Ernest et Célestine, c'est très joli!
L'homme qui aimait les femmes, c'est un film que j'aime beaucoup.
La Correspondance de Truffaut était passionnante.
Rohmer.. j'ai plus de mal. Je m'ennuie un peu. Il y a un coffret qui vient de sortir, j'ai vu. L'intégrale?
Mon préféré, peut être:La collectionneuse avec Haydee Politoff. ?
L'homme qui aimait les femmes, c'est un film que j'aime beaucoup.
La Correspondance de Truffaut était passionnante.
Rohmer.. j'ai plus de mal. Je m'ennuie un peu. Il y a un coffret qui vient de sortir, j'ai vu. L'intégrale?
Mon préféré, peut être:La collectionneuse avec Haydee Politoff. ?
"Ma nuit chez Maud" et "le genou de Claire"
Je viens de voir Cadences obstinées, le film de Fanny Ardant. Il est organisé autour d'un suspense, un climat de tension psychologique, entre une violoncelliste qui tente de reprendre son art et son chef de chantier de compagnon qui semble fort la délaisser. S'il y a bien quelques longueurs, cette oeuvre présente une belle réflexion, un peu sombre sur l'amour, son entretien. La critique de Télérama est un peu sévère, à mon sens. Il est important d'aller voir les petits films d'art et d'essai. Celui-là vaut la peine. Asia Argento s'y montre une bonne interprète, avec un mimétisme, apparemment recherché, avec la réalisatrice, comme l'a relevé la journaliste Anne-Sophie Lapix.
Rohmer.. j'ai plus de mal. Je m'ennuie un peu. Il y a un coffret qui vient de sortir, j'ai vu. L'intégrale?
Mon préféré, peut être:La collectionneuse avec Haydee Politoff. ?
J'en ai un, qu'on m'a offert, d'où le cycle de visionnage. Il faut se faire au style, c'est sûr. Le ton et le style de jeu des acteurs est particulier, mais ces films s'avèrent assez fins sur l'amour, la manière de le divulguer et de l'entretenir.
J'ai bien aimé La Collectionneuse.
"Ma nuit chez Maud" et "le genou de Claire"
J'ai bien aimé les deux, avec une assez nette préférence pour Le Genou de Claire, un de mes préférés, où la mise en scène est plus sentie, même si la scène finale de Ma nuit chez Maud est assez forte.
Parmi mes préférés, outre Le Genou de Claire, il y a, parmi mes préférés, Conte d'Eté, Conte d'automne, Les Nuits de la pleine lune ; au cran d'en-dessous, si je puis m'exprimer ainsi, j'ai bien apprécié Pauline à la plage, L'Ami de mon amie, L'Anglaise et le Duc.
Je viens de découvrir les bandes annonces Three Reasons de la collection Criterion:
http://youtube.com/playlist/…
Ça me donne le goût de voir plusieurs films.
Voici quelques annonces que j'ai préféré:
The Great Dictator (1940)
http://www.youtube.com/watch?v=G4M3FSk4r_M
The Red Shoes (1948)
http://www.youtube.com/watch?v=CqwFb0B_VXY
The Night of the Hunter (1955)
http://www.youtube.com/watch?v=6LuSu5ZWmyg
http://youtube.com/playlist/…
Ça me donne le goût de voir plusieurs films.
Voici quelques annonces que j'ai préféré:
The Great Dictator (1940)
http://www.youtube.com/watch?v=G4M3FSk4r_M
The Red Shoes (1948)
http://www.youtube.com/watch?v=CqwFb0B_VXY
The Night of the Hunter (1955)
http://www.youtube.com/watch?v=6LuSu5ZWmyg
De voir ou revoir Nance ?
Pour ma part il faudrait que je revoie les Chaplin, que je voie les chaussons rouges qui attendent leur tour (ils sont patients), quant à la Nuit du Chasseur je l'ai revu fin 2012 avec l'édition d'un superbe coffret chez Wild Side, rempli de pépites dont un documentaire sur le tournage qui dure plus de 2 heures. Je me rappelle que le tournage avait été éprouvant pour Shelley Winters et de la façon de jouer de la petite qui m'a étonnée par sa maturité dans ce documentaire.
Un film étonnant et unique avec le personnage de Mitchum qui passe de terrifiant à grotesque dans la seconde partie.
