Comme je le pressentais, je me suis remise à lire avec ardeur.
J'ai terminé ma relecture du Grand Meaulnes.
Pour une fois, après toutes ces années à le parcourir à intervalles réguliers, j'ai réussi à le lire avec moins d'avidité, avec plus de tempérance.
A ne pas lâcher prise et me détacher un peu une fois la première partie, tellement empreinte de merveilleux, terminée.
J'ai compris pourquoi, inexorablement, j'oubliais systématiquement l'intrigue, les trois lettres de Meaulnes, Valentine, Frantz etc. c'était parce que, à l'instar d'Augustin, je restais dans le Domaine perdu sans parvenir à en sortir.
Cette fois-ci, enfin, peut-être, ai-je arrêté de refuser.
Et puis j'ai lu Le Marin, de Pessoa, c'est somptueux, on est dans le rêve du rêve, les trois veilleuses rêvent-elles ou sont-elles elles-mêmes des rêves? Mystère...mais c'est magique.
Et puis, pour rester dans la magie, j'ai commencé La Montagne magique de Thomas Mann que j'ai hâte de retrouver après ce message.
Quelle précision dans la langue, quel art de la description, quel talent pour créer une atmosphère, pour nous emmener dans un endroit où le cours du temps est tout autre...etc. nous en reparlerons.
Enfin j'ai constitué ma pile pour les jours/semaines à venir, suivront donc (je ne sais pas encore dans quel ordre):
- Fable d'amour, d'Antonio Moresco
- Petite table, sois mise! d'Anne Serre
- Les Filles du feu, de Gérard de Nerval (relecture, je l'ai ressorti de derrière les fagots, ma lecture date de 25 ans en arrière et les temps changent, il est tout annoté, souligné de partout!!!)
- Le côté de Guermantes de Proust (suite de ma relecture)
- La Mort à Venise, Thomas Mann
- Fiction, de Borges dont je n'ai lu qu'une partie (un petit Folio extrait du recueil)
Beau programme, non?
J'ai terminé ma relecture du Grand Meaulnes.
Pour une fois, après toutes ces années à le parcourir à intervalles réguliers, j'ai réussi à le lire avec moins d'avidité, avec plus de tempérance.
A ne pas lâcher prise et me détacher un peu une fois la première partie, tellement empreinte de merveilleux, terminée.
J'ai compris pourquoi, inexorablement, j'oubliais systématiquement l'intrigue, les trois lettres de Meaulnes, Valentine, Frantz etc. c'était parce que, à l'instar d'Augustin, je restais dans le Domaine perdu sans parvenir à en sortir.
Cette fois-ci, enfin, peut-être, ai-je arrêté de refuser.
Et puis j'ai lu Le Marin, de Pessoa, c'est somptueux, on est dans le rêve du rêve, les trois veilleuses rêvent-elles ou sont-elles elles-mêmes des rêves? Mystère...mais c'est magique.
Et puis, pour rester dans la magie, j'ai commencé La Montagne magique de Thomas Mann que j'ai hâte de retrouver après ce message.
Quelle précision dans la langue, quel art de la description, quel talent pour créer une atmosphère, pour nous emmener dans un endroit où le cours du temps est tout autre...etc. nous en reparlerons.
Enfin j'ai constitué ma pile pour les jours/semaines à venir, suivront donc (je ne sais pas encore dans quel ordre):
- Fable d'amour, d'Antonio Moresco
- Petite table, sois mise! d'Anne Serre
- Les Filles du feu, de Gérard de Nerval (relecture, je l'ai ressorti de derrière les fagots, ma lecture date de 25 ans en arrière et les temps changent, il est tout annoté, souligné de partout!!!)
- Le côté de Guermantes de Proust (suite de ma relecture)
- La Mort à Venise, Thomas Mann
- Fiction, de Borges dont je n'ai lu qu'une partie (un petit Folio extrait du recueil)
Beau programme, non?
Temps et précision à la Mann... ;-)
"Il pouvait rester assis, sa montre à la main, sa montre en or plate et lisse, dont il avait levé le couvercle au monogramme gravé, et regarder son cadran de porcelaine, orné de deux rangées de chiffres arabes en noir et en rouge, sur lequel les deux aiguilles en or finement et somptueusement ciselées s’écartaient l’une de l’autre, et où la mince aiguille des secondes faisait son tour, avec un tic-tac affairé, dans sa petite sphère particulière. La petite aiguille suivait son chemin en trottinant, sans s’occuper des chiffres qu’elle atteignait, touchait, dépassait, dépassait de beaucoup, approchait et atteignait de nouveau. Elle était insensible aux buts, aux divisions, aux jalons. Elle aurait dû s’arrêter un instant à 60, ou tout au moins signaler en quelque manière que quelque chose venait d’y prendre fin. Mais à la manière dont elle se hâtait de franchir ce chiffre, pas autrement que le moindre trait non chiffré, on reconnaissait que tout le chiffrage et les subdivisions n’étaient qu’inscrits en surcharge, et qu’elle ne faisait que marcher, marcher toujours… Hans Castorp remettait donc sa montre dans sa poche, et abandonnait le temps à son propre sort."
(La Montagne Magique tome 2)
"Il pouvait rester assis, sa montre à la main, sa montre en or plate et lisse, dont il avait levé le couvercle au monogramme gravé, et regarder son cadran de porcelaine, orné de deux rangées de chiffres arabes en noir et en rouge, sur lequel les deux aiguilles en or finement et somptueusement ciselées s’écartaient l’une de l’autre, et où la mince aiguille des secondes faisait son tour, avec un tic-tac affairé, dans sa petite sphère particulière. La petite aiguille suivait son chemin en trottinant, sans s’occuper des chiffres qu’elle atteignait, touchait, dépassait, dépassait de beaucoup, approchait et atteignait de nouveau. Elle était insensible aux buts, aux divisions, aux jalons. Elle aurait dû s’arrêter un instant à 60, ou tout au moins signaler en quelque manière que quelque chose venait d’y prendre fin. Mais à la manière dont elle se hâtait de franchir ce chiffre, pas autrement que le moindre trait non chiffré, on reconnaissait que tout le chiffrage et les subdivisions n’étaient qu’inscrits en surcharge, et qu’elle ne faisait que marcher, marcher toujours… Hans Castorp remettait donc sa montre dans sa poche, et abandonnait le temps à son propre sort."
(La Montagne Magique tome 2)
Oui beau programme Sissi surtout "La Mort à Venise" qui est un chef-d'oeuvre incontestable et incontesté sans parler du film inoubliable avec cet acteur prodigieux (dont je ne me souviens plus du nom...) qui fait vivre le personnage principal avec une justesse renversante.
Oui beau programme Sissi surtout "La Mort à Venise" qui est un chef-d'oeuvre incontestable et incontesté sans parler du film inoubliable avec cet acteur prodigieux (dont je ne me souviens plus du nom...) qui fait vivre le personnage principal avec une justesse renversante.
Dik Bogard.
Le passage (remarquable) que tu cites fait écho à celui que je viens de lire "Digression sur le temps" (tout aussi remarquable).
Et justement, moi qui n'en suis qu'au début, p. 123 sur 818 (par contre point de tomes chez moi, des chapitres, eux-mêmes subdivisés en sous-chapitres, j'ai l'édition Livre de poche), ce qui me frappe, c'est justement l'abolition du temps. Je me surprends à me demander "c'est le combientième jour, depuis qu'il est arrivé?" et je ne sais déjà plus, sauf quand le narrateur le rappelle.
Les siestes succèdent aux repas, les repas aux temps de repos, les saisons n'ont plus cours puisqu'il neige à toute époque de l'année, on ne sait plus trop quand et où on est, c'est fantastique.
Et puis c'est drôle, aussi, je trouve, Joachim a tout le temps un thermomètre dans la bouche, la jeune fille mange tout le temps des yaourts etc.
J'y retourne!
Oublis: encore une discussion (celle commencée à la page précédente sur La Montagne magique) qui va partir aux oubliettes, il aurait fallu la rattacher au livre, mais maintenant c'est un peu tard.
Je vois qu'il n'y a aucune critique du livre Le Marin de Pessoa et ça me désespère!
Je vois qu'il n'y a aucune critique du livre Le Marin de Pessoa et ça me désespère!
Oublis: encore une discussion (celle commencée à la page précédente sur La Montagne magique) qui va partir aux oubliettes, il aurait fallu la rattacher au livre, mais maintenant c'est un peu tard.
Je vois qu'il n'y a aucune critique du livre Le Marin de Pessoa et ça me désespère!
"Ne désires-tu pas, ma sœur, que nous trompions le temps en nous racontant ce que nous avons été ? C'est beau et c'est toujours faux..."
Un texte magnifique, Sissi.
Et un programme qui l'est tout autant.
Moi, j'ai abandonné Les cloches de Bâle : Aragon, dès que le froid récit rattrape sa poésie, m'ennuie. J'oscille comme un pendule entre la poésie que me fait goûter René Char dans son anthologie La planche de vivre (on y croise Raimbaut de Vaqueiras, Lope de Vega, Petrarque, Shakespeare, Shelley, Keats, Brontë, Mandelstam, Pasternak...), celle dont m'enveloppe Claude Simon dans Les Géorgiques et enfin celle dont me berce Bergounioux dans les Carnets dont j'ai repris la lecture au rythme d'un mois par soir avant de m'endormir. C'est quand le sommeil ne vainc pas, sinon, on fait au mieux.
Et vous me donnez envie de me plonger enfin dans La Montagne magique. Mais je veux aussi retourner à Proust, et à Gracq, à Saint-John Perse, à la mer, au vert et à moi-même, et lire aussi Pas Liev, Saccage et Charøgnards.
Aurions-nous les yeux plus grand que le ventre???
L'enthousiasme de lire est de nouveau au menu du jour. Voilà qui est bien!!
Je n'ai pas lu 'La mort à Venise' mais l'impression que m'a laissé le film fut si prégnante que j'ai par la suite toujours hésité à lire le livre. C'est bizarre parce que généralement, c'est plutôt l'inverse qui se produit.
L'enthousiasme de lire est de nouveau au menu du jour. Voilà qui est bien!!
Je n'ai pas lu 'La mort à Venise' mais l'impression que m'a laissé le film fut si prégnante que j'ai par la suite toujours hésité à lire le livre. C'est bizarre parce que généralement, c'est plutôt l'inverse qui se produit.
Je n'ai pas lu 'La mort à Venise' mais l'impression que m'a laissé le film fut si prégnante que j'ai par la suite toujours hésité à lire le livre. C'est bizarre parce que généralement, c'est plutôt l'inverse qui se produit.
Oui, mais il s'est trouvé que tu as vu le film en premier, là voilà l'explication.
Et vous me donnez envie de me plonger enfin dans La Montagne magique.
Ah mais j'étais absolument convaincue que tu l'avais déjà lu, moi!
Pour en revenir à Pessoa, franchement ça me peine énormément que Le Marin ne soit pas critiqué ici.
Tu veux pas t'y mettre? Oui je sais tu vas me rétorquer que je n'ai qu'à le faire moi-même, d'autant que ma lecture est ultra récente, mais je bloque (période où j'y arrive pas)...et puis, lisant jusqu'à l'orgie depuis quelques jours, je suis plongée dans un monde fantasmagorique à outrance (Le grand Meaulnes, Le Marin, maintenant La Montagne magique...) et il s'avère nécessaire que j'en sorte un peu au lieu de m'y replonger encore jusqu'au cou. L'enlisement me guette! :-)
Et bien vivement les vacances pour me faire une belle liste de lecture comme toi.
Je n'ai jamais lu Le grand Maulnes mais mon père avait une belle édition que je dois pouvoir retrouver.
Je n'ai jamais lu Le grand Maulnes mais mon père avait une belle édition que je dois pouvoir retrouver.
Je viens de lire "Le tour de la prison" de Marguerite Yourcenar, où elle fait part de ses voyages, notamment au japon. C'est très beau, très bien écrit, très intelligent, comme toujours, chez cette femme extraordinairement cultivée.
Relevé quelques phrases concernant les voyages :
"En fait, le « voyage organisé » de nos jours protège contre ce que le jargon contemporain appelle « les chocs culturels ». On reste entre soi, échappant au moins en partie à la nouveauté et à la spécificité ambiantes."
"le voyage est aussi goût et passion personnels, et ce qui est le cas, même de nos jours, de tout voyage intelligemment accompli, une école d'endurance, d'étonnement, presque une ascèse, un moyen de perdre ses propres préjugés en les frottant à ceux de l'étranger."
"la grande catégorie de gens pour qui le voyage est à la fois une prouesse physique – il l'est toujours plus ou moins –, une expérience esthétique personnelle, et un moment de contact avec le sacré."
"ce bris des préjugés et des coutumes, qui est pour l'homme d'intelligence l'un des plus clairs profits du voyage..."
[la cabine du voyageur maritime] : "Cellule de la connaissance de soi ; lieu du dialogue et du combat avec l'Ange ; loge d'où l'on contemple, étendu sur une couchette, les reflets de la mer au soleil jouant sur le plafond blanc."
Relevé quelques phrases concernant les voyages :
"En fait, le « voyage organisé » de nos jours protège contre ce que le jargon contemporain appelle « les chocs culturels ». On reste entre soi, échappant au moins en partie à la nouveauté et à la spécificité ambiantes."
"le voyage est aussi goût et passion personnels, et ce qui est le cas, même de nos jours, de tout voyage intelligemment accompli, une école d'endurance, d'étonnement, presque une ascèse, un moyen de perdre ses propres préjugés en les frottant à ceux de l'étranger."
"la grande catégorie de gens pour qui le voyage est à la fois une prouesse physique – il l'est toujours plus ou moins –, une expérience esthétique personnelle, et un moment de contact avec le sacré."
"ce bris des préjugés et des coutumes, qui est pour l'homme d'intelligence l'un des plus clairs profits du voyage..."
[la cabine du voyageur maritime] : "Cellule de la connaissance de soi ; lieu du dialogue et du combat avec l'Ange ; loge d'où l'on contemple, étendu sur une couchette, les reflets de la mer au soleil jouant sur le plafond blanc."
Et bien vivement les vacances pour me faire une belle liste de lecture comme toi.
Pauvre Saule, c'est quand, pour toi?
Je viens de lire "Le tour de la prison" de Marguerite Yourcenar, où elle fait part de ses voyages, notamment au japon.
J'y vais, à la Santé, avec Sylvie Dazy dans "Métamorphose d'un crabe".
Ce sera la deuxième quinzaine de aout, quand tout le monde sera revenu moi je partirai :-)
(La Montagne magique, Thomas Mann)
Quel dommage que Hans Castorp se soit perdu lors de sa promenade, et qu'il n'ait pu du coup assister qu'à la fin de la conférence du Docteur Krokovski sur l'amour, car elle s'avérait passionnante:
"Ce combat entre les puissances de la chasteté et de l'amour- car c'est bien de cela qu'il s'agissait- comment se terminait-il? Ils se terminait apparemment par la victoire de la chasteté, de la crainte, des convenances. Le dégoût pudibond, un tremblant besoin de pureté comprimaient l'amour, le ligotaient dans les ténèbres, ne laissaient qu'en partie ces revendications confuses pénétrer dans la conscience et se manifester par des actes. Mais cette victoire de la chasteté n'est qu'une victoire apparente, qu'une victoire à la Pyrrhus, car le commandement de l'amour ne se laissait pas bâillonner, ne se laissait pas violenter, l'amour opprimé n'était pas mort, il vivait, dans la profondeur de son secret il continuait à tendre vers son accomplissement, il brisait le cercle magique de la chasteté et reparaissait encore sous une forme transformée et méconnaissable.Et quels étaient donc la forme et le masque sous lesquels l'amour non admis et refoulé reparaissait ? Ainsi interrogea le docteur Krokovski, et il regarda le long des rangs comme s'il attendait sérieusement une réponse de ses auditeurs."
Je vous laisse le soin de répondre à cette épineuse question! ;-)
Quel dommage que Hans Castorp se soit perdu lors de sa promenade, et qu'il n'ait pu du coup assister qu'à la fin de la conférence du Docteur Krokovski sur l'amour, car elle s'avérait passionnante:
"Ce combat entre les puissances de la chasteté et de l'amour- car c'est bien de cela qu'il s'agissait- comment se terminait-il? Ils se terminait apparemment par la victoire de la chasteté, de la crainte, des convenances. Le dégoût pudibond, un tremblant besoin de pureté comprimaient l'amour, le ligotaient dans les ténèbres, ne laissaient qu'en partie ces revendications confuses pénétrer dans la conscience et se manifester par des actes. Mais cette victoire de la chasteté n'est qu'une victoire apparente, qu'une victoire à la Pyrrhus, car le commandement de l'amour ne se laissait pas bâillonner, ne se laissait pas violenter, l'amour opprimé n'était pas mort, il vivait, dans la profondeur de son secret il continuait à tendre vers son accomplissement, il brisait le cercle magique de la chasteté et reparaissait encore sous une forme transformée et méconnaissable.Et quels étaient donc la forme et le masque sous lesquels l'amour non admis et refoulé reparaissait ? Ainsi interrogea le docteur Krokovski, et il regarda le long des rangs comme s'il attendait sérieusement une réponse de ses auditeurs."
Je vous laisse le soin de répondre à cette épineuse question! ;-)
Une nouvelle traduction du livre de Mann signée Claire de Oliveira sera disponible sous peu chez Fayard :
"Le mérite de mon prédécesseur a été de s'atteler à cette tâche ardue, probablement dans l'urgence, et, sans disposer des moyens d'information actuels, de transmettre ce roman à toute une génération, puis à la suivante. Il reste que son texte était lacunaire et imprécis, d'un style souvent maniériste et compassé, sans parler des omissions, des inexactitudes et des édulcorations. Le déficit le plus gênant concernait sans doute l'humour, en grande partie perdu. Toute la question était de savoir comment et dans quelle proportion introduire de la nouveauté. Moderniser certes, mais pas à outrance. Une retraduction doit donner envie au public actuel, savoir intéresser la jeune génération à une oeuvre emblématique de notre temps quoique encore méconnue." Claire de Oliveira
Il sera intéressant de le relire éventuellement dans cette nouvelle traduction.
"Le mérite de mon prédécesseur a été de s'atteler à cette tâche ardue, probablement dans l'urgence, et, sans disposer des moyens d'information actuels, de transmettre ce roman à toute une génération, puis à la suivante. Il reste que son texte était lacunaire et imprécis, d'un style souvent maniériste et compassé, sans parler des omissions, des inexactitudes et des édulcorations. Le déficit le plus gênant concernait sans doute l'humour, en grande partie perdu. Toute la question était de savoir comment et dans quelle proportion introduire de la nouveauté. Moderniser certes, mais pas à outrance. Une retraduction doit donner envie au public actuel, savoir intéresser la jeune génération à une oeuvre emblématique de notre temps quoique encore méconnue." Claire de Oliveira
Il sera intéressant de le relire éventuellement dans cette nouvelle traduction.
Oui beau programme Sissi surtout "La Mort à Venise" qui est un chef-d'oeuvre incontestable et incontesté sans parler du film inoubliable avec cet acteur prodigieux (dont je ne me souviens plus du nom...) qui fait vivre le personnage principal avec une justesse renversante.
Dik Bogard.
Dirk Bogarde, Sissi, Dirk Bogarde
Il paraît que Le Tournant écrit autobiographique de son fils Klaus Mann est à lire.
Je n'ai pas lu tout Thomas Mann. Pas encore "La montagne magique", qui est sur mes rayonnages, en attente.
Mais j'ai lu deux romans formidables : son roman médiéval, "L'élu" et son dernier roman, "Le docteur Faustus", tous deux exceptionnels.
Il est surtout pour moi un maître de la nouvelle : ses recueils "Maître et chien" (à lire absolument si vous aimez les chiens), "Tonio Kröger", "Sang réservé", "Mario et le magicien", sont remarquables. Et, bien sûr "La mort à Venise" et "Tristan".
Un immense écrivain...
Mais j'ai lu deux romans formidables : son roman médiéval, "L'élu" et son dernier roman, "Le docteur Faustus", tous deux exceptionnels.
Il est surtout pour moi un maître de la nouvelle : ses recueils "Maître et chien" (à lire absolument si vous aimez les chiens), "Tonio Kröger", "Sang réservé", "Mario et le magicien", sont remarquables. Et, bien sûr "La mort à Venise" et "Tristan".
Un immense écrivain...
Il paraît que Le Tournant écrit autobiographique de son fils Klaus Mann est à lire.
Et aussi son frère Heinrich Mann qui a choisi beaucoup plus rapidement le clan antinazi, Der Untertan est excellent. Concernant Klaus, lui aussi antinazi, j'ai lu Mephisto très bon lui aussi.
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