Dans les bois éternels de Fred Vargas
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 20 avis)
Cote pondérée : (152ème position).
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quans l'auteur est un artiste
Dans les bois éternels est sans doute le meilleur de VARGAS.
Petit conseil avant de dévorer les 400 pages, lisez son précédent (sous les vents de Neptune), afin de mieux appréhender certains passages.
Avec Pars vite et reviens tard, Fred VARGAS avait crée le polar poétique. Avec sous les vents de Neptune elle se perdait à décrire des personnages autres que le commissaire Adamsberg (Bettancourt, le Tueur au trident, Camille).
Dans cette oeuvre, car à mon avis il n'y a pas d'autre terme pour qualifier son dernier livre, Fred VARGAS crée un roman complet : une intrigue digne de l'Homme aux cercles Bleus, avec la verve de pars vite et reviens tard.
A cela vous ajoutez une touche personnelle de relation Haute et Basse Normandie, et vous obtenez en plus un roman de terroir.
Juste une question : A quand les 6 étoiles pour le classement?
Les éditions
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Dans les bois éternels [Texte imprimé] Fred Vargas
de Vargas, Fred
V. Hamy / Chemins nocturnes (Paris)
ISBN : 9782878582338 ; 18,00 € ; 25/03/2009 ; 442 p. ; Broché -
Dans les bois éternels [Texte imprimé] Fred Vargas
de Vargas, Fred
J'ai lu / J'ai lu
ISBN : 9782290017739 ; 8,10 € ; 01/05/2009 ; 477 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (19)
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Des vers qui prennent racine…
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 15 mars 2017
A lire absolument
Critique de Eric07 (, Inscrit le 19 janvier 2013, 54 ans) - 18 janvier 2014
Courons dans les bois ...
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 27 mars 2013
Le commissaire Adamsberg est toujours aussi atypique pour un policier et ce sont certainement ses méthodes peu conventionnelles, ses défauts et ses « incohérences » vis-à-vis d’un métier qui au départ (et en principe) demande d’autres qualités qui font le moteur du roman. En effet, Adamsberg est souvent distrait (ou inattentif), semble avoir peu de mémoire, est peu concentré sur son sujet (en apparence), est dispersé, perturbé par sa vie familiale, sexuelle, amoureuse et même professionnelle (qui ne l’est pas, allez-vous me dire ?). Il se fie essentiellement à ses intuitions (d’autres détectives bien connus le font également, c’est certain) mais aussi à ses collaborateurs. C’est ici que les romans de Vargas sont aussi remarquables car ses adjoints ont également des caractéristiques atypiques : Danglard est alcoolique mais également un puits de science (sans avoir recours à Wikipédia), Estalère est « plutôt absent » mais terriblement efficace en ce qui concerne l’intendance du petit groupe, Prouissy ne pense qu’à la bouffe mais répond toujours présent à l’appel, Retancourt, « la grosse », est une somme d’énergie, d’efficacité et de loyauté, Veyrenc, le béarnais est « bizarre », parle en versifiant (ce qui est bien agréable pour le lecteur) mais est un surdoué etc.
Tout ce monde-là enquête donc sur une série de meurtres qui se placent dans différents contextes qui font intervenir le fantastique, le mystérieux, le magique (ou le sorcier ?), le scientifique, le tragique, l’humoristique … et l’intrigue nous amène de Paris à la Normandie, des laboratoires au bistrots fréquentés par les chasseurs, des vieilles filles campagnardes aux élites intellectuelles parisiennes, des églises aux cimetières, des salles d’hôpital aux salles de « colloque » (réunions de ses flics pour le commissaire). Au final, Adamsberg mène son enquête sur ces crimes affreux avec brio -mais hésitations et « égarements »- jusqu’au dénouement final plus imprévu que prévu !
Aussi bien que « Pars vite et reviens tard » !
A découvrir de toute urgence!
