@Sissi, Into the wild , le film est très fidèle au livre, il avait été qualifié de chef- d'oeuvre??
J'ai vu La Belle endormie, de Marco Bellochio , dont j'avais beaucoup aimé , entre autres, Vincere.
J'ai aimé aussi celui-ci. Ce n'est pas du tout un film qui parle d'euthanasie, comme je le croyais. Mais l'action se situe dans les quelques jours qui précèdent la mort d'Eluana Englaro.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eluana_Englaro.
Comme souvent dans les films de Bellochio, la réalité apparait , mêlée à la fiction, et ici à travers les journaux télévisés et l'espèce d'hystérie qui semble avoir saisi tout le pays à ce moment précis.
C'est plus un film qui parle de pulsions de vie et de mort .
Plusieurs personnages se " réveillent" dans ce film, s'affirment.
C'est un film très libre et très respectueux pour tous les personnages, quelles que soient leurs opinions.
A part bien sûr la classe politique.. Il y a des scènes très explicites situées dans un bain turc qui évoquent la décadence et les thermes romains.
Sans doute peut-on reprocher à ce film un côté un brin démonstratif, mais c'est un regard très humain .Et aussi, peut être , cette accumulation de personnages pour aborder des sujets très différents, en particulier le suicide des jeunes, mais, personnellement, cela ne m'a pas gênée.
http://www.youtube.com/watch?v=rlZpPO-Gvsg
On retrouve bien sûr Toni Servillo , où n'est-il pas dans le cinéma italien?
Et une excellente actrice, Alba Rohrwacher.
J'ai vu La Belle endormie, de Marco Bellochio , dont j'avais beaucoup aimé , entre autres, Vincere.
J'ai aimé aussi celui-ci. Ce n'est pas du tout un film qui parle d'euthanasie, comme je le croyais. Mais l'action se situe dans les quelques jours qui précèdent la mort d'Eluana Englaro.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eluana_Englaro.
Comme souvent dans les films de Bellochio, la réalité apparait , mêlée à la fiction, et ici à travers les journaux télévisés et l'espèce d'hystérie qui semble avoir saisi tout le pays à ce moment précis.
C'est plus un film qui parle de pulsions de vie et de mort .
Plusieurs personnages se " réveillent" dans ce film, s'affirment.
C'est un film très libre et très respectueux pour tous les personnages, quelles que soient leurs opinions.
A part bien sûr la classe politique.. Il y a des scènes très explicites situées dans un bain turc qui évoquent la décadence et les thermes romains.
Sans doute peut-on reprocher à ce film un côté un brin démonstratif, mais c'est un regard très humain .Et aussi, peut être , cette accumulation de personnages pour aborder des sujets très différents, en particulier le suicide des jeunes, mais, personnellement, cela ne m'a pas gênée.
http://www.youtube.com/watch?v=rlZpPO-Gvsg
On retrouve bien sûr Toni Servillo , où n'est-il pas dans le cinéma italien?
Et une excellente actrice, Alba Rohrwacher.
Into the wild, c'est un film culte pour moi. J'avais une admiration sans borne pour le personnage. Sur la fiche livre, il y avait un fil attaché, et j'avais été super étonné que pas mal de gens trouvait que loin d'être un héros et un modèle il avait été stupide.
Je n'ai pas vu Into the wild
Mais d'après Matthieussent qui vient de nous offrir une nouvelle traduction de Walden de Thoreau, cette quête du retour à la nature de ce personnage n'a rien à voir avec ce que prône Thoreau dans ses écrits.
Le rapprochement de ce film avec la philosophie de Thoreau l'a même fait sourire.
Je ne sais plus si il a employé le terme de "stupide" mais il n'était pas très éloigné.
Mais d'après Matthieussent qui vient de nous offrir une nouvelle traduction de Walden de Thoreau, cette quête du retour à la nature de ce personnage n'a rien à voir avec ce que prône Thoreau dans ses écrits.
Le rapprochement de ce film avec la philosophie de Thoreau l'a même fait sourire.
Je ne sais plus si il a employé le terme de "stupide" mais il n'était pas très éloigné.
En passant j'ai vu :
Ultimo Elvis, film argentin qui vire à la tragédie,
Edouard et Caroline, scène de ménage très agréable à regarder
La guerre est déclarée. la scène de l'annonce de la maladie m'a plongée dans un torrent de larmes. Maladie d'un enfant vu au travers du couple.
Bel ami de Lewin
Beaux moments de cinéma. Je vous laisse soirée Tati en perspective.
Ultimo Elvis, film argentin qui vire à la tragédie,
Edouard et Caroline, scène de ménage très agréable à regarder
La guerre est déclarée. la scène de l'annonce de la maladie m'a plongée dans un torrent de larmes. Maladie d'un enfant vu au travers du couple.
Bel ami de Lewin
Beaux moments de cinéma. Je vous laisse soirée Tati en perspective.
Into the Wild m'a toujours semblé d'un ennui mortel, genre fils de riche qui brûle son argent pour vivre la bohème, mais peut-être que je devrais regarder le film avant de le juger, une bande annonce peut être trompeuse.
Je viens de lire que c'était basé sur une vraie personne, je ne le savais pas. Sur Wiki, certaines personnes croient qu'ils auraient pu sauver sa vie en ayant eu quelques connaissances de l'endroit et en étant mieux équiper, mieux préparer. Enfin, c'est triste pareil.
Je viens de lire que c'était basé sur une vraie personne, je ne le savais pas. Sur Wiki, certaines personnes croient qu'ils auraient pu sauver sa vie en ayant eu quelques connaissances de l'endroit et en étant mieux équiper, mieux préparer. Enfin, c'est triste pareil.
Into the wild, c'est un film culte pour moi. J'avais une admiration sans borne pour le personnage. Sur la fiche livre, il y avait un fil attaché, et j'avais été super étonné que pas mal de gens trouvait que loin d'être un héros et un modèle il avait été stupide.
En fait, et c'est bien expliqué dans le livre ( dans le film aussi je crois), il y a deux choses. Ce besoin qu'ont certains de faire des choses un peu extrêmes. De se pousser vers certaines limites.
Et après, l'erreur. De mésestimer des éléments liés à la nature. Il ne voulait pas du tout mourir, il a fait des erreurs.
Ni stupide , mal préparé oui, ( en fait, il était surtout très fatigué..) , ni modèle ( modèle en quoi?) .
@Sissi, Into the wild , le film est très fidèle au livre, il avait été qualifié de chef- d'oeuvre??
Ah je n'en sais rien, pour ma part je ne connaissais que le film.
Ce que je voulais dire, c'est que j'en avais toujours entendu parler de manière dithyrambique.
Into the wild, c'est un film culte pour moi. J'avais une admiration sans borne pour le personnage. Sur la fiche livre, il y avait un fil attaché, et j'avais été super étonné que pas mal de gens trouvait que loin d'être un héros et un modèle il avait été stupide.
Egoïste, aussi, et puis pas vraiment cohérent (travailler au Mac Do alors qu'on est censé rejeter la société de consommation, j'y vois comme un non-sens...).
Et, comme Paofaia, je me demande en quoi il peut être un modèle?
Au lieu de rejeter et de fuir la société, j'aurais été plus admirative s'il avait essayé de la changer.
Je n'ai pas lu le livre, juste vu le film.
Modèle en quoi ? Ben larguer les amarres, parcourir l'Amérique, rencontrer les gens (il est super ouvert), partir à l'aventure (pas uniquement dans le grand nord, tout au long de son périple), il faut une sacré dose de courage. A un moment, il arrive dans une grande ville (Las Vegas ?), sans endroit pour dormir, on le voit aller dans un refuge pour sans-abri, ça m'avait impressionné.
Modèle en quoi ? Ben larguer les amarres, parcourir l'Amérique, rencontrer les gens (il est super ouvert), partir à l'aventure (pas uniquement dans le grand nord, tout au long de son périple), il faut une sacré dose de courage. A un moment, il arrive dans une grande ville (Las Vegas ?), sans endroit pour dormir, on le voit aller dans un refuge pour sans-abri, ça m'avait impressionné.
Je n'ai pas lu le livre, juste vu le film.
rencontrer les gens (il est super ouvert)
Mouais...il reste avec les gens qu'il rencontre le temps où il a besoin d'eux, après il s'en va.
J'ai adoré le début, quand il largue les amarres, oui c'était courageux.
Mais ce qu'il fait de ce périple est selon moi un échec, parce qu'il ne va pas au bout.
Puisqu'il prétend ne pas avoir besoin des autres, alors il fallait vivre en ermite, et en autarcie totale.
(C'est ce qu'il fait, effectivement, à la fin...et on voit ce que ça donne et ce qu'il réalise...)
J'avais lu une excellente critique (négative, mais selon moi très juste), je me sentais proche de ce qu'il y avait dedans.
Bon...n'en demeure pas moi que c'est un beau film,et la photographie est magnifique.
En fait Pendragon et Stavro pensent comme toi, http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Ca m'avait vraiment surpris comme grille de lecture.
Ca m'avait vraiment surpris comme grille de lecture.
En fait Pendragon et Stavro pensent comme toi, http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Ah ben merci!
Comme je ne savais même pas (à ma grande honte!) qu'il y avait un livre, je n'avais même pas eu l'idée de regarder.
Pendragon a pas complètement tort (et ça m'a fait bien rire) quand il dit:
" il n'était pas du tout aventurier dans l'âme, il était aussi doué pour l'aventure qu'une taupe pour le tir à l'arc !"
Et je suis contente que Stavro souligne l'égoïsme, car oui, il est égoïste à mort ce mec!!!!!
Bon, après, comme je l'ai dit, sur la forme, cinématographiquement, c'est chouette. La fin est vraiment bien faite.
Mais sur le fond, je n'adhère pas du tout.
Je vais essayer de retrouver la critique dont je parlais.
Voilà, critique de Al11 sur Allociné, à laquelle je souscris complètement.
"- Moyen
Ce jeune homme qui part sur les routes, et cherche à survivre “en pleine nature”, ce jeune homme a vraiment existé, et ceci modifie la vision qu’on peut avoir du film. Le personnage est intéressant, car s’il est jeune, beau, intelligent, plein de valeurs morales, ouvert sur les choses, il n’en est pas moins profondément égocentrique et refuse de s’attacher aux humains qu’il rencontre, poliment mais fermement. Couple de hippies qui aimeraient l’aider, jeune amoureuse, agriculteur moderne bouffeur de vie, vieil homme père adoptif potentiel, sans oublier ses propres parents et sa soeur qu’il a abandonnés, tous l’aiment à leur façon, tous sont prêts à tisser des relations fortes, à partager avec lui des morceaux de vie. Mais lui ne s’intéresse qu’à son propre parcours, sa quête personnelle. Cela ressemble à un récit initiatique raté : on a l’impression qu’il ne retire rien de toutes ces rencontres, qu’il s’enferre dans un repliement sur lui-même, au coeur d’une nature sauvage qui finira par l’emprisonner. Sa révélation ultime et très morale, “le bonheur doit être partagé” arrive comme un jugement divin et ne semble pas véritablement ressentie. Ce qu’il a à dire (comme l’explique sa soeur) n’est jamais clairement énoncé, sans doute parce qu’il est en perpétuelle construction. Cette fuite en avant, ce refus de civilisation, ce coeur amputé, rendent finalement le personnage très antipathique. Les raisons familiales qui sont données pour expliquer cette opposition à la société semblent bien légères et lorsqu’il écrit que la plus grande tragédie de sa vie, c’est d’avoir tué un élan (grosse bête genre cerf), on est partagé entre consternation et hilarité. Il reste que les paysages traversés sont magnifiques, les seconds rôles formidables, la photo superbe."
"- Moyen
Ce jeune homme qui part sur les routes, et cherche à survivre “en pleine nature”, ce jeune homme a vraiment existé, et ceci modifie la vision qu’on peut avoir du film. Le personnage est intéressant, car s’il est jeune, beau, intelligent, plein de valeurs morales, ouvert sur les choses, il n’en est pas moins profondément égocentrique et refuse de s’attacher aux humains qu’il rencontre, poliment mais fermement. Couple de hippies qui aimeraient l’aider, jeune amoureuse, agriculteur moderne bouffeur de vie, vieil homme père adoptif potentiel, sans oublier ses propres parents et sa soeur qu’il a abandonnés, tous l’aiment à leur façon, tous sont prêts à tisser des relations fortes, à partager avec lui des morceaux de vie. Mais lui ne s’intéresse qu’à son propre parcours, sa quête personnelle. Cela ressemble à un récit initiatique raté : on a l’impression qu’il ne retire rien de toutes ces rencontres, qu’il s’enferre dans un repliement sur lui-même, au coeur d’une nature sauvage qui finira par l’emprisonner. Sa révélation ultime et très morale, “le bonheur doit être partagé” arrive comme un jugement divin et ne semble pas véritablement ressentie. Ce qu’il a à dire (comme l’explique sa soeur) n’est jamais clairement énoncé, sans doute parce qu’il est en perpétuelle construction. Cette fuite en avant, ce refus de civilisation, ce coeur amputé, rendent finalement le personnage très antipathique. Les raisons familiales qui sont données pour expliquer cette opposition à la société semblent bien légères et lorsqu’il écrit que la plus grande tragédie de sa vie, c’est d’avoir tué un élan (grosse bête genre cerf), on est partagé entre consternation et hilarité. Il reste que les paysages traversés sont magnifiques, les seconds rôles formidables, la photo superbe."
Paofaia "Vincere" est dans la liste de mes films à voir (et ça fait un bail que je dois le voir, celui-là!)
La guerre est déclarée. la scène de l'annonce de la maladie m'a plongée dans un torrent de larmes.
C'est un film magnifique.
D'une intelligence incroyable, parce que traiter d'un tel sujet sans tomber dans le pathos, il fallait le faire.
Moi je n'ai pas pleuré parce que j'étais au ciné, mais il a fallu que je les serre, les dents, quand Adam part se faire opérer....
Au fait j'ai (enfin!!) reçu "L'incompris", je le regarde ce WE.
Du même Luigi Comencini, avez-vous vu "Un enfant de Calabre" (encore une histoire d'enfant), avec Gianmaria Volonte?
C'est un très beau film...
Du même Luigi Comencini, avez-vous vu "Un enfant de Calabre" (encore une histoire d'enfant), avec Gianmaria Volonte?
C'est un très beau film...
Vu hier soir le deuxième épisode de Game of thrones. La blonde a pris des cours auprès d'une de ses servantes ancienne prostituée afin de savoir comment combler son homme. Elle a refusé de se faire prendre par en arrière et l'a obligé à la regarder dans les yeux pendant l'amour. Le gros mâle a un peu regimbé mais il s'est plié aux exigences de sa dame sans trop de difficultés. C'était beau... ;-)
Vivement le troisième...
Vivement le troisième...
Vu hier soir le deuxième épisode de Game of thrones. La blonde a pris des cours auprès d'une de ses servantes ancienne prostituée afin de savoir comment combler son homme. Elle a refusé de se faire prendre par en arrière et l'a obligé à la regarder dans les yeux pendant l'amour. Le gros mâle a un peu regimbé mais il s'est plié aux exigences de sa dame sans trop de difficultés. C'était beau... ;-)
Vivement le troisième...
On notera la fine psychologie des personnages, les allégories flamboyantes qui illustrent des relations humaines complexes, une réflexion philosophique sur la nocivité de la levrette dans les rapports amoureux que l'on pourrait résumer, pour la faire mieux comprendre, à ce vers lourd de sens :
"Si je te prends par-derrière, t'es ma chienne ;
Si j'écarte tes cuisses, c'est que je t'aime."
Game of Throne nous dit tellement de choses sur l'être humain.
Pardonnez la rime pauvre, mais on atteint là un tel niveau dans l'exploration de l'âme et des interactions grégaires que vraiment, le style et l'esthétique deviennent d'odieuses superficialités.
;-)))))))))))))))))))))
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