Vus:
-ou plutôt revu, celui-là, Maris et femmes de Woody Allen . Souri, c'est bien mené, mais un peu déçue, on pense quand même à un exercice de style sur un thème bien précis.. Il n'empêche que j'aime beaucoup Woody Allen..Il vaut mieux l'aimer d'ailleurs pour voir Woody Allen A documentary http://allocine.fr/film/…
qui est plus une hagiographie . Il n'y a que Woody pour parler de ses défauts, sinon, tous les interviewés l'encensent:)
J'ai surtout aimé toutes ces images d'archives du début. Le reste, oui, donne envie de revoir certains films.Et d'attendre les suivants!
-The deep , Survivre, un film islandais de Baltasar Kormákur, qui raconte l'histoire vraie d' un pêcheur islandais. Le chalutier a chaviré , tous sont morts sauf lui qui a nagé 6 heures, ce qui, dans les conditions de température de la mer, était incompréhensible. Pas inintéressant,sans plus. Et ça donne froid.
Et le beau film de l'iranien Asghar Farhadi, tourné en France, Le passé.
http://allocine.fr/film/…
De ce réalisateur, j'avais aimé A propos d'Elly
http://allocine.fr/film/…
Et Une séparation
http://allocine.fr/film/…
film iranien mais finalement universel avec déjà les regards de ces deux enfants sur ces adultes , tous persuadés d'avoir raison, même s'ils manipulent un peu la réalité. Et le regard du spectateur est le même et c'est en cela que ce film est assez magistral.
Ce qui est peut être moins universel ( quoique..),c'est la "séparation" entre les classes sociales, et ce qu'elle implique par exemple dans la liberté accordée aux femmes!
Les acteurs sont tous fabuleux. Dans le bonus, on voit le groupe masculin recevoir son prix à Berlin , et l'acteur qui joue le grand père,Ali-Asghar Shahbazi , a l'air tellement fier et heureux que j'en avais les larmes aux yeux!
Le passé , donc, je pense que l'on pourrait lui reprocher d'avoir un peu trop compliqué son scénario, un peu trop de rebondissements, mais c'est bien sûr pour donner le point de vue de tous, ne pas porter de jugement.
Et puis, toujours le regard des enfants sur ces adultes qui se déchirent..
http://allocine.fr/film/…
La critique de Pierre Murat:
http://telerama.fr/cinema/films/…
-ou plutôt revu, celui-là, Maris et femmes de Woody Allen . Souri, c'est bien mené, mais un peu déçue, on pense quand même à un exercice de style sur un thème bien précis.. Il n'empêche que j'aime beaucoup Woody Allen..Il vaut mieux l'aimer d'ailleurs pour voir Woody Allen A documentary http://allocine.fr/film/…
qui est plus une hagiographie . Il n'y a que Woody pour parler de ses défauts, sinon, tous les interviewés l'encensent:)
J'ai surtout aimé toutes ces images d'archives du début. Le reste, oui, donne envie de revoir certains films.Et d'attendre les suivants!
-The deep , Survivre, un film islandais de Baltasar Kormákur, qui raconte l'histoire vraie d' un pêcheur islandais. Le chalutier a chaviré , tous sont morts sauf lui qui a nagé 6 heures, ce qui, dans les conditions de température de la mer, était incompréhensible. Pas inintéressant,sans plus. Et ça donne froid.
Et le beau film de l'iranien Asghar Farhadi, tourné en France, Le passé.
http://allocine.fr/film/…
De ce réalisateur, j'avais aimé A propos d'Elly
http://allocine.fr/film/…
Et Une séparation
http://allocine.fr/film/…
film iranien mais finalement universel avec déjà les regards de ces deux enfants sur ces adultes , tous persuadés d'avoir raison, même s'ils manipulent un peu la réalité. Et le regard du spectateur est le même et c'est en cela que ce film est assez magistral.
Ce qui est peut être moins universel ( quoique..),c'est la "séparation" entre les classes sociales, et ce qu'elle implique par exemple dans la liberté accordée aux femmes!
Les acteurs sont tous fabuleux. Dans le bonus, on voit le groupe masculin recevoir son prix à Berlin , et l'acteur qui joue le grand père,Ali-Asghar Shahbazi , a l'air tellement fier et heureux que j'en avais les larmes aux yeux!
Le passé , donc, je pense que l'on pourrait lui reprocher d'avoir un peu trop compliqué son scénario, un peu trop de rebondissements, mais c'est bien sûr pour donner le point de vue de tous, ne pas porter de jugement.
Et puis, toujours le regard des enfants sur ces adultes qui se déchirent..
http://allocine.fr/film/…
La critique de Pierre Murat:
http://telerama.fr/cinema/films/…
À propos d'Elly est un film bouleversant que j'ai vu à deux reprises. Pour moi c'est le film que je préfère de Farhadi.
J'ai aussi vu le Passé cette semaine.
Un peu déçue. Beaucoup de choses interessantes, des petits gestes qui expliquent beaucoup. Mais il emberlificote un peu, beaucoup, la fin.
Un problème majeur, j'ai eu du mal à saisir certaines paroles (ça m'arrive souvent dans les films français). Si tu me dis que tu n'as eu aucun mal, je prends rendez vous avec un spécialiste.
J'ai aussi vu le Passé cette semaine.
Un peu déçue. Beaucoup de choses interessantes, des petits gestes qui expliquent beaucoup. Mais il emberlificote un peu, beaucoup, la fin.
Un problème majeur, j'ai eu du mal à saisir certaines paroles (ça m'arrive souvent dans les films français). Si tu me dis que tu n'as eu aucun mal, je prends rendez vous avec un spécialiste.
Et le jeu de l'acteur iranien est à souligner. Trop peu mis en avant, mais il est excellent.
J'ai répondu rapidement tout à l'heure, je devais repartir rapidement.
Outre Charade, il y a Voyage à deux et Vacances romaines.
Pour les accros de Diamants sur Canapé est sorti chez Sonatine le livre 5e avenue, 5 heures du matin qui retrace le tournage.
Merci Merrybelle ! Grâce à toi et à Nance je sais enfin quoi demander pour Noël :D
À propos d'Elly est un film bouleversant que j'ai vu à deux reprises. Pour moi c'est le film que je préfère de Farhadi.
J'ai aussi vu le Passé cette semaine.
Un peu déçue. Beaucoup de choses interessantes, des petits gestes qui expliquent beaucoup. Mais il emberlificote un peu, beaucoup, la fin.
Un problème majeur, j'ai eu du mal à saisir certaines paroles (ça m'arrive souvent dans les films français). Si tu me dis que tu n'as eu aucun mal, je prends rendez vous avec un spécialiste.
Oui, l'acteur iranien est excellent. Et c'est vrai que j'ai trouvé aussi qu'il y avait un peu trop de rebondissements.. Mais sans eux, aurait-on pu voir à quel point, dans le moindre détail, tout était complexe?
Je n'ai pas été déçue alors que je m'attendais à l'être, tellement j'avais été séduite par les deux précédents!
J'ai noté à voir les films antérieurs, Les enfants de la Belle Ville et La Fête du feu.
Et non, là, j'ai tout compris:) Mais je ne sais pas si tu dois consulter un spécialiste, il m'arrive souvent la même chose que toi dans les films français, beaucoup d'acteurs parlent très, très vite, je ne sais pas pourquoi?
Dans le bonus du DVD , on voit Farhadi travailler avec ses acteurs, avec une méthode particulière , les faire vivre ensemble, improviser et se créer un passé , ce qui les amène, c'est vrai à beaucoup de naturel en particulier pour le jeu des enfants.
Par contre, il ne parle pas français, et tout est traduit.
Ce n'est pas qu'ils parlent vite, c'est qu'ils parlent dans leur barbe.
Je ne l'ai pas vu en DVD , mon FAI m'a offert un film ;)
Je ne l'ai pas vu en DVD , mon FAI m'a offert un film ;)
Bon ben j'ai craqué, j'ai regardé moi aussi Diamants sur Canapé.
J'avais complétemement oublié le personnage du Japonais, très caricatural qui détonne dans l'ambiance du film.
J'avais complétemement oublié le personnage du Japonais, très caricatural qui détonne dans l'ambiance du film.
Bon ben j'ai craqué, j'ai regardé moi aussi Diamants sur Canapé.
J'avais complétemement oublié le personnage du Japonais, très caricatural qui détonne dans l'ambiance du film.
Tu as bien fait de craquer Merrybelle ! Ce japonais (M. Yonushi ou quelque chose dans ce genre là) est en effet amusant mais c'est d'un comique un peu lourd, je te l'accorde ! Je trouve quand même qu'il s'inscrit bien dans le style très fantasque du film. Non ?
J'ai revu, hier soir, La vie est un long fleuve tranquille, et j'ai ricane toujours aux mêmes endroits. Ça fait du bien.
"Jésus Jésus reviens..." :-)
Mdr !
Presque tout est à se tordre, dans ce film. Et j'ai grandi dans in quartier catho BCBG bien pensant. Je n'ai rien contre, en soi, evidemment, mais ça me fait forcément écho à pas de chose.
Presque tout est à se tordre, dans ce film. Et j'ai grandi dans in quartier catho BCBG bien pensant. Je n'ai rien contre, en soi, evidemment, mais ça me fait forcément écho à pas de chose.
Mdr !
Presque tout est à se tordre, dans ce film. Et j'ai grandi dans in quartier catho BCBG bien pensant. Je n'ai rien contre, en soi, evidemment, mais ça me fait forcément écho à pas de chose.
:):)
Tu n'as pas été échangé à la naissance, quand même?
Un grand classique, ce film, et, toujours pareil, des phrases restées dans les mémoires!
Vu:Katalin Varga
http://allocine.fr/film/…
Surprenant et assez beau film d'un Anglais, Peter Strickland, tourné avec l'argent de l'héritage de son oncle en 18 jours, dans les forêts de la Transylvanie. C'est l'histoire d'une vengeance, vengeance très tardive après le viol dont Katalin a été victime et dont est né son fils.
C'est d'ailleurs une réflexion très intéressante sur la complexité de la vengeance, mais pour mieux l'expliquer, il faudrait raconter l'histoire.
Alors que ce n'est pas du tout un film d'époque ( ce que le réalisateur voulait faire, mais pas assez d'argent pour cela) on se retrouve tout de suite plongés presqu'au Moyen Age dans la campagne roumaine. Et quand tous racontent les conditions de tournage, c'était la même chose!
A souligner un travail très fin sur les sons , dont Peter Strickland s'explique dans le bonus, cloches, oiseaux, eau, etc, qui contribue à augmenter la sensation d'angoisse au fur et à mesure que Katalin s'enfonce dans cette forêt.
Non non, j'ai beaucoup connu des Le Quesnoy.
J'ai vu hier soir Week-end, de Jean-Luc Godard. Le burlesque anarchique résonne comme un feu d'artifice, mais l'effet lasse assez vite, d'autant plus que les scènes un peu gores sont quand même assez nombreuses.
Revu Molière de Laurent Tirard. Une comédie géniale avec des acteurs parfaits... avis à ceux qui ne l'ont jamais vu !
J'ai vu hier soir Week-end, de Jean-Luc Godard. Le burlesque anarchique résonne comme un feu d'artifice, mais l'effet lasse assez vite, d'autant plus que les scènes un peu gores sont quand même assez nombreuses.
Veneziano, Godard et Rohmer, ce sont des cinéastes que tu connaissais , ou que tu découvres?
J'ai beaucoup de mal avec eux deux et le cinéma français de ces années là. A part peut être Pierrot le fou , à cause de certaines images, et d'Anna Karina ..
Ai découvert "Quand passent les faisans" d'E Molinaro avec Blier Jean Lefebvre ...dialogues d'Audiard et Musique de Michel Legrand. Un film de 1965
Du bonheur !
Du bonheur !
Je m'apprêtais à regarder le show d'Elvis ce soir diffusé cet après-midi sur Arte et je me retrouve avec des animaux marins et du cirque !
Me voilà bien.
Me voilà bien.
Vus:
Le neuvième jour de Volker Schlöndorf
http://allocine.fr/film/…
Non sorti en salles en France, car non sélectionné à Cannes , le sujet n'est pas très.. attirant?
Librement inspiré du Journal du Père Jean Bernard, Le bloc des prêtres 25487.
Jean Bernard avait été interné à Dachau en mai 1941.
Il a été " mis en permission" 9 jours , pour des raisons inconnues, et c'est sur ces motivations inconnues ( et uniques en leur genre..)que se fonde ce film.
Plus de détails:
http://www.cinemotions.com/article/9463.
C'est un film bien sûr très dur.. et difficile à commenter sur le plan cinématographique, le sujet domine le tout. Il y a en tout cas des scènes magnifiques.
Il était suivi d'un débat qui regroupait le cinéaste, un prêtre, un historien et même Tavernier.
J'ai appris que de nombreux prêtres ont été internés à Dachau - qui n'était pas un camp d'extermination-dans un bloc spécial mais où ils étaient soumis au même régime que les autres. Travail, absence de nourriture, etc. Seul aménagement, ils étaient autorisés à dire la messe, et quelques prisonniers des autres blocs parvenaient à se soustraire à la surveillance des kapos pour venir assister à ces messes. Dont Edouard Michelet qui l'a raconté. Il y a même eu une ordination à Dachau.
Du vin leur était livré par le Vatican pour ces messes, vin que de temps en temps, les nazis les obligeaient à boire sans en verser une goutte à côté, pour se distraire un peu. De même qu'en cas de faute, ils n'hésitaient pas à en crucifier un.
La part de mystère de ces jours de pseudo-liberté sert au réalisateur à s'étendre un peu plus sur l'attitude du Vatican et de Pie XII, qui a fait l'objet de bien des débats après la guerre.
Schlöndorff, d'ailleurs, montre bien à quel point tout était très difficile .. et s'attarde plus sur les désirs du gouvernement hitlérien de voir le Vatican adopter un appui franc et massif..
Mais le vrai sujet du film est bien sûr le " choix" qu'a ce prêtre , même si , c'est peut être le problème de cette histoire, en tant que prêtre il n'en a pas, à mon avis. Mais il en a un en tant qu'homme.
Cela donne lieu à des dialogues d'ordre théologique entre ce prêtre et un officier allemand, qui sont à la fois glaçants et passionnants.
Le neuvième jour de Volker Schlöndorf
http://allocine.fr/film/…
Non sorti en salles en France, car non sélectionné à Cannes , le sujet n'est pas très.. attirant?
Librement inspiré du Journal du Père Jean Bernard, Le bloc des prêtres 25487.
Jean Bernard avait été interné à Dachau en mai 1941.
Il a été " mis en permission" 9 jours , pour des raisons inconnues, et c'est sur ces motivations inconnues ( et uniques en leur genre..)que se fonde ce film.
Plus de détails:
http://www.cinemotions.com/article/9463.
C'est un film bien sûr très dur.. et difficile à commenter sur le plan cinématographique, le sujet domine le tout. Il y a en tout cas des scènes magnifiques.
Il était suivi d'un débat qui regroupait le cinéaste, un prêtre, un historien et même Tavernier.
J'ai appris que de nombreux prêtres ont été internés à Dachau - qui n'était pas un camp d'extermination-dans un bloc spécial mais où ils étaient soumis au même régime que les autres. Travail, absence de nourriture, etc. Seul aménagement, ils étaient autorisés à dire la messe, et quelques prisonniers des autres blocs parvenaient à se soustraire à la surveillance des kapos pour venir assister à ces messes. Dont Edouard Michelet qui l'a raconté. Il y a même eu une ordination à Dachau.
Du vin leur était livré par le Vatican pour ces messes, vin que de temps en temps, les nazis les obligeaient à boire sans en verser une goutte à côté, pour se distraire un peu. De même qu'en cas de faute, ils n'hésitaient pas à en crucifier un.
La part de mystère de ces jours de pseudo-liberté sert au réalisateur à s'étendre un peu plus sur l'attitude du Vatican et de Pie XII, qui a fait l'objet de bien des débats après la guerre.
Schlöndorff, d'ailleurs, montre bien à quel point tout était très difficile .. et s'attarde plus sur les désirs du gouvernement hitlérien de voir le Vatican adopter un appui franc et massif..
Mais le vrai sujet du film est bien sûr le " choix" qu'a ce prêtre , même si , c'est peut être le problème de cette histoire, en tant que prêtre il n'en a pas, à mon avis. Mais il en a un en tant qu'homme.
Cela donne lieu à des dialogues d'ordre théologique entre ce prêtre et un officier allemand, qui sont à la fois glaçants et passionnants.
J'ai vu hier soir Week-end, de Jean-Luc Godard. Le burlesque anarchique résonne comme un feu d'artifice, mais l'effet lasse assez vite, d'autant plus que les scènes un peu gores sont quand même assez nombreuses.
Veneziano, Godard et Rohmer, ce sont des cinéastes que tu connaissais , ou que tu découvres?
J'ai beaucoup de mal avec eux deux et le cinéma français de ces années là. A part peut être Pierrot le fou , à cause de certaines images, et d'Anna Karina ..
Rohmer, je l'ai découvert récemment. De Godard, j'ai vu plusieurs films, mais je ne connaissais pas celui-là.
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