Tchernobyl est une catastrophe horrible et me remplit d'angoisse quant à l'avenir de l'humanité.
Dont on paye les conséquences.
La moitié de ma thyroïde qu'on m'a enlevée, tous ces gens qui ont des problèmes de ce côté-là (et qui habitent l'est de la France), c'est à cause de ça.
Je vais poser une deuxième fois "guerre et guerre" désolée il faut que je fasse des pauses et je vais attaquer "le grand marin" que j'attendais depuis un moment à ma médiathèque et qui viens d'avoir une superbe critique, ça va me changer un peu.
Je lis "Revival" de Stephen King et c'est super!
Pour lire "Guerre et paix" et autres grands romans classiques, il faut être hyper concentré, avoir l'esprit vacant et prêt à entrer dans ces cathédrales, et donc loin des téléphones portables, internet, télévision et autres diversions habituelles... Aller un peu à contre-courant dans le monde d'aujourd'hui !
Donc pas si facile. mais, quand on y arrive, quelle joie !
Donc pas si facile. mais, quand on y arrive, quelle joie !
J'ai bien accroché au Journal florentin de Rilke, et attaqué celui qui suit (un nom de ville allemande, je ne sais plus laquelle). Un peu plus de mal. Je vais voir si je le réemprunte dans la foulée à la médiathèque. Médiathèque où la semaine passée j'ai lu L'envie (Sophie Fontanel) d'une traite, par affection pour la façon dont l'auteur mène sa barque dans la vie. Le livre ne changera pas la mienne, mais a généré un plaisant moment.
Au sujet d'Oblomov, de Gontcharov (Feint ne s'est pas ennuyé- il trouve que c'est un grand livre- Stavro si, passées les 150 première pages, et c'est une déception pour lui)
Mon avis a pris une orientation très nette, très catégorique, et à plus de 300 pages je pense qu'il ne changera plus de trajectoire.
J'y retourne et vous en dirai plus quand j'aurai terminé.
(Ben quoi, j'ai bien le droit de faire un peu de suspens, même si tout le monde s'en fout! ;-)
Alors il me tarde de savoir vers lequel de vous deux mon avis se rangera ;-)
Mon avis a pris une orientation très nette, très catégorique, et à plus de 300 pages je pense qu'il ne changera plus de trajectoire.
J'y retourne et vous en dirai plus quand j'aurai terminé.
(Ben quoi, j'ai bien le droit de faire un peu de suspens, même si tout le monde s'en fout! ;-)
Au sujet d'Oblomov, de Gontcharov (Feint ne s'est pas ennuyé- il trouve que c'est un grand livre- Stavro si, passées les 150 première pages, et c'est une déception pour lui):)
Alors il me tarde de savoir vers lequel de vous deux mon avis se rangera ;-)
Mon avis a pris une orientation très nette, très catégorique, et à plus de 300 pages je pense qu'il ne changera plus de trajectoire.
J'y retourne et vous en dirai plus quand j'aurai terminé.
(Ben quoi, j'ai bien le droit de faire un peu de suspens, même si tout le monde s'en fout! ;-)
Clairement, ça penche du côté de Feint, vu l'enthousiasme qui transparaît dans ce message, et c'est tant mieux !
Clairement, ça penche du côté de Feint, vu l'enthousiasme qui transparaît dans ce message, et c'est tant mieux !Je me suis demandé d'ailleurs si l'âge du lecteur n'entrait pas pour quelque chose dans notre différence d'appréciation. ;)
Clairement, ça penche du côté de Feint, vu l'enthousiasme qui transparaît dans ce message, et c'est tant mieux !
Je me suis demandé d'ailleurs si l'âge du lecteur n'entrait pas pour quelque chose dans notre différence d'appréciation. ;)
Peut-être... Encore que lisant cela, j'ai l'impression que tu me prends pour plus jeune que je ne suis, mais c'est le genre de choses dont on a du mal à se rendre compte pour soi-même, l'influence de l'âge.
Cela dit, ce n'est pas l'aspect "il ne se passe rien" qui m'a gêné : j'aime les romans de l'ennui, de l'attente, de l'inaccompli et j'ai de la sympathie pour Oblomov - d'ailleurs, j'aurais plutôt tendance à reprocher au roman qu'il s'y passe trop de choses.
C'est plutôt l'aspect "politique" du roman qui m'a déplu. Le long flash-back psychologisant qui explique l'apathie d'Oblomov par son enfance de fils de propriétaires oisif (à l'époque où la Russie se réforme, Gontcharov prend position et semble dire que le vieux système féodal russe crée des Oblomov : Oblomov devient ainsi une figure négative) et par contraste, ce que j'ai perçu comme une sorte d'exaltation d'un "modèle allemand", libéral et affairiste, incarné par son ami. J'aurais préféré qu'on ne sache pas d'où vient le mal d'Oblomov, qu'on ne cherche pas en tirer des causes et des conséquences, à s'en servir pour faire des démonstrations, qu'il reste le personnage tragi-comique de la première partie et ne devienne pas une allégorie de la "Russie qui se traîne".
Là-dessus, j'ai trouvé que la greffe de l'histoire d'amour et des combines pour ruiner Oblomov et l'expulser ne prenait pas. Surtout les deuxièmes que j'ai vues comme une sorte de remplissage, comme si l'auteur, artificiellement, voulait créer quelques rebondissements de craintes, précisément, que son lecteur s'ennuie. Or, c'est justement ce qui m'a ennuyé. Pour la première, je comprends bien que ce n'en est pas une (d'où peut-être tes guillemets dans un précédent message ?), qu'il ne s'agit pas d'amour, mais d'un moyen de se désencroûter (comme les amants de la Bovary), mais j'ai trouvé qu'elle prenait trop de place et j'avais l'impression que Gontcharov voulait rendre la fille (son nom m'échappe) intéressante, "justifier" l'amour d'Oblomov, alors qu'elle me semblait insignifiante, comme les amants de la Bovary, que Flaubert, lui, traite comme tels. Mais cette histoire d'amour est déjà un souvenir assez vague, peut-être que je me trompe, que je la réinterprète à la lumière d'autres lectures ; il se peut que je sois injuste ou faux, mais c'est le souvenir que j'en ai.
Clairement, ça penche du côté de Feint, vu l'enthousiasme qui transparaît dans ce message, et c'est tant mieux !
Tsssssss....on ne prêche pas le faux pour savoir le vrai, nan nan nan.
La fille s'appelle Olga.
La fille s'appelle Olga.
Et Yvonne, dans La Grande Beune, que je lis en ce moment. Elle vend des Marlboro à un instit' dans un coin paumé près de Lascaux. Et à part ça, elle n'est que fesses, cuisses, seins, mollets, cheveux. C'est vachement bien ! C'est de Pierre Michon.
La fille s'appelle Olga.
Et Yvonne, dans La Grande Beune, que je lis en ce moment. Elle vend des Marlboro à un instit' dans un coin paumé près de Lascaux. Et à part ça, elle n'est que fesses, cuisses, seins, mollets, cheveux
...et sequins. Je me rappelle très bien des sequins d'Yvonne, et puis de son sex appeal, de son côté femme fatale. Ah ça, elle est autrement plus bandante que la (un peu niaise) Olga!
Un très bon moment de lecture pour moi, pour la lecture en elle-même, mais pour tout ce qu'il y a eu autour: ce livre m'avait été gentiment offert par Provisette, et puis la critique que j'en avais faite, que je trouvais d'ailleurs complètement nulle (et c'est toujours le cas, je viens de la relire) m'avait valu un petit mot très gentil de Falgo. Un petit mot succinct mais très sympathique, le seul que j'aie jamais eu de lui au demeurant.
Enfin bref, oui La Grande Beune c'est vachement bien!
L'âge compte bien quand même. On ne lit pas la même chose à 15 ans ou à 70 (le mien actuellement). Et surtout on ne lit pas de la même façon.