Children, children….
bon ça me donne envie de le revoir tout ça et je vais lire le texte de Philippe Garnier qui accompagnait ce B.R.sur ce film dès que je termine le Burke.
Hier pour la première fois j'ai regardé un Godard : A bout de souffle. Comment dit on ? veni, vidi, vici. A dire vrai, j'ai été vaincue par le film. Vraiment pas ma tasse de thé. En revanche le documentaire qui suivait sur Jean Seberg était interessant.
Pour ma part il faudrait que je revoie les Chaplin, que je voie les chaussons rouges qui attendent leur tour (ils sont patients), quant à la Nuit du Chasseur je l'ai revu fin 2012 avec l'édition d'un superbe coffret chez Wild Side, rempli de pépites dont un documentaire sur le tournage qui dure plus de 2 heures. Je me rappelle que le tournage avait été éprouvant pour Shelley Winters et de la façon de jouer de la petite qui m'a étonnée par sa maturité dans ce documentaire.
Un film étonnant et unique avec le personnage de Mitchum qui passe de terrifiant à grotesque dans la seconde partie.
Children, children….
bon ça me donne envie de le revoir tout ça et je vais lire le texte de Philippe Garnier qui accompagnait ce B.R.sur ce film dès que je termine le Burke.
Hier pour la première fois j'ai regardé un Godard : A bout de souffle. Comment dit on ? veni, vidi, vici. A dire vrai, j'ai été vaincue par le film. Vraiment pas ma tasse de thé. En revanche le documentaire qui suivait sur Jean Seberg était interessant.
De voir ou revoir Nance ?
Les deux. J'ai visionné les trois films mentionnés, mais il y en a plusieurs autres que je n'ai pas encore vu, comme Grey Gardens, Island of Lost Souls...
A bout de souffle, j'aime l'ambiance, mais moins les prestations des acteurs, en particulier Belmondo.
Pour The Night of the Hunter, je trouve dommage que le réalisateur (un acteur assez connu) n'a pas fait d'autres films et a été découragé par les critiques, il aurait dû persévérer.
Justement Criterion a fait une annonce pour A bout de souffle:
http://www.youtube.com/watch?v=FLBK6P5ATxk
http://www.youtube.com/watch?v=FLBK6P5ATxk
voici une de ses apparitions dans un film de Lubitsch
http://dailymotion.com/video/…
Pour ceux qui ne l'ont pas vu, un millionnaire dont la fin est proche est entouré de connaissances qui n'attendent qu'une chose…
Il décide de distribuer sa fortune 10 Millions à 10 inconnus pris au hasard dans l'annuaire.
Il y a quelques années, une publicité (pour la française des Jeux je crois) avait repris scandaleusement ce sketch
Il faut le voir dans Temoin à charge et la grande horloge.
http://dailymotion.com/video/…
Pour ceux qui ne l'ont pas vu, un millionnaire dont la fin est proche est entouré de connaissances qui n'attendent qu'une chose…
Il décide de distribuer sa fortune 10 Millions à 10 inconnus pris au hasard dans l'annuaire.
Il y a quelques années, une publicité (pour la française des Jeux je crois) avait repris scandaleusement ce sketch
Il faut le voir dans Temoin à charge et la grande horloge.
Charles Laughton? Il a joué dans certains de mes péplums préférés, Spartacus, Salomé... Dans Salomé, je trouve dans la scène de la danse des 7 voiles qu'il éxagère un peu en roulant ses yeux de désir haha
http://www.youtube.com/watch?v=JjI8G6gA65w
ou dans La reine vierge, où il joue Henry VIII, qui caresse de façon absolument pas naturel le cou des reines qu'il envoie plus tard décapiter quand il se lasse... C'est un acteur théâtral, mais absolument charismatique. En regardant les annonces Criterion, il y a le film Island of Lost Souls où il interprète le docteur Moreau:
http://www.youtube.com/watch?v=eZI12TdvzAY
Un acteur qui a de la présence.
http://www.youtube.com/watch?v=JjI8G6gA65w
ou dans La reine vierge, où il joue Henry VIII, qui caresse de façon absolument pas naturel le cou des reines qu'il envoie plus tard décapiter quand il se lasse... C'est un acteur théâtral, mais absolument charismatique. En regardant les annonces Criterion, il y a le film Island of Lost Souls où il interprète le docteur Moreau:
http://www.youtube.com/watch?v=eZI12TdvzAY
Un acteur qui a de la présence.
Vu un documentaire, La gueule de l'emploi.
http://allocine.fr/film/…
Documentaire de Didier Cros ,diffusé sur France 2 le 6 octobre 2011 . Spoiler complet si vous envisagez de voir ce film, à ne pas lire.
Une séance de recrutement par le cabinet RST Conseil pour le GAN, société d'assurances.
"J'ai rencontré une trentaine de cabinets au cours de l'enquête de repérage, explique-t-il. Cinq ou six étaient d'accord pour me laisser filmer leurs activités, nombre d'entre eux avaient des méthodes bien pires que celles montrées dans le documentaire. J'ai choisi RST Conseil parce qu'ils avaient une pratique moins discriminante que beaucoup d'autres, afin d'avoir une diversité des candidats, et aussi parce qu'ils associaient le client à la procédure dès le début, ce qui me permettait de filmer toute la chaîne du recrutement d'un seul coup".Didier Cros Le Monde
Didier Cros a d'ailleurs pu filmer en toute liberté parce que, dit-il, "le cabinet RST Conseil et le GAN voyaient plutôt d'un bon oeil la publicité qu'ils pourraient retirer de l'exposé de leurs méthodes de recrutement".
On a d'emblée l'impression d'une fiction. Et, bien sûr, il y a sans doute une dimension theâtrale dans une recherche d'emploi. Chercher du travail, c'est jouer un rôle dit Julie , et surtout ne pas laisser deviner ce qu'il y a derrière , le loyer pas payé, etc.
Les candidats ont tous été réinterrogés plus tard et donnent leur version de ce qui s'est passé, chacun à leur niveau, et chacun en fonction de leur personnalité, et c'est un aspect très intéressant de ce documentaire, car tous ne réagissent pas de la même façon, loin de là. Et quelquefois, on a du mal à y croire. Car , sauf chez quelques uns, le mal est fait.
De même, les recruteurs jouent leurs rôles, et on imagine bien qu'ils ont aussi une hiérarchie derrière eux. Et des consignes, c'est un système.
Ce film provoque une impression de ..sidération, et pourtant rien n'est nouveau, on le sait . Mais la force de l'image nous met les choses sous les yeux.
Les candidats avaient bien sûr tous accepté d'être filmés, mais l'enjeu de la recherche d'emploi a pris le pas sur les caméras très discrètes. Quant au son, il était individuel, permettant de surprendre des échanges entre eux.
Ils arrivaient là sans beaucoup de données, notamment au niveau des postes ou de la rémunération. Ils l'ont accepté. Ils sont de tous âges et plusieurs sont des chômeurs de longue durée.
On ne les embauche pas pour leurs compétences , les CV ne sont pas vus. Donc pas de passé, pas d'avenir ( puisque aucun détail) , c'est une évaluation comportementaliste dans une situation donnée. Avec un mépris absolu pour ce qu'ils ont fait, ils n'ont une chance d'être embauchés ( en période d'essai) que sur l'image qu'ils donnent d'eux.
C'est une course à l'excellence, il faut bien sûr tuer l'autre tout en gardant un esprit d'équipe apparent. La première chose qu'on leur demande, c'est de "vendre" son voisin pour le poste.. Après, chacun fait la critique de cette " vente".
Dès qu'il y en a un qui ouvre la bouche pour autre chose, il est aussitôt rabroué et remis en place vertement par le meneur des recruteurs, tandis que les autres affichent en permanence des sourires moqueurs, ou pire, compatissants.
A ce niveau là, deux se lèvent et s'en vont. On entendra plus tard les commentaires des recruteurs, disant que , voilà, certains ne veulent vraiment pas travailler.
Cette situation de stress est bien sûr volontaire et sera plus tard aussi expliquée comme salutaire, car, dans le monde du travail, ce sera pire, il faudra se lever le matin, etc. Comme s'ils ne le savaient pas..
Là, on commence à parler du poste ( démarchage pour des contrats d'assurance ) et du salaire. Le SMIC. Plus , si les résultats sont conformes aux attentes, une commission éventuelle .. On leur dit quand même que les attentes sont élevées, et qu'il y a en gros plus de 50% des embauchés qui partent, soit volontairement, soit renvoyés dans les premiers mois. Plus aucun ne sort. Ils se disent tous très intéressés.
Après une nouvelle épreuve consistant à vendre des trombones, avec toujours les mêmes commentaires, donnez -nous envie d'acheter des trombones..., il va en rester 3. Les autres seront éliminés.
Ces 3 là, on leur dit sèchement de sortir. Et ils obéissent. Ce n'est que plus tard qu'ils diront: mais pourquoi a-t-on obéi, il aurait fallu qu'on se lève tous. Et qu'on parte tous. Ils sont déjà inféodés, et ils le savent.
A l'intérieur, le sort des recalés se règle, un par un , de façon humiliante et perverse. Car l'individu , pour rendre moins violent le système lui-même, doit impérativement intérioriser le fait que s'il n'est pas retenu, c'est de sa faute. Qu'il est mauvais. C'est à lui de prendre en charge les conséquences de cette violence. C'est à eux-mêmes de s'exclure. Et de le dire. Il y a quelques résistants, mais personne n'ose vraiment dire ce qu'il pense, c'est après qu'ils le diront.
Après, les 3 autres auront droit aux tests de personnalité, puis à l'entretien personnel. Avec là, étude du CV. Pour la première fois.
Ils en retiendront deux.
Dans le bonus du DVD, un sociologue fait un parallèle avec le film On achève bien les chevaux de Sydney Pollack. la crise de 29, la crise actuelle. Résistance physique, les plus résistants physiquement gagnent. Là, c'est résistance psychique plus dommageable sur le long terme.
Il y a un candidat qu'ils tuent. Littéralement. Parce qu'il a 50 ans, qu'il cherche un emploi depuis longtemps , qu'il a eu avant des postes à responsabilité de cadre et qu'il le dit. Après, il accepte tout, s'il pouvait leur lécher les bottes , il le ferait, mais c'est trop tard.
C'est.. une épreuve, ce film. Car est bien montrée la violence policée d'un côté de la table, mais de l'autre, une soumission complète au système.
Alors, bien sûr, il y a eu des réactions.. Tous les noms des recruteurs étaient donnés, eux ne se posaient aucune question. C'était dangereux car les réactions de ceux qui avaient vu le film étaient violentes.
Le cabinet de recrutement a fini par réagir en contre-attaquant par voie de presse:
http://television.telerama.fr/television/…
Mise au point du réalisateur:
http://television.telerama.fr/television/…
Sans commentaires..
http://allocine.fr/film/…
Documentaire de Didier Cros ,diffusé sur France 2 le 6 octobre 2011 . Spoiler complet si vous envisagez de voir ce film, à ne pas lire.
Une séance de recrutement par le cabinet RST Conseil pour le GAN, société d'assurances.
"J'ai rencontré une trentaine de cabinets au cours de l'enquête de repérage, explique-t-il. Cinq ou six étaient d'accord pour me laisser filmer leurs activités, nombre d'entre eux avaient des méthodes bien pires que celles montrées dans le documentaire. J'ai choisi RST Conseil parce qu'ils avaient une pratique moins discriminante que beaucoup d'autres, afin d'avoir une diversité des candidats, et aussi parce qu'ils associaient le client à la procédure dès le début, ce qui me permettait de filmer toute la chaîne du recrutement d'un seul coup".Didier Cros Le Monde
Didier Cros a d'ailleurs pu filmer en toute liberté parce que, dit-il, "le cabinet RST Conseil et le GAN voyaient plutôt d'un bon oeil la publicité qu'ils pourraient retirer de l'exposé de leurs méthodes de recrutement".
On a d'emblée l'impression d'une fiction. Et, bien sûr, il y a sans doute une dimension theâtrale dans une recherche d'emploi. Chercher du travail, c'est jouer un rôle dit Julie , et surtout ne pas laisser deviner ce qu'il y a derrière , le loyer pas payé, etc.
Les candidats ont tous été réinterrogés plus tard et donnent leur version de ce qui s'est passé, chacun à leur niveau, et chacun en fonction de leur personnalité, et c'est un aspect très intéressant de ce documentaire, car tous ne réagissent pas de la même façon, loin de là. Et quelquefois, on a du mal à y croire. Car , sauf chez quelques uns, le mal est fait.
De même, les recruteurs jouent leurs rôles, et on imagine bien qu'ils ont aussi une hiérarchie derrière eux. Et des consignes, c'est un système.
Ce film provoque une impression de ..sidération, et pourtant rien n'est nouveau, on le sait . Mais la force de l'image nous met les choses sous les yeux.
Les candidats avaient bien sûr tous accepté d'être filmés, mais l'enjeu de la recherche d'emploi a pris le pas sur les caméras très discrètes. Quant au son, il était individuel, permettant de surprendre des échanges entre eux.
Ils arrivaient là sans beaucoup de données, notamment au niveau des postes ou de la rémunération. Ils l'ont accepté. Ils sont de tous âges et plusieurs sont des chômeurs de longue durée.
On ne les embauche pas pour leurs compétences , les CV ne sont pas vus. Donc pas de passé, pas d'avenir ( puisque aucun détail) , c'est une évaluation comportementaliste dans une situation donnée. Avec un mépris absolu pour ce qu'ils ont fait, ils n'ont une chance d'être embauchés ( en période d'essai) que sur l'image qu'ils donnent d'eux.
C'est une course à l'excellence, il faut bien sûr tuer l'autre tout en gardant un esprit d'équipe apparent. La première chose qu'on leur demande, c'est de "vendre" son voisin pour le poste.. Après, chacun fait la critique de cette " vente".
Dès qu'il y en a un qui ouvre la bouche pour autre chose, il est aussitôt rabroué et remis en place vertement par le meneur des recruteurs, tandis que les autres affichent en permanence des sourires moqueurs, ou pire, compatissants.
A ce niveau là, deux se lèvent et s'en vont. On entendra plus tard les commentaires des recruteurs, disant que , voilà, certains ne veulent vraiment pas travailler.
Cette situation de stress est bien sûr volontaire et sera plus tard aussi expliquée comme salutaire, car, dans le monde du travail, ce sera pire, il faudra se lever le matin, etc. Comme s'ils ne le savaient pas..
Là, on commence à parler du poste ( démarchage pour des contrats d'assurance ) et du salaire. Le SMIC. Plus , si les résultats sont conformes aux attentes, une commission éventuelle .. On leur dit quand même que les attentes sont élevées, et qu'il y a en gros plus de 50% des embauchés qui partent, soit volontairement, soit renvoyés dans les premiers mois. Plus aucun ne sort. Ils se disent tous très intéressés.
Après une nouvelle épreuve consistant à vendre des trombones, avec toujours les mêmes commentaires, donnez -nous envie d'acheter des trombones..., il va en rester 3. Les autres seront éliminés.
Ces 3 là, on leur dit sèchement de sortir. Et ils obéissent. Ce n'est que plus tard qu'ils diront: mais pourquoi a-t-on obéi, il aurait fallu qu'on se lève tous. Et qu'on parte tous. Ils sont déjà inféodés, et ils le savent.
A l'intérieur, le sort des recalés se règle, un par un , de façon humiliante et perverse. Car l'individu , pour rendre moins violent le système lui-même, doit impérativement intérioriser le fait que s'il n'est pas retenu, c'est de sa faute. Qu'il est mauvais. C'est à lui de prendre en charge les conséquences de cette violence. C'est à eux-mêmes de s'exclure. Et de le dire. Il y a quelques résistants, mais personne n'ose vraiment dire ce qu'il pense, c'est après qu'ils le diront.
Après, les 3 autres auront droit aux tests de personnalité, puis à l'entretien personnel. Avec là, étude du CV. Pour la première fois.
Ils en retiendront deux.
Dans le bonus du DVD, un sociologue fait un parallèle avec le film On achève bien les chevaux de Sydney Pollack. la crise de 29, la crise actuelle. Résistance physique, les plus résistants physiquement gagnent. Là, c'est résistance psychique plus dommageable sur le long terme.
Il y a un candidat qu'ils tuent. Littéralement. Parce qu'il a 50 ans, qu'il cherche un emploi depuis longtemps , qu'il a eu avant des postes à responsabilité de cadre et qu'il le dit. Après, il accepte tout, s'il pouvait leur lécher les bottes , il le ferait, mais c'est trop tard.
C'est.. une épreuve, ce film. Car est bien montrée la violence policée d'un côté de la table, mais de l'autre, une soumission complète au système.
Alors, bien sûr, il y a eu des réactions.. Tous les noms des recruteurs étaient donnés, eux ne se posaient aucune question. C'était dangereux car les réactions de ceux qui avaient vu le film étaient violentes.
Le cabinet de recrutement a fini par réagir en contre-attaquant par voie de presse:
http://television.telerama.fr/television/…
Mise au point du réalisateur:
http://television.telerama.fr/television/…
Sans commentaires..
J'ai découvert La Chinoise, de Jean-Luc Godard. Il était temps, me direz-vous.
Cela a un peu vieilli, et le thème n'est plus réellement d'actualité, certes, mais il est intéressant de se pencher sur l'influence d'une théorie qui a pu fédérer un certain nombre, dans les années 1960 et 1970, de voir les méthodes et relations des jeunes qui partageait cette idéologie.
La mise en scène volontairement hachée, avec ses couleurs vives, presque criardes, ajoutent une note d'ambiance. Et montrer un film en train de se faire fait prendre du recul sur l'art, la politique, la sociologie et leurs rapports.
Cela a un peu vieilli, et le thème n'est plus réellement d'actualité, certes, mais il est intéressant de se pencher sur l'influence d'une théorie qui a pu fédérer un certain nombre, dans les années 1960 et 1970, de voir les méthodes et relations des jeunes qui partageait cette idéologie.
La mise en scène volontairement hachée, avec ses couleurs vives, presque criardes, ajoutent une note d'ambiance. Et montrer un film en train de se faire fait prendre du recul sur l'art, la politique, la sociologie et leurs rapports.
Puisque bloquée à la maison pour cause de pluie, j'ai regardé deux films hier et ce sont deux gros coups de coeur. Deux découvertes.
- Un film de Tay Garnett Voyage sans retour 1932 (Trésors Warner - film pré code)
La merveilleuse Kay Francis et William Powell tombent amoureux au premier regard à Shangai. Mais c'est un amour sans lendemain, Powell se fait arrêter et doit rejoindre San Francisco pour y être pendu et elle est gravement malade. Ils se retrouvent sur le bâteau.
Ce qui aurait pu être du pathos est au contraire traité avec une belle légèreté et une pointe d'humour grâce à deux seconds (avec ou sans "s" ?) rôles, une fausse comtesse et un pick pocket.
Film à la fois très émouvant, poétique par sa fin (l'amour dure au delà de la mort), acteurs tous très justes et Kay Francis et William Powell forment un très beau couple
Une des plus belles histoires d'amour du cinéma.
La rencontre : alors qu'il s'apprête à déguster son cocktail préparé avec soin par le barman, Dan (Powell) est bousculé, il se retourne :
http://www.youtube.com/watch?v=9c4FkOlgQBo
- La prisonnière du désert (the searchers) que je n'avais jamais vu, incroyable.
Quelle beauté que ce film, quelle mise en scène, un John Wayne qui tient le rôle d'un personnage antipathique, et sa démarche dans la scène finale qui reprend l'encadrement du début, quelle subtilité dans la façon de ne pas nous raconter certains détails.
Bref je vais le revoir pour en apprécier tous les détails maintenant que je connais l'histoire. Dès cet après midi d'ailleurs.
- Un film de Tay Garnett Voyage sans retour 1932 (Trésors Warner - film pré code)
La merveilleuse Kay Francis et William Powell tombent amoureux au premier regard à Shangai. Mais c'est un amour sans lendemain, Powell se fait arrêter et doit rejoindre San Francisco pour y être pendu et elle est gravement malade. Ils se retrouvent sur le bâteau.
Ce qui aurait pu être du pathos est au contraire traité avec une belle légèreté et une pointe d'humour grâce à deux seconds (avec ou sans "s" ?) rôles, une fausse comtesse et un pick pocket.
Film à la fois très émouvant, poétique par sa fin (l'amour dure au delà de la mort), acteurs tous très justes et Kay Francis et William Powell forment un très beau couple
Une des plus belles histoires d'amour du cinéma.
La rencontre : alors qu'il s'apprête à déguster son cocktail préparé avec soin par le barman, Dan (Powell) est bousculé, il se retourne :
http://www.youtube.com/watch?v=9c4FkOlgQBo
- La prisonnière du désert (the searchers) que je n'avais jamais vu, incroyable.
Quelle beauté que ce film, quelle mise en scène, un John Wayne qui tient le rôle d'un personnage antipathique, et sa démarche dans la scène finale qui reprend l'encadrement du début, quelle subtilité dans la façon de ne pas nous raconter certains détails.
Bref je vais le revoir pour en apprécier tous les détails maintenant que je connais l'histoire. Dès cet après midi d'ailleurs.
Vu Shokuzai de Kiyoshi Kurosawa
http://allocine.fr/film/…
http://allocine.fr/film/…
J'avais vu auparavant de ce réalisateur japonais le très beau Tokyo Sonata
http://allocine.fr/film/…
Shokuzai est en fait une mini-série, diffusée en salles en France en deux épisodes, Celles qui voulaient se souvenir et Celles qui voulaient oublier.
Quatre petites filles jouent avec une camarade dans une cour d'école. Un inconnu en choisit une ( au hasard?), et la tue.
Les quatre enfants sont incapables de se souvenir de la moindre donnée physique qui pourrait permettre d'identifier l'assassin. La mère de l'enfant morte leur impose alors une sorte de pacte, elles devront payer toute leur vie. Sauf si elles retrouvent la mémoire.
On retrouve pour chacune ce qu'elles sont devenues 15 ans après, et comment elles vont, chacune à leur manière, honorer ce pacte . Ces quatre parties sont bien faites, chaque histoire est différente, et de plus apporte une vision intéressante de la société japonaise.
Le problème, à mon avis est le chapitre final, dans lequel on va découvrir quel est l'assassin. Et là.. quel mélo!!
J'aurais de loin préféré rester dans le mystère, pour ne retenir que ces quatre destins sous l'emprise ( ou non) d'une femme dont la douleur et le besoin de vengeance ne cédent jamais, et, toutes les quatre, portant le poids de leur culpabilité de survivantes.
http://allocine.fr/film/…
http://allocine.fr/film/…
J'avais vu auparavant de ce réalisateur japonais le très beau Tokyo Sonata
http://allocine.fr/film/…
Shokuzai est en fait une mini-série, diffusée en salles en France en deux épisodes, Celles qui voulaient se souvenir et Celles qui voulaient oublier.
Quatre petites filles jouent avec une camarade dans une cour d'école. Un inconnu en choisit une ( au hasard?), et la tue.
Les quatre enfants sont incapables de se souvenir de la moindre donnée physique qui pourrait permettre d'identifier l'assassin. La mère de l'enfant morte leur impose alors une sorte de pacte, elles devront payer toute leur vie. Sauf si elles retrouvent la mémoire.
On retrouve pour chacune ce qu'elles sont devenues 15 ans après, et comment elles vont, chacune à leur manière, honorer ce pacte . Ces quatre parties sont bien faites, chaque histoire est différente, et de plus apporte une vision intéressante de la société japonaise.
Le problème, à mon avis est le chapitre final, dans lequel on va découvrir quel est l'assassin. Et là.. quel mélo!!
J'aurais de loin préféré rester dans le mystère, pour ne retenir que ces quatre destins sous l'emprise ( ou non) d'une femme dont la douleur et le besoin de vengeance ne cédent jamais, et, toutes les quatre, portant le poids de leur culpabilité de survivantes.
Je suis allée voir "Les garçons et Guillaume, à table" et en suis sortie un peu déçue. Je n'ai pas trouvé cela drôle, même si le traumatisme psychologique de Guillaume m'a touchée.
J'ai vu "Le loup de Wall Street" de Martin Scorsese avec dans le rôle titre un Leonardo DiCaprio au sommet de sa forme car il porte le film sur ses épaules, un film de trois heures et il est presque de toutes les scènes.
Je tenais à le voir car le milieu du courtage mobilier m'est archiconnu et je dois avouer que je me suis bien amusée de voir comment Martin Scorsese nous le dépeint dans cette histoire pour le moins rocambolesque. Le film ressemble beaucoup à Casino pour le côté décadent et apocalyptique. Le personnage principal est un génie de la finance dont l'ascension fabuleuse lui vaut d'être surveillé par le FBI qui voit d'un oeil critique cette fortune vite faite et soupçonne du blanchiment d'argent. Bref, le milieu est décadent je le répète, aucune morale ne survit et les personnages font de Leonardo un dieu vivant. Celui-ci a d'ailleurs une emprise incroyable sur eux et on se croirait dans une secte. La performance de Leonardo est comme d'habitude fabuleuse bien que parfois son jeu et ses mimiques sont tellement outrés qu'il en devient légèrement agaçant mais c'est le personnage qui demande cela donc...
Attention, beaucoup de scènes sont choquantes et d'ailleurs, cela a valu au réalisateur beaucoup de critiques négatives car on l'accuse de glorifier un tel comportement de la part des courtiers. Ah l'argent !
Je tenais à le voir car le milieu du courtage mobilier m'est archiconnu et je dois avouer que je me suis bien amusée de voir comment Martin Scorsese nous le dépeint dans cette histoire pour le moins rocambolesque. Le film ressemble beaucoup à Casino pour le côté décadent et apocalyptique. Le personnage principal est un génie de la finance dont l'ascension fabuleuse lui vaut d'être surveillé par le FBI qui voit d'un oeil critique cette fortune vite faite et soupçonne du blanchiment d'argent. Bref, le milieu est décadent je le répète, aucune morale ne survit et les personnages font de Leonardo un dieu vivant. Celui-ci a d'ailleurs une emprise incroyable sur eux et on se croirait dans une secte. La performance de Leonardo est comme d'habitude fabuleuse bien que parfois son jeu et ses mimiques sont tellement outrés qu'il en devient légèrement agaçant mais c'est le personnage qui demande cela donc...
Attention, beaucoup de scènes sont choquantes et d'ailleurs, cela a valu au réalisateur beaucoup de critiques négatives car on l'accuse de glorifier un tel comportement de la part des courtiers. Ah l'argent !
Ensuite, je suis plongée dans la série "Spartacus" avec le regretté Andy Whitfield dont le regard d'un bleu profond me fait chavirer... Comment est-ce possible de mourir aussi jeune et aussi en forme, je me le demande... Enfin, je suis bien triste de savoir que je ne le verrai plus dans la deuxième saison car j'achève de visionner la première.
La série mise beaucoup sur les corps masculins presque dénudés et dont la perfection, mesdames, vous charmera comme elle me charme. Je me délecte de ces physiques d'exception, cette série est un hommage au corps masculin et à la masculinité. Car on ne voit presque que cela. Pourtant l'histoire est aussi intéressante ainsi que les personnages mais je me prends souvent à oublier l'intrigue et me concentrer uniquement sur ces muscles impressionnants. D'ailleurs, à plusieurs reprises, on peut admirer des hommes complètement nus ne cachant rien de leur attraits ce qui est assez rare à la télé je trouve.
J'ai hâte de visionner la deuxième saison même si je crains la déception avec ce nouveau Spartacus qui aura bien du mal à remplacer le beau Andy...
La série mise beaucoup sur les corps masculins presque dénudés et dont la perfection, mesdames, vous charmera comme elle me charme. Je me délecte de ces physiques d'exception, cette série est un hommage au corps masculin et à la masculinité. Car on ne voit presque que cela. Pourtant l'histoire est aussi intéressante ainsi que les personnages mais je me prends souvent à oublier l'intrigue et me concentrer uniquement sur ces muscles impressionnants. D'ailleurs, à plusieurs reprises, on peut admirer des hommes complètement nus ne cachant rien de leur attraits ce qui est assez rare à la télé je trouve.
J'ai hâte de visionner la deuxième saison même si je crains la déception avec ce nouveau Spartacus qui aura bien du mal à remplacer le beau Andy...
J'ai revu "Le Sud des Bêtes Sauvages" avec beaucoup de plaisir. Quel beau film, avec une esthétique très particulière, à la fois crue et poétique !
Pour la série Spartacus, j'ai quand même apprécié la 2e saison, même sans Andy, mais la 3e, pour une raison que tu vas comprendre quand tu vas avoir écouté la 2e, ne tient pas autant en haleine. Oui, c'est une série avec beaucoup de violence et nudité (j'en avais juste parler dans le fil sur Trône de fer, à côté de ça c'est soft), je n'ai pas vraiment aimé les scènes d'action à la "300", mais en général j'ai bien aimé l'histoire. Il y a aussi la préquelle, Les dieux de l'arène...
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre