Pffffff ben j'ai trouvé ça creux, mais creux!!!!
"Sans jugement ni voyeurisme" qu'ils disaient, ah ben ça c'est sûr, il n'y a pas une once je ne vais même pas dire d'explication mais de suggestion d'explication, voilà, c'est comme ça mais il n'y a rien derrière.
Et pour le non voyeurisme ben on ne doit pas avoir la même conception et le significationdu terme, hein...
"Sans jugement ni voyeurisme" qu'ils disaient, ah ben ça c'est sûr, il n'y a pas une once je ne vais même pas dire d'explication mais de suggestion d'explication, voilà, c'est comme ça mais il n'y a rien derrière.
Et pour le non voyeurisme ben on ne doit pas avoir la même conception et le significationdu terme, hein...
Rhooo encore un haut de page, je parle du film "Jeune et jolie" de F. Ozon
C'est le film de Ozon ?
Si tel est le cas, il semble malsain et racoleur. La prostitution est rarement un plaisir pour les femmes.
Si tel est le cas, il semble malsain et racoleur. La prostitution est rarement un plaisir pour les femmes.
Je viens de revoir Deux sœurs pour un roi, qui raconte l'histoire des Sœurs Boleyn et de Henri VIII. C'est instructif, la mise en scène est académique, et l'histoire fatalement très sombre et assez violente.
. La prostitution est rarement un plaisir pour les femmes.
Ce n'est pas tellement le problème, en fait, dans ce film.
Il ne fait pas l'apologie de la prostitution du tout, en tout cas je ne l'ai pas perçu comme tel.
C'est juste qu'il n'y a selon moi aucun fond.
Et bien moi je me suis régalée avec "Maléfice" ! La Belle au bois dormant revisitée et Angéla Jolie sublime! :-)
Vu aussi "Ritournelles" avec I.Hupert et Daroussin ; fin, subtil, délicat et une I. Hupert délicieuse ; quelle comédienne!
Vu aussi "Ritournelles" avec I.Hupert et Daroussin ; fin, subtil, délicat et une I. Hupert délicieuse ; quelle comédienne!
Jeune et jolie, j'avais tellement trouvé ça antipathique et ennuyeux. Ça me rapelle un petit téléfilm "fait véçu" avec une histoire similaire, un navet, mais au moins moins prétentieux.
Moi j'ai écouté en rafale les 4 saisons de Walking Dead, la série préféré d'une amie, j'ai vraiment aimé ça, il y a tout de ce qui est intéressant dans la culture zombie.
The Grand Budapest Hotel m'a fait rire. Je n'accroche pas toujours au style Wes Anderson, mais là complètement.
Moi j'ai écouté en rafale les 4 saisons de Walking Dead, la série préféré d'une amie, j'ai vraiment aimé ça, il y a tout de ce qui est intéressant dans la culture zombie.
The Grand Budapest Hotel m'a fait rire. Je n'accroche pas toujours au style Wes Anderson, mais là complètement.
Et bien moi je me suis régalée avec "Maléfice" ! La Belle au bois dormant revisitée et Angéla Jolie sublime! :-)
Moi aussi!
Et hier soir j'ai enfin vu Fantastic Mr Fox qui me donnait envie depuis longtemps. Enlevé, c'est peu de le dire!
The Grand Budapest Hotel m'a fait rire. Je n'accroche pas toujours au style Wes Anderson, mais là complètement.En version sous-titrée, ça ne passe pas du tout. Mon anglais est vraiment trop rudimentaire. J'espère le revoir un jour en version doublée, même si...
Et hier soir j'ai enfin vu Fantastic Mr Fox qui me donnait envie depuis longtemps. Enlevé, c'est peu de le dire!
Un film que j'ai découvert cette année avec mes étudiants !
Et hier soir j'ai enfin vu Fantastic Mr Fox qui me donnait envie depuis longtemps. Enlevé, c'est peu de le dire!
Un film que j'ai découvert cette année avec mes étudiants !
Tu es prof de cinéma, Shelton? Mais combien de vies as-tu donc?
Non, pas de cinéma mais d'histoire des médias et le cinéma en est bien...
Non, pas de cinéma mais d'histoire des médias et le cinéma en est bien...
Ah mais oui tu en avais déjà parlé, tu avais mis une photo avec tes étudiants, je me souviens à présent.
Et ma seconde question? ;-)
7 comme tout le monde, non ?
Moi, j'ai enfin vu Her, il y a peu. Je suis assez mitigé, quoique globalement, mon impression est très positive. Il y a d'abord des petites choses qui m'ont déplu comme l'univers très aseptisé, un peu cité idéale ; l'action se déroule dans un Los Angeles qui semble devenu un paradis sur terre, les gens sont curieux, ouverts d'esprits ("Quoi ? tu sors avec un logiciel ? Trop cool ! Allons faire une virée ensemble !"), il y a une certaine mixité raciale (même si les personnages principaux sont tous blancs, on voit une grande diversité ethnique chez les figurants) et tout le monde s'entraide (à la fin, le personnage de Joaquin Phoenix trébuche et en une fraction de seconde, dix mains se tendent pour le relever)... Bref, tout cela m'a semblé un peu trop parfait. Sans compter que le héros, qui exerce un métier proche de l'écrivain public du bon vieux temps, c-à-d une fonction qui ne semble pas non plus tout en haut de la pyramide sociale, peut se payer un superbe penthouse tout en baies vitrées avec vue sur le skyline de LA et s'habiller à ce qui semble être la pointe de la mode de ce futur proche. Bref, à ce niveau-là, on dans un roman de Lévy...
Mais c'est très accessoire et il y a vraiment deux choses qui m'ont posé problème, mais qui sont au final, peut-être moins des écueils que des pistes de réflexion.
- La première, c'est la voix de Scarlett Johansson. Elle est excessivement Scarlett Johansson. Cette voix rend sa présence d'autant plus remarquable qu'elle est évidemment absente ; et pourtant, elle crève l'écran. La moindre remarque, le plus insignifiant des mots est susurré comme une obscénité, son rire - son rire ! - semble s'extraire d'une poitrine qu'on imagine rebondir en cadence, elle parle - passez-moi l'expression - à chaque instant comme avec une bite dans le fond de la gorge. A un tel point que même ceux qui ignoraient que c'était la voix de Scarlett qu'on entendait n'ont pas pu, j'en suis persuadé, imaginer Samantha autrement qu'en Scarlett Johansson, ou Megan Fox, ou Marilyn Monroe, ou je ne sais quel autre sex symbol. Ce sont deux heures de téléphone rose ! Or, c'est à la fois problématique et intéressant parce que d'une part, ça fausse complètement le postulat de départ : cette fille n'a en un sens rien de virtuel, mais d'autre part, ça soulève la question de ce qu'on projète en amour, car si elle n'a rien de virtuel, c'est parce que sa familiarité, tout ce qu'elle nous évoque, fait qu'on projette sur elle un corps en accord à sa voix. Du coup, il aurait été intéressant de voir si le film aurait pu être fait avec une voix tout à fait neutre, une vilaine voix de robot. C'est en quelque sorte une problématique similaire à celle de Real Humans, qui m'a beaucoup déçu : est-ce que toutes les questions que soulève la série se seraient aussi évidemment posées si on n'avait pas décidé de faire en sorte que les robots ressemblent physiquement à des être humains, si on s'était contenté de faire des squelettes de métal nus tout aussi perfectionnés, mais très différents à l'oeil.
- La deuxième question, c'est l'espèce de confusion des sentiments autour de la relation entre Joaquin Phoenix et son logiciel.
C'est un ***SPOILER*** donc ceux qui n'ont pas vu le film et comptent le voir peuvent s'arrêter là.
Samantha se rapproche de l'homme par sa capacité à apprendre : elle n'est pas qu'un programme, elle est capable de faire des expériences, d'acquérir des connaissances etc... Mais assez rapidement, on se rend compte que Samantha, par ses possibilités de calcul infinies, va vite devenir largement supérieure à Joaquin Phoenix (une de ses premières actions est de lire en quelques nanosecondes un livre de plusieurs centaines de pages ; par la suite, elle compose de la musique et l'interprète... tout cela alors qu'elle n'a que quelques semaines). Bref, son développement est fulgurant et à la fin, elle devient même une sorte de démiurge capable de créer des êtres et elle et tous ses semblables décident de s'exiler (dans un monde encore moins matériel ?). Bon, c'était soit ça, soit conquérir la Terre, mais comme on est par postulat dans la cité idéale et que Tom Cruise n'était pas disponible, les scénaristes ont choisi cette option et c'est la moins pire. Ce n'est pas ce qui m'a interpelé. Plutôt, ce qui est frappant, c'est que Samantha entretient une relation amoureuse avec Joaquin Phoenix précisément au moment où elle est le moins évoluée, au tout début de son existence. Pendant quelques temps, il semble même être son seul interlocuteur : ainsi, toutes ses expériences, tout son développement ne sont faits qu'à travers lui. On est beaucoup plus dans un rapport de parent à enfant que d'amoureux : Samantha apparaît parfaite à Joaquin parce qu'elle se crée selon son image et Joaquin apparaît parfait à Samantha parce qu'elle ne connaît que lui. C'est justement dès lors qu'elle va se confronter à d'autres facteurs socialisants, que Joaquin Phoenix ne sera plus qu'une influence parmi des milliers d'autres que leur amour va capoter et qu'elle finira par partir comme un ado fugueur ou un jeune adulte qui s'en va faire sa vie en-dehors du nid familial. Il y a donc une vraie confusion des sentiments dans ce film à mon sens. Quand ils sont amoureux, ils ne sont que d'une façon oedipienne comme quand un enfant déclare à sa mère que quand il sera grand, il voudra l'épouser. Je ne sais pas si ça a été voulu par les scénaristes, mais je n'en ai pas eu l'impression et si cette impression est juste, c'est quand même un très gros défaut.
Bref, mitigé, donc, mais aussi interpelé et ça reste un film qui se regarde avec plaisir. Soit comme une jolie comédie romantique un peu gnangnan, soit comme une ébauche très imparfaite de réflexion.
Mais c'est très accessoire et il y a vraiment deux choses qui m'ont posé problème, mais qui sont au final, peut-être moins des écueils que des pistes de réflexion.
- La première, c'est la voix de Scarlett Johansson. Elle est excessivement Scarlett Johansson. Cette voix rend sa présence d'autant plus remarquable qu'elle est évidemment absente ; et pourtant, elle crève l'écran. La moindre remarque, le plus insignifiant des mots est susurré comme une obscénité, son rire - son rire ! - semble s'extraire d'une poitrine qu'on imagine rebondir en cadence, elle parle - passez-moi l'expression - à chaque instant comme avec une bite dans le fond de la gorge. A un tel point que même ceux qui ignoraient que c'était la voix de Scarlett qu'on entendait n'ont pas pu, j'en suis persuadé, imaginer Samantha autrement qu'en Scarlett Johansson, ou Megan Fox, ou Marilyn Monroe, ou je ne sais quel autre sex symbol. Ce sont deux heures de téléphone rose ! Or, c'est à la fois problématique et intéressant parce que d'une part, ça fausse complètement le postulat de départ : cette fille n'a en un sens rien de virtuel, mais d'autre part, ça soulève la question de ce qu'on projète en amour, car si elle n'a rien de virtuel, c'est parce que sa familiarité, tout ce qu'elle nous évoque, fait qu'on projette sur elle un corps en accord à sa voix. Du coup, il aurait été intéressant de voir si le film aurait pu être fait avec une voix tout à fait neutre, une vilaine voix de robot. C'est en quelque sorte une problématique similaire à celle de Real Humans, qui m'a beaucoup déçu : est-ce que toutes les questions que soulève la série se seraient aussi évidemment posées si on n'avait pas décidé de faire en sorte que les robots ressemblent physiquement à des être humains, si on s'était contenté de faire des squelettes de métal nus tout aussi perfectionnés, mais très différents à l'oeil.
- La deuxième question, c'est l'espèce de confusion des sentiments autour de la relation entre Joaquin Phoenix et son logiciel.
C'est un ***SPOILER*** donc ceux qui n'ont pas vu le film et comptent le voir peuvent s'arrêter là.
