je ne les lis jamais (les critiques) avant ma lecture (enfin... jamais... il ne faut jamais dire jamais, disons rarement.)
Je comprends bien tout ce que tu dis, sauf que moi je croyais lire un roman qui s'appelle Boussole, et au final j'ai l'impression de lire un essai "Orient et Occident dans l'art", je me un peu sens flouée, quoi...(et je n'étais pas préparée à ça).
Bon, maintenant que je sais à quoi m'en tenir, je vais continuer dans d'autres dispositions, et ça ira peut-être mieux.
Je comprends bien tout ce que tu dis, sauf que moi je croyais lire un roman qui s'appelle Boussole, et au final j'ai l'impression de lire un essai "Orient et Occident dans l'art", je me un peu sens flouée, quoi...(et je n'étais pas préparée à ça).
Bon, maintenant que je sais à quoi m'en tenir, je vais continuer dans d'autres dispositions, et ça ira peut-être mieux.
Juste un détail à ajouter qui, en fait, nous offre toute explication: lorsqu'il nous évoque, décrit très précisément la fameuse "boussole" de Beethoven, celle qui, contre toute notion habituelle ancrée en chacun, ne "veut" jamais indiquer un Nord mais tout au contraire un Sud...
Tout est là!
Ne lis pas ma critique qui aurait dû être beaucoup plus précise mais cette tablette me met les nerfes façon nervousse brèquedone;-)
Tout est là!
Ne lis pas ma critique qui aurait dû être beaucoup plus précise mais cette tablette me met les nerfes façon nervousse brèquedone;-)
Ne lis pas ma critique qui aurait dû être beaucoup plus précise mais cette tablette me met les nerfes façon nervousse brèquedone;-)
:-))
Mais si, je la lirai à la fin de ma lecture, bien sûr!
)
Je comprends bien tout ce que tu dis, sauf que moi je croyais lire un roman qui s'appelle Boussole, et au final j'ai l'impression de lire un essai "Orient et Occident dans l'art", je me un peu sens flouée, quoi...(et je n'étais pas préparée à ça).
Je crois que c'est essentiellement pour cette raison qu'il a eu nombre de critiques et avis peu enthousiastes.
J'avoue que j'ai eu des difficultés également mais beaucoup plus en raison de son style.
C'est vrai qu'au lieu de "roman", il eut été préférable de le nommer "roman historisant sur les notions d'Orient et d'Occident"...:-)
L'auteur, romancier, ne voulait sûrement pas que son livre soit assimilé à un essai ou une "thèse".
"Je me un peu sens", de mieux en mieux!
Je me sens, évidemment.
Le problème, Provisette, il est là, "il ne voulait pas que son livre soit assimilé à un essai", alors il a rajouté un narrateur qui est en plein songe et qu'on retrouve de temps à autre pour couper un peu, une nana qu'il a sans doute aimée beaucoup et qui comme par hasard a écrit,elle, une thèse, qu'il cite abondamment..évidemment.
Le procédé est facile et surtout il est "sensible", on "sent" que c'est du rajout pour "faire croire que".
Et moi ça me donne envie de bouder!
Le style est ardu, oui, mais très bon.
Je n'ai pas du tout lu la critique de ce livre. Je ne sais pas ce qu'il en a été dit, mais s'il y a eu des réserves, et bien je le comprends et je les cautionne.
Je me sens, évidemment.
Le problème, Provisette, il est là, "il ne voulait pas que son livre soit assimilé à un essai", alors il a rajouté un narrateur qui est en plein songe et qu'on retrouve de temps à autre pour couper un peu, une nana qu'il a sans doute aimée beaucoup et qui comme par hasard a écrit,elle, une thèse, qu'il cite abondamment..évidemment.
Le procédé est facile et surtout il est "sensible", on "sent" que c'est du rajout pour "faire croire que".
Et moi ça me donne envie de bouder!
Le style est ardu, oui, mais très bon.
Je n'ai pas du tout lu la critique de ce livre. Je ne sais pas ce qu'il en a été dit, mais s'il y a eu des réserves, et bien je le comprends et je les cautionne.
Sissi, tu résumes fort bien ce qui nous gêne et c'est vrai que cette historiette amoureuse qui n'est au fond qu'un prétexte, un alibi m'a dérangée.
