"Fraudeur" d'Eugène Savitzkaya. Qu'est-ce c'est bon!
J'ai de la chance pour le moment, après le magnifique "Bethsabée" de Claude Louis-Combet!
J'ai de la chance pour le moment, après le magnifique "Bethsabée" de Claude Louis-Combet!
J'ai de la chance pour le moment, après le magnifique "Bethsabée" de Claude Louis-Combet!
Décidément ! Je viens de le récupérer de ma mère que j'avais contrainte à l'acheter. Je compte m'y plonger dès que j'aurai le temps. Il me fait très envie. Et plus encore depuis ma découverte de Blesse, ronce noire.
Je viens de faire une petite sélection de 17 livres puisés dans mes achats dans les ventes d'occasions. Une sélection à lire en parallèle avec les livres contemporains que je reçois par ailleurs, j'en ai pour quelques mois.
Je termine bientôt "Le dernier arbre" de Tim Gautreaux. Je ne sais pas si l'on peut dire de lui qu'il est le "Conrad des bayous" comme paraît-il le nomment ses pairs, mais une chose est sûre: cela faisait longtemps que je ne m'étais pas ennuyée une seule seconde comme çà a été le cas avec ce livre!
Waouh! J'ai terminé à regret ce livre sur une fin magnifique et poignante...Un vrai coup de cœur: je recommande.
Légende, c'est du pur bonheur, à part les 30 dernières pages, mais j'ai hâte d'avoir ton avis sur la question ! Ca a été mon premier et unique Gemmel, si tu en as un autre à me recommander, je prends :-)
J'ai fini "Légende", Ellane, et j'y ai pris beaucoup de plaisir ! Malgré un côté "passe-partout", il y a une énergie, un allant, un élan, une fougue qui fait qu'on passe sur les maladresses et les défauts, sauf peut-être effectivement un point de la fin en particulier qu'il aurait pu éviter !
Je laisse un peu décanter et je pense ensuite attaquer le Norddahl qui curieusement après le précédent me fait déjà moins envie...Le dernier arbre était un livre plein de violence et de sensibilité à la fois. J'ai un peu peur d'aborder quelque chose de plus froid et tourné vers l'idéologie, mais peut-être que je me trompe...
@Merrybelle,
As-tu commencé(ou plus)ta lecture? Si oui, impression positive ou négative?
@Merrybelle,
As-tu commencé(ou plus)ta lecture? Si oui, impression positive ou négative?
Cannery Row, de John Steinbeck, fantastique (parce que lu en anglais? parce qu'associé à plein de souvenirs? parce que Steinbeck?).
Terminé Ode Maritime (du grand Pessoa), qui m'a complètement bouleversée.
C'est puissant, c'est fort, c'est vrai, ça remue, il faudrait vraiment que je trouve à en dire quelque chose.
Je vais attaquer L'équation du nénuphar de Pascale Petit.
Il paraît que c'est déroutant. Tant mieux!
C'est puissant, c'est fort, c'est vrai, ça remue, il faudrait vraiment que je trouve à en dire quelque chose.
Je vais attaquer L'équation du nénuphar de Pascale Petit.
Il paraît que c'est déroutant. Tant mieux!
Presque terminé le Guy Goffette du prix CL, Geronimo a mal au dos, un beau livre. J'ai terminé aussi l'essai sur Marie Curie par Rosa Montero, celui que recommandait Agnès Jaoui. J'ai bien aimé, mais moins que elle !
Terminé L'Equation du nénuphar, il est incroyable, ce livre!
J'ai eu un peu de mal à entrer dedans mais alors après, on se prend au jeu...car il s'agit bien (aussi, entre autres) d'un jeu, une espèce d'énigme à résoudre, la recherche de l'inconnu(e); on essaie de trouver l'équilibre et une sorte de vérité dans cette perpétuelle mouvance "chaque instant contient le principe de modification de ce qui va suivre", on essaie de faire dérouler le film dans le bon ordre (car il s'agit aussi de cinéma),mais comme dans une équation du nénuphar à l'envers, "chaque jour deux fois plus de choses qui manquent", il est alors de plus en plus difficile d''élaborer un raisonnement et on continue à tanguer, et on continue à chercher la solution, même si elle n'existe pas...
Je laisserai le dé noir (à son tour de jouer) à quelqu'un.
J'ai eu un peu de mal à entrer dedans mais alors après, on se prend au jeu...car il s'agit bien (aussi, entre autres) d'un jeu, une espèce d'énigme à résoudre, la recherche de l'inconnu(e); on essaie de trouver l'équilibre et une sorte de vérité dans cette perpétuelle mouvance "chaque instant contient le principe de modification de ce qui va suivre", on essaie de faire dérouler le film dans le bon ordre (car il s'agit aussi de cinéma),mais comme dans une équation du nénuphar à l'envers, "chaque jour deux fois plus de choses qui manquent", il est alors de plus en plus difficile d''élaborer un raisonnement et on continue à tanguer, et on continue à chercher la solution, même si elle n'existe pas...