Critique de MEloVi (, Inscrite le 6 juillet 2011, 40 ans) - 19 décembre 2011
A lire absolument!
Critique de Salomé (, Inscrite le 11 novembre 2011, 26 ans) - 11 novembre 2011
jamais lassée...
Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 7 novembre 2010
Dans les Bois éternels,mon Vargas préféré.
Tout est la : une écriture dense,poétique et subtile, une intrigue parfaitement menée et des personnages de plus en plus attachants...Adamsberg,Danglard,et Veyrenc, un nouveau venu o combien digne d'intégrer cet univer un peu fou et tellement humain. L'enquête n'est pas en reste et Vargas nous séduit toujours autant par son inventivité et son adresse. Un livre qui transcende carrément le genre et qui vous poursuit longtemps.
Tellement Vargas...
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 29 décembre 2009
Où il est beaucoup question de bouquetins.
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 9 février 2009
Accessoirement il raconte des histoires de bouquetins à son fils de quelques mois pour lui expliquer la vie – la vie selon Adamsberg – en continuant de regretter amèrement de n’avoir su reconquérir la mère : Camille.
« Tu te souviens où nous en étions ? Tu te rappelles ce bouquetin gentil, qui aimait beaucoup les oiseaux, mais qui ne voulait pas que l’autre bouquetin roux vienne l’agacer sur son bout de montagne ? Eh bien il est venu quand même. Il s’est approché, et ses grandes cornes balayaient l’espace. Et il a dit : « Toi, tu m’as emmerdé quand j’étais môme et tu vas le regretter, mon gars. – Ce sont des blagues, a répondu le bouquetin brun, ce sont des histoires pour les gosses. Rentre donc chez toi et laisse-moi en paix. » Mais le bouquetin roux ne voulait rien savoir. Car il était venu de très loin pour se venger du bouquetin brun. »
Danglard est toujours là, de même les autres membres de la Brigade et ils ne seront pas trop de 27 pour élucider les meurtres et sauver Retancourt. Même un chat, apathique, y met du sien et laisse parler son instinct félin ! Et puis il y a Veyrenc qui débarque. Il débarque de son Béarn natal et du passé d’Adamsberg. Il est lourd, le passé ! Et rapplique aussi un médecin légiste qui a troublé et trouble à nouveau Adamsberg. Du beau monde. Et de la complication ! Le tout sur fond de Haute Normandie où se taire n’est pas vain et où la tuerie de cerfs n’est pas bien portée. (tiens je réalise en écrivant tout ceci que ça vous a un petit côté Le Poulpe …)
Ca parait compliqué, dit comme ça, mais ça possède sa cohérence interne même s’il y a quelques facilités pour faire avancer l’intrigue. Je dirais que Fred Vargas triche un peu parfois … C’est un peu moins déjanté que sa production antérieure. Adamsberg, avec la perte de Camille et l’arrivée de Thomas, est devenu plus grave. Plus adulte ?
Déconcertant
Critique de Magver (La chapelle d'Armentières, Inscrite le 1 septembre 2008, 51 ans) - 12 septembre 2008
L'intrigue est bien menée, on ne soupçonne pas un instant le coupable avant la fin.
Mais les personnages sont assez surprenant. L'attitude du commissaire, qui semble sur sa planète. On ne sait pas d'où il tire certaines idées pour orienter son enquête. On a parfois l'impression qu'on parle plus des personnages que de l'intrigue.
Il s'agit du premier roman de Vargas que je lis (je ne connaissais Pars vite et reviens tard que par le film). Je crois que je vais quand même essayer d'en lire un autre pour voir si on reste toujours dans la même ambiance ou s'il s'agit juste de ce livre ...
Superbe polar
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 27 mars 2008
Epatant!
Critique de Melinette (, Inscrite le 21 mars 2008, 42 ans) - 27 mars 2008
Cette maison, ancien couvent, aurait abrité Sainte Clarisse qui égorgeait des femmes, mais qui fut elle-même assassinée en 1771. Son ombre reviendrait hanter le grenier de cette demeure... Mais Adamsberg a d'autres chats à fouetter, comme un double meurtre, Porte de la Chapelle... Son enquête l'emmènera jusqu'en Haute-Normandie, puis aux portes de son enfance...
J'ai bien aimé ce roman de Fred Vargas, dont le style est toujours épatant et étincelant. Les intrigues sont originales, les personnages fameux, et les allusions historiques (de par la formation d'historienne spécialiste du Moyen-Age, de Fred Vargas) sont passionnantes.
Vite! Je veux lire les autres!
enquête dans les bois
Critique de Chrisair (Yvelines, Inscrite le 13 septembre 2005, 47 ans) - 5 février 2007
Beaucoup de suspens, de psychologie, Vargas nous amène à soupçonner un peu tous les personnages. très divertissant.
hurler avec les loups
Critique de Bragon (, Inscrit le 11 novembre 2005, 66 ans) - 24 novembre 2006
Pour le plaisir de hurler avec les loups et de rajouter une note au concert de louanges.
Je ne sais pas si Mme Vargas écrit bien, mais je sais que les histoires qu'elle me raconte me vont pile poil.
Un bouquin, c'est une porte qui me permet d'aller ailleurs et le ailleurs de Fred Vargas me va plutôt bien. On se connait bien, Adamsberg et moi, même si ma vie à moi (heureusement) n'est pas aussi tordue que la sienne.
Ridicule
Critique de Jonjon21 (, Inscrit le 30 août 2005, 40 ans) - 24 août 2006
Une grande maîtrise
Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 24 août 2006
Evidemment, comme d'habitude, des éléments n'ayant à priori aucun rapport entre eux sont liés. Comme d'habitude, les cheminements de l'esprit tortueux du commissaire lui permettront de résoudre l'enquête.
Et c'est peut-être au final le seul bémol que je mettrais à cette critique. Il n'y a pas de vraie surprise dans ce roman, tant il suit les codes habituels des précédents. La seule nouveauté est l'arrivée d'un nouveau membre dans l'équipe, qui ne s'exprime qu'en vers.
Bref, une absolue maîtrise qui à mon sens peut un peu gâcher le plaisir.
Se lit avec délectation
Critique de Xerinata (Amiens, Inscrite le 5 avril 2006, 67 ans) - 16 août 2006
Allez, un petit extrait rien que pour le plaisir :
"Qu'est-ce que je fais, avait commenté Adamsberg, avec vingt-sept êtres humains sur le dos, quand je serais tout aussi bien et mille fois mieux tout seul, dans la montagne, assis sur une pierre et les pieds dans l'eau ?
"Les mouvements des êtres, l'agitation des âmes,
Se tordent à l'infini et frémissent à l'envi,
Mais il n'est pas un homme celui qui les condamne
Car ce flux porte un nom et ce nom est la vie."
"Je sais, Veyrenc. J'aimerais pourtant qu'on ne s'essouffle pas sans cesse dans cette agitation. Vingt-sept tourments ensemble qui se croisent et se répondent comme des bateaux dans un port surpeuplé. Il devrait y avoir un moyen de passer par-dessus l'écume.
"Hélas, Seigneur,
On ne peut vivre en homme en restant sur les berges,
Et celui qui s'y tient dans le néant s'immerge."
Un vrai plaisir, je vous dis.
toujours autant de plaisir
Critique de Ulrich (avignon, Inscrit le 29 septembre 2004, 50 ans) - 14 août 2006
inclassable
Critique de Mary.nana (, Inscrite le 24 mars 2005, 75 ans) - 15 mai 2006
dans les bois éternels
Critique de Hercule (, Inscrite le 13 mai 2006, 86 ans) - 13 mai 2006
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