Théâtre et Poésie => Poésie (1807 livres critiqués)

Théâtre, Poésie


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Poésie brève d'influence japonaise: Atelier d'écriture et poèmes choisis de Iocasta Huppen

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Du haïkus au gogyoshi

6 etoiles
Iocasta Huppen est une « haïjin » confirmée (terme japonais qui désigne une personne qui écrit des haïkus), elle est même experte en la matière, constatant la confusion qui règne dans ce domaine, elle a rédigé ce livre pour définir clairement les différentes formes de poésie brève d’influence japonaise éditées partout dans le monde maintenant....

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Bryxxel de Ziesemer Katinka

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Jeu de langues

7 etoiles
Katinka, elle jongle en équilibre sur la corde tendue de son langage ancrée une extrémité à Stockholm et l’autre à Fribourg-en-Brisgau, avec ses deux langues, le suédois et l’allemand, avec le langage qu’elle essaie d’inventer, les mots qu’elle ajoute les uns aux autres à travers ses diverses langues car à ses langues maternelles et paternelles...

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Musset : Poésies complètes de Alfred de Musset

critiqué par Cédelor - (Paris - 53 ans)

Les oeuvres poétiques complètes d'Alfred de Musset, esthète romantique et plus encore

8 etoiles
J’avais déjà lu plusieurs des meilleurs poèmes d’Alfred de Musset, dont « La nuit de mai » faisait partie de ce qui m’avait le plus impressionné. Alors le jour où j’ai tenu dans mes mains l’édition de La Pléïade des œuvres complètes d’Alfred de Musset, je n’ai pas hésité, je l’ai emporté et je l’ai...

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L'instant d'après de Max Alhau

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Vers l'instant premier

9 etoiles
Ce recueil de courts poèmes en prose, très joliment imprimé sur un beau papier épais, impose une seconde lecture pour pénétrer l’étrangeté d’une marche en forme d’errance. Ce qui semblait être une promenade en bord de mer, à travers landes et falaises, dans l’éclat d’une lumière ambigüe, se transfigure peu à peu en paysage symbolique...

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Journal des lisières de Alhama Garcia

critiqué par FROISSART - (St Paul - 77 ans)

La critique de Patryck Froissart

10 etoiles
Cet ouvrage original d’Alhama Garcia est l’occasion d’une triple découverte : celle d’un poète inspiré, celle d’un genre rarement pratiqué de façon globale en francophonie, et celle d’une maison d’édition, Unicité, qui a le mérite de publier de la poésie, acte méritoire hélas peu, insuffisamment, voire aucunement pratiqué par les grandes maisons d’édition. L’art exclusivement pratiqué...

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Telluries - 99 Tanka de Alhama Garcia

critiqué par FROISSART - (St Paul - 77 ans)

La critique de Patryck Froissart

10 etoiles
Le tanka est une forme poétique lyrique japonaise classique de 31 syllabes sur l'ensemble d'un tercet et d'un diptyque, avec alternance 5-7-5 7-7. Le tanka est donc construit en deux parties, la seconde venant conforter la première. Un tanka soucieux du respect des règles originelles doit marquer une légère pause entre les deux et ne traiter...

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En Raison du Mauvais Temps, Dansons ! de Céline De Bo

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Faire le deuil

8 etoiles
Ils étaient jeunes, ils ne savaient pas la vie, la vie qu’on donne et qui peut s’enfuir. « On était bête avec ton père…. ». L’enfant est arrivé mais il n’est pas resté. « Tu n’avais que quelques jours. On n’a pas eu le cœur à surmonter l’épreuve ensemble ». « Quand tu tombes amoureuse...

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Poésies complètes 1912-1924 : Du monde entier. Dix-neuf poèmes élastiques. La guerre au Luxembourg. Sonnets dénaturés. Poèmes nègres. Documentaires de Blaise Cendrars

critiqué par Tistou - (68 ans)

Avec une belle préface de Paul Morand

7 etoiles
Oui, une très belle préface de Paul Morand, éclairante sur le Paris des années 20, comparaison avec le Londres de la même époque, et la trajectoire du jeune Blaise Cendrars dans ce Paris là. Extrait : [i] »Picasso et Cendrars, tous deux sont partis du « Lapin agile » et du « Bateau lavoir » pour...

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Arbres d'hiver précédé de La Traversée de Sylvia Plath

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et j'aime ta stupidité, Son miroir aveugle où je plonge mon regard, Pour n'y voir que moi, et ça te fait rire.»

8 etoiles
C'est toujours délicat de faire la recension de la poésie d'une icône, dont la renommée ne cesse de s’étendre, au point qu’elle est l’objet d’un véritable culte aux États-Unis. Disons simplement que «La Traversée» se compose de trente-quatre poèmes et «Arbres d’hiver», de dix-huit. Comme pour le recueil «Ariel», publié en 1965 (et ici sur...

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Un poil dans l'âme de Jean-Michel Robert

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Eloge de la paresse

8 etoiles
Cette petite plaquette de 45 poèmes aux accents d’aphorismes, est un petit bijou finement ciselé de poésie et d’humour. Ces poèmes très courts (qui ne demandent pas un grand effort de lecture, comme si l’auteur avait eu le souci de respecter le poil dans l’âme du lecteur !) sont de petites variations sur la...

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Mariées rebelles de Laura Kasischke

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et les étoiles se blottissent dans le ciel comme si nous vivions éternellement».

7 etoiles
Si en Europe, et en France en particulier, Laura KASISCHKE (*1961) est surtout connue comme romancière, c’est tout l’inverse au États-Unis d’Amérique où elle est surtout connue pour sa… Poésie! Publié en 1992, «Mariées rebelles » est son premier recueil, et contient déjà tous les éléments qui vont la rendre célèbre dans ses romans. Laura...

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Entre eux de Joséphine Humbert, Michel Raynaud, Caroline Larroche (Dessin)

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Silhouettes sans visage

8 etoiles
C’est une toute petite plaquette, réalisée pour une exposition et joliment imprimée sur un papier épais en tirage très limité (175 exemplaires), qui diffuse un charme étrange. Deux courtes suites de poèmes accompagnent (comme pour leur donner une résonance) une douzaine de peintures de Caroline Larroche représentant des silhouettes hiératiques, sans visage et serrées les...

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Escarmouches de Emily Dickinson

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et s’abandonnent – mais pour reconnaître Vaincus comme Moi – Qu’il n’y a de Rives qu’imaginaires -»

8 etoiles
Il n’y a pas de Frégate comme un Livre Pour nous emporter en Terre lointaine Ni de Coursier comme une Page De fringante Poésie - Le plus pauvre peut être du Voyage Sans l’injure du Péage - Qu’il est modeste le Chariot Qui porte l’âme Humaine. «Escarmouches» est un choix de poèmes d’Emily DICKINSON (1830 - 1886), traduits de l’anglais (de façon...

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L'amour extrême/Le septième sommet/Une autre altitude de André Velter

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et tu poses un baiser de sang Sur la face obscure de mon âme».

10 etoiles
«Dans le kaléidoscope, notre premier rendez-vous : tu étais essoufflée à la porte du sixième étage. Je n’en revenais pas. La déesse était-elle si fragile ? Soudain j’étais plus essoufflé que toi à qui je disais «vous». Au fait, qui a parlé ? Moi sans doute, qui cherchais à m’accrocher aux phrases pour ne plus vaciller...

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Tercets du dimanche de Thierry Radière

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

La fête éphémère

7 etoiles
Les courtes poésies en vers libres exprimant souvent la vie quotidienne, les rites familiaux, la campagne de son enfance, la douceur familiale, la vie lente et paisible contrastant avec l’agitation citadine, sont vraiment le domaine de prédilection de Thierry Radière, il y excelle particulièrement. Après « Les samedis sont au marché », il évoque ici...

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Le violon pisse derechef sur son powète de Éric Dejaeger

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

"Césure à l'hémistiche"

7 etoiles
« Ecrire de la powésie parce que l’on se proclame powète est profondément ridicule. » Dans un précédent recueil d’aphorismes, « Le violon pisse sur son powète », à coup de formules toutes plus aiguisées les unes que les autres, Eric Dejaeger dénonçait déjà les faux poètes, les « powètes » comme il les désigne, les...

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Vies patinées de Jean-Claude Martin

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Le temps qui file

8 etoiles
Elle est belle, fluide, imagée, dépouillée, élégante, la poésie de Jean-Claude Martin, elle respire la patine du poète qui a longtemps traîné sa plume sur le papier, remis cent fois sur le métier son œuvre et sa vie. Cette vie, on a l’impression qu’il l'avait imaginée autrement. « Notre vie tient de la flèche et...

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Le petit navigateur de Odysséas Elýtīs, Jan Voss (Dessin)

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et la Poésie toujours est unique, comme unique est le ciel.»

8 etoiles
XXIII «Assurément, dans son enfance, le soleil devait être une goutte d’eau pure. De là, sa façon d’étinceler aux cils, et de garder la rosée sur les murs peints d’icônes, au mois de juillet, en plein midi. Je laisse la transparence. S’il arrive que tu sois amoureux d’une jeune fille, tu vois à travers elle : comme...

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Qui va avec ailes de Luce Guilbaud

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

A tire d'ailes...

8 etoiles
C’est tout petit, c’est joli, c’est mignon et c’est en couleur. Est-ce de la poésie ? Est-ce un recueil de peintures aux couleurs pastel ? Peu importe les questions, les définitions, les cases où l’on cherche à ranger les œuvres d’art. C’est un tout petit – c’est le format de la collection – recueil de poésies illustrées...

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Le Bourdonnement de la Lumiere Entre les Chardons de Claude Donnay

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Dans la lumière des mots

7 etoiles
« Heures sombres de l’hiver quand la joie est perdue, il semble qu’à l’entame le recueil ne laisse place qu’à un deuil désespéré. Reste à « interroger la lumière » quand elle a cessé de briller aux yeux. L’effort des mots, la voix éteinte semble ne plus pouvoir le soutenir ». Jean Miche Aubevert, le poète...

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Limite de Antoine Émaz

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

vers le bleu, aux limites du corps et des mots

10 etoiles
J’ai découvert tardivement l’écriture poétique d’Antoine Emaz. Je le connaissais essentiellement de nom et de réputation mais ce sont, hélas, les hommages qui ont suivi son décès, survenu cette année, qui m’ont incité à me plonger dans une œuvre qui m’évoque irrésistiblement celle de Marcel Migozzi, par la densité d’une écriture dépouillée à l’extrême et...

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Poèmes à dire - la Francophonie - 38 poètes contemporains de Nicole Brossard

critiqué par Septularisen - (- ans)

UNE ANTHOLOGIE DE LA FRANCOPHONIE… EN POÉSIE!

7 etoiles
La liberté sans peine est une lubie les peuples l’apprennent à leurs dépens avec des aurores où des cernes collent à leurs yeux sans sel et sans eau minérale Extrait de «Le ventre» de Tchicaya U TAM’SI La poétesse Québécoise Nicole BROSSARD (*1943) nous propose ici une anthologie de « Poèmes à dire » représentant la francophonie. Elle nous présente...

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Élégie de Marienbad et autres poèmes de Johann Wolfgang von Goethe

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et l’œil, laissant la route enténébrée Regarde et voit la porte refermée».

6 etoiles
Telle elle était, à sa porte attendant, Telle elle fut, par degrés m’exaltant, Et telle, après l’avant-dernier baiser, Vint sur ma bouche appuyer le dernier, Telle, vivante, elle entra dans cette âme Et dans ce cœur, écrite avec des flammes. «L'Élégie de Marienbad» est le grand poème d'amour de Johann Wolfgang Von GOETHE (1749 – 1832). En 1821, à soixante-douze ans,...

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Ma vie sans moi, suivi de Le monde d'une voix de Armand Robin

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et les poèmes qui parfois tombent de moi Font à peine le bruit d’une feuille morte dans les sous-bois.»

8 etoiles
«LA RESTAURANTIÈRE» La restaurantière avait de belles arcades Sourcillières; ses cils parlaient sans ambassade. Elle m’a vu entrer, à pensé: «Il va manger!» Et même elle m’a dit: «Il faut manger! » Et moi, j’avais envie de la regarder. Elle osa me server un mets très abundant; Je devais manger, lentille par lentille lentillement Quelque chose qui s’appelait comme un escalopement. Ce manger c’était...

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Oeuvre Poétique Complète, Tome 2 - la Crèche, la Croix, le Christ de Claude-Henri Rocquet

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie chrétienne polyphonique, enracinée dans la chair du monde, pour célébrer le mystère de la Nativité

10 etoiles
Décédé en 2016, Claude-Henri Rocquet, dont j’ai déjà présenté « Le village transparent » sur CL, fut l’auteur d’une œuvre poétique et théâtrale importante, encore trop méconnue, que les éditions Eoliennes ont entrepris de rassembler et publier. Le titre de ce recueil, qui constitue le tome 2 des œuvres poétiques complètes, ne laisse planer aucun...

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A poèmes ouverts. Anthologie proposée par Le Printemps des poètes de Collectif

critiqué par Septularisen - (- ans)

50 POÈTES DE LANGUE FRANÇAISE!

5 etoiles
Je sais qu'il est interdit de ramasser des galets mais quand il en choisit un pour le déposer sur la tombe de son fils je détournai le visage et regardai la mer. Un peu de l'immense histoire du temps contre la brève histoire d'une vie est justice. Yvon Le MEN Pour Bernard CHAMBAZ Sillon de Talbert, Presqu'île sauvage Hiver Cette anthologie rassemblée dans le cadre de...

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Quatrains et autres poèmes brefs de Emily Dickinson

critiqué par Septularisen - (- ans)

“Et le Temps est allé porter la nouvelle À l’Éternité –“

8 etoiles
La Surprise est comme un piment – fort – Dans un mets fade. Trop âcre – en soi – mais mélangé Régal consommable - Reconnue aujourd’hui comme l’une des plus grandes poétesse, figurez-vous qu’ Emily DICKINSON n’a quasiment rien publié de son vivant, et ne s’est même jamais proclamée poète. La plupart de ses poésie étant destinées à sa...

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Qui sous le blanc se tait de Erwann Rougé

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Poésie du souffle, comme une respiration de la présence du monde

8 etoiles
L’écriture poétique d’Erwann Rougé s’apparente à un exercice de respiration contrôlée. Fluide et maîtrisée, porteuse d’un souffle par lequel le poète communie avec le monde élémentaire, elle impose un rythme calqué sur un processus d’inspiration / expiration où les mots sont comme une buée déposée sur la page. La couverture et le titre de cette petite...

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Une vie ordinaire de Georges Perros

critiqué par Septularisen - (- ans)

“Et plus fragile qu’un roseau quoique pensant de temps en temps un peu plus qu’il ne serait bon car trop penser est un poison quand on se retrouve par terre”.

10 etoiles
J’ai force suffisante en moi pour me lever chaque matin le dur est de s’acclimater à nouveau après cette halte en luminosité lunaire où le rêve tisse une toile que l’on déchire dans la rue Pas à pas ramendons filet de notre vie imaginaire. Avant de commencer cette critique, je tiens tout d’abord à faire une remarque liminaire: Tout ce que je pourrais écrire,...

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Le soleil sait Une anthologie vagabonde de Odysséas Elýtīs

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et tu te trouves funambulant d’une Galaxie à l’autre Alors que sous tes pieds grondent les précipices».

8 etoiles
Dans le voisinage des ancres -Lorsque passent les impétueuses carènes déchirant Un nouvel obstacle et l’emportant victorieuses Et que l’espoir brille de tous ses dauphins Privilège du soleil dans le cœur de l’homme- Les filets du doute ramènent Une effigie de sel Ciselée avec peine Blanche et indifférente Qui tourne vers la haute mer ses yeux vides Portant l’infini. Extrait «d’Orientations» (1940) Angélique IONATOS,...

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Bordelique Alchimie de Marcelle Pâques

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Avec le temps tout ne part pas...

6 etoiles
« Et si la vie n’était qu’une bordélique alchimie… » ? Voilà bien le genre de question auquel Marcelle Pâques ne nous a pas habitué, elle qui aime tant raconter les fleurs, le soleil, les petits oiseaux, son jardin, … « Mais aujourd’hui…. Il y a le rire des fleurs dans la lumière Et le chœur des oiseaux… ». Elle écrit...

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Rûmî. La religion de l'amour de Ǧalāl al-Dīn Rūmī

critiqué par Anonyme10 - (BIARRITZ - - ans)

Poésie amoureuse -philosophie Persane

8 etoiles
Petit et magnifique livre, Leith Anvar présente ici un éloge à ROUMI, ce grand mystique de l’amour, le prince de la poésie persane. Une apologie de la lumière terrible et puissante qui peut briller en chacun si tant est que l’on est prêt à la recevoir. ROUMI nous ouvre la voie, par ses...

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La barque d'or de Rabindranath Tagore, Anne Buguet (Dessin)

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et lorsqu’à l’aube, la lumière d’Asvin* glisse sur les bourgeons, hâte la fleuraison, c’est vêtue de voiles aux couleurs de tes heures fées».

7 etoiles
LE FERRY Le ferry-boat traverse et retraverse le fleuve, certains rentrent à la maison, d’autres quittent la maison. Deux villages sur deux rives opposées des liens ont tissé, de l’aube au crépuscule c’est un va-et-vient continuel. Ailleurs dans le monde, tant de conflits, tant de catastrophes, tant d’histoires qui se font et se défont, ne cessent de s’écrire. Et, bouillonnant sur des...

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Vingt sonnets à Marie Stuart de Joseph Brodsky

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et je t'aurais sculptée en verre transparent plutôt qu'en ce granit afin que tu témoignes d'un regard qui te perce en adieu déchirant».

6 etoiles
Voici donc, pour le moins, un livre de poésie tout à fait étonnant et inhabituel! Je dois même avouer n’en avoir jamais lu de semblable! Il s’agit en effet ici d’une édition trilingue (russe, anglais et français), mais avec trois traductions différentes faites à partir de l’original en langue russe. Concrètement, on trouvera donc dans ce...

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Là d'où elle vient de Patricia Ryckewaert

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Failles dns les origines

8 etoiles
Ce recueil de poésie ne comporte presque que des poèmes qui commencent par « Elle vient de… ». Tous ces poèmes, mis bout à bout, pourraient être la recension d’une quête de ses origines effectuées par celle dont l’auteure aurait mis en vers la recherche. Ce texte est un voyage, l’odyssée intime d’une fille dans...

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Portraits de Daniel Tammet

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie pleine d'humanité

8 etoiles
Mondialement connu depuis la publication de « Je suis né un jour bleu » où il évoquait son enfance autiste et sa relation particulière aux nombres qu’il visualise comme des entités dotées de caractéristiques physiques (forme, consistance mais surtout couleur), Daniel Tammet présente la singulière particularité d’une évolution radicale de son rapport au monde, qui...

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Poèmes bleus de Georges Perros

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et que c'est tout à coup des plages de lumière noire, des ciels, des odeurs, de vieux saints, moississant dans un coin d'église, qui prennent possession de toi et déracinent un peu ta vie».

10 etoiles
On meurt de rire on meurt de faim On meurt pour blessure à la guerre On meurt au théâtre à la fin D’un drame où le ciel est par terre. Il est cent façons de mourir Pour vivre on est beaucoup plus sage. Il s’agit de savoir moisir Entre l’espoir et le fromage. S’il est surtout connu parmi un public d’«Happy Few», pour...

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Le Bruit Court Que Je Suis Mort de Xavier Dandoy de Casabianca

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Manifeste BAa - ironique, iconoclaste et inclassable !!!

8 etoiles
Le bruit court que je suis mort… « Je » étant Xavier Dandoy de Casabianca, l’auteur et l’éditeur de cet ouvrage qui justifierait à lui tout seul la création d'une catégorie "inclassable" sur CL, il semble bien que la rumeur soit erronée... puisqu’en ce cas ce petit livre n’existerait pas ! CQFD. En fait, en...

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Transport Commun de Rim Battal

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

"Tout est surmontable"

8 etoiles
Née au Maroc, Rim Battal vit entre son pays natal et la France, elle a « Le sentiment d’être un nouveau colosse de Rhodes, certains jours – un pied de chaque côté de la méditerranée – d’autres, la sensation d’avoir le cul qui s’érode entre deux chaises ». Elle cherche à transmettre ses origines, les...

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L'oeil soldat de Larry Tremblay

critiqué par Nathavh - (60 ans)

L'oeil soldat

10 etoiles
C'est l'auteur de "L'orangeraie" pour ne citer que son roman le plus connu, il est québecois et c'est avec joie que j'ai eu l'occasion de le rencontrer en mars chez Tulitu (la belle librairie bruxelloise où l'on peut s'approvisionner en littérature québécoise). C'est un récit poétique qu'il nous propose, un récit au rythme implacable. C'est...

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Très haut amour: Poèmes et autres textes de Catherine Pozzi

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et d’avoir perdu ma vie sur les chemins à cueillir des petites fleurs d’érudition vaniteuse».

6 etoiles
«Sonnet moral sur les rimes d'un poème de mon amant impossible» J’aime les roses qui se meurent Les caprices inachevés Et le long regret qui demeure Au bout des refus énervés. J’aime aussi les promesses lentes De paradis ...

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Un gratte-ciel, des gratte-ciel de Guillaume Decourt

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Tableaux en prose

8 etoiles
J’ai traversé ce recueil de cent-dis-huit poèmes en prose, tous presque identiques dans la forme, quatre lignes en général trois parfois, seulement quelques phrases très dépouillées pour dépeindre un tableau, parfois une nature morte, parfois un paysage, parfois un scène avec personnages, …, comme on visite une galerie de peintures dans un musée. J’ai même...