Disons que je n'ai guère eu cette habitude avec tous ses précédents livres.
S'agissant de son style, je ne l'ai que peu apprécié ici: "Rue des voleurs", "Zone" sont beaucoup plus "impressionnants" et véritablement scotchants!
Courage!C'est comme le bon vin: faut laisser décanter et vieillir:-)
Disons que je n'ai guère eu cette habitude avec tous ses précédents livres.
S'agissant de son style, je ne l'ai que peu apprécié ici: "Rue des voleurs", "Zone" sont beaucoup plus "impressionnants" et véritablement scotchants!
Courage!C'est comme le bon vin: faut laisser décanter et vieillir:-)
Moi j'ai beaucoup aimé "Boussole" que je trouve magnifique pour l'histoire d'amour et pour le reste aussi.
Mais il est de plus en plus fréquent que les auteurs contemporains écrivent des essais camouflés en romans ce qui est irritant au plus haut point. Lorsqu'on lit un roman, on ne veut pas se retrouver à lire un essai enfin c'est logique mais les auteurs font du remplissage en étalant leur savoir sur des pages et des pages ce qui a pour effet d'alourdir le récit enfin je me répète.
Je viens de terminer "La septième fonction du langage" et j'ai détesté ce livre. Aucun intérêt pour l'histoire et toutes ces personnalités littéraires et politiques françaises me laissent indifférente.
Mais il est de plus en plus fréquent que les auteurs contemporains écrivent des essais camouflés en romans ce qui est irritant au plus haut point. Lorsqu'on lit un roman, on ne veut pas se retrouver à lire un essai enfin c'est logique mais les auteurs font du remplissage en étalant leur savoir sur des pages et des pages ce qui a pour effet d'alourdir le récit enfin je me répète.
Je viens de terminer "La septième fonction du langage" et j'ai détesté ce livre. Aucun intérêt pour l'histoire et toutes ces personnalités littéraires et politiques françaises me laissent indifférente.
"Courts, toujours !" le dernier Dejaeger.
je vais attaquer "l'homme-tigre" d'Eka Kurniawan un roman indonésien.
Tiens je l'ai mis dans ma LAL il y a pas longtemps, tu nous diras comment tu le trouves, LesieG !
Je vais me faire une petite pause de quelques jours je pense puis je vais attaquer une nouvelle pile avec notamment dedans:
- "Une histoire des serres", de Yves-Marie Allain
- "L'île des rêves" de Keizo Hino
- "Les Troyennes" d'Euripide
- "Légende" de David Gemell
- et peut-être Le "Silmarillion" de Tolkien, que j'ai récupéré dernièrement, mais je ne suis pas sûr que j'en ai vraiment envie, il m'a l'air un peu aride.
- et peut-être Le "Silmarillion" de Tolkien, que j'ai récupéré dernièrement, mais je ne suis pas sûr que j'en ai vraiment envie, il m'a l'air un peu aride.
Très très dur à lire le Silmarillon...je me souviens d'une lecture poussive s'étalant sur plusieurs semaines alors que le livre n'est pas très gros et que je suis un fan de Tolkien (donc motivé).
- et peut-être Le "Silmarillion" de Tolkien, que j'ai récupéré dernièrement, mais je ne suis pas sûr que j'en ai vraiment envie, il m'a l'air un peu aride.
Très très dur à lire le Silmarillon...je me souviens d'une lecture poussive s'étalant sur plusieurs semaines alors que le livre n'est pas très gros et que je suis un fan de Tolkien (donc motivé).
Complètement d'accord avec Vince92 ! Il faut savoir que le Silmarillion est issu de notes et de textes de Tolkien compilés par son fils Christopher et Guy Gavriel Kay (auteur de fantasy) à titre posthume. Les différentes parties qui le composent ne sont pas vraiment liées entre elles, ce n'est pas "pensé" pour être un recueil cohérent et homogène. Ceci dit, ce livre passe en revue des épisodes originels de la "Terre du Milieu", et permet de mieux appréhender la cosmogonie de Tolkien (parce qu'au delà de l'histoire Bilbo/Le seigneur des anneaux, Tolkien a quand même créé un monde avec ses lois, ses mythes, ses langues, (il était philologue à la base, etc...). Tout ça pour dire que si Bilbo le hobbit était l'histoire qu'il racontait à ses enfants avant de les endormir, et que le concept et les événements du Seigneur des anneaux ont été créés pendant qu'il participait à la première guerre mondiale, les écrits qui composent Le Silmarillion n'étaient pas pensés pour être publiés tels que.
De mes souvenirs, la première partie, assez longue, sur la création d'Eä, vaut vraiment le coup et est assez aboutie. Tu peux peut-être la tenter ?
En revanche, Légende, de D. Gemmel, se lit quasiment tout seul :-)
Pour ma part, j'ai eu beaucoup de mal à finir "On ne joue pas avec la mort", lu dans le cadre du prix CL. Ce livre vaut, à mon avis, essentiellement par sa construction tarabiscotée ; pas de chance, je ne suis pas très fan de ce genre de construction... En parallèle, je suis toujours les aventures de Don Benvenuto relatées par Jean Philippe Jaworski dans "Gagner la guerre" ! Il y a trop de tout dans ce livre : trop de pages, trop de gouaille, trop de sujets, trop de rebondissements et... c'est juste génial !
Vince et Ellane, ce que vous dîtes sur le Silmarillon confirme un peu mon impression suite à un premier "feuilletage" et à la lecture de la Préface qui explique effectivement le côté "composite" du livre. Bon du coup c'est sûr que je ne le mettrai pas dans les priorités de mes lectures !
Ah oui Gemell c'est d'une fluidité assez extraordinaire, un super divertissement, l'efficacité avant tout, mais l'efficacité bien faite. "Légende" est à priori assez incontournable, je n'avais jamais eu jusque là l'occasion de le lire !
C'est vrai que ce Jean Philippe Jaworski c'est un très bon. Le Père-noël m'a emmené "Même pas mort" un de ces derniers romans, je suis curieux de lire ça, ça a l'air assez différent de "Gagner la guerre". As-tu lu Janua Vera ?
En revanche, Légende, de D. Gemmel, se lit quasiment tout seul :-)
Ah oui Gemell c'est d'une fluidité assez extraordinaire, un super divertissement, l'efficacité avant tout, mais l'efficacité bien faite. "Légende" est à priori assez incontournable, je n'avais jamais eu jusque là l'occasion de le lire !
En parallèle, je suis toujours les aventures de Don Benvenuto relatées par Jean Philippe Jaworski dans "Gagner la guerre" ! Il y a trop de tout dans ce livre : trop de pages, trop de gouaille, trop de sujets, trop de rebondissements et... c'est juste génial !
C'est vrai que ce Jean Philippe Jaworski c'est un très bon. Le Père-noël m'a emmené "Même pas mort" un de ces derniers romans, je suis curieux de lire ça, ça a l'air assez différent de "Gagner la guerre". As-tu lu Janua Vera ?
Légende, c'est du pur bonheur, à part les 30 dernières pages, mais j'ai hâte d'avoir ton avis sur la question ! Ca a été mon premier et unique Gemmel, si tu en as un autre à me recommander, je prends :-)
Jaworski m'épate littéralement et littérairement. On me l'a offert pour mon anniversaire, je le fais durer... Je n'ai pas lu Juana Vera, a priori des nouvelles dont l'une met en scène ce bon vieux Benvenuto (depuis le temps que je le vois prendre des roustes, j'ai l'impression que c'est un bon copain pas très recommandable). Pareil que pour Gemmel, je le découvre à travers de cet ouvrage haut en couleurs. Je n'ai pas lu Gagner la guerre mais je n'en ai que de bons échos. Je l'avais proposé pour le prix CL, mais pas éligible car il a reçu le prix Imaginale.
Jaworski m'épate littéralement et littérairement. On me l'a offert pour mon anniversaire, je le fais durer... Je n'ai pas lu Juana Vera, a priori des nouvelles dont l'une met en scène ce bon vieux Benvenuto (depuis le temps que je le vois prendre des roustes, j'ai l'impression que c'est un bon copain pas très recommandable). Pareil que pour Gemmel, je le découvre à travers de cet ouvrage haut en couleurs. Je n'ai pas lu Gagner la guerre mais je n'en ai que de bons échos. Je l'avais proposé pour le prix CL, mais pas éligible car il a reçu le prix Imaginale.
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