Même si j'ai relu plusieurs titres déjà lus adolescent entre 12 et 18 ans depuis que je suis à la retraite (des classiques essentiellement : Les Hauts de Hurlevent, Les misérables, La chartreuse de Parme, Les trois mousquetaires, L'idiot, Des souris et des hommes, L'enfant et la rivière, le "Tristan et Yseut de Bédier, Le père Goriot, Spartacus d'Howard Fast, La symphonie pastorale, Regain de Giono, Codine d'Istrati, Sans famille, La condition humaine, etc., plus des pièces de théâtre de Racine, Molière, Shakespeare, et beaucoup de poésie, et des morceaux de la Bible), avec un autre plaisir... Je dois dire que ça rajeunit !!!
En ce moment, je lis "La chasse à l'homme", un essai de Grégoire Chamayou (La Fabrique éd.), dont je rendrai compte prochainement... Aurais-je lu ça à 18 ans ? Pas sûr !
Même si j'ai relu plusieurs titres déjà lus adolescent entre 12 et 18 ans depuis que je suis à la retraite (des classiques essentiellement : Les Hauts de Hurlevent, Les misérables, La chartreuse de Parme, Les trois mousquetaires, L'idiot, Des souris et des hommes, L'enfant et la rivière, le "Tristan et Yseut de Bédier, Le père Goriot, Spartacus d'Howard Fast, La symphonie pastorale, Regain de Giono, Codine d'Istrati, Sans famille, La condition humaine, etc., plus des pièces de théâtre de Racine, Molière, Shakespeare, et beaucoup de poésie, et des morceaux de la Bible), avec un autre plaisir... Je dois dire que ça rajeunit !!!
En ce moment, je lis "La chasse à l'homme", un essai de Grégoire Chamayou (La Fabrique éd.), dont je rendrai compte prochainement... Aurais-je lu ça à 18 ans ? Pas sûr !
Evidemment que l'âge compte, et puis les circonstances de lecture, aussi.
Mais dans le cas présent (Oblomov), je ne pense franchement pas que l'ennui qu'a ressenti Stavro à la lecture soit imputable à son (jeune) âge.
Mais dans le cas présent (Oblomov), je ne pense franchement pas que l'ennui qu'a ressenti Stavro à la lecture soit imputable à son (jeune) âge.
Pas une question de maturité bien sûr mais de centres d'intérêt qui bougent. Je me demande si je n'aurais pas été davantage de l'avis de Stavro si j'avais lu Oblomov à 30 ans ; j'avais sans doute des conceptions plus radicales encore qu'aujourd'hui. Mais je peux me tromper.
Ou pas, hein. En tout cas, je ne l'ai pas mal pris. Je ne sais pas si c'est juste, mais comme je le disais plus haut, je suis mal placé pour savoir. Il est certain que l'âge joue. C'est d'autant plus vrai pour les lectures adolescentes, mais ça l'est sans doute encore par la suite et j'espère que je ne lis pas maintenant comme je lirai dans vingt, dans quarante ans : ça veut dire qu'on continue à vivre, qu'on n'est pas matière morte, figée après qu'on a atteint 20 ans. Après, là, je n'ai pas forcément l'impression que les raisons de mes réserves soient dues à l'âge, mais peut-être qu'elles le sont, que mon appréciation de l'œuvre changera avec lui, je ne sais pas.
Fin de la troisième partie (d'Oblomov), la quatrième étant plus courte, je pense (et j'espère) pouvoir finir et faire un retour demain soir.
Après avoir lu deux très beaux romans, "Station Atomique" de Halldór Laxness et "L'île des rêves" de Hino Keizo, je vais attaquer pour le prix CL "Esquisse d'un pendu" que je viens de récupérer à la médiathèque.
Après avoir lu deux très beaux romans, "Station Atomique" de Halldór Laxness
Très bon ça je dois dire, par le Prix Nobel de Littérature 1955, je suis d'autant plus admiratif de cet écrivain et de son oeuvre du fait qu'il a vécu une partie de sa vie dans mon pays...
Je lis la poésie du Sud-Coréen Ko UN et celle de Polonais Zbigniew HERBERT.
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