Les forums

Forums  :  Musique & Cinéma  :  Film du moment

Saule

avatar 27/12/2014 @ 20:07:30
Sur ARTE, cette nuit, ils passent un film belge culte : rundskop (bullhead dans la version française !). Je vous conseille de l'enregistrer.

J'espère que ce ne sera pas une version doublée mais sous-titrée, ça perdrait de son charme. Ca se passe dans le Limbourg flamand, et aussi en partie dans la région liégeoise, donc c'est en flamand (patois) et en français (avec un accent savoureux) mais sous-titré (en Belgique dans les deux langues car même quand ils parlent en flamand les sous-titres sont nécessaires pour les flamands !).

Ils en disent trop dans le résumé, c'est très bête

http://www.arte.tv/guide/fr/046903-000/bullhead

Dirlandaise

avatar 27/12/2014 @ 20:32:33
Moi j'ai regardé "L'enlèvement de Michel Houellebecq", un film bien étrange avec un Michel Houellebecq plus laid que jamais mais oh combien attachant. Je l'aime bien cet homme, il est si bizarre. Il marmonne et personne n'arrive à comprendre ce qu'il veut exprimer. C'est parfois très drôle. J'ai bien aimé la fin.

Kalie
avatar 27/12/2014 @ 22:42:15
Je viens de voir le film en images de synthèse "Un monstre à Paris". Globalement, je n'ai pas aimé. Les personnages ne m'ont pas plu (fades ou enfantins + dessins pas beaux). Le scénario ne m'a pas convaincu non plus (la puce géante chanteuse !). Seuls les lieux connus de Paris assez bien rendus et un passage chanté de Vanessa Paradis ont retenu mon attention.

Provisette1 30/12/2014 @ 08:06:05
"La terre ephemere": BEAU.BEAU.

Simplement beau.

Un enchantement.

Un grand petit bijou, trop peu diffuse, helas, tel l'inoubliable "Ida".

Les cinephiles "amoureux" de Malick sauront le voir et en apprecier toute sa-ses- valeur(s).

Peu etonnant qu'il soit nommine aux prochains Oscars.

(Les amateurs de blockbosters shootes aux effets speciaux pourront passer leur chemin.)

Saule

avatar 30/12/2014 @ 11:14:39
Sinon ultra mais alors ultra déçue par "Blue Jasmine".
Les critiques, je crois que je vais finir par ne plus les lire parce que franchement, je n'ai pas le sentiment que ce soit très réussi et très abouti, comme film, (et les critiques sont élogieuses): les personnages sont hyper caricaturaux (les gamins sont obèses, mangent des pizzas et boivent du coca devant leur écran, le mec de la soeur qui vit plutôt pauvrement picole et a un pois chiche dans la tête etc.), les dialogues (le grand point fort de Allen) ne sont pas très travaillés, peu pertinents et sans leur habituelle finesse ou drôlerie, on tourne en rond, c'est extrêmement redondant (il y a bien sûr des films de Woody Allen que je n'aime pas, mais là je me suis carrément ennuyée et il me tardait que ça se termine), il n'y a pas de véritable fin.
Jasmine est superficielle, ne vit que dans le paraître, elle est à la limite de la schizophrénie vu le personnage qu'elle joue en permanence, elle s'embourbe dans les mensonges qu'elle se raconte à elle-même, de ce fait est complètement névrosée (comme tous les personnages de WA), de ce fait boit comme un trou, somatise et bouffe des cachets à la pelle.
Oui, et après? Ca se limite à ça, il n'y a aucune progression tout au long du film, on alterne des scènes présent/passé mais on n'apprend pas grand chose dans le passé et le présent est toujours le même.
Finalement il n'y a que le personnage de la soeur qui évolue un peu.
Heureusement qu'il a la performance de Cate Blanchett, parce que sinon...

Je ne peux malheureusement qu'abonder dans le sens de Sissi, je me suis ennuyé en regardant Blue Jasmine, alors que j'en attendais beaucoup. Le début est prometteur, Cate Blanchett excellente, mais ensuite le film traine en longueur, les scènes du passé n'apportent pas grand chose et la fin (son absence comme dit Sissi) est décevante.

Martin1

avatar 30/12/2014 @ 15:46:27
Vus : Gone Girl,
V pour Vendetta,
et Django Unchained.