Je laisserai le dé noir (à son tour de jouer) à quelqu'un.
Terminé L'Equation du nénuphar, il est incroyable, ce livre!Ah, ça me fait plaisir ! Je ne saurais trop recommander aussi, de la même plume, Le Parfum du jour est fraise.
J'ai eu un peu de mal à entrer dedans mais alors après, on se prend au jeu...car il s'agit bien (aussi, entre autres) d'un jeu, une espèce d'énigme à résoudre, la recherche de l'inconnu(e); on essaie de trouver l'équilibre et une sorte de vérité dans cette perpétuelle mouvance "chaque instant contient le principe de modification de ce qui va suivre", on essaie de faire dérouler le film dans le bon ordre (car il s'agit aussi de cinéma),mais comme dans une équation du nénuphar à l'envers, "chaque jour deux fois plus de choses qui manquent", il est alors de plus en plus difficile d''élaborer un raisonnement et on continue à tanguer, et on continue à chercher la solution, même si elle n'existe pas...
Je laisserai le dé noir (à son tour de jouer) à quelqu'un.
C'est très rare mais je viens d'abandonner deux livres à la suite au bout d'une cinquantaine de pages.
(La vie des elfes de Muriel Barbery et Le gang des mégères inapprivoisées de Tom Sharpe)
Du coup pause de lecture; il me faudrait un très bon titre pour re-démarrer !
Manque de chance, deux titres que j'attendais depuis plus de 3 semaines ont disparu dans la navette qui relie les 4 médiathèques.
(La vie des elfes de Muriel Barbery et Le gang des mégères inapprivoisées de Tom Sharpe)
Du coup pause de lecture; il me faudrait un très bon titre pour re-démarrer !
Manque de chance, deux titres que j'attendais depuis plus de 3 semaines ont disparu dans la navette qui relie les 4 médiathèques.
Et moi, je piétine devant ma petite pile de livres à lire, déterminé à en abaisser le niveau (avant de poursuivre ma route en littérature asiatique), mais incapable de me décider. Misère!
J'ai terminé 'La maison aux sept pignons' (Nathaniel Hawthorne). Je patauge et touille sur les critiques; trop longues, je tente de charcuter un peu, du coup il faut colmater, du coup ça devient illisible, bref... Entretemps, histoire de goûter à autre chose chez cet auteur, j'ai lu un extrait de son 'Livre des merveilles' (un récit relatant d'un des travaux d'Hercule), que j'ai trouvé amusant.
Bon, allez, je retourne à mes critiques en cours...
J'ai terminé 'La maison aux sept pignons' (Nathaniel Hawthorne). Je patauge et touille sur les critiques; trop longues, je tente de charcuter un peu, du coup il faut colmater, du coup ça devient illisible, bref... Entretemps, histoire de goûter à autre chose chez cet auteur, j'ai lu un extrait de son 'Livre des merveilles' (un récit relatant d'un des travaux d'Hercule), que j'ai trouvé amusant.
Bon, allez, je retourne à mes critiques en cours...
Coincé dans les glaces avec Christoph Ransmayr qui raconte une excursion polaire austro-hongroise au XIX° siècle : "Les effrois de la glace et des ténèbres", de quoi accepter le réchauffement de la planète.
Coincé dans les glaces avec Christoph Ransmayr qui raconte une excursion polaire austro-hongroise au XIX° siècle : "Les effrois de la glace et des ténèbres", de quoi accepter le réchauffement de la planète.
;~D)))
Je lis "La femme infidèle" de Philippe VILAIN, pas trop mauvais, mais j'ai déjà lu beaucoup mieux sur le même thème...
