Ma fille l'a vu, elle a beaucoup aimé mais a été quand même déroutée par le rythme et m'a dit que ça faisait presque documentaire. Ma copine, celle des nouveuax suavages, aussi et elle ne m'en a dit que du bien. Moi non...pas allée au ciné depuis un bail, j'irai sans doute ce We, sauf qu'ils annoncent plein de neige.
Je parlais de Timbuktu, je n'ai pas quoté car j'écris de mon téléphone et c'est fastidieux.
Ma fille l'a vu, elle a beaucoup aimé mais a été quand même déroutée par le rythme et m'a dit que ça faisait presque documentaire. Ma copine, celle des nouveuax suavages, aussi et elle ne m'en a dit que du bien. Moi non...pas allée au ciné depuis un bail, j'irai sans doute ce We, sauf qu'ils annoncent plein de neige.
Pas trop de neige à Timbuktu.
J'ai pas trouvé que ça fasse documentaire ; ça fait vraiment chronique, en fait, c'est peut-être ce qu'elle voulait dire. Genre, il n'y a pas vraiment de scénario (il y en plusieurs petits en fait), pas de jugement non plus : il pose sa caméra et montre ce qui se passe. Un peu comme Ivo Andric dans Le Pont sur la Drina.
Oui c'est ça, il pose la caméra et on voit ce qui se passe. Pas lu non plus (décidément...) Le pont sur la Drina mais je crois que c'est un des livres préférés de DBZ, j'ai "envie" de le lire et il ne me l'a jamais prêté alors qu'il en a trimballés, des livres dans son sac spécial Sissi :-)
Ma fille l'a vu, elle a beaucoup aimé mais a été quand même déroutée par le rythme et m'a dit que ça faisait presque documentaire. Ma copine, celle des nouveuax suavages, aussi et elle ne m'en a dit que du bien. Moi non...pas allée au ciné depuis un bail, j'irai sans doute ce We, sauf qu'ils annoncent plein de neige.
Pas trop de neige à Timbuktu.
Ici si. Si si si. En une heure tout est devenu immaculé, et ça continue plein pot à coups d'énormes flocons dont on dirait que ce sont des gros morceaux de coton.
C'est superbe. Par contre, Timbuktu à 15h30 comme je l'avais envisagé, ça tombe à la neige...
La bonne nouvelle (si s'en est une), c'est que je vais faire mes critiques en retard), et regarder au moins un (si ce n'est deux) de tous les films que je dois voir ici. Si si si!
Quelqu'un a vu "Les nouveaux sauvages"?
Ma meilleure amie me dit que je DOIS ALLER VOIR CE FILM!!!!!!!!!! Mais on n'a pas toujours les mêmes goûts, je n'arrive pas à voir si ça me tente, et la critique est très partagée.
Si quelqu'un peut me sortir de mon flou artistique et m'aider à essayer d'y voir plus clair, ma reconnaissance lui sera éternelle :-))
J'ai vu Les Nouveaux sauvages, si tu aimes l'humour noir tu adoreras :)
je viens de visionner un film d'il y a quelques années et que je n'avais jamais vu.... il a été projeté à la télé il y a quelques jours, je parle du film "le pianiste" de Roman Polanski.
Perso, je n'ai pas vraiment aimé, car "le pianiste" n'a que 2 minutes de piano dans tout le film qui n'est qu'une succession de cachettes improbables pour le pianiste en fuite...et de coups de feu des Allemands pour "tuer" le plus de juifs possible.. bref, aucune analyse d'une situation. Je me demande même pourquoi ce film a eu autant de succès ? Est ce pour se dédouaner auprès des Juifs par rapport à ce qu'ils ont subis ?
Ce qui m'intéresserait de savoir, c'est comment les Allemands d'Allemagne ont apprécié le film ? Ils sont tous présentés comme des brutes épaisses imperméables à tout sentiment, sauf, bien sûr, le bel Allemand amoureux de la musique, un homme tellement beau dans le film que n'importe quelle femme en tomberait amoureuse rien qu'à le regarder.. Et comme par hasard, il est intelligent, fin, sensible, et prêt illico à sauver "le pianiste" bref, la totale.. alors que tous les autres sont juste des mécréants cons comme des balais, juste à jeter aux orties..
Quelqu'un(e) a t'il un avis sur le sujet ?
Perso, je n'ai pas vraiment aimé, car "le pianiste" n'a que 2 minutes de piano dans tout le film qui n'est qu'une succession de cachettes improbables pour le pianiste en fuite...et de coups de feu des Allemands pour "tuer" le plus de juifs possible.. bref, aucune analyse d'une situation. Je me demande même pourquoi ce film a eu autant de succès ? Est ce pour se dédouaner auprès des Juifs par rapport à ce qu'ils ont subis ?
Ce qui m'intéresserait de savoir, c'est comment les Allemands d'Allemagne ont apprécié le film ? Ils sont tous présentés comme des brutes épaisses imperméables à tout sentiment, sauf, bien sûr, le bel Allemand amoureux de la musique, un homme tellement beau dans le film que n'importe quelle femme en tomberait amoureuse rien qu'à le regarder.. Et comme par hasard, il est intelligent, fin, sensible, et prêt illico à sauver "le pianiste" bref, la totale.. alors que tous les autres sont juste des mécréants cons comme des balais, juste à jeter aux orties..
Quelqu'un(e) a t'il un avis sur le sujet ?
désolée de vous avoir embêté avec ma question sur le film "le pianiste"..
Je suis allée sur un forum concernant le film et j'ai quand même trouvé des spectateurs qui avaient ressenti le même malaise que moi... mais en beaucoup mieux écrit.. du coup, je vous communique l'une des réactions à laquelle je souscris entièrement :
"Passons outre l'immonde arnaque qu'est le synopsis, qui promettait une relation intéressante entre un pianiste juif et un officier SS.
On nous annonçait un film personnel, loin des canons de la réalisation hollywoodienne. Et voilà que Polanski fait parler ses polonais en Anglais, nous présente des Allemands qui sont tous des nazis bêtes, laids et cruels (sauf un, sinon on n’est pas pris au sérieux...) et SURTOUT, sombre bien vite dans un pathos des plus malvenus, hélas trop familier dans les films traitant de ce sujet.
A croire que Polanski a utilisé un manuel d'histoire élimé en guise de consultant pour le tournage. Plus que le manque d'originalité, plus que l'absence d'émotion ou l'académisme de la réalisation, c'est par-dessus tout l'omniprésence d'un pathétique grossier, maladroit et dépourvu de la moindre finesse qui nuit à l'essentiel du film."
Je suis allée sur un forum concernant le film et j'ai quand même trouvé des spectateurs qui avaient ressenti le même malaise que moi... mais en beaucoup mieux écrit.. du coup, je vous communique l'une des réactions à laquelle je souscris entièrement :
"Passons outre l'immonde arnaque qu'est le synopsis, qui promettait une relation intéressante entre un pianiste juif et un officier SS.
On nous annonçait un film personnel, loin des canons de la réalisation hollywoodienne. Et voilà que Polanski fait parler ses polonais en Anglais, nous présente des Allemands qui sont tous des nazis bêtes, laids et cruels (sauf un, sinon on n’est pas pris au sérieux...) et SURTOUT, sombre bien vite dans un pathos des plus malvenus, hélas trop familier dans les films traitant de ce sujet.
A croire que Polanski a utilisé un manuel d'histoire élimé en guise de consultant pour le tournage. Plus que le manque d'originalité, plus que l'absence d'émotion ou l'académisme de la réalisation, c'est par-dessus tout l'omniprésence d'un pathétique grossier, maladroit et dépourvu de la moindre finesse qui nuit à l'essentiel du film."
Je ne me souviens pas suffisamment du film visionné il y a déjà quelques années pour émettre un avis honnête.
Je veux juste relever une phrase choquante dans l'avis que tu cites :"A croire que Polanski a utilisé un manuel d'histoire élimé en guise de consultant pour le tournage."
Je crois qu'hélas il n'avait pas besoin de se référer à un autre consultant que lui-même ! N'oublions pas qu'il a lui-même connu de l'intérieur le ghetto de Varsovie !
Pour le reste, chacun a son propre ressenti et ce n'est pas parce qu'il est minoritaire qu'il a moins de valeur que les autres ;-)
Je veux juste relever une phrase choquante dans l'avis que tu cites :"A croire que Polanski a utilisé un manuel d'histoire élimé en guise de consultant pour le tournage."
Je crois qu'hélas il n'avait pas besoin de se référer à un autre consultant que lui-même ! N'oublions pas qu'il a lui-même connu de l'intérieur le ghetto de Varsovie !
Pour le reste, chacun a son propre ressenti et ce n'est pas parce qu'il est minoritaire qu'il a moins de valeur que les autres ;-)
Je ne peux t'être d'aucun secours pour ce qui concerne le film, par contre j'ai lu le livre, de Wladyslaw Szpilman, et ça ne m'a pas paru comme tu le décris ... ?
