C'est intéressant votre pensée de déshumanisation de l'être sportif. Qu'il n'éprouve pas de sentiments.
Mais je ne suis pas d'accord. D'après mes souvenirs de psycho et socio en STAPS et mes expériences personnelles. La pratique sportive compétitive fait justement vivre des états émotifs très intenses qu'il faut savoir utiliser.
On va en mettre certaines de côté, en transcender d'autres, en réprimer quelques unes...
Le côté déshumanisant serait donc plutôt cette gestion méthodique de l'émotion plutôt que sa négation. Mais bon, les sportifs de haut restent hautement humain (Djokovic qui a encore cassé un banc pendant la finale :D) donc on est loin de cette version déshumanisée à mon humble avis :=)
Je pense, Nabu, qu'il y a une petite incompréhension. Ayant moi-même été sportif d'assez bon niveau avant de mettre mon corps et mon esprit au service du grand capital (une idée très bête), je peux affirmé que j'ai ressenti des sentiments intenses sur le terrain. Mais le sportif dont on jugera le mental supérieur sera tout de même celui qui arrivera le mieux à mettre ces sentiments de côté pour se concentrer uniquement sur le jeu. Après, en effet, ce sont des hommes : Nadal pleure après avoir gagné son septième titre, Djoko casse un banc... mais sur le cour, les mecs arrivent à évacuer tout ça et c'est en un sens cette déshumanisation (même temporaire, même artificielle dans le sens où elle résulte sûrement d'un long travail sur soi) qui les rend supérieurs.
Pour rester dans le tennis, j'ai par exemple l'impression que Djoko et Nadal font quand même très rarement des mauvais matchs. Ils peuvent se faire battre parce qu'ils ont un adversaire en état de grâce ou parce que la balle aura rebondi du mauvais côté de la ligne, mais j'ai l'impression qu'il ne sont jamais en-dedans, contrairement à un Federer qui, très clairement, n'avait pas envie de jouer sa demi contre Djoko (chose que je ne me souviens pas d'avoir vu Nadal ou Djoko faire dans un passé proche).
Je comprends ce que tu veux dire mais mon interrogation est la suivante : est-ce que ça ne serait justement pas une évacuation des émotions négatives et une transcendance ou une surexploitation ou une meilleure gestion des émotions positives?
Dans ce cas-là, la déshumanisation viendrait du fait que le sportif de haut niveau cherche à gérer les émotions qui sont à la base des conséquences physiques et psychologiques d'un homme confronté à une situation et qui peuvent donc sembler non-gérables.
Si on cherche à contrôler ses émotions et à les exploiter pour obtenir de meilleurs résultats, est-ce de la déshumanisation?
En gros, le meilleur sportif est-il celui qui met de côté ses émotions ou qui au contraire arrive à en tirer le meilleur parti en les exploitant?
Dans ce cas-là, la déshumanisation viendrait du fait que le sportif de haut niveau cherche à gérer les émotions qui sont à la base des conséquences physiques et psychologiques d'un homme confronté à une situation et qui peuvent donc sembler non-gérables.
Si on cherche à contrôler ses émotions et à les exploiter pour obtenir de meilleurs résultats, est-ce de la déshumanisation?
En gros, le meilleur sportif est-il celui qui met de côté ses émotions ou qui au contraire arrive à en tirer le meilleur parti en les exploitant?
Bon, et bien, c'était moche mais tout reste ouvert !
Je suppose que tu parles de France-Angleterre. Je n'ai vu que vingt minutes, mais j'ai pu apprécier une bonne circulation de balle, quelques belles tentatives de tir au but, en résumé une très nette domination des Français.
Désolé de te contredire une fois de plus.. :o))
Mais tout le monde le sait, le foot est un jeu de hasard, ce même hasard qui fait que dans une partie de tennis on peut avoir quatre balles de match et finalement perdre le match !
J'ai pu voir tout le match et il est clair que la France a largement dominé son sujet. Je me plaignais juste de la qualité du match en tant que spectateur : après avoir vu quasiment tous les matchs du premier tour, je pense que ce France-Angleterre était de loin le plus emmerdant - la faute en revient en priorité aux Anglais qui ont complètement refusé le jeu en se blindant derrière.
En fait, j'ai eu l'impression de revoir un Barca-Chelsea, mais sans Iniesta-Xavi-Messi d'un côté et sans Drogba de l'autre. Bref, un espèce d'attaque-défense d'entraînement, sans rythme et sans génie.
Je suis d'accord sur le fait qu'il n'y a pas grand chose à reprocher aux joueurs : l'axe de la défense a été rassurant, notamment Mexès qui sort quelques très bonnes interventions ; sur les côtés, contraste total entre un Debuchy qui a été très actif et qui s'est battu (parfois pour rien, comme quand il récupère un ballon dans la surface anglaise en fin de match, et adresse un beau centre... pour personne car ses co-équipiers ne l'avaient pas suivi), et un Evra complètement transparent qui laisse Milner partir sur la grosse action de la première minute, puis provoque la faute à l'origine du but anglais, puis ne fait plus rien à part venir s'embrouiller avec un Anglais quand Ribery se prend une gifle involontaire ; au milieu, très bon match de Diara bien qu'il soit battu de la tête sur le but anglais ; excellent match de Cabaye qui frappe de loin, joue juste et fait quantité de "fautes tactiques" pour enrayer les contres anglais (un jaune n'aurait pas été volé, mais c'est tant mieux) ; Malouda... quelqu'un l'a vu ? ; devant, Ribery a percuté sans trop créer le danger, mais ça a été le seul à mettre un peu de vitesse et à ne pas jouer au handball ; Nasri a été assez actif en première mi-temps mais a complètement déserté son couloir droit pour jouer dans l'axe, il marque un beau but mais n'a pas réussi à tirer son épingle du jeu dans le match de handball qui suivi ; Benzema a dézoné comme un Anelka, a plus joué en 10 qu'en 9 et n'a jamais été dangereux, ce qui est normal car il n'a pas le profil pour jouer dans cette configuration.
En fait, les seuls qui ont été vraiment mauvais, ce sont Evra et surtout Blanc ! Sa gestion de l'effectif a été catastrophique. Pas tant dans l'équipe alignée en début de match mais ne pas faire de changement avant 10 minutes de la fin et encore, faire du poste pour poste à ce moment là, c'est ridicule. Avec le nombre de corner qu'on a eu et les centres de Debuchy, faire rentrer un Giroud, qui est bien plus un 9 que Benzema, n'aurait certainement pas été stupide, par exemple. Et faire ça dès la 60è aurait été pas mal vu qu'on connaissait déjà la configuration du match à ce moment-là.
Giroud s'imposait vraiment mais Ménez aurait pu être une bonne option aussi, par exemple à la place de Malouda qui n'a servi à rien. Ca permettait de repasser en 4-2-3-1 : Diarra-Cabaye étaient largement suffisants au milieu pour empêcher une Angleterre timorée de contre-attaquer, ce qui permettait à Nasri de se recentrer pour de bon et à Menez de prendre le couloir droit en provoquant pour essayer de dynamiter tout ce bloc défensif anglais, ou au moins de provoquer des coup-francs intéressants.
Bref, il y a de quoi être optimiste pour la suite, même si au vu de ce premier tour, l'Angleterre en son état actuel semble vraiment très faible (plus que l'Ukraine et la Suède d'hier soir). On peut donc regretter que Blanc ait été si timoré parce qu'il y avait clairement un coup à faire et que je ne pense pas que ce match ait été le plus difficile de la phase de poule.
Désolé de m'être un peu étalé...
C'est bien le Pérou ...et je suppose que tu parlais de Téofilo Cubillas... il y a eu aussi plus tard Quiroga et plus près de nous Juan Oblitas ...
Le Pérou qui perdit de façon fort pertinente (6-0) lors du Mundial 78 face à l'Argentine ce qui élimina le Brésil ! Une Coupe du Monde 78 où il y eu de drôles de petites magouilles...
Je me souviens de Oblitas, c'est le nom que je cherchais. Il y en avait un autre, même époque. Et je me crois qu'ils ont joué en Belgique, j'ai un vague souvenir d'un album panini...
Je crois que les grands champions le sont souvent grâce à des qualités négatives. Je me souviens par exemple que Alain Prost était un raleur de première, il avait même été jusqu'à faire un accident avec Senna pour ne pas perdre.
Un type sympa, modeste, qui veut aider son prochain, un type normal quoi, ne deviendra jamais un grand champion. C'est la même chose pour les patrons et les politiciens : ce sont les gens infects qui réussissent.
Super intéressant je trouve vos considérations sur le mental des sportifs. N'étant pas sportive mais ne refusant pas l'effort j'ai pu constater à quel point l'esprit fonctionne à fond en cours d'effort. Et je me suis demandée si, à un haut niveau, de compétition mais aussi simplement d'effort intense, le sportif peut arriver à vraiment penser sans que ça le déconcentre ou même le ralentisse dans sa démarche. Peut-il vraiment faire le vide de tout ce qui n'est pas le but à atteindre jusqu'à occulter la douleur du corps ? Bien sûr c'est différent suivant qu'il s'agit d'un sport collectif ou solitaire . Le côté émotionnel est différent je trouve, il est, mais je me trompe peut-être, très liée à la réussite. Soit c'est le trac paralysant ou perturbant, soit c'est la décharge émotionnelle à la fin victoire ou non. Plus que l'émotion en elle-même n'est-ce pas la pensée qu'il est préférable de maîtriser en éliminant ce qui peut être négatif et en ressortant que ce qui doit être positif ? Ou alors faut-il au contraire ne pas trop chercher ( qui implique beaucoup de questionnements ) et se focaliser uniquement sur la réussite ? Et est-ce que ce désir de réussite à tout prix ne peut pas aussi être paralysante ?
Ce qui est interessant dans l'exemple de Sissi sur son père jouant au billard c'est pourquoi au départ ça ne marchait pas ; était-ce parce que la "gagne" n'était pas dans sa tête ou parce qu'il se laissait perturber par d'autres pensées qui l'empêchaient de se concentrer.
L'accord du mental et du corps est vital dans la vie qu'on soit sportif ou non...
Ce qui est interessant dans l'exemple de Sissi sur son père jouant au billard c'est pourquoi au départ ça ne marchait pas ; était-ce parce que la "gagne" n'était pas dans sa tête ou parce qu'il se laissait perturber par d'autres pensées qui l'empêchaient de se concentrer.
L'accord du mental et du corps est vital dans la vie qu'on soit sportif ou non...
Je me souviens de Oblitas, c'est le nom que je cherchais. Il y en avait un autre, même époque. Et je me crois qu'ils ont joué en Belgique, j'ai un vague souvenir d'un album panini...
Juan Oblitas a en effet joué à Seraing avec un autre péruvien qui devait s'appeler Rojas si mes souvenirs sont bons... c'est l'époque de Jules Bocande et quelques autres... quand Seraing est allé en Coupe d'Europe ... Un temps que les moins de 20 ans...(air connu !)
Etre convaincu ne change rien à la réalité.Mais tout le monde le sait, le foot est un jeu de hasard, ce même hasard qui fait que dans une partie de tennis on peut avoir quatre balles de match et finalement perdre le match !Non. Je ne suis pas d'accord.
C'est dans la "tête" que ça se joue, et que dans la tête.
Celui qui gagne (à niveau à peu près égal bien évidemment) est celui qui le veut le plus.
J'en suis convaincue, même si ça se joue souvent à effectivement un "chouia".
Tu n’es pas d’accord, moi je ne suis absolument pas d’accord !! :o)
Mon père était un bon joueur de billard français.
Je me rappelle d'une compétition important où il foirait tout, jouait mal.
A un moment nos yeux se sont croisés, je l'ai fusillé du regard et j'ai secoué la tête en exprimant ceci: "tu joues mal, il est nul ton match, ça va pas, tu me saoules.." et je me suis tirée.
Quand je suis revenue il était en train de faire une série (quand les boules sont rejointes et que tu fais des tout petits coups en faisant quasiment le tour du billard) du feu de dieu.
L’exemple de ton père ne démontre rien. On pourrait trouver des tas d’exemples du contraire, où l’issue de l’évènement ne dépend de rien d’autre que du hasard.
De plus, dans ton exemple, tu ne sais même pas pourquoi ton père s’est mis à mieux à jouer lorsque tu as été partie (tu ne sais rien à part ce que tu as imaginé que le regard échangé avec ton père a pu provoquer). Il a peut-être enlevé un petit caillou qu’il avait dans le soulier ? Ou alors tout simplement il était plus serein ("Ouf, elle est partie !") ? .. :o)
Prêter des sentiments ou des intentions, c’est facile à faire, mais c’est difficile de ne pas se tromper. Prends Djoko par exemple : tu dis qu’il a perdu parce qu’il n’avait pas assez envie de gagner, on peut dire aussi bien que s’il a cassé un banc, c’est parce qu’il avait trop envie de gagner.
Dans beaucoup de jeux il y a une part de hasard contre lequel le meilleur joueur ne peut rien.
La seule chose qui se discute pour moi, c’est à quel point un jeu dépend du hasard. Par exemple, l’issue d’un match de foot est incomparablement plus aléatoire qu’un combat de boxe, ou même qu’un match de basket.
C’est bien Sissi, tu commandes à la matière, tu l’hypnotises… Tu marches sur l’eau aussi ?? :o)
…. le hasard n'y est pour rien, la bille, la balle, le ballon, tout ça va où tu as décidé qu'il (elle) aille. Et si tu le veux vraiment, alors elle y va.....
Laisse tomber Sissi. Provis voit le Liechtenchtein comme potentiel vainqueur de la prochaine Coupe du Monde.
Tu penses ce que tu veux Provis, et je n'ai pas la prétention de "démontrer quoi que ce soit", mais juste de donner mon avis.
L'épisode "paternel" était anecdotique (et de toute façon le billard n'est pas un sport) c'était juste pour illustrer ce que je pense: que d'être "bon" dans un domaine ça ne suffit pas, qu'il y a tout un tas de mécanismes psychologiques qui se mettent en route, c'est complexe mais je persiste à penser que quand deux grands sportifs/joueurs d'un même niveau s'affrontent, celui qui perd est celui qui "cède" le premier. Que pour être le meilleur et gagner, il faut un mental d'acier. Ce sont ces paramètres qui font qu'un Rafael Nadal gagne 7 fois Roland Garros, (quel chanceux ce mec, quand même....dire qu'il n'a jamais pensé à jouer au loto!)
L'épisode "paternel" était anecdotique (et de toute façon le billard n'est pas un sport) c'était juste pour illustrer ce que je pense: que d'être "bon" dans un domaine ça ne suffit pas, qu'il y a tout un tas de mécanismes psychologiques qui se mettent en route, c'est complexe mais je persiste à penser que quand deux grands sportifs/joueurs d'un même niveau s'affrontent, celui qui perd est celui qui "cède" le premier. Que pour être le meilleur et gagner, il faut un mental d'acier. Ce sont ces paramètres qui font qu'un Rafael Nadal gagne 7 fois Roland Garros, (quel chanceux ce mec, quand même....dire qu'il n'a jamais pensé à jouer au loto!)
Laisse tomber Sissi. Provis voit le Liechtenchtein comme potentiel vainqueur de la prochaine Coupe du Monde.
:-))) Le voilà, celui qui me protège et me ménage!
Pourquoi vouloir gagner ? Pourquoi compter les points dans un match de tennis ? Quand j'étais gosse, je jouais toujours des balles, jamais de match. Et si la balle faisait parfois deux bonds, et bien on n'arrêtait pas l'échange.
Ça me saoule cette hargne, ce désir de gagner, d'être meilleur que l'autre.
Ça me saoule cette hargne, ce désir de gagner, d'être meilleur que l'autre.
Et dans nos matchs d'enfance, si une balle sortait dehors mais qu'on trouvait dommage d'interrompre un bel échange, on criait "out", puis "je continue", et on renvoyait la balle pour continuer l'échange. Pour la beauté du geste. C'était quand même plus fair-play :-)
Juan Oblitas a en effet joué à Seraing avec un autre péruvien qui devait s'appeler Rojas si mes souvenirs sont bons... c'est l'époque de Jules Bocande et quelques autres... quand Seraing est allé en Coupe d'Europe ... Un temps que les moins de 20 ans...(air connu !)
Tu es une encyclopédie vivante du football!
Pour le caractère aléatoire du football, dans un temps que les moins de dix ans (etc.), en cas de match nul on tirait le vainqueur à pile ou face. C'était quand même plus classe que nos tirés de pénalty !
Yes Pieronnelle, tu as raison. La pensée est également un facteur de la performance sportive mais encore une fois, elle ne peut pas être écartée à mon avis. Je pense qu’elle peut être divisée en deux catégories : les encouragements personnels « Allez, tu peux l’avoir, c’est toi le meilleur » et les pensées stratégiques et tactiques « j’ai bien fixé les défenseurs en tirant de loin, je vais jouer davantage avec le pivot maintenant ».
Bref, l’auto-motivation et les analyses du jeu me semblent être des pensées que l’on ne peut dissocier de l’acte et qui amélioreront sans aucun doute ta perf.
Et pour répondre à Saule. Parce que c’est cool de gagner ! C’est grâce à la compétition que l’on va chercher à s’améliorer, à se dépasser, à innover pour battre l’adversaire. Certes, il y a les à côtés négatifs (tricherie, agressivité qui se transforme en hargne…) mais la compétition nous rend plus fort dans le sport et est un véritable vecteur d’amélioration.
Si on ne jouait pas pour gagner, on n’irait pas chercher de nouvelles stratégies, de nouveaux coups techniques, de nouveaux enclenchements de jeu pour battre l’adversaire. On se contenterait de jouer comme ça nous fait plaisir.
Ca se voit sur mes gars que j’entraîne au handball. Dans les tournois d’été, c’est pour la déconne, on picole, on joue un n’importe comment et le spectacle devient vite de moins bonne qualité vu que la victoire…bof, c’est juste pour taper la baballe.
Alors que dès qu’un enjeu apparaît (la volonté de victoire), on redevient plus sérieux, plus concentré et surtout plus innovants pour trouver de nouvelles manières de battre l’adversaire.
Après, je comprends tout à fait la notion de sport-loisir et je suis sûr que les deux notions sont complémentaires et peuvent vivre ensemble. Il s’agit simplement d’objectifs différents^^
Bref, l’auto-motivation et les analyses du jeu me semblent être des pensées que l’on ne peut dissocier de l’acte et qui amélioreront sans aucun doute ta perf.
Et pour répondre à Saule. Parce que c’est cool de gagner ! C’est grâce à la compétition que l’on va chercher à s’améliorer, à se dépasser, à innover pour battre l’adversaire. Certes, il y a les à côtés négatifs (tricherie, agressivité qui se transforme en hargne…) mais la compétition nous rend plus fort dans le sport et est un véritable vecteur d’amélioration.
Si on ne jouait pas pour gagner, on n’irait pas chercher de nouvelles stratégies, de nouveaux coups techniques, de nouveaux enclenchements de jeu pour battre l’adversaire. On se contenterait de jouer comme ça nous fait plaisir.
Ca se voit sur mes gars que j’entraîne au handball. Dans les tournois d’été, c’est pour la déconne, on picole, on joue un n’importe comment et le spectacle devient vite de moins bonne qualité vu que la victoire…bof, c’est juste pour taper la baballe.
Alors que dès qu’un enjeu apparaît (la volonté de victoire), on redevient plus sérieux, plus concentré et surtout plus innovants pour trouver de nouvelles manières de battre l’adversaire.
Après, je comprends tout à fait la notion de sport-loisir et je suis sûr que les deux notions sont complémentaires et peuvent vivre ensemble. Il s’agit simplement d’objectifs différents^^
Tu penses ce que tu veux Provis, et je n'ai pas la prétention de "démontrer quoi que ce soit", mais juste de donner mon avis.Oui, j’ai bien vu que c’était juste ton avis !
Mais quel intérêt dans l’AVIS des gens ?? Par contre, quand ma concierge me donne des arguments, je l’écoute avec attention.
L'épisode "paternel" était anecdotique (et de toute façon le billard n'est pas un sport) c'était juste pour illustrer ce que je pense: que d'être "bon" dans un domaine ça ne suffit pas, qu'il y a tout un tas de mécanismes psychologiques qui se mettent en route, c'est complexe mais je persiste à penser que quand deux grands sportifs/joueurs d'un même niveau s'affrontent, celui qui perd est celui qui "cède" le premier. Que pour être le meilleur et gagner, il faut un mental d'acier.Là-dessus, personne ne dit le contraire.
Ta proposition n’est pas seulement celle-là, mais : « C’est Nadal qui a gagné parce que c’est lui qui avait le plus envie de gagner. » (affirmation gratuite)
C’est peut-être qu’il a une bonne idée de ce qu’est le hasard, et que, donc, il sait qu’au loto il a plus de chance de perdre que de gagner ?? .. :o)
Ce sont ces paramètres qui font qu'un Rafael Nadal gagne 7 fois Roland Garros, (quel chanceux ce mec, quand même....dire qu'il n'a jamais pensé à jouer au loto! )
Mais quel intérêt dans l’AVIS des gens ??
Ah ben aucun......l'avis des gens ça n'a aucun intérêt, mais alors quel intérêt de venir parler des livres, d'autre chose ici ou ailleurs, alors?
Non là je ne comprends pas....(une concierge, en même, temps, c'est pas très intelligent non plus....quel mépris je trouve...pour elles!!)
Quant à "l'affirmation gratuite", tu démontres quoi, toi?
"C'est dû au hasard", ben si tu veux, mais y'a mieux comme démonstration... Quand Djoko perd sur une double faute une finale de Roland Garos, pour moi ce n'est pas le hasard, il craque.
Alors je peux pas le """"démontrer"", mais tu ne peux pas démonter le contraire non plus, et je pense pas qu'on puisse ni qu'il faille tout démontrer, (ça semble être ton obsession, pas la mienne...)
Je pense que ce que Provis veut dire, c'est que dans tout sport, il y a une part de hasard. Pas que tout est complètement au hasard, et que finalement, il suffit de tirer à pile ou face pour désigner le vainqueur d'une compétition. Ca n'empêche pas que des joueurs/équipes soient meilleurs que d'autres ou qu'aucours d'un match entre deux adversaires de force équivalente, l'un des deux craque et "offre" la victoire à l'autre, mais il existe une part certaine de hasard : celle qui va faire que la balle va faire let et mourir doucement dans le carré adverse ou rester dans le filet; taper l'arrête du poteau ou rentrer en lucarne.
Après le tennis est sans doute un mauvais exemple puisqu'un match de grand chelem (sauf blessure) se joue au moins en 72 points (dans le cas d'un 6-0, 6-0, 6-0 où le perdant n'aurait pas marqué le moindre point). Ainsi, même si sur quelques points la balle rebondit du mauvais côté, il y a des chances qu'à la fin du match, on est une idée du meilleur joueur. Mais si le cinquième set se joue au jeu décisif, là, le hasard revient.
Au foot, la part de hasard est accrue étant donné que ça se joue à un ou deux buts. Une équipe peut dominer mentalement, physiquement, tactiquement, techniquement et taper trois fois le poteau tandis que Quevilly ira marquer sur sa seule contre-attaque pour remporter le match 1-0.
Mais après, le hasard, c'est justement ce qui fait la beauté du sport ! Si le plus fort gagnait toujours, ce serait d'un chiant...
Après le tennis est sans doute un mauvais exemple puisqu'un match de grand chelem (sauf blessure) se joue au moins en 72 points (dans le cas d'un 6-0, 6-0, 6-0 où le perdant n'aurait pas marqué le moindre point). Ainsi, même si sur quelques points la balle rebondit du mauvais côté, il y a des chances qu'à la fin du match, on est une idée du meilleur joueur. Mais si le cinquième set se joue au jeu décisif, là, le hasard revient.
Au foot, la part de hasard est accrue étant donné que ça se joue à un ou deux buts. Une équipe peut dominer mentalement, physiquement, tactiquement, techniquement et taper trois fois le poteau tandis que Quevilly ira marquer sur sa seule contre-attaque pour remporter le match 1-0.
Mais après, le hasard, c'est justement ce qui fait la beauté du sport ! Si le plus fort gagnait toujours, ce serait d'un chiant...
Et ce qui est intéressant aussi, c'est que Provis et Sissi aient raison tous les deux tout en n'étant pas d'accord. (Je ne veux pas vous mettre d'accord, hein ; c'est plus intéressant si vous restez pas d'accord.)
dans tout sport, il y a une part de hasard
Bien évidemment. Les facteurs "chance" "aléas" "hasard" sont évidemment présents dans le sport (et c'est tant mieux effectivement).
Mais on est quand même très loin de "Tout le monde le sait, le foot est un jeu de hasard", quoi...
Et ce qui est intéressant aussi, c'est que Provis et Sissi aient raison tous les deux tout en n'étant pas d'accord. (Je ne veux pas vous mettre d'accord, hein ; c'est plus intéressant si vous restez pas d'accord.)
:-)
J'ai plus le temps, j'ai ma loge à nettoyer et j'ai éclusé mon potentiel neuronal du jour.
Pis j'ai des équations à faire....
(Mais en bonne béate que je suis je garde mon légendaire sourire :-))
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