Après un copieux bain d'histoire du nord de l'Inde (River of Fire), je viens de commencer 'Train to Pakistan' de Khushwant Singh, un roman qui se déroule dans l'état du Pendjab à l'époque de la partition (1947).
Une fois la lecture de 'Train to Pakistan' terminée je m'étonne que ce livre n'ait pas été traduit en français. Il est court, clair, accessible, bien conçu et illustre fort bien la situation qui aura prévalu à cette époque (1947).
En réalité, ce livre a fait l'objet d'une traduction en français par un certain Maurice Beerblock et est paru en 2008 aux éditions Autrement.
Il a d'ailleurs été critiqué sur CL:
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/3515
... je viens de commencer 'Train to Pakistan' de Khushwant Singh, un roman qui se déroule dans l'état du Pendjab à l'époque de la partition (1947).Si la Partition des Indes vous intéresse, il existe ce livre formidable : Cette Nuit la Liberté, de Dominique Lapierre et Larry Collins aux éditions Robert Laffont (1975).
En réalité, ce livre a fait l'objet d'une traduction en français par un certain Maurice Beerblock et est paru en 2008 aux éditions Autrement.
Il a d'ailleurs été critiqué sur CL:
www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/3515
On y parle de la Reine Victoria impératrice des Indes, de Lord Mountbatten vice-roi des Indes et de son affection pour Gandhi l'apôtre de la non-violence, de sa femme qui était tombée amoureuse des Indes et de Nerhu, des rapports houleux de Churchill et Gandhi, du fourbe leader musulman Mohamed All Jinnah, des fantasques Maharajas et de la vie somptueuse des colons britanniques, bref tout une série d'événements fabuleux avec une galerie de personnages hors du commun qui ont écrit une des pages les plus ahurissantes de l'Histoire du XXème siècle.
Un de ces beaux livres où on apprend l'Histoire en s'amusant.
Pour ceux qui veulent en savoir plus :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/8792
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/8792
@ Myrco: merci pour l'information, mes recherches n'avaient sans doute pas été assez approfondies (cela dit, le lien que tu donnes ne semble pas fonctionner).
@SJB: merci pour la suggestion (ça semble en effet un bon condensé d'histoire).
@SJB: merci pour la suggestion (ça semble en effet un bon condensé d'histoire).
@ Myrco: merci pour l'information, mes recherches n'avaient sans doute pas été assez approfondies (cela dit, le lien que tu donnes ne semble pas fonctionner).Le lien de Myrco est correct, mais il y a un bug dans CL (signalé à Saule) qui ajoute http://www.critiqueslibres.com/i.php/forum/sujet/ devant et donc, ça ne fonctionne pas. Si tu fais copier/coller de www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/3515 dans la barre d'adresse de ton navigateur, ça fonctionnera.
@ Myrco: merci pour l'information, mes recherches n'avaient sans doute pas été assez approfondies (cela dit, le lien que tu donnes ne semble pas fonctionner).
Le lien de Myrco est correct, mais il y a un bug dans CL (signalé à Saule) qui ajoute http://www.critiqueslibres.com/i.php/forum/sujet/ devant et donc, ça ne fonctionne pas. Si tu fais copier/coller de www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/3515 dans la barre d'adresse de ton navigateur, ça fonctionnera.
Ah...merci Ludmilla. Je me demandais bien pourquoi effectivement mon lien ne fonctionnait pas! Mais je commence à avoir l'habitude que rien ne fonctionne normalement chez moi en ce moment;-))
Ca par contre ce n'est pas un bug dans CL ! Si bug il y a, il est autre part. Mais bon c'est un peu compliqué, j'explique quand même.
A la base c'est ton URL qui était mauvaise : il manquait le http devant. Une URL doit avoir http devant car sinon, c'est une règle du web, l'url est relative au site à partir le lien est cliqué (et donc ici le navigateur estime que l'URL fait partie du site CL, d'ou le préfixe ajouté par le navigateur)
Bref, le problème c'est le http manquant. Pourquoi manque-t-il ?
- Si tu copies une url à partir de la barre d'adresse, alors le http est normalement automatiquement ajouté (avec Chrome en tout cas, j'essaierai demain au bureau avec Edge pour voir si il bugge).
- Bien sur c'est possible que toi même tu ai supprimé le http, dans ce cas c'est une erreur humaine
Ceci dit, j'ai quand même modifié CL pour qu'il ajoute le http devant si il n'est pas là, on verra à l'usage si c'est la bonne solution.
Finalement, à l'instar de Tistou, on peut toujours faire prévisualiser et ensuite tester le lien (mais c'est un peu lourd).
A la base c'est ton URL qui était mauvaise : il manquait le http devant. Une URL doit avoir http devant car sinon, c'est une règle du web, l'url est relative au site à partir le lien est cliqué (et donc ici le navigateur estime que l'URL fait partie du site CL, d'ou le préfixe ajouté par le navigateur)
Bref, le problème c'est le http manquant. Pourquoi manque-t-il ?
- Si tu copies une url à partir de la barre d'adresse, alors le http est normalement automatiquement ajouté (avec Chrome en tout cas, j'essaierai demain au bureau avec Edge pour voir si il bugge).
- Bien sur c'est possible que toi même tu ai supprimé le http, dans ce cas c'est une erreur humaine
Ceci dit, j'ai quand même modifié CL pour qu'il ajoute le http devant si il n'est pas là, on verra à l'usage si c'est la bonne solution.
Finalement, à l'instar de Tistou, on peut toujours faire prévisualiser et ensuite tester le lien (mais c'est un peu lourd).
Je relis _les emigrants_ de w.g.sebald. plaisir special de la relecture avec ses moments
de retrouvailles,le travail de recherche de la memoire afin de reconnaitre des personnages,des lieux,etc.....
En effet le titre du livre d Olivier CAdiot est Histoire de la litterature recente, precision importante.
Merci
A+
de retrouvailles,le travail de recherche de la memoire afin de reconnaitre des personnages,des lieux,etc.....
En effet le titre du livre d Olivier CAdiot est Histoire de la litterature recente, precision importante.
Merci
A+
J'avais beaucoup aimé son livre sur Delacroix, je crois que c'est toi (ou était-ce Myrco) qui me l'avait conseillé lorsque j'allais visité Saint Sulpice à Paris (qui contient son plus célèbre tableau, la lutte avec l'ange). Si tu dis du bien de Outre-terre, je me laisserai bien tenter.
Vas-y plonge ! C'est passionnant.
Voyage initiatique entre récit, histoire, peinture et littérature, anecdotes.
Très documenté tout en restant plaisant à lire.
Je viens de terminer Le rapport de Brodeck et je vais lire l'adaptation qu'en a fait Manu Larcenet. Deux tomes : 1, L'autre; 2, L'indicible. Je suis très curieux ; "Le rapport..." m'avait laissé sur des sentiments mitigés, mais si un auteur de BD peut dire l'altérité et l'indicible, c'est bien Larcenet.
Vacances obligent je me suis rendu chez mon libraire et je suis sorti avec deux (seulement !) livres. D'abords "L'amie prodigieuse" de Elena Ferrante : chaque fois que je passais à la librairie j'hésitais à le prendre. Je me suis décidé. Je ne regrette pas, c'est captivant, un roman qui sent l'été, le soleil (ça se passe à Naples). Il y a une suite, la critique est bonne sur CL.
Le deuxième c'est Mrs Bridge de Evan Shelby Connell, c'est un classique ré-édité chez Belfond dans une belle édition. Je suis bien aise de voir que Dirlandaise en a fait une belle critique. Chose bizarre elle a critiqué Mr et Mrs Bridge mais maintenant Belfond le re-publie en deux volumes (Mr Bridge, Mrs Bridge).
Faudra que j'avance sur le prix CL aussi. Et je lis la bio de Marie Stuart par Zweig aussi, très intéressante.
Le deuxième c'est Mrs Bridge de Evan Shelby Connell, c'est un classique ré-édité chez Belfond dans une belle édition. Je suis bien aise de voir que Dirlandaise en a fait une belle critique. Chose bizarre elle a critiqué Mr et Mrs Bridge mais maintenant Belfond le re-publie en deux volumes (Mr Bridge, Mrs Bridge).
Faudra que j'avance sur le prix CL aussi. Et je lis la bio de Marie Stuart par Zweig aussi, très intéressante.
Je suis dans la Grammaire des civilisations, de Fernand Braudel.
J'ai terminé aujourd'hui La jeune épouse (La sposa giovane) d'Alessandro Baricco que je vous recommande plus que vivement.
C'est étrange, mystérieux, les personnages sont troubles, énigmatiques, hors normes, c'est plein de secret, de sexe, aussi, sexe qui sent le souffre et est étroitement lié à la mort (d'ailleurs ça rappelle un peu, par certains aspects et de manière inversée, le film Théorème de Pasolini, mais en beaucoup moins barbant).
La mise en abîme est subtile, intelligente, le schéma narratif aussi: au début j'ai cru que j'étais à la rue avec ma conjugaison italienne car ça passait de la troisième personne à la première, puis ça repassait à la troisième (?) mais au fil des pages on comprend, d'ailleurs l'auteur s'en explique, il le fait exprès, l'auteur reprend souvent la parole pour nous parler de ce livre qu'il est en train d'écrire (et de faire lire à une femme à d'autre moments), cette mise abîme est progressive, à tel point qu'à un moment tout se mélange, les personnages, le narrateur, l'auteur, sur quelques lignes on ne sait plus qui s'exprime, franchement c'est hyper inventif et la fin est grandiose.
Deuxième bonne pioche en littérature italienne après "Fable d'amour" d'Antonio Moresco que je vous recommande vivement également.
Je n'en dis pas plus car germent dans ma tête les critiques de ces deux livres, je crois que l'envie revient (de critiquer). Ça fait du bien quand l'envie revient!
Je ne sais pas par contre si je reprends le cours de ma pile initialement prévue ou si je bifurque vers autre chose.
La nuit me le dira.
C'est étrange, mystérieux, les personnages sont troubles, énigmatiques, hors normes, c'est plein de secret, de sexe, aussi, sexe qui sent le souffre et est étroitement lié à la mort (d'ailleurs ça rappelle un peu, par certains aspects et de manière inversée, le film Théorème de Pasolini, mais en beaucoup moins barbant).
La mise en abîme est subtile, intelligente, le schéma narratif aussi: au début j'ai cru que j'étais à la rue avec ma conjugaison italienne car ça passait de la troisième personne à la première, puis ça repassait à la troisième (?) mais au fil des pages on comprend, d'ailleurs l'auteur s'en explique, il le fait exprès, l'auteur reprend souvent la parole pour nous parler de ce livre qu'il est en train d'écrire (et de faire lire à une femme à d'autre moments), cette mise abîme est progressive, à tel point qu'à un moment tout se mélange, les personnages, le narrateur, l'auteur, sur quelques lignes on ne sait plus qui s'exprime, franchement c'est hyper inventif et la fin est grandiose.
Deuxième bonne pioche en littérature italienne après "Fable d'amour" d'Antonio Moresco que je vous recommande vivement également.
Je n'en dis pas plus car germent dans ma tête les critiques de ces deux livres, je crois que l'envie revient (de critiquer). Ça fait du bien quand l'envie revient!
Je ne sais pas par contre si je reprends le cours de ma pile initialement prévue ou si je bifurque vers autre chose.
La nuit me le dira.
Un peu en panne, je passe beaucoup de temps sur la route en visite dans la région et en Suisse voisine.
Vacances obligent je me suis rendu chez mon libraire et je suis sorti avec deux (seulement !) livres. D'abords "L'amie prodigieuse" de Elena Ferrante : chaque fois que je passais à la librairie j'hésitais à le prendre. Je me suis décidé. Je ne regrette pas, c'est captivant, un roman qui sent l'été, le soleil (ça se passe à Naples). Il y a une suite, la critique est bonne sur CL.
Ce roman comporte plusieurs tomes, je crois. En tout cas il a été bien reçu chez les anglophones des deux côtés de l'Atlantique. Le quatrième volume (The Story of the Lost Child) a été finaliste au Best Translated Book Award 2016 ainsi qu'au Man International Booker Prize 2016.
De cet auteur, j'ai lu, il y a longtemps, 'L'amour harcelant'.
Je suis, au sud de l'Inde (Kerala) dans un univers de légendes et de croyances avec O.V. Vijayan (Les légendes de Khasak). Un bien drôle de récit. Pour le moment je n'arrive pas très bien à voir de quoi il en retourne.
J'ai terminé aujourd'hui La jeune épouse (La sposa giovane) d'Alessandro Baricco que je vous recommande plus que vivement.
C'est étrange, mystérieux, les personnages sont troubles, énigmatiques, hors normes, c'est plein de secret, de sexe, aussi, sexe qui sent le souffre et est étroitement lié à la mort (d'ailleurs ça rappelle un peu, par certains aspects et de manière inversée, le film Théorème de Pasolini, mais en beaucoup moins barbant).
La mise en abîme est subtile, intelligente, le schéma narratif aussi: au début j'ai cru que j'étais à la rue avec ma conjugaison italienne car ça passait de la troisième personne à la première, puis ça repassait à la troisième (?) mais au fil des pages on comprend, d'ailleurs l'auteur s'en explique, il le fait exprès, l'auteur reprend souvent la parole pour nous parler de ce livre qu'il est en train d'écrire (et de faire lire à une femme à d'autre moments), cette mise abîme est progressive, à tel point qu'à un moment tout se mélange, les personnages, le narrateur, l'auteur, sur quelques lignes on ne sait plus qui s'exprime, franchement c'est hyper inventif et la fin est grandiose.
Deuxième bonne pioche en littérature italienne après "Fable d'amour" d'Antonio Moresco que je vous recommande vivement également.
Je n'en dis pas plus car germent dans ma tête les critiques de ces deux livres, je crois que l'envie revient (de critiquer). Ça fait du bien quand l'envie revient!
Je ne sais pas par contre si je reprends le cours de ma pile initialement prévue ou si je bifurque vers autre chose.
La nuit me le dira.
La nuit m'a dit.
Je laisse de côté La Mort à Venise, Les Filles du feu et Le côté de Guermantes pour l'instant, et je bifurque, donc, avec Dérives, de Claude Louis-Combet (dont je lirai, si je le peux, toute l'oeuvre- seuls Dostoïevski, Moravia et Martinet m'ont donné également cette envie-) illustré de photographies d'Elizabeth Prouvost.
Louis-Combet (qui présente toujours ses ouvrages) nous expose son oeuvre comme suit: "Dans un temps qui n'est pas celui de l'histoire, dans un espace démuni d'assises et de coordonnées, cinq radeaux, héritiers de celui de la Méduse , se délestent, en mots, de leur cargaison de fantasmes: de la crucifixion, de la folie, de la dévoration, de la chair, de la première femme."
(soupir et regard perdu dans le vague....véridique)
Deuxième bonne pioche en littérature italienne après "Fable d'amour" d'Antonio Moresco que je vous recommande vivement également.
Je ne la connais que très peu (Italo Calvino), mais cet été j'ai lu Les poissons ne ferment pas les yeux de Erri de Luca, qui m'a bien plu. Cela, c'est grâce à la revue "Le 1", qui a publié un hors-série de nouvelles. Parmi elles, beaucoup de platitudes, au milieu desquelles seul le regard de De Luca se hissait hors du lot.
Fini Loin de la foule déchainée: on y sent que la parution se faisait en revue de semaine en semaine. Bel élan, sacrée leçon de rythme et de storytelling. C'est pétillant et sombre, mais pas pessimiste. Et le portrait de femme (Bathsheba, devenue Barbara dans la version française) brossé est résolument réussi.
Depuis, j'ai commencé un pavé fantasy en anglais que je me trimballais depuis presque un an et demi (cadeau américain): The Name of the Wind (second tome: The Wise Man's Fear). Je suis tombée dedans, à 100%. Lecture de vacances parfaite, qui tranche avec ce qui a fait mon été jusqu'à présent, j'adore ça.
Je relis Molière et Ionesco. De belles tranches de rire dans les deux cas, et en cette &poque si tristounette, ça fait du bien de faire marcher les zygomatiques.
A lire prochainement La fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché, un roman allemand dont la première page m'a emballé. Ne sembla pas encore critiqué ici !
A lire prochainement La fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché, un roman allemand dont la première page m'a emballé. Ne sembla pas encore critiqué ici !
Je lis "Professeur Unrat" de Heinrich Mann. Ai-je besoin d'écrire que ce livre est un chef-d'oeuvre ! On y sent l'influence de Zola qu'admirait Heinrich. Ce livre a été adapté au cinéma par Josef Von Sternberg avec l'inoubliable Marlene Deitrich dans le rôle titre de la chanteuse Lola-Lola.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre