Moi, je suis dans Vampyrotheutis infernalis !
Je l'avais oublié, celui-là, tiens!
Mais bon, un vrai traité...lecture concentrée...ça ne me dit rien.
Allez je vais voir ce que je vais pouvoir me mettre sous les yeux.
Quant à celles de Myrco, en ce qui me concerne, aucun problème pour que cet échange (et ceux avec Feint sur les pages précédentes peut-être) soient rattachés au livre si ça ne donne pas trop de travail à Saule et Ludmilla.A Saule... Seul lui peut déplacer/copier des messages de forums.
Je lis avec mon plaisir habituel "Mémoire de fille", le nouveau Annie Ernaux.
J'ai pu voir la présentation du livre à 'La grande librairie'; j'ai bien apprécié comment madame Ernaux parle de son livre et de son travail, etc.
Par contre, le sujet du livre... pas vraiment ma tasse de thé.
Mon libraire de Poitiers était très étonné que j'aime cet écrivain : "Vous êtes bien le seul homme", me disait-il.
Possible, au fond, j'aime bien souvent être "le seul" !
:-)
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J'ai mis ça sous le fil existant "Oblomov à la Comédie Française", pour ne pas en ouvrir cinquante.
Il faudra y songer à utiliser ce moyen plus souvent, car il est toujours intéressant de pouvoir revenir sur ce genre d'échange!!!
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Pour ma part, je suis en 'standby'; j'ai terminé le premier tome de la trilogie Ibis (Amitav Ghosh) et j'attends livraison du seconde tome... qui met un temps fou pour parvenir jusqu'à moi. A croire qu'il est en train de faire le tour de la planète!
Dans l'intervalle je me suis gorgé de poésie en compagnie de Ko Un. Les poèmes tirés de 'Dix milles vies' m'ont particulièrement étonné. Quand on pense qu'un beau jour monsieur Ko s'est donné pour mission d'écrire un poème sur chaque personne qu'il a croisé dans sa vie, créant au fil des nombreuses années dédiées à ce projet, un véritable monument (la collection se décline en 20 volumes, je crois)...!!!
Et, pardonnez les fautes; on va dire que je n'ai pas les yeux en face des trous!
J'avais bien aimé "La place" lu à sa sortie dans les années 80 mais peut-être était-ce tout simplement parce que cela me ramenait à mon propre parcours. Elle ne semble guère appréciée ici. Tiens, il faudra que je le relise d'autant que c'est court et que je l'ai toujours!
Bien aimé "La place" mais pas aimé "L'occupation".
Bon, je termine Oblomov de Gontcharov à l'instant, ça a pris un peu plus de temps que prévu.
Je ne me suis ennuyée à aucun moment dans ce livre, que je range dans la catégorie des grands livres (à savoir, ceux qu'on n'oubliera pas) et je vais me demander encore longtemps ce qu'est "l'Omoblovtchina", parce que la réponse n'est finalement pas complètement tranchée: un état dépressif grave? Une paralysie psychique qui empêche d'agir? Le fruit d'un déterminisme social ou encore une fatalité? une conséquence de l'oisiveté? Une philosophie de vie? Le pessimisme incarné? L'aquabonisme de Gainsbourg? Une incapacité au bonheur? Un peu de tout ça à la fois, mais en tout cas le cas de cet homme intrigue et j'ai eu plaisir à le découvrir- je parle de l'homme- et ce au fil du temps- quasiment à l'échelle d'une vie.
Parce que, certes, Gontcharov aurait pu s'arrêter à la farce, ne pas dépasser ces 150 pages du début si drôles, mais alors tout le personnage d'Oblomov, qu'on aurait alors considéré comme une grosse feignasse léthargique sans grand intérêt, nous aurait échappé. Le récit de son enfance nous éclaire sur un certain "héritage" familial et social (le seul évènement marquant vécu par les parents semble avoir été une lettre, arrivée inopinément, et qu'ils ont mis quatre jours à ouvrir quand même!!), mais ce sont surtout les discussions avec Stolz, son illustre contraire, qui m'ont vraiment émue. Oblomov est intelligent, simplement il est épris d'absolu, il veut une vie idéale, magique, parfaite...ou rien. Ses aspirations amoureuses, ses attentes sont immenses, alors on espère qu'une rencontre le "sauvera", et vient l'histoire d'amour, (un tout petit peu trop longue, allez je veux bien concéder ça), qui enfin l'exalte un peu mais qui retombe comme un soufflé, par une espèce de paralysie devant le nécessité de l'action.
Et puis la boucle se boucle, et, peut-être qu'Oblomov a-t-il été quand même un peu heureux sur la fin de sa vie, quand il a obtenu cette fameuse "tranquillité" à laquelle il aspirait tant?
Non seulement j'ai aimé ce livre, mais je l'ai trouvé terriblement émouvant, j'éprouve une tendresse et une compassion incroyables pour cet homme qui a vécu à côté de la vie.
Et me vient une envie de repli, pour y penser, une espèce d'Oblomovtchina qui me saisit...
Allez, une petite chanson pour terminer, autant Danse avec Nathan Golshem m'avait fait fredonner longtemps Quand on n'a que l'amour de Brel, autant là c'est évident aussi:
https://www.youtube.com/watch?v=4yo9Y0WRUqc
Je n'ai pas lu celui-ci mais "Une histoire ordinaire" que j'avais trouvé bien sans plus mais c'était en 2004.
J'ai terminé "Tess d'Urberville" donc je vais regarder le film ce soir.
Je suis toujours sur "le grand marin"... parfois certains livres jouent sur les odeurs.... ici c'est beaucoup sur... j'ai du mal à dire mon ressentir... beaucoup sur l'aspect propreté et ça me gène un peu.
Bon allez, puisque ma commande de livre semble avoir été expédiée à dos d'âne... en attendant, je lis des nouvelles de... (Comment ça s'écrit déjà?... Bon laissons tomber le prénom...) ...de monsieur Tagore. Léger, gentil et compagnie.
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@Dirlandaise: et ce film (Tess), tu en penses quoi?
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@Dirlandaise: et ce film (Tess), tu en penses quoi?
J'ai beaucoup aimé. C'est du Polanski alors la qualité y est : images magnifiques et interprétation de qualité. Le film suit assez fidèlement le livre. Il est évident que plusieurs scènes n'y sont pas, ce serait beaucoup trop long. J'ai un peu de réserve au sujet du montage. Les scènes se succèdent et j'ai eu l'impression d'une volonté de suivre le livre à tout prix ce qui parfois nuit au film. Je ne sais pas si j'exprime bien ce que j'ai ressenti mais tout de même, j'ai regardé avec plaisir. Un film à savourer c'est évident.
Dans l'intervalle je me suis gorgé de poésie en compagnie de Ko Un. Les poèmes tirés de 'Dix milles vies' m'ont particulièrement étonné. Quand on pense qu'un beau jour monsieur Ko s'est donné pour mission d'écrire un poème sur chaque personne qu'il a croisé dans sa vie, créant au fil des nombreuses années dédiées à ce projet, un véritable monument (la collection se décline en 20 volumes, je crois)...!!!
Plus que ça SpaceCadet, plus que cela, d'après la biographie que j'ai, les œuvres complètes de Ko UN c'est... 38 volumes!...
La route étroite vers le nord lointain, magnifique moment de lecture.
Dans l'intervalle je me suis gorgé de poésie en compagnie de Ko Un. Les poèmes tirés de 'Dix milles vies' m'ont particulièrement étonné. Quand on pense qu'un beau jour monsieur Ko s'est donné pour mission d'écrire un poème sur chaque personne qu'il a croisé dans sa vie, créant au fil des nombreuses années dédiées à ce projet, un véritable monument (la collection se décline en 20 volumes, je crois)...!!!
Plus que ça SpaceCadet, plus que cela, d'après la biographie que j'ai, les œuvres complètes de Ko UN c'est... 38 volumes!...
Comme Ko Un écrit à un rythme soutenu, il est difficile de garder le compte exact de ses publications. Cela dit, l'ouvrage auquel je référais et qui a pour titre 'Dix mille vies' couvre à lui seul plus de 20 volumes. C'est fou quand même!!
J'ai lu les 40 premières pages de Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?, de Pierre Bayard, qui en compte 160. C'est drôle, riche, intelligent et assez passionnant tout en étant très accessible. J'y reviendrai peut-être mais ça pose de belles questions sur ce qu'est la lecture et ouvre certains horizons. Fort recommandable jusqu'ici.
Je découvre Mailloux, d'Hervé Bouchard, un auteur québécois. C'est épatant, et même plus que ça.
Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas d'Imre Kertész
"Le sentiment de l'inachevé" de Dominique Sampiero
Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas d'Imre Kertész
C'est bien, ça. Je ne l'ai pas lu, mais je l'ai entendu jouer au theatre et j'en garde un très bon souvenir. "La belle Juive" etc.
Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas d'Imre Kertész
C'est bien, ça. Je ne l'ai pas lu, mais je l'ai entendu jouer au theatre et j'en garde un très bon souvenir.
Et bien justement, je me demandais si ce n'était pas un texte qui méritait plus d'être écouté que lu, en fait.
Je ressens un petit côté "fastidieux" à la lecture, sans avoir aucunement envie d'arrêter; j'aurais presque envie qu'on me le lise au lieu de le lire moi-même (et c'est rare!).
Mais je n'en suis pas bien loin, encore.
Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas d'Imre Kertész
Je ressens un petit côté "fastidieux" à la lecture, sans avoir aucunement envie d'arrêter; j'aurais presque envie qu'on me le lise au lieu de le lire moi-même (et c'est rare!).
C'est passé, et j'ai pris possession de ma lecture.
Un texte assez poignant, en fait...
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