Ah j'allais oublier...moi, ce sont les joueurs que j'admire ! Les mecs y roulent en Maserati, en Ferrari....
C'est fort le foot comme arnaque...
Qu'est ce que les Maserati et Ferrari viennent faire la-dedans ?
Jaloux !
Qu'est ce ça changerait si on parlait de transports en commun ou de vélo à torpédo ?
Alors, laissons au pecus vulgus le genre de réflexion : « Le foot, c'est fort comme arnaque ! »
Le pecus vulgus est vulgaire par définition. Et puis il n'y connaît rien au football !
Car c'est bien de football qu'il s'agit. Le football est un jeu ! Et quand le jeu est bien joué, c'est un régal… Un régal pour les connaisseurs, s'entend !
« Opium du peuple » Cette expression a déjà servi, je crois. C'est un peu éculé, non ? Il serait temps de trouver autre chose et autre chose de plus approprié !
L'opium, à ce qu'il paraît, endort et abrutit…
Le football, quand il est bien vécu par le supporter, le fait passer des trépidations les plus enthousiastes aux désillusions les plus irrémédiables. Tout ça en l'espace de deux fois 45 minutes. Suivies toujours, comme il se doit, des élucubrations à haute portée philosophique, autour d'un bon breuvage mousseux, inventé pour les honnêtes gens…
La vie est plus belle quand le foot est beau ! …Et quand le Standard a gagné !
Scrogneugneu !
;-))
""""""Qu'est ce que les Maserati et Ferrari viennent faire la-dedans ?
Jaloux !
"""""
Pas du tout, autant je méprise le supporter Kronenbourg, autant j'aime les joueurs - enfin leurs bagnoles, leur pognon et eventuellement leurs gonzesses....
Un bon carjacking, un bon ripdeal, hein ....ya que ça de vrai pour écrire de bons polars.
Nan sérieusement, je prie régulierement pour que des footballeurs puissent acheter neuves de si merveilleuses voitures afin qu'ensuite des pauvres comme moi, puissent se les offrir à moitié prix.
Jaloux !
"""""
Pas du tout, autant je méprise le supporter Kronenbourg, autant j'aime les joueurs - enfin leurs bagnoles, leur pognon et eventuellement leurs gonzesses....
Un bon carjacking, un bon ripdeal, hein ....ya que ça de vrai pour écrire de bons polars.
Nan sérieusement, je prie régulierement pour que des footballeurs puissent acheter neuves de si merveilleuses voitures afin qu'ensuite des pauvres comme moi, puissent se les offrir à moitié prix.
Voila qui fait plaisir. L'avis d'un journaliste français du sud, à propos des supporters du Standard.
J'ai entendu aussi un bon commentaire à la tv !
Ah j'allais oublier...moi, ce sont les joueurs que j'admire ! Les mecs y roulent en Maserati, en Ferrari....tous ça sur le compte des pauvres nazes qui se bastonnent gratos.
C'est fort le foot comme arnaque...
Novi, ce pseudo c'est pas tout de même pas un hommage à Jacky Novi l'ex joueur international français !
Une ambiance assez extraordinaire. Après 4 minutes, le standard gagnait 2-0, même pas le temps d'aller jusqu'au frigo :-) Évidemment à la fin on est battu, mais Arsenal est nettement plus fort quand même.
Sottovoce? Juventus contre le Bayern aujourd'hui, ne pas rater surtout. Le frigo est rempli!
Les italiens se font manger tout cru...3-0, les Lillois hurlent de joie...
Les italiens se font manger tout cru...3-0, les Lillois hurlent de joie...
Le Genoa jouait tellement bien l'année dernière, un peu comme la Samp cette année (on reste donc à Gênes).
Heureusement que la Roma a arraché le nul à Fulham : j'ai eu très peur !
Barcelone, c'est une super équipe, mais quand même, l'inter de Milan, il ne faut pas les sous-estimer :-)
C'était loin d'être un Inter minable ce soir, dirait DBZ.
C'était loin d'être un Inter minable ce soir, dirait DBZ.
Palo t'en rajoutes à peine ... mais peut-être peu après tout ! Bon avec tout ça je n'ai même pas vu le match pour cause d'une réunion suivie d'un casse-dalle musclé ! J'avais prévu un os pour les Espagnols, il faut que j'aille voir le résultat cette fois !
Mais c'était plus que jamais un Inter national... il n'y avait même aucun joueur italien !
Oh, Balotelli est quand même rentré à la fin du match, ça faisait un italien sur le terrain... et la presse italienne parle presque plus de lui que du formidable match de l'Inter (et je suis supporter de la Roma, donc pour que je trouve l'Inter "formidable", il en faut !!").
Moi je suis triste que le Barca soit battu ! Je suis triste pour Missé.
Mais à mon avis, c’est la faute à pas de chance…
Mais à mon avis, c’est la faute à pas de chance…
Moi c'est la Juventus, depuis toujours. Mais j'ai un faible pour l'Inter aussi. Rien n'est fait, Messi aura encore l'occasion de se mettre en évidence pendant le retour. Ce soir, entre Lyon et le Bayern, j'ai pas vraiment de préférence.
Quel est votre pronostic pour la finale ? Moi je supporte l'Inter, bien sur. Je pense qu'ils vont gagner, 1-2.
C'est du foot ?
Oui, alors 2-1.
Oui, alors 2-1.
Quel est votre pronostic pour la finale ? Moi je supporte l'Inter, bien sur. Je pense qu'ils vont gagner, 1-2.
Un chouia pessimiste mais pas mal tout de même.
Foot, chansonnettes et élections
L’inter de Milan a battu le Bayern de Munich.
J’imagine que les journaleux sportifs décrivent cela, comme d’habitude, en termes militaro-religieux confinant à l’épopée.
Autant j’ai plus ou moins compris pourquoi on est supporter du club (de foot ou d’autre chose) de son village, de sa région, de son pays, de son continent (on supporte les autres supporters), autant il me paraît encore étrange que lors d’un match entre deux équipes étrangères, l’Inter et le Bayern en l’occurrence, les amateurs prennent partie a priori pour une des deux équipes.
Est-ce parce que, sinon, le spectacle est tout simplement ennuyeux ? Sans doute en partie.
Ou bien est-ce, plus fondamentalement que nous touchons là une sorte d’atavisme ? Peut-être aussi, même si je ne suis pas « supporter » des atavismes.
Ou bien est-ce parce qu’on est fasciné par les footballeurs, sortes de demi-dieux grassement payés ?
Les medias mettent en pleine lumière des individus afin que les foules puissent s’identifier. Fabrication d’idoles. Substitut aux religions. Adoration.
On a déjà fait le lien avec les jeux du cirque. On sait que les pouvoirs se doivent de distraire les populations pour éviter qu’elles ne se distraient à leurs dépens.
On a fait le lien aussi avec les spectacles en général. C’est particulièrement vrai aujourd’hui en ce qui concerne les comédiens et les pousseurs de chansonnettes : on va jusqu’à organiser des spectacles destinés à élire les vedettes des prochains spectacles…
A chaque fois, on met au centre l’individu, le présentant comme exceptionnel, irremplaçable.
Mais tous ces individus ainsi proposés à l’adoration du public sont eux-mêmes une foule tant ils sont nombreux. Dès que l’on prend un peu de distance avec l’événement mis en scène, ces individus prennent des allures de pitoyables anonymes en quelque sorte. La volonté de créer des personnes admirables érode l’objectif : plus on en présente dans les medias, moins ils se distinguent les uns des autres, ce qui nécessite d’en « découvrir » (créer) d’autres, etc. Derrière cette quête sans fin se profile la vérité fuie : nous sommes tous, de plus en plus, des anonymes.
Kundera exprime cela dans « L’insoutenable légèreté de l’être » : plus nous sommes nombreux, moins chacun de nous « pèse lourd », y compris à ses propres yeux. J’ajouterais que nous ne sommes pas uniquement plus nombreux en nombre (6 milliards et quelques) mais surtout en « encombrement » ; nos interactions sont facilitées, considérablement multipliées par les progrès des moyens de communication (journaux, téléphone, radio, télé, internet…), et cela en fort peu de temps à l’échelle de l’histoire.
Alors, pour combattre l’anonymat, on fabrique des personnages, pour combattre la solitude dans le nombre, on fabrique des joueurs de foot.
Cette tyrannie de l’individu factice a des répercussions plus graves sur la vie politique par exemple. Là aussi, on a fait en sorte que la population s’exprime sur des personnes et non plus sur des idées. Les élections sont devenues des spectacles télévisés (j’en suis personnellement très friand, autant que le supporter de foot l’est de son match du dimanche après-midi) qui poussent sur le devant de la scène des gens présentés comme des modèles (souvent un peu moisis, mais c’est un autre débat…) et qui débitent peu ou prou le même discours. On est prié de considérer cette mise en scène comme LA démocratie. On en parle entre nous autour d’un verre comme s’il s’agissait du prochain match de coupe et on s’installe devant la télé le dimanche soir pour vivre, en une heure et demie, les mêmes émotions que les supporters. Avant, il fallait attendre toute la nuit, ce n’était pas adapté au « format » TV ; les annonceurs ont sans doute protesté, alors on a trouvé la parade en ayant recours au vote électronique ou au « sondage sortie des urnes ».
Le prochain match en Belgique aura lieu le 13 juin. En France, c’est en 2012. Dans un cas comme dans l’autre, comme à l’habitude, j’ai choisi mon camp : celui des perdants.
L’inter de Milan a battu le Bayern de Munich.
J’imagine que les journaleux sportifs décrivent cela, comme d’habitude, en termes militaro-religieux confinant à l’épopée.
Autant j’ai plus ou moins compris pourquoi on est supporter du club (de foot ou d’autre chose) de son village, de sa région, de son pays, de son continent (on supporte les autres supporters), autant il me paraît encore étrange que lors d’un match entre deux équipes étrangères, l’Inter et le Bayern en l’occurrence, les amateurs prennent partie a priori pour une des deux équipes.
Est-ce parce que, sinon, le spectacle est tout simplement ennuyeux ? Sans doute en partie.
Ou bien est-ce, plus fondamentalement que nous touchons là une sorte d’atavisme ? Peut-être aussi, même si je ne suis pas « supporter » des atavismes.
Ou bien est-ce parce qu’on est fasciné par les footballeurs, sortes de demi-dieux grassement payés ?
Les medias mettent en pleine lumière des individus afin que les foules puissent s’identifier. Fabrication d’idoles. Substitut aux religions. Adoration.
On a déjà fait le lien avec les jeux du cirque. On sait que les pouvoirs se doivent de distraire les populations pour éviter qu’elles ne se distraient à leurs dépens.
On a fait le lien aussi avec les spectacles en général. C’est particulièrement vrai aujourd’hui en ce qui concerne les comédiens et les pousseurs de chansonnettes : on va jusqu’à organiser des spectacles destinés à élire les vedettes des prochains spectacles…
A chaque fois, on met au centre l’individu, le présentant comme exceptionnel, irremplaçable.
Mais tous ces individus ainsi proposés à l’adoration du public sont eux-mêmes une foule tant ils sont nombreux. Dès que l’on prend un peu de distance avec l’événement mis en scène, ces individus prennent des allures de pitoyables anonymes en quelque sorte. La volonté de créer des personnes admirables érode l’objectif : plus on en présente dans les medias, moins ils se distinguent les uns des autres, ce qui nécessite d’en « découvrir » (créer) d’autres, etc. Derrière cette quête sans fin se profile la vérité fuie : nous sommes tous, de plus en plus, des anonymes.
Kundera exprime cela dans « L’insoutenable légèreté de l’être » : plus nous sommes nombreux, moins chacun de nous « pèse lourd », y compris à ses propres yeux. J’ajouterais que nous ne sommes pas uniquement plus nombreux en nombre (6 milliards et quelques) mais surtout en « encombrement » ; nos interactions sont facilitées, considérablement multipliées par les progrès des moyens de communication (journaux, téléphone, radio, télé, internet…), et cela en fort peu de temps à l’échelle de l’histoire.
Alors, pour combattre l’anonymat, on fabrique des personnages, pour combattre la solitude dans le nombre, on fabrique des joueurs de foot.
Cette tyrannie de l’individu factice a des répercussions plus graves sur la vie politique par exemple. Là aussi, on a fait en sorte que la population s’exprime sur des personnes et non plus sur des idées. Les élections sont devenues des spectacles télévisés (j’en suis personnellement très friand, autant que le supporter de foot l’est de son match du dimanche après-midi) qui poussent sur le devant de la scène des gens présentés comme des modèles (souvent un peu moisis, mais c’est un autre débat…) et qui débitent peu ou prou le même discours. On est prié de considérer cette mise en scène comme LA démocratie. On en parle entre nous autour d’un verre comme s’il s’agissait du prochain match de coupe et on s’installe devant la télé le dimanche soir pour vivre, en une heure et demie, les mêmes émotions que les supporters. Avant, il fallait attendre toute la nuit, ce n’était pas adapté au « format » TV ; les annonceurs ont sans doute protesté, alors on a trouvé la parade en ayant recours au vote électronique ou au « sondage sortie des urnes ».
Le prochain match en Belgique aura lieu le 13 juin. En France, c’est en 2012. Dans un cas comme dans l’autre, comme à l’habitude, j’ai choisi mon camp : celui des perdants.
Deux pistes pour expliquer pourquoi on peut aimer ces grandes fêtes sportives.
1. Le sentiment de communion, qui est propre à ce genre de grand rassemblement. Il faut aller dans un stade de foot, voir le stade qui se remplit, les gens qui chantent, les couleurs, la lumière des projecteurs,.. tout ça est très particulier. Depuis que j'ai asssisté à des match à Milan, c'est devenu un peu "mon" équipe.
2. Nos vies manquent d'extra-ordinaire. Un grand évènement comme celui-la nous sort du train-train quotidien, c'est un peu de rêve à notre porté. Mais, dans mon cas en tout cas, ce n'est pas la célébrité des joueurs, ni le glamour ou les sommes d'argent en jeux (ridicules) : c'est la beauté du jeu, de voir un stade avec 75000 personnes.
La publicité (pour mastercard) est efficace : regarder la finale, c'est "watching history in the making". Comme si l'histoire, et donc la vraie vie, c'était la ligue des champions (et pas nos petites vies monotones).
1. Le sentiment de communion, qui est propre à ce genre de grand rassemblement. Il faut aller dans un stade de foot, voir le stade qui se remplit, les gens qui chantent, les couleurs, la lumière des projecteurs,.. tout ça est très particulier. Depuis que j'ai asssisté à des match à Milan, c'est devenu un peu "mon" équipe.
2. Nos vies manquent d'extra-ordinaire. Un grand évènement comme celui-la nous sort du train-train quotidien, c'est un peu de rêve à notre porté. Mais, dans mon cas en tout cas, ce n'est pas la célébrité des joueurs, ni le glamour ou les sommes d'argent en jeux (ridicules) : c'est la beauté du jeu, de voir un stade avec 75000 personnes.
La publicité (pour mastercard) est efficace : regarder la finale, c'est "watching history in the making". Comme si l'histoire, et donc la vraie vie, c'était la ligue des champions (et pas nos petites vies monotones).
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre