Un lieu incertain de Fred Vargas
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers , Littérature => Francophone
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Buvons un cou !
"Un Lieu Incertain", dernier roman de Fred Vargas...Après avoir lu (non, disons plutôt : dévoré) "Sous Les Vents De Neptune" et "Dans Les Bois Eternels", c'est vraiment peu dire d'affirmer que j'attendais avec une impatience totale son prochain roman. Sorti (enfin) le 25 juin dernier, "Un Lieu Incertain" ne déroge pas à la règle vargassienne : c'est insolite, enlevé, prenant, parfois drôlissime, et on retrouve avec le plus grand bonheur Adamsberg, Danglard, Retancourt, Estalère, Mordent, la Boule, Clémentine, bref, tous les personnages déjà cultes de l'univers de l'auteure.
Ce roman nous fait valdinguer de Paris à la Serbie, en passant par Londres et le cimetière de Highgate. Si certains de ses romans passés avaient une légère touche un peu surréaliste ("L'homme à l'envers" et son homme se prenant pour un loup, "Sous les vents de Neptune" et son serial killer increvable), ici, on passe directement dans une hypothèse paranormale - ça reste un policier, attention, et non pas un roman fantastique -, celle du vampirisme. "L'homme à l'envers" montrait un homme croyant être un loup (-garou), "Un lieu incertain" nous montre Adamsberg et sa clique aux prises avec un homme se prenant pour le digne successeur de Dracula.
Très bien écrit, chapitres souvent courts (il y en à 50 pour moins de 400 pages) et vraiment du suspense à foison : "Un lieu incertain" n'est pas le meilleur de Vargas ; "Sous les vents de Neptune" restera sans doute longtemps inégalable. Mais il est vraiment très très bon, et un fan de Fred Vargas appréciera vraiment sa lecture !
Les éditions
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Un lieu incertain [Texte imprimé] Fred Vargas
de Vargas, Fred
V. Hamy / Chemins nocturnes (Paris)
ISBN : 9782878582857 ; EUR 18,50 ; 25/06/2008 ; 383 p. ; Broché -
Un lieu incertain [Texte imprimé] Fred Vargas
de Vargas, Fred
J'ai lu / J'ai lu
ISBN : 9782290023501 ; 7,80 € ; 13/10/2010 ; 384 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (29)
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un certain plaisir
Critique de Henri Cachia (LILLE, Inscrit le 22 octobre 2008, 62 ans) - 20 octobre 2018
En effet, chaque élément de ce commissariat possède des qualités qui lui sont propres, que les autres n'ont pas.
Eloge donc de la complémentarité et de l'utilité de chacun, même ceux qui apparaissent les plus simplets.
La première partie du livre démarre fort avec ces dix paires de chaussures déposées devant un cimetière. Avec des pieds dedans. Je ne dévoile rien puisque c'est annoncé dès la quatrième de couverture. Et cette première partie est très haletante et d'excellente facture.
Je ne sais pas à quoi c'est dû, mais les parties les plus faibles semblent être à chaque fois qu'Adamsberg s'exporte à l'étranger. Cette fois-ci c'est un village perdu dans les montagnes des Carpathes. Où il paraît s'enliser, tout comme son autrice. Beaucoup trop de rebondissements, de nouveaux noms, de nouvelles fausses pistes, un peu tirés par les cheveux, il faut bien le dire, même à ceux qu'on admire.
Du coup, je me suis enlisé aussi, et mon attention s'est relâchée considérablement. Sans doute parce que je connais bien Fred Vargas. Ceux qui la connaissent moins ne percevront peut-être pas cette baisse de tension.
Extrait :
... « ...- Du tout, dit le médecin avec amusement, et Adamsberg repéra ce visage malin, enjoué, disponible, qu'il avait décelé sous la pose dédaigneuse. L'âge accroît ordinairement les névroses. Mais je traite Emile et peu à peu, j'atteins les zones figées, je les assouplis, cependant que l'animal rusé referme les portes derrière moi. Mais je l'aurai. Sa mère le frappait quand il était petit mais il n'en conviendra jamais. Il l'idolâtre.
- Alors comment le savez-vous ? ... »...
Dans la nuit du tombeau …..
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 23 janvier 2014
Un univers glaçant, peuplé d’ombres et de superstitions, flirtant avec le fantastique , qui n’avait à priori rien pour m’attirer mais dans lequel me suis vite laissée embarquer .
Même si certains épisodes sont rocambolesques, l’odyssée d’Adamsberg, ses rapports avec ses collègues et ceux qu’il croise dans son enquête m’ont paru savoureux . Fred Vargas vous plante un décor ou vous caractérise un personnage en deux coups de cuiller à pot. L’humour vient toujours chez elle à point pour alléger ce que le drame aurait d’insoutenable .
Pas vraiment mon genre.
Critique de Usdyc (Bruxelles, Inscrit le 27 août 2004, 68 ans) - 12 octobre 2013
Pour mon premier Vargas, je déchante et n'irai pas plus loin dans les "œuvres" de cet auteur. Deux étoiles car j'ai lu jusqu'au bout !
Trop court !
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 25 août 2011
"Un lieu incertain" ne déroge pas à la règle et même si moi aussi j'ai préféré les 2 précédents (surtout "Sous les vents de Neptune") j'ai passé un excellent moment avec Adamsberg et son univers une fois de plus. Une seule critique : c'est trop court ! A quand le prochain ?
Les vampires
Critique de Koudoux (SART, Inscrite le 3 septembre 2009, 60 ans) - 30 juillet 2011
Une nouvelle intrigue tissée autour des connaissances historiques de l'auteur : les vampires.
Même si je trouve cette histoire un peu compliquée par moment, ce roman reste un bon cru.
A lire ...
Un polar qui patauge entre ennui et grosses ficelles
Critique de Rouchka1344 (, Inscrite le 31 août 2009, 34 ans) - 21 mai 2011
L'écriture plus que moyenne rebute à la lecture ! L'intrigue qui sur la quatrième de couverture semble vraiment prometteuse, lasse et perd son lecteur par des invraisemblances. Un rythme inégal et pas fluide pour un sou qui soit se consacre à l'intrigue policière (c'est bien) soit s'oriente trop vers le personnage principal, le commissaire Adamsberg qui est pourtant attachant (et on s'ennuie).
Bref, vraiment pas du tout convaincue par les talents de Vargas. Il y a tellement d'autres polars bien meilleurs qui méritent d'être lus !
Une étoile pour le commissaire qui m'a bien plu !
Ça dépend !
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 14 mai 2011
L’histoire par contre, est bourrée de coïncidences bienvenues qui permettent de relier le corps d’un homme trouvé en France en pièces détachées et des pieds trouvés par un collègue anglais, avec qui il a assisté à un colloque international, près d’un ancien cimetière. Des histoires de vampire et de corps morts qui ne se décomposent pas circulent et des membres de son équipe le trahissent (mais seront pardonnés car on a fait pression en haut lieu sur eux) assaisonnent l’enquête. Et il se découvre un fils adulte dont il ignorait l’existence. Tout cela constitue cependant un pot pourri d’invraisemblances.
D’où un sentiment ambivalent avec un « oui » pour le personnage du commissaire mais un « bof » pour l’intrigue.
IF-0909-3517
Pas très emballée malgré un début prometteur ...
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 20 février 2011
Ma critique ne semble pas très positive, il est vrai. Cependant, je dois dire qu'il y a des éléments qui me semblent très bons : on voyage, il y a des rebondissements et un certain rythme. Mais la lecture n'a pas été facile pour ma part.
Un épisode compliqué
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 4 février 2011
Quoiqu’il en soit on ne saurait que répéter qu’un Fred Vargas, ce n’est pas un polar ordinaire, qu’une pincée de poésie, parfois de non-sens, voire d’improbable total le parsèment et qu’on aime … ou on n’aime pas.
« Dans la nuit du tombeau, Toi qui m’as consolé.
Il avait retrouvé la suite du vers. Il respirait par petites bouffées, plus difficiles que tout à l’heure. Asphyxie plus rapide encore qu’il ne l’avait pensé, Zerk savait y faire.
Tout à l’heure quand ? Cela devait faire une heure que Zerk avait quitté le cimetière. Il n’entendait pas la cloche de l’église pour le guider. Trop loin du village. Ni ne pouvait voir ses montres, pas même capables de lui donner l’heure des pissées de Lucio.
Dans la nuit du tombeau, Toi qui m’as consolé.
Il y avait une suite dans ce poème, quelque chose comme les soupirs de la sainte et les cris de la fée. Oui, comme Vesna.
Une respiration, une autre. La sienne.
Arnold Paole. Il avait retrouvé le nom du soldat vaincu par Peter Plogojowitz. Et cela, il ne l’oublierait jamais. »
Ce « lieu incertain » est tout de même « gratiné ». Puisque ça démarre près du cimetière de Highgate, à Londres, où 17 chaussures contenant leurs pieds sont sagement rangées devant l’entrée dudit cimetière. Ca continue à Paris avec des meurtres bien « zarbis », avec une mise en danger très nette d’Adamsberg que quelqu’un, « en haut », cherche manifestement à faire plonger via une machination diabolique, et ça s’ensuivra en Serbie, au pays des « vampiri ». Il se passe évidemment bien d’autres choses que le lecteur d’un polar classique n’imaginerait pas, même dans ses pires délires … secouez-moi tout ça et je vous en tire un Fred Vargas.
Pur jus mais un peu embrouillé.
un avis mitigé
Critique de Madamedub (Paris, Inscrite le 27 janvier 2011, 39 ans) - 27 janvier 2011
On se prépare à être surpris par l'originalité du menu, frissonner d'inquiétude à l'idée qu'il soit trop épicé, sourire par avance à l'évocation de quelques convives attachants mais surprenants ;
On retrouve donc dans cet opus les occupants, souvent atypiques, du commissariat, avec à leur tête Adambsberg, capitaine, un peu décalé ; et son adjoint "poivrot-intello", Danglard.
L'auteur nous délivre les premières pièces du puzzle de l'énigme dans les brumes d'un cimetière londonien où quelques paires de pieds coupés à la cheville, donnent le ton.
Le point de départ de l'enquête qui va occuper notre ténébreux policier et ses comparses, se situe en banlieue parisienne où un meurtre d'une rare sauvagerie est commis.
L'affaire nous promène en Serbie et Adamsberg va devoir se débattre entre la mythologie des vampires, un imbroglio judiciaire et "une erreur de jeunesse".
Le voyage est divertissant, tient en haleine mais trop de détails peu crédibles, de personnages improbables, de rebondissements incroyables font que ce repas est trop copieux et le lecteur est saturé par une histoire si alambiquée qu'elle en perd sa saveur.
L'invitation était prometteuse mais la soirée décevante.
Toutes nos critiques sur www.madamedub.com
GJ
Par moments, ça hésite entre semoule et panade
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 22 janvier 2011
C'est que les états d'âme d'Adamsberg prennent à mes yeux beaucoup trop de place et n'est pas psychologue qui veut. J'ai eu plus d'une fois l'impression que l'auteur hésitait entre dévoiler des zones d'ombre de son personnage, tentait de l'humaniser à tout prix (alors que vraiment, il n'y en avait aucunement besoin, il l'est déjà tellement !) et qu'en face, il y avait une enquête à mener et qu'elle se révélait bien incapable de mener les deux de front. Ce qui veut que quand l'homme avance, l'histoire piétine et quand le premier patauge, des éléments clés apparaissent pour aider à résoudre l'énigme.
Une énigme traitée avec énormément de légèreté dans la dernière partie du livre. Si l'identité de l'assassin peut surprendre (mais surprend-elle vraiment ? Pas tant que ça en fait, le personnage est placé de manière bien trop visible dans le récit pour que ça soit anodin), ses mécanismes de pensées sont à peine esquissés, or c'est cela qui aurait été intéressant. Histoire qu'on retrouve dans cette fin la même dimension psychologique et sociale que lorsque le commissaire est en Serbie.
Cela me laisse l'impression d'un dénouement bâclé, trop rapide, pas à la hauteur de tous les ingrédient dont disposait Vargas pour mitonner un excellent plat. Dommage et frustrant, car le potentiel est là, c'est indéniable.
Passé sombre
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 16 janvier 2011
Si le début est passionnant, la suite comporte son lot de tournants parfois ridicules et de maladresses, mais sans gâcher le plaisir. Des indices intelligents sont fournis pour permettre au lecteur de découvrir le meurtrier mais je ne crois pas que personne ait réussi! Un polar fidèle au style Vargas.
Très bon livre à conseiller.
Critique de Gaeldorozario (, Inscrit le 14 décembre 2010, 45 ans) - 29 décembre 2010
Je le conseille vivement.
Cordialement.
Gael do Rozario.
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Purfi
Viviane - la vampiresse?
Critique de Arandjel (, Inscrit le 17 novembre 2010, 58 ans) - 17 novembre 2010
Mais la partie du livre qui se passe en Serbie… c'est d'une naïveté et d'une maladresse incroyables! C'est une "kolossale Katastrophe"! La "couleur locale" fait rire n'importe quel Serbe ou autre Yougoslave: "rakija" (dont la teneur en alcool peut parfois dépasser les 70%…) coule à flots! Les plats nationaux ("burek", "chou farci", "kajmak"…) sont probablement ramassés sur Wikipedia serbe. Mais la cerise sur le gâteau - c'est le fuseau horaire! Adamsberg en Serbie et les membres de son équipe en France ne peuvent pas communiquer à certains moments: "Pas de réseau, décalage horaire: deux heures".
Si Madame Vargas avait jeté un seul coup d'oeil sur Wikipedia, elle aurait pu constater que la Serbie est sur le même fuseau horaire que la France. Les chercheurs CNRS sont-ils tous aussi maladroits? Ou alors, c'est Madame Viviane Hamy qui pousse Madame Vargas à écrire vite, trop vite?...
Un régal pour lecteurs avertis
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 13 janvier 2010
Mouais, peut faire mieux...
Critique de Teuta (, Inscrit le 20 décembre 2009, 43 ans) - 29 décembre 2009
encore un livre de qualité
Critique de Sternutatoire (, Inscrit le 22 novembre 2009, 55 ans) - 22 novembre 2009
Ce livre n'est pas le mieux de toute la série écrite jusque là (je préfère les Bois Eternels ou l'homme à l'envers), mais je l'ai dévoré à 2 reprises.
L'ambiance du village au bord du Danube, Highgate, la maison de Garches, la maison d'Adamsberg, autant de lieux variés et tous "incertains". Un savant mélange et une imagination qui ne peuvent que susciter l'admiration. La mienne en tout cas.
Bravo à cette romancière. J'attends le prochain...
La seule littérature française à Rome : un polar de F. VARGAS
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 30 avril 2009
Gore et piégeant
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 20 avril 2009
Mais ce qu’on demande à un roman policier, c’est avant tout de présenter une intrigue digne de ce nom et une enquête progressive, avec quelques surprises de-ci de-là. Sur ce point, elle fait fort, Fred Vargas. L’intrigue est double et assez gore : d’une part, dix sept pieds sont retrouvés dans leur chaussure, bien alignés, à Highgate (Adamsberg, en séminaire à Londres, constatera de visu cette mise en scène de mauvais goût) et d’autre part, à Paris, un cadavre écrabouillé et disséminé aux quatre coins de la pièce. Comment les deux énigmes horribles se rejoindront, il vous faudra vous aventurer vous-même dans ce « lieu incertain » pour le savoir… Cela vous mènera jusqu’à un petit village serbe, comme Adamsberg qui, malgré l’épisode dramatique qu’il y vivra, y restera attaché…
un peu de respect pour le lecteur !
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 2 avril 2009
J'aime beaucoup ses personnages farfelus !
Mais là, ce n'est que la reprise commerciale des thèmes anciens et le lecteur ne s'y retrouve pas, même si les derniers chapitres essaient, laborieusement, de justifier tous les évènements du roman.
Je vais chercher ailleurs mes futurs polars
Le manchot, l'écraseur et le flic solitaire
Critique de Diamants sur canapé (, Inscrit le 1 février 2009, 53 ans) - 8 février 2009
Et puis, Adamsberg va se découvrir un fils (est-ce bien son fils ?) : paternité impromptue ou comment la relation père-fils peut avoir parenté avec le meurtre.
Tout ceci avec l'écriture enlevée, florale, colorée.
un bon cru
Critique de Capibara (, Inscrite le 13 novembre 2008, 46 ans) - 14 novembre 2008
Serbie sur un plateau
Critique de Manhattan (Marseille, Inscrit le 24 août 2008, 45 ans) - 8 septembre 2008
On peut dire que l'ambiance est un des points forts du roman, l'humour est employé avec finesse, les rebondissements sont omniprésents.
Fred Vargas fidèle à son style
Critique de Livrophage (Pessoulens, Inscrite le 28 février 2007, 64 ans) - 12 août 2008
Qu'est-ce que c'est que cette histoire?
Critique de Pipierre (, Inscrit le 28 juillet 2006, 65 ans) - 9 août 2008
Mais l'intrigue: alors qu'est-ce que c'est que cette histoire à dormir debout: c'est le cas de le dire. C'est empêtré, plein de confusion qu'elle doit tenter d'expliquer à la fin. C'est inintéressant. Et quoi de plus désolant, qu'un policier qui tombe sur plein de hasards créés par l'auteur , qui le font avancer miraculeusement dans son enquête.
Je ne deviendrai pas un fan...
Vargas égale à elle-même
Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 4 août 2008
Et il faut bien reconnaître que ce nouveau chapitre des aventures rocambolesques du commissaire Adamsberg est à la hauteur des précédents.
Imaginez une collection de dix-sept pieds tranchés nets à hauteur de la cheville et déposée à l’entrée d’un cimetière anglais. Imaginez ensuite un homme assassiné puis réduit en bouillie dans sa maison, et ce en France.
Imaginez enfin que le fameux commissaire soit présent sur ces deux scènes macabres et sanglantes, et qu’il trouve la connexion entre ces deux faits divers apparemment sans lien. Vous aurez tous les ingrédients réunis pour faire de ce polar un livre passionnant et prenant, puisque comme d’habitude l’auteur se plaît à nous orienter vers de fausses pistes.
A noter pourtant cette fois-ci, la quasi inexistence du personnage de Retancourt, qui compte pourtant de nombreux admirateurs, et l’absence totale de Camille, en vacances en Bretagne.
A ce stade de mon article, je me dois d’avouer que malgré ce que j’ai dit précédemment, je me sens quelque peu déçue après avoir achevé ma lecture. Peut-être justement parce que la structure des livres de Fred Vargas tient presque du rituel et que je commence à m’en lasser. J’avais déjà ressenti cela après la lecture du précédent. Précédent auquel elle fait référence dans celui-ci, et je me suis alors rendue compte que j’en avais totalement oublié l’intrigue. Et à bien y réfléchir, je ne me souviens à peu près bien que de « Pars vite et reviens tard ».
Sans doute est-il temps que je passe à autre chose si je veux persévérer dans les polars.
Du grand Vargas
Critique de Critique (Trets, Inscrite le 9 novembre 2004, 64 ans) - 3 août 2008
Par contre, on lit un Vargas pour rentrer dans une ambiance, celle que donne Adamsberg et on passe en effet du rire à l'angoisse grâce au ton incomparable qu'elle donne dans son récit.
Je suis impressionnée par la justesse de tous les termes qu'elle emploie. Il n'y a pas un mot de trop, chaque paragraphe sonne juste. Je suis convaincue qu'elle doit relire ses textes des dizaines de fois avant de se décider à publier.
Du grand art, vraiment. Merci infiniment de nous offrir un tel plaisir lors de chacune de vos parutions.
Et si vos romans remplissaient 700 pages ? Ce serait merveilleux... Ils sont toujours trop rapides à lire !
Vargas contre les vampires
Critique de Vladkergan (, Inscrit le 21 avril 2008, 43 ans) - 22 juillet 2008
Ah, oui !... Chapeau !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 15 juillet 2008
Après nous avoir fait croire que la peste était revenue dans Paris, nous avoir entraîné au Québec lors d'une histoire épouvantable, voilà qu'elle nous envoie en Serbie ! A cela nous n'étions pas préparés. Pas plus d'ailleurs qu'à ses morts complètement démolis, écrasés, éparpillés !
La critique de base faite par Bookivore étant très bonne je ne vois pas du tout l'intérêt de reprendre l'histoire.
Il ne me reste donc qu'à vous dire que ce livre est vraiment à lire. Passionnant du début à la fin !
Et toujours ces personnages attachants s'il en est comme Adamsberg, Danglard, Retancourt etc.
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