Le premier est un excellent film, si l'on ôte quelques scènes un peu crues et parfaitement inutiles, avec un scénario suffisamment complexe et subtil pour nous tenir en haleine pendant deux heures trente. Magnifiques coups de théâtre, avec une fin ambiguë qui révèle quelques failles, mais justement le film laisse quelques questions en suspens... Le jeu d'acteur de Ben Affleck est correct (ça reste du cinéma américain hein !).

Le second met en scène un héros original, un mélange de Batman et de Robespierre, un individu masqué qui ne manque pas de charisme, en lutte avec un régime totalitaire de droite type hitlérien, le tout au service d'un scénario bizarre, sorte de manifeste socialiste anticlérical (puisqu'il faut bien justifier la dynamitation de Westminster à la fin). A la fin, contre les évêques pédophiles et les dictateurs avides se dresse un Lénine inattendu, sorte de demi-dieu qui ne craint plus les balles, et qui pose les bases solides d'un URSS utopique égalitariste où il ne manque ni l'interdiction de la religion catholique, ni la police de la pensée, ni le désir d'expansion du régime à l'univers, ni le culte de la personnalité. MA-GNI-FIQUE. Donc, à regarder pour la verve du héros, et pour les yeux de Nathalie Portman, mais surtout pas pour autre chose.

Le troisième est un film certes amusant par moment, mais à d'autres très violent, Tarantino a dû liquider tout le stock de ketchup de Californie dans la fin du film on dirait. Histoire d'un nègre devenu chasseur de primes, qui se met en tête de retrouver sa femme Brunehilde. Le héros s'avère vite devenir un faiseur d'hécatombes d'une rare superficialité, mais sans surprise : c'est Tarantino.
A la fin de ce film, que j'ai trouvé plaisant par moment, mais dont la chute finale est ridicule, je me suis rendu compte que je n'ai jamais vu de bon film sur l'esclavagisme, un film plus profond qui permettrait d'aborder le film d'une manière plus historique, plus sérieuse.

Sissi

avatar 30/12/2014 @ 18:24:37
Sinon ultra mais alors ultra déçue par "Blue Jasmine".
Les critiques, je crois que je vais finir par ne plus les lire parce que franchement, je n'ai pas le sentiment que ce soit très réussi et très abouti, comme film, (et les critiques sont élogieuses): les personnages sont hyper caricaturaux (les gamins sont obèses, mangent des pizzas et boivent du coca devant leur écran, le mec de la soeur qui vit plutôt pauvrement picole et a un pois chiche dans la tête etc.), les dialogues (le grand point fort de Allen) ne sont pas très travaillés, peu pertinents et sans leur habituelle finesse ou drôlerie, on tourne en rond, c'est extrêmement redondant (il y a bien sûr des films de Woody Allen que je n'aime pas, mais là je me suis carrément ennuyée et il me tardait que ça se termine), il n'y a pas de véritable fin.
Jasmine est superficielle, ne vit que dans le paraître, elle est à la limite de la schizophrénie vu le personnage qu'elle joue en permanence, elle s'embourbe dans les mensonges qu'elle se raconte à elle-même, de ce fait est complètement névrosée (comme tous les personnages de WA), de ce fait boit comme un trou, somatise et bouffe des cachets à la pelle.
Oui, et après? Ca se limite à ça, il n'y a aucune progression tout au long du film, on alterne des scènes présent/passé mais on n'apprend pas grand chose dans le passé et le présent est toujours le même.
Finalement il n'y a que le personnage de la soeur qui évolue un peu.
Heureusement qu'il a la performance de Cate Blanchett, parce que sinon...


Je ne peux malheureusement qu'abonder dans le sens de Sissi, je me suis ennuyé en regardant Blue Jasmine, alors que j'en attendais beaucoup. Le début est prometteur, Cate Blanchett excellente, mais ensuite le film traine en longueur, les scènes du passé n'apportent pas grand chose et la fin (son absence comme dit Sissi) est décevante.


Ah ça me fait un peu plaisir que tu dises ça!

