Non, non ! C'est dans Leviathan ! Au début, pendant le générique, on voit plein de d'images fixes, comme des photos, et puis, la première image réellement filmée, avec du mouvement, c'est une caméra fixe qui capte une voiture qui s'avance au loin et se rapproche de la caméra, et la caméra la suit un instant quand la voiture passe devant elle, puis, quand elle la dépasse, la caméra fixe l'espèce de paroi rocheuse (falaise, flanc de colline ?) devant laquelle la voiture est passée et qui durant de longues secondes occupe tout l'écran. Tu vois de quoi je parle ?
Pas du tout!!!!! (et c'est bien ce qui m'inquiète).
Du coup j'essaie de me remémorer le tout tout début, et ça ne me revient pas plus (bon, faut dire que j'avais un voisin insupportable qui m'a dérangé dans les premières minutes).
Mince, alors...
dérangée
Le film "Blue Jasmine" décrit bien la dégringolade d'une femme dépendante de son mari pour tout. Sans lui, elle n'est plus rien et tout le monde la rejette. Elle se retrouve complètement seule, sans rien devant elle et c'est cela qui est terrible. Woody Allen à bien saisi cette situation je trouve. C'est terrible, terrible ! Que va-t-elle devenir ? me suis-je dit à la fin. Sans être le film du siècle, c'est un bon film qui expose la souffrance d'un être qui doit s'en sortir, qui tente désespérément de préserver ce train de vie qui était le sien mais qui n'y parvient pas. Cette femme ne peut refaire sa vie et c'est cela qui est affreusement triste.
Je vois que tu as eu beaucoup d'empathie pour cette femme.
Moi je l'ai trouvée quand même d'un égoïsme sans nom. Elle est complètement déconnectée de la vraie vie, et quand elle vivait dans le faste le plus total, elle se fichait bien de sa soeur qui n'a pas un radis et qui l'accueille quand même...quand elle en a besoin.
Alors oui, elle fait un peu pitié (elle est complètement névrosée, comme tous les personnages de Woody d'ailleurs, il l'es tellement lui-même...),et la fin est triste.
Mais bon, ce n'est pas tellement le sujet qui m'a dérangée, mais le scénario. On tourne quand même pas mal en rond, je trouve.
Ce n'est pas très travaillé, pas très abouti.
Mais ça ne m'empêchera pas d'aller voir le nouveau qui sort bientôt!
Je crois que sa soeur ne souffre pas vraiment de sa condition modeste. Elle y est même très à l'aise et heureuse avec son nouveau copain. C'est une fille qui s'accommode de ce qu'elle possède mais Jasmine ne peut supporter ce style de vie, étant habituée à évoluer dans un milieu aisé. C'est là tout le drame car elle ne parviendra jamais à se contenter de peu comme sa soeur et ne sera plus jamais heureuse si elle ne parvient pas à refaire sa vie avec un homme d'envergure comme elle dit. Mais on se doute bien qu'elle n'y parviendra jamais et qu'elle sombrera dans un déséquilibre mental de plus en plus grand sans espoir de retour et cela est d'une tristesse sans nom enfin, cela m'a tellement touché de la voir à la fin assise sur ce banc. Je trouve que Woody Allen a touché juste avec cette histoire et a bien exprimé ce que tout perdre implique pour une femme comme elle. Oui elle est snob et égocentriste mais cela fait partie de son caractère et cela la rend profondément malheureuse dans sa situation présente. Elle ne peut comprendre le style de vie de sa soeur et tente de l'amener à penser comme elle mais sans succès. Ah oui, j'ai bien aimé ce film.
Je viens de voir Jeune & jolie, de François Ozon. A contre-courant de ce que je pensais, j'ai été complètement chamboulée. Je ne sais pas si c'est la bande son très hardie (Françoise), le regard de Charlotte Rampling, Paris... vague à l'âme foudroyant, j'ai passé la moitié du film en pleurs.
Qui a vu "National Gallery" de Wiseman...? Il faut d'ailleurs voyager loin pour le voir, à moins d'habiter une grande ville (même Grenoble l'ignore pour l'instant).
Je viens de voir Jeune & jolie, de François Ozon. A contre-courant de ce que je pensais, j'ai été complètement chamboulée. Je ne sais pas si c'est la bande son très hardie (Françoise), le regard de Charlotte Rampling, Paris... vague à l'âme foudroyant, j'ai passé la moitié du film en pleurs.
Ah c'est fou parce moi j'ai trouvé ça aussi creux qu'une carie dentaire et je me suis ennuyée comme pas permis.
C'est fou..(et je ne plaisante pas, c'est incroyable les ressentis différents que peut procurer un film!)
Je viens de voir Jeune & jolie, de François Ozon. A contre-courant de ce que je pensais, j'ai été complètement chamboulée. Je ne sais pas si c'est la bande son très hardie (Françoise), le regard de Charlotte Rampling, Paris... vague à l'âme foudroyant, j'ai passé la moitié du film en pleurs.Il faut se mettre à sa place... Boulder et Paris, c'est pas le même monde ! Une éxilée dans un pays d'incultes sauvages et arrogants, philosophant à coups de flingues et de "fuck you", sauf peut-être dans les universités....et encore.
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Ah c'est fou parce moi j'ai trouvé ça aussi creux qu'une carie dentaire et je me suis ennuyée comme pas permis.
C'est fou..(et je ne plaisante pas, c'est incroyable les ressentis différents que peut procurer un film!)
Je viens de taper un grand message, pour une fois je le prévisualise pour être un peu sérieuse quand même de temps en temps, et pof il a disparu.
Je recommencerai plus tard, mais quand même:
Je vous disais que j'étais allée voir Mommy, et que j'allais aller cuver mes larmes dans un coin (toutes celles de rire que j'ai versées, et il y en a des tonnes- vraiment j'ai ri aux larmes- et puis les autres).
Je recommencerai plus tard, mais quand même:
Je vous disais que j'étais allée voir Mommy, et que j'allais aller cuver mes larmes dans un coin (toutes celles de rire que j'ai versées, et il y en a des tonnes- vraiment j'ai ri aux larmes- et puis les autres).
Il faut se mettre à sa place... Boulder et Paris, c'est pas le même monde ! Une exilée dans un pays d'incultes sauvages et arrogants, philosophant à coups de flingues et de "fuck you", sauf peut-être dans les universités....et encore.
Je ne sais pas si c'est sérieux ou non, mais dans tous les cas ça m'a bien fait rire Ü
Je viens de voir Jeune & jolie, de François Ozon. A contre-courant de ce que je pensais, j'ai été complètement chamboulée. Je ne sais pas si c'est la bande son très hardie (Françoise), le regard de Charlotte Rampling, Paris... vague à l'âme foudroyant, j'ai passé la moitié du film en pleurs.
Ah c'est fou parce moi j'ai trouvé ça aussi creux qu'une carie dentaire et je me suis ennuyée comme pas permis.
C'est fou..(et je ne plaisante pas, c'est incroyable les ressentis différents que peut procurer un film!)
Je pensais honnêtement que ça me ferait le même effet, c'était presque du masochisme à la base. En fait de la façon dont j'ai perçu le film, la prostitution était anecdotique (oui, je fais fort pour le coup) et j'étais complètement focalisée sur sa mélancolie blanche, le fait qu'elle semble flotter au-dessus du monde avec sa moue persistante et son visage d'ange. N'être touchée par rien ou si peu.
Je viens de taper un grand message, pour une fois je le prévisualise pour être un peu sérieuse quand même de temps en temps, et pof il a disparu.
Je recommencerai plus tard
Et plus tard c'est maintenant.
Donc je suis allée voir Mommy et pour moi ce film est un véritable chef-d'oeuvre.
Je ne m'attendais pas du tout à rire, le sujet étant grave (un adolescent qui souffre de graves problèmes du comportement et que sa mère reprend à la maison après sa sortie d'un centre spécialisé), et j'ai ri comme rarement j'ai ri dans la continuité.
Parce que ce gamin, sans inhibition aucune, qui vit les choses comme il les sent, dans l'instant, qui dit et fait tout ce qui lui passe par la tête ( entre parenthèses il a une sacrée lucidité sur le monde tel qu'il est vraiment et dans ce qu'il a de plus moche) est extrêmement drôle et nous fait vivre des situations plus que cocasses.
La mère est fantasque mais terriblement vivante, elle est forte, battante, prend les choses avec humour. Un vrai personnage.
La voisine, bancale elle aussi, apporte un certain équilibre à ce duo. Elle incarne une espèce d'entité paternelle qui fait défusionner la mère et l'enfant, pour leur plus grand bien.
Ils sont tellement vivants, tellement plein de vitalité, d'humanité, tous les trois, le rythme est alerte et on est complètement embarqué.
Mais la gravité est bel et bien là, on rit mais soudain on se tait, on rit à nouveau puis on souffre, et puis, malgré un mordage de lèvre intensif (oui je sais, on dit morsure normalement) on pleure et cette fois ce n'est plus vraiment de rire, enfin moi j'ai pleuré, parce que c'est poignant, dur, violent, presque insupportable.
Mais même si on se doute, même si on pressent, on est tout le temps surpris, en fait.
Parce que c'est filmé d'une manière magistrale, avec une inventivité incroyable. Un souci du détail phénoménal, soit esthétique (ou comment faire de roulettes de caddie quelque chose de beau) soit percutant (le porte-clés stylo par exemple), des jeux de lumière magnifiques, un jeu avec le format de l'écran etc.
Enfin bref, désolée d'être aussi longue mais ça le vaut bien, parce que c'est vraiment un très grand moment de cinéma.
C'est caricatural...un peu. Vu l'histoire de ce pays (qui, comme le remarque Carlos Fuentes dans "Le vieux gringo", a été incapable de féconder ses Indiens afin de produire un peuple métis ouvert aux autres cultures... on a préféré les exterminer et parquer ce qui restait), ses 300 millions d'armes en circulation, son ivrognerie consubstantielle d'où il ne sort que pour la drogue, son puritanisme affiché, sa détestation de l'autre, tous les autres, aussi "melting pot" qu'il se revendique, sa démocratie du fric triomphant, son racisme indéracinable....j'en passe et des meilleures. Va demander aux Vietnamiens, Irakiens, Afghans, Haïtiens, Chiliens, etc. etc. ce qu'ils en pensent. Je suis partial ? Sans doute, mais les faits sont là.
Il faut se mettre à sa place... Boulder et Paris, c'est pas le même monde ! Une exilée dans un pays d'incultes sauvages et arrogants, philosophant à coups de flingues et de "fuck you", sauf peut-être dans les universités....et encore.
Je ne sais pas si c'est sérieux ou non, mais dans tous les cas ça m'a bien fait rire Ü
Pour les trente ans de la mort de François Truffaut, Arte a diffusé, hier soir, Tirez sur le pianiste, avec Charles Aznavour. C'est un hommage aux séries B américaines, aimable, assez enjoué, mais sans rien d'immémorable. Ca se laisse regarder, mais il n'atteint pas La Femme d'à-côté, Baisers volés, Vivement dimanche, Le Dernier métro ou Fahrenheit 451.
Pour les trente ans de la mort de François Truffaut, Arte a diffusé, hier soir, Tirez sur le pianiste, avec Charles Aznavour. C'est un hommage aux séries B américaines, aimable, assez enjoué, mais sans rien d'immémorable. Ca se laisse regarder, mais il n'atteint pas La Femme d'à-côté, Baisers volés, Vivement dimanche, Le Dernier métro ou Fahrenheit 451.
Dis moi que "La peau douce" n'est pas encore passé!
J'ai prévu de le revoir, mais j'ai complètement oublié, grrrrrrrrrr.... (à force de vouloir toujours tout, aussi...).
La femme d'à-côté me bouleverse toujours.
Non, "La peau douce" ce sera lundi, ouf.
Sinon à force d'en parler j'ai revu "La rose pourpre du Caire", de Woody Allen, et je ne change décidément pas parce que ça me parle toujours autant...une vraie Mia Farrow (enfin, Cecilia plutôt) en second.
Sinon à force d'en parler j'ai revu "La rose pourpre du Caire", de Woody Allen, et je ne change décidément pas parce que ça me parle toujours autant...une vraie Mia Farrow (enfin, Cecilia plutôt) en second.
j'ai vu "Departures" de Yôjirô Takita
Sorti je crois en 2008.
J'attendais beaucoup de ce film, je suis un peu déçue. Trop mélo parfois à mon gout.
Cependant les scènes silencieuses qui narrent les mains effleurant les corps , les habillant, les maquillant pour leurs derniers voyages sont poignantes et contrastent souvent avec la violence des familles qui assistent à la cérémonie et règlent leur compte.
Jolie musique de film aussi...faut dire que j'aime terriblement le violoncelle..
Sorti je crois en 2008.
J'attendais beaucoup de ce film, je suis un peu déçue. Trop mélo parfois à mon gout.
Cependant les scènes silencieuses qui narrent les mains effleurant les corps , les habillant, les maquillant pour leurs derniers voyages sont poignantes et contrastent souvent avec la violence des familles qui assistent à la cérémonie et règlent leur compte.
Jolie musique de film aussi...faut dire que j'aime terriblement le violoncelle..
Je viens de voir Légendes d'automne, un film impressionnant avec Brad Pitt. C'est un film magnifique avec de l'action, de l'amour, du drame et je le qualifie de chef-d'oeuvre.
Je suis allé voir Magic In The Moonlight, de Woody Allen, à la Pagode. L'histoire est rocambolesque, fortement improbable, mais le charme désuet de l'entre-deux-guerre, les sentiments contrariés des personnages la beauté des paysages de la Côte d'Azur et les répliques qui font mouche rendent ce film plaisant, même s'il n'est pas immémorable.
Je vais aller le voir prochainement (Magic in..). Je n'ai regardé aucune critique puisque depuis quelques films je pense systématiquement le contraire de ce qu'on dit des films de Woody Allen. Alors...
J'ai vu "Fury" au cinéma, avec Brad Pitt. C'est bourré de clichés, mais la deuxième partie est très bien réalisée, et je dois dire qu'on est véritablement happé par l'histoire... Un film sur fond de Seconde Guerre Mondiale sur l'héroïsme d'un petit groupe d'Américains tentant d'empêcher un contingent de SS de passer sur un carrefour, à bord d'un tank miné impossible à réparer.
Excellent, je dois dire, la réalisation est quasi-parfaite, on a l'impression qu'ils ont soigné un très grand réalisme quant à la stratégie militaire. Dommage qu'ils soit si pollué de clichés. Vers la fin, on quitte le dialogue de comptoir pour la littérature biblique, et je trouve pas ça mal du tout.
Excellent, je dois dire, la réalisation est quasi-parfaite, on a l'impression qu'ils ont soigné un très grand réalisme quant à la stratégie militaire. Dommage qu'ils soit si pollué de clichés. Vers la fin, on quitte le dialogue de comptoir pour la littérature biblique, et je trouve pas ça mal du tout.
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