Moi j'ai aimé le film. La reconstitution du ghetto me semble très bien faite. Quant au pathos, sur ce sujet, euh... N'est-ce pas un sujet terrible? Comment le traiter autrement?
Je ne peux t'être d'aucun secours pour ce qui concerne le film, par contre j'ai lu le livre, de Wladyslaw Szpilman, et ça ne m'a pas paru comme tu le décris ... ?
justement, j'en ai parlé avec 2 amis et apparemment, le livre (que je n'ai pas lu) serait meilleur que le film.. enfin sans doute plus nuancé..
Je ne me souviens pas suffisamment du film visionné il y a déjà quelques années pour émettre un avis honnête.
Je veux juste relever une phrase choquante dans l'avis que tu cites :"A croire que Polanski a utilisé un manuel d'histoire élimé en guise de consultant pour le tournage."
Je crois qu'hélas il n'avait pas besoin de se référer à un autre consultant que lui-même ! N'oublions pas qu'il a lui-même connu de l'intérieur le ghetto de Varsovie !
Pour le reste, chacun a son propre ressenti et ce n'est pas parce qu'il est minoritaire qu'il a moins de valeur que les autres ;-)
Oui, bien sûr, Polanski a des références car sa famille a aussi été décimée.. et il a un œuf à peler avec l'Allemagne..mais ce que je reproche à ce film comme d'autres avis du même style que celui que je cite, c'est qu'il n'apporte aucun regard neuf sur le sujet, répéter pour la enième fois les mêmes scènes d'horreur, les Allemands tous des salauds, (70 millions de salauds...çà fait beaucoup d'un coup) sauf un, beau comme un Dieu, :-) alors que la réalité était bien plus complexe... :-(
je viens de visionner un film d'il y a quelques années et que je n'avais jamais vu.... il a été projeté à la télé il y a quelques jours, je parle du film "le pianiste" de Roman Polanski.J'ai vu ce film il y a un bon moment déjà. La métaphore filée par Polanski vers la fin du film revient (à mon avis) à poser la question : "et si le pianiste n'avait pas été pianiste virtuose mais éboueur, prof de latin, ajusteur, etc...?" La réponse n'est que trop évidente : kaputt !! La haute "Kultur" (relis le bouquin de Malaparte) revendiquée par les Allemands du commun afin d'affirmer une supériorité sur les autres est un vernis, l'emballage de choses nauséabondes. Comment mettre une condition à la survie d'un être humain ? Comment affirmer qu'une quelconque "valeur" décrétée telle par le bourreau est susceptible de suspendre une exécution ? L'universel est ipso facto suspendu du simple fait qu'il y a deux protagonistes dont le statut respectif brise celui-ci : un juif, un nazi. Faire croire que la mansuétude de l'un, étendue à d'autres, aurait éventuellement pu délégitimer et racheter ce qui était advenu depuis 1933, ne pourrait être qu'une imposture.
Ils sont tous présentés comme des brutes épaisses imperméables à tout sentiment, sauf, bien sûr, le bel Allemand amoureux de la musique, un homme tellement beau dans le film que n'importe quelle femme en tomberait amoureuse rien qu'à le regarder.. Et comme par hasard, il est intelligent, fin, sensible, et prêt illico à sauver "le pianiste" bref, la totale.. alors que tous les autres sont juste des mécréants cons comme des balais, juste à jeter aux orties..
Et cette dernière ne fut pas admise, jusque dans la toute dernière phase du film : le participant à une monstruosité historique ne fut pas reconnu dans la revendication de son humanité éphémère.... trop tard !
Vu "Black Coal", un thriller chinois, Ours d'or du meilleur film à Berlin en 2014.
En 1999, les morceaux du corps d'un mineur sont retrouvés dans plusieurs raffineries à charbon. L’inspecteur Zhang Zili cherche à savoir pourquoi le corps a été dispersé aux quatre coins de la Mandchourie. Lors de l'interpellation de suspects, il est blessé et doit abandonner son poste de policier. 5 ans plus tard, deux nouveaux meurtres sont commis dans la région. La police locale soupçonne Wu Zhizhen, l’épouse de la première victime d’être liée aux meurtres. Zhang, devenu agent de sécurité travaillant pour une entreprise privée, décide de reprendre à son compte l’enquête.
Le film aurait dû s'appeler "Black glauque" tellement l'ambiance est réjouissante ! Bon , je rigole, l'ambiance est vraiment noire, très réussie, dans cette ville de province chinoise décatie et triste. Pour le reste j'ai trouvé le film intéressant, mais long et plutôt mal réalisé (ellipses bizarres, plans maladroits...). Personnellement j'ai du mal à comprendre comment il a pu avoir l'Ours d'or.
En 1999, les morceaux du corps d'un mineur sont retrouvés dans plusieurs raffineries à charbon. L’inspecteur Zhang Zili cherche à savoir pourquoi le corps a été dispersé aux quatre coins de la Mandchourie. Lors de l'interpellation de suspects, il est blessé et doit abandonner son poste de policier. 5 ans plus tard, deux nouveaux meurtres sont commis dans la région. La police locale soupçonne Wu Zhizhen, l’épouse de la première victime d’être liée aux meurtres. Zhang, devenu agent de sécurité travaillant pour une entreprise privée, décide de reprendre à son compte l’enquête.
Le film aurait dû s'appeler "Black glauque" tellement l'ambiance est réjouissante ! Bon , je rigole, l'ambiance est vraiment noire, très réussie, dans cette ville de province chinoise décatie et triste. Pour le reste j'ai trouvé le film intéressant, mais long et plutôt mal réalisé (ellipses bizarres, plans maladroits...). Personnellement j'ai du mal à comprendre comment il a pu avoir l'Ours d'or.
J'ai visionné, hier soir, La Bonne année, de 1973, de Claude Lellouc, avec Lino Ventura et Françoise Fabian. Un braqueur tombe amoureux d'une antiquaire, voisine de la bijouterie dont il convoite la marchandise. Il prépare son coup, avec minutie lui-semble-t-il. Son amour naissant survivra-t-il ? C'est le coeur du sujet du film.
Ca n'est pas archi-original, mais il n'est pas mal fait. Il traite de la manière dont s'accommodent les gens que tout sépare, avec une assez jolie sensibilité. Derrière cette légèreté apparente, cette oeuvre est un peu plus profonde qu'elle en a l'air.
Ca n'est pas archi-original, mais il n'est pas mal fait. Il traite de la manière dont s'accommodent les gens que tout sépare, avec une assez jolie sensibilité. Derrière cette légèreté apparente, cette oeuvre est un peu plus profonde qu'elle en a l'air.
Aujourd'hui a été pour moi une journée consacrée aux films un peu anciens. J'ai commencé par Le Rouge et le noir, cette après-midi, de Claude Autant-Lara, que j'ai beaucoup apprécié, malgré ses trois heures ; et je viens de voir Quai des brumes, que je découvre (honte à moi, j'aurais pu le faire plus tôt), qui a gardé de son charme, bien qu'il ait évidemment pas mal vieilli (1938 !).
Vu sur la TNT "A Dangerous Method" de David Cronenberg (2011), un film passionnant de bout en bout sur la psychanalyse et la psychologie analytique, sur les relations entre leurs fondateurs (Viggo Mortensen et Michael Fassbender, tous deux excellents en Sigmund Freud et Carl Jung). Et que dire de l'actrice Keira Knightley qui donne de sa personne en incarnant la patiente et la psychanalyste Sabina Spielrein. A noter la photographie superbe et les dialogues (omniprésents) de qualité.
Merci Kalie pour la référence au film de Cronenberg. J'ai vu dernièrement "Les promesses de l'ombre" avec Viggo Mortensen et j'ai bien aimé. Je vais regarder "A Dangerous Method" avec plaisir même si je ne supporte pas Keira Knightley mais bon, pour une fois je vais me forcer...
Vu sur la TNT "A Dangerous Method" de David Cronenberg (2011), un film passionnant de bout en bout sur la psychanalyse et la psychologie analytique, sur les relations entre leurs fondateurs (Viggo Mortensen et Michael Fassbender, tous deux excellents en Sigmund Freud et Carl Jung). Et que dire de l'actrice Keira Knightley qui donne de sa personne en incarnant la patiente et la psychanalyste Sabina Spielrein. A noter la photographie superbe et les dialogues (omniprésents) de qualité.
Ah oui, j'avais bien aimé, bu siècle soit un fil dur.
Merci Kalie pour la référence au film de Cronenberg. J'ai vu dernièrement "Les promesses de l'ombre" avec Viggo Mortensen et j'ai bien aimé. Je vais regarder "A Dangerous Method" avec plaisir même si je ne supporte pas Keira Knightley mais bon, pour une fois je vais me forcer...
"Les promesses de l'ombre" est le seul film de Cronenberg avec "Cosmopolis" que je n'ai pas encore vu depuis son "Chromosome 3" de 1979. Dans le genre thriller, je te conseille vivement, si tu ne l'as pas encore vu, "A History of Violence" (2005) du même réalisateur également avec Viggo Mortensen (et sans Keira Knightley...).
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