J’en suis maintenant à la page 1247 de l’anthologie des Mémoires de Saint-Simon. C’est très long, surtout que je ne dispose que peu de temps chaque jour pour lire… et encore moins maintenant que je m’étais à rendre un exercice pour ce dimanche dernier, exercice non encore terminé d’ailleurs ! Mais ça en vaut tellement la peine tant les Mémoires sont prodigieuses ! Par le contenu riche, dense, varié des faits de la Cour et d’ailleurs que Saint-Simon rapporte et dont il a été témoin pour la plupart, par le style virtuose d’une inégalable qualité littéraire. Saint-Simon, un monde et un style à lui tout seul. Il est devenu le meilleur écrivain que j’ai lu, avec Proust. Et les portraits qu’il trace de ses contemporains sont si étonnants de pénétration et de variété que c’est un régal savoureux de les lire. Quand on sait qu’il a donné 1260 portraits d’hommes et de femmes de son temps dans ses quelques 8000 pages qu’il a écrit, il y a de quoi être pris d’étonnement admiratif. Je n’en lis qu’une anthologie, mais vraiment en lire toute la totalité me fait très envie. Mais le temps, bon Dieu, le temps… Je me permets de vous faire partagier ici une toute petite anecdote tirée de cette anthologie, juste pour le plaisir. Nous sommes en 1720, et le roi Louis XIV est mort depuis 5 ans, et c’est son arrière-petit-fils qui lui a succédé sous le nom de Louis XV. Il a alors 10 ans :
Le roi vint pour la première fois au conseil de régence, le dimanche 18 février. Il ne dit rien en y entrant ni pendant le conseil, ni en sortant, sinon que M. le duc d’Orléans, lui ayant proposé d’en sortir, de peur qu’il ne s’y ennuyât, il voulut y demeurer jusqu’à la fin. Depuis il ne vint pas à tous, mais assez souvent, toujours jusqu’au bout, et sans remuer ni parler. Sa présence ne changea rien à la séance, parce que son fauteuil y était toujours seul au bout de la table, et que M. le duc d’Orléans, le roi présent ou non, n’avait qu’un tabouret pareil à ceux de tout ce qui y assistait. Le maréchal de Villeroy ne changea point sa séance accoutumée. Peu de jours après le duc de Berwick y entra aussi ; on en murmura dans le monde, parce qu’il était étranger ; mais cet étranger se trouvait nécessairement proscrit, expatrié, naturalisé François, en France depuis trente-deux ans, dans un continuel service, duc, pair, maréchal de France, grand d’Espagne, général des armées des deux couronnes, et une fidélité plus qu’éprouvée ; de plus, pour ce qui se passait alors au conseil de régence, n’importait plus qui en fût ; nous étions déjà quinze, il fit le seizième. Une fois que le roi y vint, un petit chat qu’il avait le suivit, et quelque temps après, sauta sur lui, et de là sur la table, où il se mit à se promener, et aussitôt le duc de Noailles à crier, parce qu’il craignait les chats. M. le duc d’Orléans se mit aussitôt en peine pour l’ôter, et moi à sourire, et à lui dire : « Eh, monsieur, laissez ce petit chat, il fera le dix-septième ! » M. le duc d’Orléans se mit à rire de tout son cœur, et à regarder la compagnie qui en rit, et le roi aussi, qui m’en parla le lendemain à son petit lever, comme en ayant senti la plaisanterie, mais en deux mots, ce qui courut Paris aussitôt.
Le roi vint pour la première fois au conseil de régence, le dimanche 18 février. Il ne dit rien en y entrant ni pendant le conseil, ni en sortant, sinon que M. le duc d’Orléans, lui ayant proposé d’en sortir, de peur qu’il ne s’y ennuyât, il voulut y demeurer jusqu’à la fin. Depuis il ne vint pas à tous, mais assez souvent, toujours jusqu’au bout, et sans remuer ni parler. Sa présence ne changea rien à la séance, parce que son fauteuil y était toujours seul au bout de la table, et que M. le duc d’Orléans, le roi présent ou non, n’avait qu’un tabouret pareil à ceux de tout ce qui y assistait. Le maréchal de Villeroy ne changea point sa séance accoutumée. Peu de jours après le duc de Berwick y entra aussi ; on en murmura dans le monde, parce qu’il était étranger ; mais cet étranger se trouvait nécessairement proscrit, expatrié, naturalisé François, en France depuis trente-deux ans, dans un continuel service, duc, pair, maréchal de France, grand d’Espagne, général des armées des deux couronnes, et une fidélité plus qu’éprouvée ; de plus, pour ce qui se passait alors au conseil de régence, n’importait plus qui en fût ; nous étions déjà quinze, il fit le seizième. Une fois que le roi y vint, un petit chat qu’il avait le suivit, et quelque temps après, sauta sur lui, et de là sur la table, où il se mit à se promener, et aussitôt le duc de Noailles à crier, parce qu’il craignait les chats. M. le duc d’Orléans se mit aussitôt en peine pour l’ôter, et moi à sourire, et à lui dire : « Eh, monsieur, laissez ce petit chat, il fera le dix-septième ! » M. le duc d’Orléans se mit à rire de tout son cœur, et à regarder la compagnie qui en rit, et le roi aussi, qui m’en parla le lendemain à son petit lever, comme en ayant senti la plaisanterie, mais en deux mots, ce qui courut Paris aussitôt.
Le vie très privée de Mr Sim, de Jonathan Coe.
C'est plaisant comme tout, drôle.
Et bravo à la traductrice.
C'est plaisant comme tout, drôle.
Et bravo à la traductrice.
Après Nathaniel Hawthorne, suite logique s'il en est, je m'en vais revisiter Henry James. Passant par un essai sur Hawthorne, je me plonge dans son 'Portrait de femme', dès que j'aurai pu gober les cinquante et quelques pages d'introduction et préface que compte l'édition en main.
J'ai maintenant terminé 2010 : Odyssé deux d'Arthur C. Clarke. J'ai également lu AC/DC : Les 40 ans rugissants de Sylvie Simmons.
Je vais maintenant lire la quatrième dimension de Robert Bloch, ainsi que 2061 : Odyssée trois et 3001 : L'odyssée finale d'Arthur C. Clarke.
Je vais maintenant lire la quatrième dimension de Robert Bloch, ainsi que 2061 : Odyssée trois et 3001 : L'odyssée finale d'Arthur C. Clarke.
Fini mon calvaire dans les glaces, je pars dans "Le passage du pope".
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