Rien regardé depuis des lustres!!!
J'avais pris deux films à la médiathèque, deux que j'ai vus il y a très longtemps et dont je ne me souviens plus (Un tramway nommé désir et Sailor et Lula, et bien je vais les rendre...sans les avoir visionnés!)
J'avais pris deux films à la médiathèque, deux que j'ai vus il y a très longtemps et dont je ne me souviens plus (Un tramway nommé désir et Sailor et Lula, et bien je vais les rendre...sans les avoir visionnés!)
Vu en DVD "Very Bad Trip 2". J'avais trouvé le 1 sympa, je ne suis pas sûr que le 2 était vraiment utile...
Rien regardé depuis des lustres!!!
J'avais pris deux films à la médiathèque, deux que j'ai vus il y a très longtemps et dont je ne me souviens plus (Un tramway nommé désir et Sailor et Lula, et bien je vais les rendre...sans les avoir visionnés!)
Mais va voir Winter Sleep !
J'ai essayé d'en parler, mais personne n'a réagi. C'est dommage parce que sur un site littéraire, c'est certainement le premier film dont on devrait parler tant il est "littéraire" (et pas comme La Grande Bellezza, par exemple, tente de l'être en citant trois noms de romans ; Winter Sleep est un roman, seulement transposé en pièce de théâtre filmée).
Tiens, j'ai noté que tu en avais parlé, et ça a renforcé mon envie de le voir (donc tu n'en as pas parlé en vain). Mais ça risque de rester à l'état de projet, le cinéma le plus proche de chez moi étant à plusieurs heures de route.
Mais va voir Winter Sleep !
Hé ho, si je veux!
Je jetterai un oeil à ce qu'on(tu) en dit(s), pas le temps pour l"heure, mais j'ai vraiment envie d'aller au ciné, ça me manque.
le premier film dont on devrait parler tant il est "littéraire" (et pas comme La Grande Bellezza, par exemple, tente de l'être
Pas tout à fait au hasard, l'exemple, hein...;-)
(La grande bellezza n'est sans doute pas un chef-d'oeuvre, mais c'est un beau film, ne serait-ce que pour ses images et ses acteurs, dont tu n'as jamais parlé d'ailleurs, ne t'attachant qu'au fond, mais on ne va pas en reparler, hein, ragazzo!)
J'ai essayé d'en parler, mais personne n'a réagi. C'est dommage parce que sur un site littéraire, c'est certainement le premier film dont on devrait parler tant il est "littéraire" (et pas comme La Grande Bellezza, par exemple, tente de l'être en citant trois noms de romans ; Winter Sleep est un roman, seulement transposé en pièce de théâtre filmée).
S'il passe par ici j'y cours (mais j'ai un doute).
Allez-y tous ! Il a vraiment pas usurpé sa Palme d'or ! Moi, je croyais bêtement qu'on avait arrêté de faire des films comme ça avec la mort de Bergman. (Un peu comme si on avait pensé que la bonne littérature française était morte avec Proust et qu'on découvrait - je sais pas, moi - Volodine, pour faire un lien avec l'autre fil.)
D'ailleurs, en parlant de Bergman, dont l'ombre plane au-dessus de la figure du réalisateur dont il est question, vous pouvez aussi jeter un oeil à Sils Maria, avec Binoche, qui est plutôt pas mal foutu.
Je viens d'aller voir Gemma Bovery, d'Anne Fontaine. Ce film est certes taillé sur-mesure pour Fabrice Luchini, mais il est assez drôle, en transposant de manière décalée le roman de Flaubert. Il y a de scènes joliment sensuelles. Ca n'a rien de bouleversant, encore moins de révolutionnaire, mais c'est assez bien fait.
J'ai vu La reine des neiges, le dernier Disney, et j'ai aimé. Beaucoup. Il y a un renne trop choupi et des cailloux qui parlent, si ça peut expliquer...
"Le grand bleu" de Besson a été rediffusé sur France O. Je me devais de revoir ce film, l’un des plus gros succès du cinéma français chez les jeunes. Malgré sa durée (presque 3 heures en version longue) et sa relative lenteur (les passages contemplatifs), je trouve qu’il dégage un charme particulier. La photographie est sublime tout comme la BO inoubliable d’Eric Serra. Les scènes sous-marines sont d’une beauté à couper le souffle et reposantes sans être ennuyantes (en tout cas pour moi). Les deux plongeurs aux personnalités différentes (le timide et taciturne attiré par la recherche, le vantard autoritaire obsédé par les performances sportives) sont intéressants. Même si l’acteur Jean-Marc Barr dans le rôle de Jacques Mayol "freine" un peu le potentiel émotionnel du film par sa froideur alors que Jean Reno en fait parfois des tonnes (les clichés sur la Sicile). Leur relation, mélange d'amitié et de rivalité, débouche sur une fin dramatique comme un écho à l’introduction du film. Rosanna Arquette qui fond sur la beauté de Jean-Marc Barr (comme beaucoup d’adolescentes à l’époque de la sortie du film) est touchante. Son histoire d’amour impossible m’a ému (la pauvre, concurrencée par des dauphins !). Bref, voilà une expérience sensorielle et visuelle inédite à voir ou à revoir.
Après avoir lu les âmes vagabondes de Stephenie Meyer, il y a quelques semaines, je vais maintenant visionner le film basé sur ce roman, dont j'ai acheté le dvd aujourd'hui.
"Le grand bleu" de Besson a été rediffusé sur France O. Je me devais de revoir ce film, l’un des plus gros succès du cinéma français chez les jeunes.
Les jeunes d'il y a 25 ans ;)
Je l'avais trouvé à l'époque à la fois boursouflé et creux.
Et après avoir vu, à contrecoeur mais vu quand même, 2-3 de ses films, je peux dire que je n'aime pas du tout, mais alors pas du tout son cinéma.
Le fil sur Harper Lee m'a donné envie de revoir le film mais aussi de relire le livre.
Le film est vraiment très beau, même supérieur au livre qui est plus destiné à des ados ou jeunes adultes mais qui se lit sans déplaisir. Le film malgré des coupes obligatoires est fidèle au livre. L'alchimie se fait entre les acteurs, et qui ne reverrait d'un père comme Gregory Peck ?
L'univers sombre et certains plans m'ont rappelé l'ambiance de La Nuit du chasseur.
Je réévalue à la hausse ma notation de ce film.
"Le grand bleu" de Besson a été rediffusé sur France O. Je me devais de revoir ce film, l’un des plus gros succès du cinéma français chez les jeunes.
A l'époque, je disais comme mes copains/copines, que c'était grandiose (j'étais la seule à ne pas trouver tant que ça, mais je n'osais pas le dire).
Par contre la musique d'Eric Serra est géniale.
J'aimerais le revoir avec mon oeil d'adulte.
J'ai revu, hier soir, La Fleur du mal, de Claude Chabrol (2003), avec Nathalie Baye, Suzanne Flon et Benoît Magimel, notamment. Il s'agit d'un de ses nombreux films sur la bourgeoisie de province, où il démontre que le lien générationnel se tisse par la transmission d'une certaine méchanceté, d'une forme de rancoeur. C'est psychologique et choral, assez bien fait, même si l'action est un peu lente. J'y passe toujours un bon moment.
Rien regardé depuis des lustres!!!
J'avais pris deux films à la médiathèque, deux que j'ai vus il y a très longtemps et dont je ne me souviens plus (Un tramway nommé désir et Sailor et Lula, et bien je vais les rendre...sans les avoir visionnés!)
Mais va voir Winter Sleep !
J'ai essayé d'en parler, mais personne n'a réagi. C'est dommage parce que sur un site littéraire, c'est certainement le premier film dont on devrait parler tant il est "littéraire" (et pas comme La Grande Bellezza, par exemple, tente de l'être en citant trois noms de romans ; Winter Sleep est un roman, seulement transposé en pièce de théâtre filmée).
La Grande Bellezza n'est pas tellement "littéraire", en tant que tel : en effet, il est davantage sur la difficulté d'écrire.
Mais va voir Winter Sleep !
Je voulais y aller cette semaine, et bien c'est mort, il ne passe plus ici...
Du coup j'ai regardé un peu, j'ai très envie d'aller voir "L'institutrice", un film Israélien.
La critique est élogieuse, celles des spectateurs un peu moins.
Quelqu'un l'a-t-il vu?
La Grande Bellezza n'est pas tellement "littéraire", en tant que tel : en effet, il est davantage sur la difficulté d'écrire.
Effectivement.
La Grande Bellezza n'est pas tellement "littéraire", en tant que tel : en effet, il est davantage sur la difficulté d'écrire.
Effectivement.
Ah bon ? Rappelez-moi à quel moment du film il essaye d'écrire... Peut-être qu'il porte en lui le regret de ne pas avoir réécrit après son premier succès. A aucun moment je n'ai eu l'impression qu'il l'envisage seulement réellement (d'ailleurs, doit pas y en avoir beaucoup des écrivains à qui la publication d'un seul livre permet de faire la nuba tous les soirs jusqu'à 70 ans... ; mais c'est très accessoire : le réalisme du scénario n'est pas le principal). Mais à aucun moment je n'ai eu l'impression qu'il envisage seulement réellement de se remettre à écrire (ou à produire quoi que ce soit, du reste). C'est juste la vie d'un mondain qui, s'il a bien conscience de la vacuité de son existence, se satisfait très bien de ses "petits train-trains qui ne mènent nulle part".
La Grande Bellezza n'est pas tellement "littéraire", en tant que tel : en effet, il est davantage sur la difficulté d'écrire.
Effectivement.
Ah bon ? Rappelez-moi à quel moment du film il essaye d'écrire... Peut-être qu'il porte en lui le regret de ne pas avoir réécrit après son premier succès. A aucun moment je n'ai eu l'impression qu'il l'envisage seulement réellement (d'ailleurs, doit pas y en avoir beaucoup des écrivains à qui la publication d'un seul livre permet de faire la nuba tous les soirs jusqu'à 70 ans... ; mais c'est très accessoire : le réalisme du scénario n'est pas le principal). Mais à aucun moment je n'ai eu l'impression qu'il envisage seulement réellement de se remettre à écrire (ou à produire quoi que ce soit, du reste). C'est juste la vie d'un mondain qui, s'il a bien conscience de la vacuité de son existence, se satisfait très bien de ses "petits train-trains qui ne mènent nulle part".
(Tu me vouvoie ou tu t'adresses aussi à Veneziano :-)
La dure condition de l'écrivain qui trime pour y arriver n'est effectivement pas le sujet de ce film, je l'ai dit à maintes reprises, pour moi c'est un film sur l'oisiveté, La grande bellezza ou l'oisiveté, mère de tous les vices, le voilà le thème du film.
C'est l'histoire d'un homme, et plus largement d'un petit microcosme de plus ou moins faux artistes ultra friqué qui ne parvient pas, malgré la richesse, un cadre magnifique et quelques neurones quand même, à donner un sens à leur vie, à construire quelque chose, à être heureux, parce que l'univers dans lequel ils vivent (et qu'ils ont construit) est factice.
Parenthèse j'ai d'ailleurs vu samedi un très joli court métrage sur l'utopie du bonheur dans lequel intervenait un professeur de philosophie qui expliquait très bien que l'homme confond bonheur et plaisir, ce qui le pousse à chercher ce bonheur à l'extérieur (notamment dans le divertissement à outrance) plutôt qu'en lui-même.
Mais je m'égare.
Concernant notre (anti) héros, s'il s'est satisfait d'un immense premier succès littéraire et d'une vie de paillettes, il se rend compte qu'il est passé à côté de tout (l'amour, une carrière,un parcours intéressant et enrichissant) parce qu'il a été très con, très prétentieux et très fainéant.
Il est passé à côté de l'essentiel, le regrette, sauf que c'est trop tard.
Ce n'est donc pas un film sensé être "littéraire" comme le film dont tu nous as parlé.
Mais à partir du moment où il aborde quand même ce sujet, c'est pour évoquer la non écriture.
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