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Ecrits à la main de Michael Ondaatje

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et dans notre Livre des Victoires quand on voyait un parasol sur le champ de bataille on pouvait identifier le roi à son ombre».

7 etoiles
SI le canadien Michael ONDAATJE (*1943) est mondialement connu pour son travail de romancier, [«L’Homme flambé» (très opportunément rebaptisé «Le Patient anglais» après la sortie du film) lui a valu le Booker Prize en 1992, puis le Golden Man Booker Prize en 2018], peu de gens savent qu’il poursuit parallèlement une œuvre poétique hors du...

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Le cycle du cheval suivi d'Accords de António Ramos Rosa

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et ta langue s'enivre de saveurs aussi vertes que les pommes de l'enfance des tantes et des aïeux».

6 etoiles
«La lumière et la nuit» Ici la lumière élabore ses plans dans la tache du silence et la nuit se met à parler aux portes. Voici le temps du corps, le bois de l'ombre. De l'obscurité montent des cordes transparentes, des violons d'herbes, un tournoiement d'ailes à contre-jour. Quelqu'un expulse son image du miroir et l'oblige à se faire nuage. L'ignoré est devenu la...

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Rythmes de Andrée Chedid

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et de la souche de toute vie tu devins Toi unique au monde face à l’éphémère défi».

8 etoiles
«Nuages» Les nuages frôlent Falaises et crêtes Courtisent les vallées Tracent sur plan d'azur De brèves et blanches écritures Détissées par le temps Face aux montagnes Qui surplombent nos saisons passagères Nous sommes ces nuages Entre gouffres et sommet. Voici un bien étrange recueil de poésie, puisque composé à plus de 80 ans, il est également le dernier paru du vivant de son...

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Louise de Isabelle Alentour

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

L'innocence martyrisée

9 etoiles
Pur produit de la formation scientifique Isabelle Alentour s’est d’abord tout naturellement investi dans le monde de la recherche avant d’évoluer vers une application plus concrète de son savoir dans le domaine clinique. Elle aborde ensuite l’écriture et propose ce recueil de poésie qui est, pour moi, plus qu’un recueil de poèmes, c’est l’histoire d’une...

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Poèmes et antipoèmes de Nicanor Parra

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et que je ne serais plus qu’un homme qui a aimé, un être qui s’est arrêté un instant face à tes lèvres».

10 etoiles
«Paysage» Vous voyez cette jambe humaine qui pend de la lune Comme un arbre poussant vers le bas Cette terrible jambe qui flotte dans le vide Éclairée à peine par le rayon De la lune et de l’oubli! Ce fut l’un des plus grands poètes de langue espagnole, et pourtant très peu le connaissent… Nous savons tous ce qu’est la poésie,...

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Vision et Prière et autres poèmes de Dylan Thomas

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et en silence je trais le sein du Démon».

6 etoiles
Considéré au Royaume-Uni comme le plus grand poète de la première moitié du XXe S., Dylan Marlais THOMAS (1914-1953) est relativement peu connu dans nos contrées. La faute sans doute à une poésie obscure et relativement hermétique [qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle de son illustre ainé William BLAKE (1757-1827)], et à la difficulté...

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Écrits noirs... Encre rouge de Marcel Camill'

critiqué par Tapuscrits - (27 ans)

Un recueil de poésies poignant sur une réalité Africaine dense et sombre.

10 etoiles
Contre les matraques et les insultes, il reste les mots. La poésie, si présente dans son Congo natal, reprend ici sa place de régulatrice de conflits, d’émouvante diplomate, et offre aux lecteurs le récit d’une vie, d’un parcours singulier et pourtant partagé par tant. Pamphlet contre l’invisibilisation et message réaliste porteur d’espoir, Marcel Camill’ signe...

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Enfin le royaume - Quatrains de François Cheng

critiqué par Septularisen - (- ans)

«Et nous veillons à ce que rien ne nous apaise».*

10 etoiles
Le premier poème de ce recueil est dédié «à ceux que la poésie habite»: «Tu ouvres les volets, toute la nuit vient à toi, Ses laves, ses geysers, et se mêlant à eux, Le tout de toi-même , tes chagrins, tes émois, Que fait résonner une très ancienne berceuse». François CHENG (*1929) véritable «sage des temps modernes», nous offre des...