Dirlandaise

avatar 30/12/2014 @ 18:29:21
Au sujet du film "Blue Jasmine" : que des gens se soient ennuyés lors de son visionnement ne me surprend guère mais moi j'ai beaucoup aimé ce film malgré ses lourdeurs et ses défauts. Woody Allen touche juste en décrivant la situation catastrophique de cette femme qui n'arrive pas à s'adapter à sa nouvelle situation et qui sombre peu à peu dans la maladie mentale. Bien sûr que Jasmine n'évolue pas, elle est incapable de le faire et pour survivre face à cette dure réalité, elle se construit des fantasmes et arrive à y croire jusqu'à ce que tout s'effondre comme avec son nouvel amour. On se dit alors que cette femme et son univers sont d'une extrême fragilité et au moindre coup du destin, tout vole en éclats. Là réside l'intérêt du film et non dans le fait d'y trouver des failles et des faiblesses. On sait bien que Woody Allen n'est pas parfait mais pour moi, l'histoire est si dramatique que j'en oublie les défauts de la réalisation pour ne voir que l'écroulement inévitable de cette femme ayant perdu tous ses repères et n'arrivant pas à trouver sa place dans ce monde auquel elle n'appartient pas et n'appartiendra jamais. C'est d'une fulgurante beauté de la voir se débattre en vain. Ah la fin... elle veut pourtant exprimer bien des choses, il faut y être sensible pour pouvoir apprécier.

Sissi

avatar 30/12/2014 @ 18:51:02
Au sujet du film "Blue Jasmine" : que des gens se soient ennuyés lors de son visionnement ne me surprend guère mais moi j'ai beaucoup aimé ce film malgré ses lourdeurs et ses défauts. Woody Allen touche juste en décrivant la situation catastrophique de cette femme qui n'arrive pas à s'adapter à sa nouvelle situation et qui sombre peu à peu dans la maladie mentale. Bien sûr que Jasmine n'évolue pas, elle est incapable de le faire et pour survivre face à cette dure réalité, elle se construit des fantasmes et arrive à y croire jusqu'à ce que tout s'effondre comme avec son nouvel amour. On se dit alors que cette femme et son univers sont d'une extrême fragilité et au moindre coup du destin, tout vole en éclats. Là réside l'intérêt du film et non dans le fait d'y trouver des failles et des faiblesses. On sait bien que Woody Allen n'est pas parfait mais pour moi, l'histoire est si dramatique que j'en oublie les défauts de la réalisation pour ne voir que l'écroulement inévitable de cette femme ayant perdu tous ses repères et n'arrivant pas à trouver sa place dans ce monde auquel elle n'appartient pas et n'appartiendra jamais. C'est d'une fulgurante beauté de la voir se débattre en vain. Ah la fin... elle veut pourtant exprimer bien des choses, il faut y être sensible pour pouvoir apprécier.


Le problème c'est que comme elle est insupportable, elle ne m'a que très peu touchée (quand même à la toute fin...). Mais on en a déjà parlé! ;-)
Pendant que je te tiens, Ray terminé, on en est au même point: on attend la suite!!!!!!!

Saule

avatar 30/12/2014 @ 19:16:18
Je l'ai trouvée très touchante, surtout dans la première scène et dans la dernière scène (ces deux scènes sont ce qu'il y avait de mieux dans le film). J'ai quand même été dérangé par son égoïsme vis à vis de sa soeur, elle n'a jamais le petit déclic qui la rendrait sensible à ce que vivent les autres.

Ce qui m'a ennuyé dans le film c'est les nombreux retours dans le passé, c'est chaque fois la même chose et ça fait trainer le film. Et puis même si les dialogues sont bien et qu'il y a un certain humour Woody Allen m'avait habitué à mieux. Mais bon, j'ai beaucoup aimé le personnage, simplement je trouve que ça pouvait être mieux.

Lobe
avatar 10/01/2015 @ 18:34:46

Le second met en scène un héros original, un mélange de Batman et de Robespierre, un individu masqué qui ne manque pas de charisme, en lutte avec un régime totalitaire de droite type hitlérien, le tout au service d'un scénario bizarre, sorte de manifeste socialiste anticlérical (puisqu'il faut bien justifier la dynamitation de Westminster à la fin). A la fin, contre les évêques pédophiles et les dictateurs avides se dresse un Lénine inattendu, sorte de demi-dieu qui ne craint plus les balles, et qui pose les bases solides d'un URSS utopique égalitariste où il ne manque ni l'interdiction de la religion catholique, ni la police de la pensée, ni le désir d'expansion du régime à l'univers, ni le culte de la personnalité. MA-GNI-FIQUE. Donc, à regarder pour la verve du héros, et pour les yeux de Nathalie Portman, mais surtout pas pour autre chose.



J'ai vu V pour Vendetta hier soir, je dirais plutôt: à voir pour le divin profil de Natalie Portman (et je n'ai pas autant tiqué sur l'interdiction de la religion catholique). J'ai bien ri à certains moments, c'est vrai que c'est un peu gros.

Sinon, derniers jours assez éclectiques:

Gone with the Wind, que j'imaginais comme un film où une pauvre jeune fille attend son prince charmant envoyé à la guerre de Sécession. Euh, pas tout à fait.
La classe américaine, hommage à la Warner (= bouts de film montés avec une intrigue du type Citizen Kane). De l'humour bien bien lourd souvent, mais à certains moments ohlala que j'ai ri.
Porco Rosso de Miyazaki. Ses dessins animés ne ressemblent vraiment à aucun autre, soufflants.
Et Interstellar qui m'a valu un autre fou rire en sortant du ciné (oui, je voulais me balader de nouveau dans l'espace, j'avais tellement aimé Gravity...): rien compris. Il faut dire qu'au moment critique où le plan-pour-sauver-l'humanité est expliqué, je regardais Anne Hathaway au second plan, essayant de savoir pourquoi cette fille me faisait l'effet de jouer aussi bien qu'un poisson rouge. Pas pu le déterminer + passée à côté du film. Pfiou.

Dirlandaise

avatar 10/01/2015 @ 19:20:01
Vu et aimé hier soir : "Une semaine avec Marilyn" de Simon Curtis réalisé en 2011 avec dans le rôle titre Michelle Williams (qui a remporté un Golden Globe en 2012 pour meilleure actrice dans une comédie) et Kenneth Branagh dans celui de Laurence Olivier. C'est difficile d'interpréter Marilyn mais Michelle Williams s'en sort assez bien même si elle est moins charismatique et jolie que la vraie. C'est l'histoire d'un étudiant en cinéma qui réussit à se faire engager comme assistant sur le tournage du film "Le prince et la danseuse" et dont Marilyn se sert pour calmer ses angoisses en le faisant venir chez elle pour lui tenir compagnie pendant l'absence de son mari Arthur Miller qui la délaisse de plus en plus. L'étudiant reçoit de nombreux avertissement à savoir que l'actrice se sert de lui et le jettera lorsqu'elle n'en aura plus besoin mais il n'écoute personne, fasciné par la beauté et le charme de la déesse blonde dont il s'éprend. C'est une histoire vraie semble-t-il. Très jolie film que j'ai regardé avec plaisir jusqu'à la fin. Mignon mais sans plus.

Kalie
avatar 10/01/2015 @ 23:52:36
Vu sur TNT cette semaine :

"Van Helsing" de Stephen Sommers avec Hugh Jackman : un gloubi-boulga des mythes du fantastique (vampires, Loups-garou, créature de frankenstein...), pas de scénario, de l'action et des effets spéciaux envahissants, bref raté mais involontairement comique.

"Drive" de Nicolas Wending Refn : film bizarre à la réalisation soignée, à la BO envoutante, avec un acteur principal (Ryan Gosling) sexy mais totalement inexpressif. Le rythme est lent et le film devient extrement violent sans prévenir au détour de quelques scènes (crâne écrasé à coups de pied, bras cassé au marteau...). Cette violence me paraît trop décalée ici car peu en accord avec le personnage principal au visage angélique. Mais c'est peut-être ça l'originalité de ce film...

Nance
avatar 11/01/2015 @ 02:08:13
Vu et aimé hier soir : "Une semaine avec Marilyn" de Simon Curtis réalisé en 2011 avec dans le rôle titre Michelle Williams

Je ne l'ai pas encore vu, je me demande si c'est meilleur que le téléfilm Blonde avec Poppy Montgomery.
http://www.imdb.com/title/tt0254890/combined

Moi j'ai écouté Le scandale (1967) de Chabrol, mettant en vedette Anthony Perkins et Maurice Ronet, Perkins sauve vraiment ce film un peu ridicule par moments.

Dirlandaise

avatar 13/01/2015 @ 03:24:10
C'est un bon film agréable à regarder. Pour les séries, je suis contente car "Fargo" a remporté le Golden Globe dans la catégorie mini-série ou télésérie et Billy Bob Thornton le Golden Globe comme meilleur acteur dans une mini-série (Fargo). C'est amplement mérité car dans "Fargo" il est fabuleux !