Samantha se rapproche de l'homme par sa capacité à apprendre : elle n'est pas qu'un programme, elle est capable de faire des expériences, d'acquérir des connaissances etc... Mais assez rapidement, on se rend compte que Samantha, par ses possibilités de calcul infinies, va vite devenir largement supérieure à Joaquin Phoenix (une de ses premières actions est de lire en quelques nanosecondes un livre de plusieurs centaines de pages ; par la suite, elle compose de la musique et l'interprète... tout cela alors qu'elle n'a que quelques semaines). Bref, son développement est fulgurant et à la fin, elle devient même une sorte de démiurge capable de créer des êtres et elle et tous ses semblables décident de s'exiler (dans un monde encore moins matériel ?). Bon, c'était soit ça, soit conquérir la Terre, mais comme on est par postulat dans la cité idéale et que Tom Cruise n'était pas disponible, les scénaristes ont choisi cette option et c'est la moins pire. Ce n'est pas ce qui m'a interpelé. Plutôt, ce qui est frappant, c'est que Samantha entretient une relation amoureuse avec Joaquin Phoenix précisément au moment où elle est le moins évoluée, au tout début de son existence. Pendant quelques temps, il semble même être son seul interlocuteur : ainsi, toutes ses expériences, tout son développement ne sont faits qu'à travers lui. On est beaucoup plus dans un rapport de parent à enfant que d'amoureux : Samantha apparaît parfaite à Joaquin parce qu'elle se crée selon son image et Joaquin apparaît parfait à Samantha parce qu'elle ne connaît que lui. C'est justement dès lors qu'elle va se confronter à d'autres facteurs socialisants, que Joaquin Phoenix ne sera plus qu'une influence parmi des milliers d'autres que leur amour va capoter et qu'elle finira par partir comme un ado fugueur ou un jeune adulte qui s'en va faire sa vie en-dehors du nid familial. Il y a donc une vraie confusion des sentiments dans ce film à mon sens. Quand ils sont amoureux, ils ne sont que d'une façon oedipienne comme quand un enfant déclare à sa mère que quand il sera grand, il voudra l'épouser. Je ne sais pas si ça a été voulu par les scénaristes, mais je n'en ai pas eu l'impression et si cette impression est juste, c'est quand même un très gros défaut.
Bref, mitigé, donc, mais aussi interpelé et ça reste un film qui se regarde avec plaisir. Soit comme une jolie comédie romantique un peu gnangnan, soit comme une ébauche très imparfaite de réflexion.
J'ai tellement aimé "Her" ! Joaquin Pheonix y est si attendrissant. Il est si seul...
C'est vrai qu'il est touchant avec sa petite moustache. Mais vraiment, je ne cherche pas à descendre le film. C'est un agréable moment. Mais j'expose juste quelques petites réflexions qu'il m'a inspirées et qui ont fait que je l'ai trouvé imparfait.
Je suis d'accord avec toi sur un point : le salaire qui ne permet sûrement pas de se payer un appartement comme le sien. C'est tout à fait impossible à moins que dans le futur, le salaire d'un gars comme lui soit énorme mais j'en doute...
Ensuite, c'est certain que tous les films ont leurs défauts et les rechercher fait partie du jeu mais moi, je me suis laissée envoûter par l'atmosphère et la personnalité du personnage principal. J'ai vu le film en version française donc la voix de Scarlett n'est pas au rendez-vous.
C'est un film avant tout qui traite de la solitude en milieu urbain où les gens n'ont que les relations de travail et quelques amis mais rien de plus. Alors on tente de combler ce vide affectif par toutes sortes de moyens dont entre autres ce robot féminin à la voix sulfureuse qui n'hésite cependant pas à mettre les voiles laissant le pauvre mec encore plus seul et désespéré. Cela me touche profondément.
Ensuite, c'est certain que tous les films ont leurs défauts et les rechercher fait partie du jeu mais moi, je me suis laissée envoûter par l'atmosphère et la personnalité du personnage principal. J'ai vu le film en version française donc la voix de Scarlett n'est pas au rendez-vous.
C'est un film avant tout qui traite de la solitude en milieu urbain où les gens n'ont que les relations de travail et quelques amis mais rien de plus. Alors on tente de combler ce vide affectif par toutes sortes de moyens dont entre autres ce robot féminin à la voix sulfureuse qui n'hésite cependant pas à mettre les voiles laissant le pauvre mec encore plus seul et désespéré. Cela me touche profondément.
J'ai vu le Jane Eyre de Franco Zeffirelli avec Charlotte Gainsbourg, pas spécialement bon, on dirait que les acteurs dorment au gaz, pas la grande passion, c'est la pire adaptation du roman jusqu'à présent, je recommande plus la minisérie de 2006 avec Toby Stephens.
Sinon, je vais essayer de voir Les Hauts de Hurlevent, la version 2009 avec Tom Hardy, Charlotte Riley et Andrew Lincoln (le beau Rick de Walking Dead, mais dans ce film il joue le rôle du mari ennuyeux). J'ai vu que Lincoln joue dans quelques films français, je me demande si il est bilingue.
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