J'ai revu le téléfilm tiré du Comte de Monte-Christo, par Josée Dayan, en quatre parties, avec Gérard Depardieu, et une flopée d'acteurs de qualité, Ornela Muti, Jean Rochefort, Pierre Arditi, Christopher Thompson, Jean-Claude Brialy, notamment.
La fin a été modifiée, dans un sens édulcoré. Pour le reste, le suspens est bien entretenu, la mise en scène bien tenue, me semble-t-il, et l'interprétation fort appréciable. Je l'ai revu avec plaisir.
La fin a été modifiée, dans un sens édulcoré. Pour le reste, le suspens est bien entretenu, la mise en scène bien tenue, me semble-t-il, et l'interprétation fort appréciable. Je l'ai revu avec plaisir.
Moi j'ai vu Peter Pan Live et wow, c'était mauvais et bon en même temps. Je ne connais pas la série Girls et elle m'était inconnue, Allison Williams était superbe en Peter Pan, plusieurs parlent de népotisme à cause que son père a travaillé pour la NBC, mais c'était la star du spectacle. Christopher Walken en Capitaine Crochet, ouch, c'était pas son jour mais je ne l'ai pas détesté, j'ai bien peur qu'il a été plus intentionnellement comique que d'autre chose. Bilan: Divertissant en tout cas et plusieurs chansons en tête...
https://www.youtube.com/watch?v=wE-G1NHKQTc
https://www.youtube.com/watch?v=wE-G1NHKQTc
Vu coup sur coup deux comédies.
Tout d'abord "neuf mois fermes" de et avec Albert Dupontel, en compagnie de Sandrine Kiberlain. C'est du Dupontel certes mais qui a perdu en rusticité ce qu'il a gagné en finesse, avec un scénario simple mais bien agencé, et quelques moments de délires bien rigolos comme on les aime chez Albert. Sandrine Kiberlain est très bien aussi. Franchement un bon moment, et c'est pas mal tourné du tout.
Et puis "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu..". Première partie poussive, un peu mieux dans la deuxième. J'ai pas trouvé que ça décollait vraiment, ni l'humour, ni l'émotion, ni le rythme, même si les acteurs sont sympathiques et le fond plutôt optimiste quant à la diversité culturelle de notre pays, vu l'ambiance générale.
Tout d'abord "neuf mois fermes" de et avec Albert Dupontel, en compagnie de Sandrine Kiberlain. C'est du Dupontel certes mais qui a perdu en rusticité ce qu'il a gagné en finesse, avec un scénario simple mais bien agencé, et quelques moments de délires bien rigolos comme on les aime chez Albert. Sandrine Kiberlain est très bien aussi. Franchement un bon moment, et c'est pas mal tourné du tout.
Et puis "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu..". Première partie poussive, un peu mieux dans la deuxième. J'ai pas trouvé que ça décollait vraiment, ni l'humour, ni l'émotion, ni le rythme, même si les acteurs sont sympathiques et le fond plutôt optimiste quant à la diversité culturelle de notre pays, vu l'ambiance générale.
J'ai vu, hier soir, Salaud, on t'aime, de Claude Lelouch. Ce film est assez agréable, avec ses rebondissements heureux et dramatiques d'une famille étonnamment recomposée qui se découvre.
Vu à la TV le film "Polisse" de Maïwenn.
Filmé comme un documentaire, ce film est extrêmement réaliste. Dans la lignée du « L.627 » de Bertrand Tavernier ou de la série TV « PJ », « Polisse » montre non pas le quotidien de la Brigade des stupéfiants de Paris ni la vie d’un commissariat de quartier, mais le travail pas toujours facile des agents de la Brigade de protection des mineurs de Paris. Il dresse un catalogue assez exhaustif de tout ce qu’un mineur peut subir comme outrages. Les scènes dérangeantes (interpellations musclées en présence d’enfants), les dialogues crus (interrogatoires des auteurs, témoignages poignants des victimes) mais aussi les crises de nerfs, les rares moments de détente, les fous rires nerveux des policiers font de ce « Polisse » une œuvre cinématographique à la fois dense et percutante. S’ajoute à cela les problèmes personnels (vies familiales souvent désastreuses, divorces) et le mal-être des policiers du fait de leur travail psychologiquement éprouvant. JoeyStarr, l’écorché vif (en flic !, qui l’eût cru…), Karin Viard, Marine Foïs et tous les autres sont criants de vérité. Il y a beaucoup de scènes marquantes dans ce film-vérité jusqu'à la scène la scène finale, choquante et brutale. On sort de la projection épuisé et vidé. Bien sûr, tout n’est pas réussi dans ce film. Ainsi, le personnage de la photographe qui suit l’activité des policiers est sans intérêt. Dans le rôle, la réalisatrice s’avère une piètre comédienne. Mais surtout, toutes ces successions de drames qui défilent devant les policiers peuvent lasser comme plusieurs numéros mis bout à bout d’une émission TV genre « Enquête d’action ». Malgré tout, on tient là un film coup-de-poing qui nous plonge le nez dans la bassesse humaine. Cela sans oublier de rendre hommage au dévouement des policiers qui se donnent à fond malgré le manque de moyens et de soutient de leur hiérarchie.
Filmé comme un documentaire, ce film est extrêmement réaliste. Dans la lignée du « L.627 » de Bertrand Tavernier ou de la série TV « PJ », « Polisse » montre non pas le quotidien de la Brigade des stupéfiants de Paris ni la vie d’un commissariat de quartier, mais le travail pas toujours facile des agents de la Brigade de protection des mineurs de Paris. Il dresse un catalogue assez exhaustif de tout ce qu’un mineur peut subir comme outrages. Les scènes dérangeantes (interpellations musclées en présence d’enfants), les dialogues crus (interrogatoires des auteurs, témoignages poignants des victimes) mais aussi les crises de nerfs, les rares moments de détente, les fous rires nerveux des policiers font de ce « Polisse » une œuvre cinématographique à la fois dense et percutante. S’ajoute à cela les problèmes personnels (vies familiales souvent désastreuses, divorces) et le mal-être des policiers du fait de leur travail psychologiquement éprouvant. JoeyStarr, l’écorché vif (en flic !, qui l’eût cru…), Karin Viard, Marine Foïs et tous les autres sont criants de vérité. Il y a beaucoup de scènes marquantes dans ce film-vérité jusqu'à la scène la scène finale, choquante et brutale. On sort de la projection épuisé et vidé. Bien sûr, tout n’est pas réussi dans ce film. Ainsi, le personnage de la photographe qui suit l’activité des policiers est sans intérêt. Dans le rôle, la réalisatrice s’avère une piètre comédienne. Mais surtout, toutes ces successions de drames qui défilent devant les policiers peuvent lasser comme plusieurs numéros mis bout à bout d’une émission TV genre « Enquête d’action ». Malgré tout, on tient là un film coup-de-poing qui nous plonge le nez dans la bassesse humaine. Cela sans oublier de rendre hommage au dévouement des policiers qui se donnent à fond malgré le manque de moyens et de soutient de leur hiérarchie.
J'ai vu ce film il y a un moment déjà, j'avais trouvé ça très fort, un film "coup de poing" comme on dit.
J'ai vu, mercredi soir, Le Courage d'aimer, de Claude Lelouch, avec Maïwenn, justement, parmi Mathilde Seigner, Michel Leeb, Pierre Arditi, Arielle Dombasle, notamment.
Aimer est difficile, c'est ce que Lelouch décline de manière chorale, comme il en a l'habitude. Il procède par le croisement de contrariétés amoureuses et des capacités plus ou moins fortes à rebondir aux échecs, heureuses le plus souvent.
Mon opinion est très mitigée, sur ce film : il génère autant de frustrations que d'enthousiasmes, d'une part face aux aléas de la vie, d'autre part face à une verve et une sincérité mal traduites, via un ballet assez brouillon de jeux d'acteurs, bons en eux-mêmes, mais un tantinet déstabilisés par cet aimable capharnaüm.
Ce n'est pas là que le réalisateur a le plus brillé, mais cela reste aimable, se laisse regarder : ce film conserve la petite musique et les ingrédients habituels de l'ambiance particulière de son petit monde artistique, assez attachant.
Aimer est difficile, c'est ce que Lelouch décline de manière chorale, comme il en a l'habitude. Il procède par le croisement de contrariétés amoureuses et des capacités plus ou moins fortes à rebondir aux échecs, heureuses le plus souvent.
Mon opinion est très mitigée, sur ce film : il génère autant de frustrations que d'enthousiasmes, d'une part face aux aléas de la vie, d'autre part face à une verve et une sincérité mal traduites, via un ballet assez brouillon de jeux d'acteurs, bons en eux-mêmes, mais un tantinet déstabilisés par cet aimable capharnaüm.
Ce n'est pas là que le réalisateur a le plus brillé, mais cela reste aimable, se laisse regarder : ce film conserve la petite musique et les ingrédients habituels de l'ambiance particulière de son petit monde artistique, assez attachant.
Vu dernièrement "Les garçons et Guillaume à table", habituellement ce genre de "comédie" n'est pas forcément ma tasse de thé mais je reconnais qu'il se dégage quelque chose de particulier dans ce film vraiment très intéressant à regarder.
Vu aussi dans un autre style "Divergente", bon divertissement pour un soir où on veut se changer les idées. Le film a un côté "Hunger Game", un cran peut-être en dessous pour la réalisation. Il est également, comme Hunger Game, tiré d'une trilogie adolescente à succès. (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/28370).
Et puis j'ai prévu de voir "la famille Bélier", qui apparemment est LE succès annoncé pour les fêtes. Télérama s'en moque gentiment ici en proposant à ces lecteures un "générateur aléatoir de pitch" vraiment très drôle !: http://telerama.fr/cinema/…
Vu aussi dans un autre style "Divergente", bon divertissement pour un soir où on veut se changer les idées. Le film a un côté "Hunger Game", un cran peut-être en dessous pour la réalisation. Il est également, comme Hunger Game, tiré d'une trilogie adolescente à succès. (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/28370).
Et puis j'ai prévu de voir "la famille Bélier", qui apparemment est LE succès annoncé pour les fêtes. Télérama s'en moque gentiment ici en proposant à ces lecteures un "générateur aléatoir de pitch" vraiment très drôle !: http://telerama.fr/cinema/…
C'est vrai que la famille Bélier ne casse rien. Il s'agit d'un "feelgoodfilm", soit un mélange d'humour, de tristesse, de compassion.
Il bénéficie de quelques bons comédiens qui sauvent le tout.
C'est le succès des"Intouchables", des" Rien à déclarer" qui
a susciter cette avalanche de films "gentils et pas compliqués".
Pour les mal-entendants il vaut mieux voir le film de Nicolas Philibert "Les sourds" dernièrement diffusé sur Arte. C'est un formidable documentaire d'où il ressortait déjà que les sourds
préfèrent parfois avoir un enfant sourd qu'entendant!!!
Etonnant pour un entendant!
Il bénéficie de quelques bons comédiens qui sauvent le tout.
C'est le succès des"Intouchables", des" Rien à déclarer" qui
a susciter cette avalanche de films "gentils et pas compliqués".
Pour les mal-entendants il vaut mieux voir le film de Nicolas Philibert "Les sourds" dernièrement diffusé sur Arte. C'est un formidable documentaire d'où il ressortait déjà que les sourds
préfèrent parfois avoir un enfant sourd qu'entendant!!!
Etonnant pour un entendant!
Quelques idées de films et séries TV sur le blog... A aller voir !
3 propositions de Stève : http://www.critiqueslibres.com/blog/?p=3539
1 proposition de Mégane : http://www.critiqueslibres.com/blog/?p=3514
1 proposition de Mégane : http://www.critiqueslibres.com/blog/?p=3514
J'ai revu, hier soir, Retour à Howards End, de James Ivory. C'est un bon film sur les relations sociales dans l'Angleterre du début du XXème siècle, dont la grande bourgeoisie est le centre. L'interprétation est bonne, les décors assez beaux et très léchés. L'ambiance générale peut agacer, au premier abord, mais l'apport "sociologique" et la psychologie des personnages constituent des atouts de ce film.
Emma Thompson et Anthony Hopkins y sont formidables et c'est super bien filmé en effet. Vraiment un très bon film.
Dans une bouquinerie (qui vend aussi quelques DVD), je suis tombé sur le film "Les autres" de Alejandro Amenábar avec Nicole Kidmann, un film fabuleux je trouve. Je l'ai déjà vu deux fois.
Dans une bouquinerie (qui vend aussi quelques DVD), je suis tombé sur le film "Les autres" de Alejandro Amenábar avec Nicole Kidmann, un film fabuleux je trouve. Je l'ai déjà vu deux fois.
L'Allée du roi, film en deux parties qui raconte l'histoire de madame de Maintenon. C'est un film absolument formidable.
C'est vrai que la famille Bélier ne casse rien.
J'ai vu la "famille Bélier" hier soir. Personnellement, malgré les limites du films, j'ai vraiment bien aimé (mais je suis bon public). Le scénario, quoique convenu, passe pas mal, notamment aux acteurs qui effectivement tiennent le film et grâce aussi à la qualité de la photographie. L'émotion est là, et c'est finalement plus un film sur l'émancipation adolescente que sur le handicap.
L'Allée du roi, film en deux parties qui raconte l'histoire de madame de Maintenon. C'est un film absolument formidable.
Oui, je l'ai vu sur YT, aussi l'émission Secrets d'Histoire sur cette reine secrète:
https://www.youtube.com/watch?v=yBEwmDng1dE
Emma Thompson et Anthony Hopkins y sont formidables et c'est super bien filmé en effet. Vraiment un très bon film.
Dans une bouquinerie (qui vend aussi quelques DVD), je suis tombé sur le film "Les autres" de Alejandro Amenábar avec Nicole Kidmann, un film fabuleux je trouve. Je l'ai déjà vu deux fois.
Je suis content de partager ce plaisir avec toi.
L'Allée du roi, film en deux parties qui raconte l'histoire de madame de Maintenon. C'est un film absolument formidable.
Oui, je l'ai vu sur YT, aussi l'émission Secrets d'Histoire sur cette reine secrète:
https://www.youtube.com/watch?v=yBEwmDng1dE
Je confirme également.
J'ai découvert, hier soir, Loulou, de Maurice Pialat, avec Gérard Depardieu, Isabelle Huppert et Guy Marchand. C'est aussi glauque et amer que drôle par moments, et assez fin psychologiquement.
Vu Traffic, de Steven Soderbergh cet a.m, avec Mickael Douglas et la (sublissime) Catherine Zata-Jones.
J'ai bien aimé que le problème de la drogue soit abordé sous tous ces angles: des cartels mexicains aux jeunes consommateurs de la bourgeoisie américaine en passant par les caïds très propres sur eux des Etats-Unis.
Les portraits sont croisés, finissent par se rejoindre parfois, on alterne de l'un à l'autre sans lassitude et ça permet une belle vision d'ensemble.
L'épouse sans histoire qui sombre dans le grand banditisme et le juge "Monsieur anti-drogue" qui est confronté directement au problème font réfléchir.
Un beau film.
J'ai bien aimé que le problème de la drogue soit abordé sous tous ces angles: des cartels mexicains aux jeunes consommateurs de la bourgeoisie américaine en passant par les caïds très propres sur eux des Etats-Unis.
Les portraits sont croisés, finissent par se rejoindre parfois, on alterne de l'un à l'autre sans lassitude et ça permet une belle vision d'ensemble.
L'épouse sans histoire qui sombre dans le grand banditisme et le juge "Monsieur anti-drogue" qui est confronté directement au problème font réfléchir.
Un beau film.
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