Radetsky
avatar 14/01/2015 @ 08:33:37
Ce n'est pas un film à proprement parler, mais une forme documentaire qu'adopte cette série consacrée aux grandes oeuvres de la peinture, dont nous avons vu hier soir "La jeune fille à la perle" de Vermeer. L'intérêt de ces réalisations réside aussi dans leur caractère éclectique : c'est à une manière de regard circulaire sur la peinture flamande et hollandaise contenues dans le "Mauritshuis" de La Haye qu'on est convié, avec notamment Rembrandt, Frans Hals, Memling.
J'y ai appris (il n'est jamais trop tard pour apprendre) notamment ce qu'était un "tronie", forme particulière du portrait pouvant associer éléments réels et imaginaires (voire totalement imaginaires) pour un résultat offrant l'exemple parfait de la métaphore intemporelle que représente l'oeuvre peinte d'une manière générale.
"La jeune fille à la perle" serait elle aussi un "tronie"... et sans doute
aussi "La Joconde", image idéalisée d'une mère et non "photographie" d'une certaine personne à laquelle elle ne correspond en rien dans les faits.
A voir.

Fanou03
avatar 16/01/2015 @ 15:10:42
Vu "Another Year". Je livre le résumé de Wikipédia:

Une année, quatre saisons dans la vie de Tom et Gerri, un couple heureux et uni de quinquagénaires. Lui est ingénieur géologue, elle est psychologue. Ils invitent régulièrement Mary, une amie qui est aussi une collègue de travail de Gerri, une femme solitaire qui noie son mal-être dans trop d'alcool. Le couple est préoccupé par le célibat de leur fils unique Joe, néo-trentenaire. Lors d'un barbecue en compagnie de Ken, un autre ami lui aussi « cabossé » par la vie, Mary se montre entreprenante avec Joe malgré leur différence d'âge. En hiver, Tom et Gerri se rendent aux funérailles de la femme de Ronnie, le frère de Tom. Contrairement à Tom, Ronnie est un homme aigri et taciturne, dont le fils agressif lui rend la vie difficile. Tout ce monde sera amené à passer des moments de vie simples mais importants sous le toit chaleureux de Tom et Gerri. Les uns le coeur en fête, d'autres moins

Ce qui est génial dans ce film c'est que c'est beaucoup plus subversif que le résumé ne laisse le penser. En particulier le couple au bonheur parfait qu'on souhaiterait tous nourrit une ambiguïté sur ce que veut montrer le cinéaste. On a presque envie de se dire qu'en fait de chaleur c'est en fait de l'indifférence et du mépris que Tom et Gerry montre face à leurs amis "loosers" et en particuler Mary. La fin du film, après un narration assez classique, est remarquable et donne un ton pessimiste et cruel complètement inattendu, mais tout en nuance et en interprétation. De plus le casting est remarquable, le jeu d'acteur aussi.

Veneziano
avatar 17/01/2015 @ 15:46:40
J'ai vu, lundi soir, Lettre d'une inconnue, de Max Ophuls, film adapté de la nouvelle de Stefan Zweig. C'est une assez belle adaptation, même si l'actrice en fait un tantinet trop par ses effets de regards. C'est un beau film.

Sissi

avatar 19/01/2015 @ 17:00:20
Quelqu'un a vu "Les nouveaux sauvages"?
Ma meilleure amie me dit que je DOIS ALLER VOIR CE FILM!!!!!!!!!! Mais on n'a pas toujours les mêmes goûts, je n'arrive pas à voir si ça me tente, et la critique est très partagée.

Si quelqu'un peut me sortir de mon flou artistique et m'aider à essayer d'y voir plus clair, ma reconnaissance lui sera éternelle :-))

Stavroguine 23/01/2015 @ 12:39:06
Personne n'a parlé de Timbuktu ?

Pourtant, s'il y a un "film du moment", c'est bien celui-là !

C'est un excellent film qui dresse une chronique assez glaçante de la vie à Timbuktu sur quelques jours pendant les mois où les djihadistes islamistes y avaient imposé la charia. Plus de foot, plus de musique, plus d'amour, des gants et des chaussettes en plein désert... Le film est d'autant plus glaçant, qu'il y flotte une véritable douceur, parfois poésie (une splendide partie de foot qui ressemble à un ballet) et qu'il évite les grosses ficelles à la sauce hollywoodienne, qu'il "fait vrai", n'est pas manichéen. On y voit un gentil père de famille devenu criminel côtoyer des islamistes qui ne sont pour la plupart même pas des monstres, mais plutôt des pauvres types, voire même des braves types devenus djihadistes là-bas comme on devient flic chez nous, parce que ça offre des conditions de vie moins dégueux, qu'on a un flingue et quelques avantages. J'y ai aussi vu un film plein d'humanité : comment être homme quand on n'a plus le droit de s'amuser, de chanter ou de tomber amoureux, qu'on nous l'interdise ou qu'on se l'interdise.

Un très beau film qu'il faut vite aller voir.

Début Précédente Page 142 de 231 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier