L'Homme à l'envers de Fred Vargas
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 28 avis)
Cote pondérée : (1 010ème position).
Visites : 17 957 (depuis Novembre 2007)
Sur la piste du loup...
Des brebis sont retrouvées égorgées et du coup, le village est partagé entre deux hypothèses : les loups d'un côté et, pour les plus superstitieux, c'est un loup-garou qui rôde...
A partir de là s'enchaîne une véritable course poursuite contre la montre!
Mais il faut savoir à tout moment où peut bien aller le responsable et à qui va-t-il s'attaquer la prochaine fois. Ce n'est pas chose aisée de pister un loup même quand on croit tout connaître d'eux et de leur manière de vivre!
Les loups vivent en principe en meute, pourquoi celui-ci serait seul?
Est-ce bien un loup ou une créature monstrueuse? Ils vont être plusieurs à se mettre à sa recherche et à vouloir le devancer pour mieux le coincer.
Ce livre est vraiment superbe parce qu'en plus de l'intrigue géniale, il y a tout le côté "paysan" de l'histoire : les contrées que l'on visite d'une certaine manière, la mentalité des villageois que l'on découvre avec leurs idées bien arrêtées...
Il est à l'opposé de ces polars où tout est dit en quelques pages; bien au contraire, plus on pense approcher la solution et plus on s'en éloigne!!
Avis aux amateurs, ce livre en vaut vraiment la peine.
Les éditions
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L'homme à l'envers [Texte imprimé] Fred Vargas
de Vargas, Fred
V. Hamy / Chemins nocturnes (Paris).
ISBN : 9782878581072 ; EUR 16,00 ; 15/03/1999 ; 300 p. ; Broché -
L'homme à l'envers
de Vargas, Fred
J'ai lu
ISBN : 9782290349236 ; 7,40 € ; 02/07/2005 ; 317 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (27)
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Pause Adamsberg
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 28 avril 2024
En effet, le côté atypique du héros est vraiment reconnaissable entre tous et c’est souvent avec bonheur qu’on « voit » ses rêveries, ses étourdissements, ses distractions, sa procrastination, son humour involontaire ou pas, ses facéties etc. sauf que le côté répétitif de toutes ces facéties devient parfois lassant.
Ceci étant dit, ici, le commissaire n’apparait vraiment qu’après que nous ayons fait connaissance avec des personnages qui habitent ou passent du temps dans le parc du Mercantour : des bergers, des naturalistes, des villageois, …des loups (car c’est là-bas que le grand canidé a décidé de revenir en ce XXIe siècle après avoir été décimé au siècle précédent). Un grand loup sévit et tue allègrement moutons et brebis mais aussi des humains. Est-ce vraiment un loup ou un grand dogue allemand ou un humain, ou un loup-garou peut-être car il plante ses énormes crocs dans le corps de ses victimes (animales ou humaines) ?
Et mine de rien donc, Adamsberg va de nouveau (avec maladresse et chance ?) élucider le mystère et dénicher l’auteur de ces horreurs !
N’oublions pas la femme (les femmes) bien présentes dans ce polar par le biais des rêveries et des angoisses du héros de Fred Vargas. A plus tard commissaire!
Un road movie montagnard au milieu de la paysannerie
Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 15 octobre 2022
L'essentiel n'est pas dans la résolution de ces crimes mais bien dans les personnages. Les personnalités sont très bien définies, ont une consistance. Les confrontations de caractères produisent des situations prêtant à sourire.
Les personnages sont attachants de par leur grande naïveté ou leur sincérité.
L'ouvrage mérite d'être classé dans les romans policiers mais le lecteur accompagne un road movie avec trois puis quatre personnes qui n'ont rien à voir ensemble mais que les hasards de la vie rassemble.
Les décors, tant celui grandiose de la montagne que celui évoquant une sorte d'univers clos au grand air, sont parfaitement suggérés.
Un réel plaisir de lecture en compagnie de personnages pour le moins orignaux.
Opus n°2 de la série Adamsberg
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 21 septembre 2020
Encore que dans L’homme à l’envers, le véritable héros est presque davantage Camille, l’amour d’Adamsberg, qui s’est éloignée de lui et se retrouve mêlée dans des circonstances forcément curieuses à des problèmes de loup – loup garou, dans le Mercantour, là où elle s’est exilée.
Il est donc beaucoup question de loups – ces fameux loups remontés depuis l’Italie vers les Alpes Maritimes puis progressivement essaimant dans le reste de la France. Des loups qui déciment des troupeaux, qui divisent la population entre anti (les éleveurs d’ovins, agriculteurs principalement) et pro (les citadins beaucoup et ceux ayant une vision plus écologique de la nature.)
Justement, Camille vit dans ce magnifique Mercantour dans un village perdu, en compagnie d’un zoologiste canadien, Lawrence, spécialiste des grizzlis mais venu dans le Mercantour pour étudier la réimplantation des loups en France (et qui s’incruste pour les beaux yeux de Camille accessoirement). Justement Camille était l’amie de Suzanne Rosselin, éleveuse locale d’ovins qu’on a retrouvée égorgée. Loup ? Loup garou ? Quoiqu’il en soit la psychose est là et, les voies d’Adamsberg étant impénétrables, le commissaire échoue dans ce village, aimanté par cette situation étrange (et certainement la présence de Camille. En matière d’Adamsberg ne pas exclure le supranaturel !)
Les personnages qui émaillent le roman sont « Varguiens », comme il se doit. Les habituels comparses, tel Danglard, ne sont qu’effleurés, mais les Lawrence, Le Veilleux et autres Soliman qui interviennent ici ne sont pas moins croquignolesques …
Un Vargas tout à fait à la hauteur de ses petits frères et sœurs. Et comme pour les autres on n’est déçu que d’une chose : que la lecture soit déjà terminée !
Facile à lire
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 8 octobre 2018
Entre chiens et loups
Critique de Montecristo (, Inscrit le 31 août 2016, 70 ans) - 3 septembre 2016
En tous cas, elle m'a bien baladé dans son scénario tiré par les cheveux. Je suis tombé dans ses panneaux et j'ai aimé ça, comme souvent. Elle sait poser une ambiance d'étrangeté vaguement inquiétante, dessiner des personnages hauts en couleurs, ciseler des dialogues décalés et nerveux qui accrochent, susciter le sourire à force d'humour discret, autant que faire monter la pression. Et dans son polar où bien sûr l'homme est un loup pour l'homme, le coup de théâtre final est plutôt bien amené, même si le cher Adamsberg se sort un peu facilement des griffes de son lycanthrope. La dernière petite ficelle est un peu fluo, disons.
Pas grave, j'aime bien Vargas...
Pour une histoire à l'endroit.
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 20 août 2015
-Tu vas dormir où, cette nuit ?
Adamsberg haussa les épaules.
-Sous ce prunier. Ou dans ma voiture. Il ne fait pas froid.
Le Veilleux acquiesça, remplit les deux verres, et se tut.
-Tu l’aimes ? demanda-t- il de sa voix sourde, après plusieurs minutes de silence.
Adamsberg haussa de nouveau les épaules, sans répondre.
-Je m’en fous que tu te taises, dit le Veilleux, j’ai pas sommeil. J’ai toute la nuit pour te poser la question. Quand le soleil se lèvera, tu me trouvera là, et je te la reposerai, jusqu’à ce que tu me répondes, à attendre Massart sous le prunier, je te demanderai encore. Je m’en fous. J’ai pas sommeil.
Adamsbeg sourit, avala une gorgée de vin.
-Tu m’emmerdes avec ta question.
-Ca prouve que c’est une bonne question.
-J’ai pas dit qu’elle était mauvaise.
-Je m’en fous, j’ai toute la nuit. J’ai pas sommeil.
-Quand on pose une question, dit Adamsberg, c’est qu’on a déjà la réponse. Sinon on la boucle.
-C’est vrai, dit le Veilleux. J’ai déjà la réponse.
-Tu vois.
-Pourquoi tu la laisse aux autres ?
Adamsberg resta silencieux.
-Je m’en fous, dit le Veilleux. J’ai pas sommeil.
-Merde, le Veilleux. Elle n’est pas à moi. Personne n’est à personne.
-Finasse pas avec ta morale. Pourquoi tu la laisses aux autres ?
-Demande au vent pourquoi il ne reste pas sur l’arbre.
-Qui est le vent. Toi ? Ou elle ?
Adamsberg sourit.
-On se relaie.
-Ce n’est pas si mal mon gars.
-Mais le vent s’en va, dit Adamsberg.
-Et le vent revient, dit le Veilleux.
-C’est ça le problème. Le vent revient toujours.
-Le dernier verre, avertit le Veilleux en examinant la bouteille dans l’obscurité.
Faut qu’on se rationne.
-Et toi, le Veilleux ? T’as aimé quelqu’un ?
-Le Veilleux resta silencieux.
Je m’en fous, dit Adamsberg. J’ai pas sommeil.
-T’as la réponse ?
-Suzanne, toute ta vie. C’est pour ça que j’ai vidé ta cartouchière.
-Fumier de flic, dit le Villeux.
Une grappe de personnages humains, pour un récit dès plus étonnant. Superbe.
A un poil près
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 51 ans) - 11 juillet 2011
J'attends vraiment le bouquin de Vargas qui va me transporter. On n'en est pas loin, l'auteure a vraiment sa patte (de loup), c'est parfois jouissif, mais j'aimerais de la consistance dans l'intrigue et un scénario béton.
Toujours excellent
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 20 décembre 2010
Même le scénario (que je trouve d'habitude plus banal que la façon dont c'est raconté) m'a vraiment plu.
Seul bémol : se lit trop vite !!!
Road movie
Critique de Kalie (Sarthe, Inscrit le 4 juillet 2010, 54 ans) - 6 octobre 2010
Mouais
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 22 mars 2010
pas mal
Critique de Lem (, Inscrit le 1 septembre 2009, 39 ans) - 3 octobre 2009
Camille au centre
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 20 avril 2009
Que Camille et Adamsberg aient été auparavant fortement amoureux et que Camille soit actuellement impliquée dans une relation avec un Canadien de passage ne constitue apparemment pas un obstacle. J’ai besoin de lui, je l’appelle ; elle m’appelle, j’accours. Et je garde mon flegme, même si le Canadien en question est beau et spécialiste en son pays des grizzlis, ici des loups.
Vargas fait la part belle au terroir dans cet opus. Les loups, plus que simplement évoqués, sont ici des figures de cette nature que l’on aime et craint à la fois. Tant que la cohabitation convient aux deux parties, tout va bien. Mais si l’équilibre est rompu (entendez l’égorgement de brebis), le respect fait place aux battues, la raison aux divagations superstitieuses (c’est forcément un loup-garou). Ensuite, trois personnages secondaires « du cru » (natifs ou d’adoption) colorent le paysage avec une rudesse toute extérieure : le Veilleux et Soliman, ainsi que la fermière chez qui ils vivent (dont le nom m’échappe) et qui sera la première victime humaine. Une ruralité qui sous des dehors rustres cache une bienveillance peu commune.
Quant à l’intrigue qui, sans être du grand art est néanmoins de qualité, elle se déploie avec lenteur, sans rebondissement aucun, jusqu’à la précipitation finale qui surprend juste ce qu’il faut mais qui, selon moi, est un tout petit peu tirée par les cheveux…
Excellent polar
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 9 avril 2008
Très bien
Critique de Abujoy (Rennes, Inscrite le 18 mars 2008, 38 ans) - 23 mars 2008
Mon premier Vargas
Critique de Isismarie (, Inscrite le 22 janvier 2008, 63 ans) - 20 mars 2008
L'histoire est bien racontée, les décors sont facilement imaginables car décrits simplement, les personnages sont attachants et originaux, l'humour présent et le dénouement assez inattendu...
J'attends avec impatience de lire d'autres romans de cet auteur.
Pas désagréable
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 10 mars 2008
Un polar un peu grand guignolesque, (monceaux de cadavres de moutons, accumulation de gens assassinés), reste basé sur une intrigue assez simplette quoi qu’assortie d’une fin abrupte et un peu artificielle. Nous ne sommes pas vraiment dans le policier à énigme genre Agatha Christie, mais plutôt dans celui d’ambiance. Ce livre est fort bien écrit dans un style vivant, agréable, facile à lire, et rempli de dialogues. Son regard désabusé sur le monde paysan et plus généralement sur les sentiments amoureux et ses positions décalées font de Fred Vargas une auteure atypique du roman policier descriptif, catégorie noire voire « gore ». Pas désagréable.
Ce qui change d'un Higgins Clark...
Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 4 janvier 2008
Le résultat est ma foi très sympathique: un bon polar bien mis en scène, des rebondissements jusqu'au bout... et ce qui fait la différence avec, allez disons un Mary Higgins Clark (que j'ai toujours beaucoup aimé lire quand je n'avais rien d'autre sous la main), c'est la présence des personnages. Des personnages intéressants, typés, un Adamsberg un tantinet anti-héro, et une mise en évidence des personnalités à travers l'écriture.
Bref, un moment agréable, mais qui m'a rappelé que Dominique Sylvain aussi met en scène des personnages terribles. Je me relirais bien un petit Sylvain, moi...
Beaucoup aimé
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 19 janvier 2007
J'ai bien aimé celui-ci aussi avec les retrouvailles d'Adamsberg et Camille, toutes provisoires qu'elles soient.
Le Mercantour ou rien
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 17 janvier 2007
J'ai trouvé que, cette fois, Fred Vargas avait fait un réel effort pour poser et dépeindre des ambiances extrardinaires. La grandeur des paysages, la dignité du loup, l'appel de la montagne... des éléments qu'elle fait passer avec beaucoup de justesse, n'hésitant pas à mettre ses personnages de côté au profit des éléments.
Un livre que je trouve plutôt différent des autres Vargas que j'ai lus, moins "silencieux" dans la mesure où, pour une fois, tout ne passe pas dans la tête d'un commissaire atteint de mutisme aigu mais à travers un lieu, des animaux, un "roade-mouvie" (dixit Le Veilleux) quelque peu surréaliste. J'ai aimé, beaucoup!
Une histoire de loups dans le Mercantour.
Critique de Xerinata (Amiens, Inscrite le 5 avril 2006, 67 ans) - 15 août 2006
"Tu veux parler de ce genre de gars qui se transforme la nuit, avec les griffes qui sortent, les crocs qui surgissent et les poils qui poussent ? De ce gars qui part ensuite manger tout le monde dans la campagne et qui au petit matin range les poils sous sa veste pour aller au boulot ?".
"C'est cela, d'un loup-garou, quoi. Il y a à peine 200 ans, on leur ouvrait le bide depuis la gorge jusqu'aux couilles pour voir si les poils étaient dedans. Ensuite, c'était trop tard pour pleurer son erreur."
Des dialogues drôles, des personnages originaux et attachants. On retrouve le commissaire Adamsberg, son esprit rêveur et ses méthodes d'enquête particulières.
Un livre que j'ai justement lu dans le Mercantour. La description des paysages et des mentalités sonne juste. Peut être pas le meilleur de Vargas, mais un polar très agréable à lire.
Des loups bien dociles
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 24 mai 2006
Singulière découverte
Critique de Sparkling Nova (Paris, Inscrite le 6 juillet 2005, 41 ans) - 1 décembre 2005
Je me souviens d'en avoir adoré le style, les personnages, les dialogues. Bref, tous les ingrédients de la "recette Vargas".
Par contre je me souviens aussi m'être dit, à la fin du livre: "Ah bon, c'est tout?!". Une énigme qui vous tient en haleine ne peut pas s'expliquer si simplement, être d'une telle banalité? Et bien si. Et cette perversité du banal fait aussi fait parti de la recette.
Une pointe de déception une fois le livre refermé, donc.
Mais tout de même, une sacré envie de découvrir les suivants !
Moi j'ai bien aimé
Critique de Irishg (, Inscrite le 19 novembre 2004, 48 ans) - 26 janvier 2005
Personnellement, je trouve que l'explication du "pourquoi du comment de la chose (les égorgements divers et variés)" arrive un peu miraculeusement (on n'a aucune chance de trouver avant que l'auteur ne le veuille) mais ça ne m'a pas empêché de savourer tout ce qu'il y avait avant.
Et puis je ne voulais pas que le coupable soit celui qui l'est : je ne suis pas trop contente du comportement de ce personnage, j'attendais mieux de lui et j'aime bien qu'un livre me secoue un peu, ça change!
Bof.
Critique de Olivier Michael Kim (Nantes, Inscrit le 24 août 2004, 48 ans) - 24 janvier 2005
L'intrigue est plate. La résolution de l'enquête est précipitée à la fin.
Ce qui m'a le plus plu, ce sont les personnages. Ils sont hauts en couleur et amusants.
C'est un polar tragi-comique.
bof
Critique de Didierpascal (, Inscrit le 8 octobre 2004, 61 ans) - 8 octobre 2004
Ce livre rassemble tous les clichés qui m’exaspèrent dans le roman policier : le flic solitaire et ingénieux, les personnages hauts en couleur, la grande gueule sympathique, le garçon manqué vachement sympa… les gentils sont politiquement corrects, le méchant est un vilain misanthrope.
Et puis ces dialogues… pitié fred, essaye de réduire ces dialogues ineptes censés refléter le caractère profond de tes personnages. L’un d’entre eux, une caricature de berger montagnard, ne cesse de répéter pendant tout un chapitre « on lui colle au cul » ( je précise : en pensant au criminel) pendant que son acolyte récite les définitions du dictionnaire.
La fin est absurde. C’est encore une caractéristique de nombreux polars. Il faut que la fin surprenne le lecteur. Mais lorsque l’on a une imagination défaillante, on sombre rapidement dans le grotesque et on ne surprend personne. Oh surprise ! Le loup garou n’est ni un loup, ni un garou. C’est un homme. Mais pas n’importe qui, un individu insociable guidé par des raisons ridicules sur la voie du crime. Il était méchant et il a été puni.
Très bon polar
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 32 ans) - 5 septembre 2004
Pour l'ambiance
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 21 juin 2002
Dans l'homme à l'envers, je les ai trouvé à la limite de la caricature : c'est rare de trouver une jeune fille qui fait de la plomberie, un botaniste canadien, et un orphelin noir, et un commissaire rêveur dans le même cercle de personnes et de surcroit dans un petit village des alpes. En un sens, j'ai eu une impression ambigue : d'un côté, ce sont ces personnages qui créent cette ambiance particulière et de l'autre ils me semblent parfois peu crédibles.
Bref, je ne regrette tout de même pas ma lecture, j'ai retenu le côté positif au final !
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