"Sugarland Express" totalement incompris du public à l'époque, et encore maintenant, de par son échec commercial décida Spielberg à tourner des longs métrages beaucoup plus consensuels et commerciaux, alors que "Sugarland" est son film le plus attachant...
"Sugarland Express" totalement incompris du public à l'époque, et encore maintenant, de par son échec commercial décida Spielberg à tourner des longs métrages beaucoup plus consensuels et commerciaux, alors que "Sugarland" est son film le plus attachant...
Ceci dit, je ne suis pas fan non plus de certains de ses films mièvres où les enfants sont plus intelligents que les adultes. Ma préférence va vers ses oeuvres plus sombres (La liste de Schindler, Munich, La guerre des mondes...).
"Minority Report" aussi
"Munich" est remarquable je trouve
"Munich" est remarquable je trouve
Master and Commander, passé avant hier soir à la télé. Ma remarque est des plus superficielles, mais j'ai été étonnée que les scénaristes aient résisté à insérer une histoire d'amour bidon. Donc le film est uniquement masculin, les héros sont héroïques sur la mer trop plate ou trop déchainée. Et les méchants sont français (le film a été tourné au moment de la guerre d'Irak, ceci explique cela)!
La veille, j'avais regardé avec grand plaisir et nombreux éclats de rire L'Impossible Monsieur Bébé de Howard Hawks. Cary Grant et Katharine Hepburn y sont merveilleux.
La veille, j'avais regardé avec grand plaisir et nombreux éclats de rire L'Impossible Monsieur Bébé de Howard Hawks. Cary Grant et Katharine Hepburn y sont merveilleux.
On m'avait vivement recommandé Master and Commander, mais j'ai vite compris que les anglais allaient rosser les français et j'ai préféré arrêté de regarder (en plus c'est une histoire vraie). Je déteste ces histoires de défaites, ça me déprime. C'est un peu comme regarder un film sur Waterloo ou un match de foot entre l'Italie et l'Allemagne (ou je sais à l'avance que l'Allemagne va gagner que je serai démoralisé après) :-)
La veille, j'avais regardé avec grand plaisir et nombreux éclats de rire L'Impossible Monsieur Bébé de Howard Hawks. Cary Grant et Katharine Hepburn y sont merveilleux.
arf un de mes films préférés, il ne faut pas oublier le talent d'Hawks qui a insufflé un rythme dément à ce film.
A en pleurer de rire
J'ai regardé Sugarland Express à CinéPop dernièrement et ça ne m'a pas emballé, la prestation de Goldie Hawn est attachante, mais j'ai trouvé l'histoire ennuyante. Il y a tellement de films plus originaux, je pense à Raising Arizona des frères Coen auquel le film m'a fait penser.
Mon top 5 de Steven Spielberg:
5 - Indiana Jones and the Raiders of the Lost Ark (1981)
4 - Jaws (1975)
3 - Minority Report (2002)
2 - Jurassic Park (1993)
1 - Schindler's List (1993)
Je viens justement d'écouter ce matin la critique de Spoony sur le jeu de Minority Report et il se questionne si à partir du moment où Anderton/Tom Cruise est capturé dans le film, si tout le reste n'est pas juste un rêve, parce que j'avoue que Spielberg laisse la porte ouverte, à la façon Total Recall, avec le discours du gardien et l'invraisemblable sauvetage de son ex-femme...
http://www.youtube.com/watch?v=Pk6OWFi9__U
Nostalgia Critic a aussi critiqué dernièrement Jurassic Park et AI. Il pointe les faiblesses de Jurassic Park en montrant qu'il est peu possible qu'avec l'ADN d'un insecte qu'on soit capable de recréer toutes les races de dinosaures, j'avoue que je n'y avais pas pensé sur le coup. Pour AI, j'ignorais que c'était un projet de Spielberg/Kubrick, hum...
JP: http://blip.tv/nostalgiacritic/…
AI: http://blip.tv/nostalgiacritic/episode-6594029
Mon top 5 de Steven Spielberg:
5 - Indiana Jones and the Raiders of the Lost Ark (1981)
4 - Jaws (1975)
3 - Minority Report (2002)
2 - Jurassic Park (1993)
1 - Schindler's List (1993)
Je viens justement d'écouter ce matin la critique de Spoony sur le jeu de Minority Report et il se questionne si à partir du moment où Anderton/Tom Cruise est capturé dans le film, si tout le reste n'est pas juste un rêve, parce que j'avoue que Spielberg laisse la porte ouverte, à la façon Total Recall, avec le discours du gardien et l'invraisemblable sauvetage de son ex-femme...
http://www.youtube.com/watch?v=Pk6OWFi9__U
Nostalgia Critic a aussi critiqué dernièrement Jurassic Park et AI. Il pointe les faiblesses de Jurassic Park en montrant qu'il est peu possible qu'avec l'ADN d'un insecte qu'on soit capable de recréer toutes les races de dinosaures, j'avoue que je n'y avais pas pensé sur le coup. Pour AI, j'ignorais que c'était un projet de Spielberg/Kubrick, hum...
JP: http://blip.tv/nostalgiacritic/…
AI: http://blip.tv/nostalgiacritic/episode-6594029
Trop forte, Nance !
Je viens de voir Les Beaux jours, un petit film frais sur la liberté d'une femme, fraichement retraitée, d'entamer une aventure avec un homme sensiblement plus jeune. Elle se rend bien compte de sa légèreté, de son caractère volage et volatile, mais elle tente le coup, quitte à souffrir un peu, à fragiliser les gens qui l'aiment, à générer de l'incompréhension. Cette expérience est l'occasion indirecte de prendre du recul, pour une fin qui n'est pas la pire.
Ce film est sensible, plus profond qu'il n'en à l'air, et remarquablement interprété par Fanny Ardant, Laurent Lafitte, de la Comédie française, et Patrick Chesnais, dans la trois personnages principaux.
Ce film est sensible, plus profond qu'il n'en à l'air, et remarquablement interprété par Fanny Ardant, Laurent Lafitte, de la Comédie française, et Patrick Chesnais, dans la trois personnages principaux.
Le documentaire sur Talleyrand m'a donné le goût de voir Le diable boiteux (1948) de Sacha Guitry, excellent. Le texte, le texte! Talleyrand qui dit ne pas être traître et lâche parce qu'il dit Napoléon en pleine face qu'il l'abandonne est vraiment une scène tout à fait délicieuse. Beaucoup pris de plaisir à voir ce film. 5/5
Le Grand Saut, des frères Coen (l'un? l'autre? les deux?). Une comédie sautillante à la très belle réalisation, avec de la musique survoltée. Les personnages sont un poil caricaturaux (la journaliste est merveilleuse) mais ça participe du film. J'ai beaucoup aimé, comme souvent avec ces réalisateurs. J'ai hâte de voir leur nouveau film... mais d'abord je vais m'attaquer au précédent (True Grit, qui m'a l'air plus sérieux).
Vu hier soir le film de Mira Nair "Amelia" retraçant la vie de la célèbre aviatrice Amélia Earhart et mettant en vedette Hilary Swank, Richard Gere et un acteur que j'affectionne particulièrement Ewan McGregor.
Le film n'est pas très réussi, trop sentimental et mal joué malgré la qualité des acteurs mais l'histoire de cette femme exceptionnelle est assez remarquable pour soutenir l'intérêt. C'est exaltant, cela donne le goût de se lancer à l'aventure ! ;-)
Le film n'est pas très réussi, trop sentimental et mal joué malgré la qualité des acteurs mais l'histoire de cette femme exceptionnelle est assez remarquable pour soutenir l'intérêt. C'est exaltant, cela donne le goût de se lancer à l'aventure ! ;-)
J'ai revu hier soir Les Rendez-vous de Paris, d'Eric Rohmer. Il présente un ensemble de trois moyens-métrages qui montrent que les promenades parisiennes représentent un endroit rêvé pour les complications amoureuses.
Comme toujours chez lui, le ton est détaché, apparemment léger pour disserter sur les élans du coeur et leur psychologie. Au passage, ce fut l'occasion d'y revoir un prof d'anglais, qui joue de l'accordéon de guinguette au Quartier latin le dimanche, en vrai, et à titre de figuration dans le film.
Ca n'est pas le plus inspiré des films de Rohmer, mais il reste assez intéressant et enjoué.
Comme toujours chez lui, le ton est détaché, apparemment léger pour disserter sur les élans du coeur et leur psychologie. Au passage, ce fut l'occasion d'y revoir un prof d'anglais, qui joue de l'accordéon de guinguette au Quartier latin le dimanche, en vrai, et à titre de figuration dans le film.
Ca n'est pas le plus inspiré des films de Rohmer, mais il reste assez intéressant et enjoué.
J'ai vu hier soir Conte de printemps, d'Eric Rohmer. Il met un certain temps à démarrer, mais reste assez fin, voire élégant, même si on sent venir le sens de l'intrigue. Les dialogues et répliques, assez banals dans la première moitié du film, gagnent en épaisseur et profondeur au fur et à mesure que le fil rouge est traité.
Ce n'est pas le meilleur, il est un peu statique, mais il est assez bon.
Ce n'est pas le meilleur, il est un peu statique, mais il est assez bon.
Vu hier soir, "Whatever works" de Woody Allen sans Scarlett (ouf...) mais avec une jeune actrice pas si mal en la personne de Evan Rachel Wood et dans le rôle titre le très amusant Larry David, acteur qui campe habituellement des rôles secondaires et qui s'est vu offrir ici un rôle en or. Il a très bien relevé le défi car il est parfait en génie de la mécanique quantique vieillissant qui fait la rencontre d'une jeune fille un peu niaise. Il héberge celle-ci et finit par l'épouser malgré la différence d'âge et d'éducation.
Un Woody Allen moyen mais très divertissant. La présence de Henry Cavill m'a enchantée. C'est l'un des acteurs les plus beaux que j'aie eu l'occasion de voir au cinéma. Il incarnait le sublime Charles dans les Tudors.
Comme dans la plupart de ses films cependant, le réalisateur ne nous épargne pas les nombreux clichés et la petite morale à la fin mais bon, je lui pardonne toujours.
Un Woody Allen moyen mais très divertissant. La présence de Henry Cavill m'a enchantée. C'est l'un des acteurs les plus beaux que j'aie eu l'occasion de voir au cinéma. Il incarnait le sublime Charles dans les Tudors.
Comme dans la plupart de ses films cependant, le réalisateur ne nous épargne pas les nombreux clichés et la petite morale à la fin mais bon, je lui pardonne toujours.
Il incarnait le sublime Charles dans les Tudors.
Me semblait aussi que son visage me disait de quoi, oui ça me revient, j'ai hâte de voir son Superman, même si les critiques des gens que je connais sont mitigées. Pas vu ce Allen, le prochain que je vais essayer de voir est Rome mon amour.
Les derniers temps, j'ai plus revisionné quelques DVD, dont Romeo is Bleeding avec Gary Oldman et Lena Olin. Lena Olin est tellement électrisante dans ce film!
http://www.youtube.com/watch?v=OHft_cw-RBI
Toujours avec beaucoup de charisme et des prestations over-the-top comme j'aime, je la confonds des fois avec Mimi Rogers, je devrais revoir ses films, durant la semaine je vais réecouter La neuvième porte.
Hier soir, j'ai visionné la moitié du film "The Master" avec Phillip Seymour Hoffman et Joaquim Phoenix. Un film étrange tout comme le personnage du guru incarné par Hoffman toujours aussi onctueux.
En gros, c'est l'histoire d'un homme réformé qui a du mal à s'adapter à la vie civile et qui connaît bien des déboires. Il finit par s'embarquer clandestinement sur le yatch privé d'un guru et subit un lavage de cerveau qui l'attache au groupe. Il accepte de participer à des séances psychanalytiques au sujet de son passé car le guru l'a adopté curieusement en raison du talent de cet homme à préparer des cocktails explosifs savoureux que le maître ingurgite goulûment. Cela se passe en 1950 et le maître est très riche car les gens bien nantis l'invitent pour se faire psychanalyser et découvrir leurs vies antérieures.
Très bon, j'aime beaucoup. Joaquim Phoenix fabuleux dans le rôle du soldat voyou.
En gros, c'est l'histoire d'un homme réformé qui a du mal à s'adapter à la vie civile et qui connaît bien des déboires. Il finit par s'embarquer clandestinement sur le yatch privé d'un guru et subit un lavage de cerveau qui l'attache au groupe. Il accepte de participer à des séances psychanalytiques au sujet de son passé car le guru l'a adopté curieusement en raison du talent de cet homme à préparer des cocktails explosifs savoureux que le maître ingurgite goulûment. Cela se passe en 1950 et le maître est très riche car les gens bien nantis l'invitent pour se faire psychanalyser et découvrir leurs vies antérieures.
Très bon, j'aime beaucoup. Joaquim Phoenix fabuleux dans le rôle du soldat voyou.
L'adaptation ciné de la bande dessinée de Matz "Du plomb dans la tête" vient de sortir, enfin, je viens de la découvrir et j'en conclus qu'elle vient de sortir mais elle est peut-être sortie depuis un certain temps et je l'avais manquée c'est bien possible.
Je vais tenter le coup même si je crains le pire au niveau violence. Je n'ai pas lu la bd (ou je l'ai lue mais je ne me souviens pas... ah Alzheimer quand tu nous tiens) mais connaissant Matz...
Je vais tenter le coup même si je crains le pire au niveau violence. Je n'ai pas lu la bd (ou je l'ai lue mais je ne me souviens pas... ah Alzheimer quand tu nous tiens) mais connaissant Matz...
J'ai vu ce soir La Grande Belezza. Mon dieu, que ce film est mauvais ! 2h30 de vieux beaux en costumes Versace et de dindes en robes Armani, des photos de Rome a mettre sur du papier glacé et belles seulement parce que Rome l'est. J'ai eu l'impression de feuilleter un numéro de Vogue spécial gériatrie. Et avec ça, une accumulation de clichés. Un type qui, à 65 ans, se rend compte que maintenant, il n'a plus le temps de faire des choses qu'il n'a plus envie de faire, une dénonciation facile et stupide des dérives de l'art qu'il soit expérimental (l'actrice qui fonce contre un mur et parle de vibrations ridicules) ou plastique (la gosse qui se jette contre la toile avec ses pots de peinture), l'aristo-marxiste dont on dénonce le train de vie en inadéquation avec ses idéaux, la fille qui écrit un roman évidemment proustien et le type qui la drague, évidemment fan de Proust et de Marc Lévy. Bref, tout est ridicule.
Alors, on me dira que c'est du second degré et que le film est justement une dénonciation de tout ça, mais il y a un moment ou le second degré, ça devient un peu l'excuse facile. Ce film est une daube au premier degré et voilà tout.
Le personnage principal répète à qui veut l'entendre que Flaubert voulait écrire un livre sur le néant mais y avait renoncé. Le réalisateur aurait mieux fait de suivre son exemple. 2h30 sur la vacuité, ça finit par faire un film lui-même vain.
Je l'ai raccourci de 15 minutes n'y tenant plus. Mais ça reste 2h15 de perdues.
Alors, on me dira que c'est du second degré et que le film est justement une dénonciation de tout ça, mais il y a un moment ou le second degré, ça devient un peu l'excuse facile. Ce film est une daube au premier degré et voilà tout.
Le personnage principal répète à qui veut l'entendre que Flaubert voulait écrire un livre sur le néant mais y avait renoncé. Le réalisateur aurait mieux fait de suivre son exemple. 2h30 sur la vacuité, ça finit par faire un film lui-même vain.
Je l'ai raccourci de 15 minutes n'y tenant plus. Mais ça reste 2h15 de perdues.
Bon, eh bien, ça me convainc de ne pas y aller.
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