Personne n'a parlé de Foxcatcher ?
Glaçante histoire et film tout pareil.
A priori, c'est pas forcément sexy : un milliardaire qui sponsorise une équipe de lutteurs pour décrocher l'or aux JO de Séoul, mais on est très, très loin de Rocky ! Cette histoire d'un type qui cherche à exister, à être ce qu'il n'est pas (un mentor, un lutteur, un père), pour terrasser tous ses complexes est malsaine dès le début. Ajouter un peu de rivalité fraternelle et de vieille Amérique patriote et armée et c'est un cocktail angoissant. A voir !
Glaçante histoire et film tout pareil.
A priori, c'est pas forcément sexy : un milliardaire qui sponsorise une équipe de lutteurs pour décrocher l'or aux JO de Séoul, mais on est très, très loin de Rocky ! Cette histoire d'un type qui cherche à exister, à être ce qu'il n'est pas (un mentor, un lutteur, un père), pour terrasser tous ses complexes est malsaine dès le début. Ajouter un peu de rivalité fraternelle et de vieille Amérique patriote et armée et c'est un cocktail angoissant. A voir !
hier soir, j'ai vu qu'on projetait "la guerre est déclarée" dont on avait dit grand bien...
Et bien, j'ai zappé... tellement c'était mal joué avec une psychologie à deux balles de la part des personnages, la mère, puis le père puis les amis, puis la famille... c'était d'un ennui avec les mêmes réactions en chaine.. comme s'il n'existait qu'une seule réaction "universelle" face à une situation dramatique.. c'est vrai, le gosse à une tumeur au cerveau...
ma fille a aussi subi une situation dramatique, étant bébé, on a bien cru qu'elle n'allait pas survivre...mais je peux vous dire que chacun y allait de sa petite histoire et que dans la vie, les gens ne réagissent pas uniformément de la même façon... comme le montre ce film...
Bref, je n'ai pas du tout aimé ce film.. mais bien sûr, j'ai zappé ... cette reproduction en chaine des mêmes émotions c'était vraiment du remplissage de qqun qui n'a rien à montrer..ou rien à dire... :-(
Et bien, j'ai zappé... tellement c'était mal joué avec une psychologie à deux balles de la part des personnages, la mère, puis le père puis les amis, puis la famille... c'était d'un ennui avec les mêmes réactions en chaine.. comme s'il n'existait qu'une seule réaction "universelle" face à une situation dramatique.. c'est vrai, le gosse à une tumeur au cerveau...
ma fille a aussi subi une situation dramatique, étant bébé, on a bien cru qu'elle n'allait pas survivre...mais je peux vous dire que chacun y allait de sa petite histoire et que dans la vie, les gens ne réagissent pas uniformément de la même façon... comme le montre ce film...
Bref, je n'ai pas du tout aimé ce film.. mais bien sûr, j'ai zappé ... cette reproduction en chaine des mêmes émotions c'était vraiment du remplissage de qqun qui n'a rien à montrer..ou rien à dire... :-(
Ah oui, j'avais bien aimé, bu siècle soit un fil dur.
? Je soupçonne le correcteur orthographique qui n'aurait pas compris "bien que ce soit un film dur"! (ça m'a bien fait rire, merci)
hier soir, au ciné, à Bruxelles, j'ai vu un film argentin "relatos salvajes" (traduit par "les nouveaux sauvages") une série de petites histoires où les gens pètent les plombs... hilarant ! dramatique ! humoristique ! Bref, très latino........
Il y a du sang et des meurtres, mais çà passe comme une lettre à la poste grâce à l'humour, aux dialogues, aux situations...
Il y a du sang et des meurtres, mais çà passe comme une lettre à la poste grâce à l'humour, aux dialogues, aux situations...
Allez voir "Discount"... et vous ne regarderez plus votre supermarché de la même façon. Ah ! Pas de flingues, de grosses bagnoles, de nanas moitié à poil, de tas de dollars, de restaurants/hôtels de luxe, de mecs roulant les mécaniques ; pas même de musique "d'ambiance" (cette sauce destinée à faire passer un navet pour une pépite).
Sujet : l'exploitation du travail humain, depuis le balayeur jusqu'à la directrice laquelle est fille d'immigrés algériens... Les vigiles sont "beurs" ou africain, les prolos de base sont tout ce qu'on voudra, c'est à dire prolétaires. Tout le monde est "dedans" et bien "ba..é par le système qui sait admirablement dissoudre l'humanité dans les chimères des ressources dites humaines. Beaux coups de patte aux discours sur l'intégration, la promotion, la concurrence, l'efficience, la réussite, etc. et sur le chantage à l'emploi, les humiliations, la vie de caserne, la surveillance, l'hypocrisie, la mise à la porte, etc.etc.
Et puis voilà que, d'abord maladroitement, on se rebiffe, on s'organise comme on peut, un peu hors limites certes, mais on découvre ce faisant la solidarité, le sentiment d'appartenance (coucou, la lutte des classes...!), le fait que chacun est une tragédie qui mérite à lui tout seul que tous se soulèvent... Et "tous", c'est tous : toutes les couleurs de peau, tous les pays de misère (y compris le nôtre), toutes les origines, "la classe", quoi ;-)
La débrouille a des limites, faut pas rêver (ben, si...), mais ce n'est qu'un début (air connu) et les méthodes se réinventent à mesure que l'ennemi affûte son emprise. "Solidaire", ce n'est pas (encore) un gros mot, il ne provoquera pas l'arrivée de la DCRI chez vous à l'heure du laitier, mais c'est celui qu'on entend le plus dans ce film.
Sujet : l'exploitation du travail humain, depuis le balayeur jusqu'à la directrice laquelle est fille d'immigrés algériens... Les vigiles sont "beurs" ou africain, les prolos de base sont tout ce qu'on voudra, c'est à dire prolétaires. Tout le monde est "dedans" et bien "ba..é par le système qui sait admirablement dissoudre l'humanité dans les chimères des ressources dites humaines. Beaux coups de patte aux discours sur l'intégration, la promotion, la concurrence, l'efficience, la réussite, etc. et sur le chantage à l'emploi, les humiliations, la vie de caserne, la surveillance, l'hypocrisie, la mise à la porte, etc.etc.
Et puis voilà que, d'abord maladroitement, on se rebiffe, on s'organise comme on peut, un peu hors limites certes, mais on découvre ce faisant la solidarité, le sentiment d'appartenance (coucou, la lutte des classes...!), le fait que chacun est une tragédie qui mérite à lui tout seul que tous se soulèvent... Et "tous", c'est tous : toutes les couleurs de peau, tous les pays de misère (y compris le nôtre), toutes les origines, "la classe", quoi ;-)
La débrouille a des limites, faut pas rêver (ben, si...), mais ce n'est qu'un début (air connu) et les méthodes se réinventent à mesure que l'ennemi affûte son emprise. "Solidaire", ce n'est pas (encore) un gros mot, il ne provoquera pas l'arrivée de la DCRI chez vous à l'heure du laitier, mais c'est celui qu'on entend le plus dans ce film.
N'allez pas forcement voir Papa ou maman
J'ai trouvé le trait forcé, et les rires et éclats de rire ne sont pas si fréquents
Dommage, je trouve que c'était un scénario plein de promesses
De bons acteurs malgré tout, notamment la maman et l'ainé des enfants
J'ai trouvé le trait forcé, et les rires et éclats de rire ne sont pas si fréquents
Dommage, je trouve que c'était un scénario plein de promesses
De bons acteurs malgré tout, notamment la maman et l'ainé des enfants
Je suis dans une période vénitienne alors j'ai vu hier "Le marchand de Venise" de Michael Radford sorti en 2004 avec Al Pacino dans le rôle de Shylock, de Jeremy Irons dans celui du marchand. Ai-je besoin de mentionner les décors magnifiques ainsi que les costumes somptueux ? Pour le jeu des acteurs, Al Pacino se démarque du lot grâce à son talent bien en accord avec son personnage. Il arrive à se rendre tellement antipathique et pourtant, il est pathétique à la fin lorsqu'il reçoit sa sentence. Un excellent film même si parfois, les méandres de l'intrigue sont tellement tordues qu'elles en deviennent lassantes. C'est Shakespeare alors...
Vu hier soir le film de David Cronenberg "Une méthode dangereuse" avec Viggo Mortensen dans le rôle du docteur Freud, Keira Knightley dans celui de Sabina Spielrein et Michael Fassbender dans celui du docteur Carl Gustav Jung.
Sabina souffre d'hystérie et vient se faire soigner à Zurich par Jung. Une relation amoureuse se développe entre eux mettant en péril la respectabilité de celui-ci. Redoutant le divorce, Jung décide de mettre fin à cette relation et Sabina se tourne alors vers Freud. Enfin je résume bien succinctement cette histoire qui est assez complexe.
Le film est magnifique visuellement, c'est un enchantement pour les yeux. Pour ce qui est du jeu des acteurs, j'ai trouvé dans l'ensemble une certaine froideur, une raideur dans les attitudes mais cela est sans doute dû au milieu dans lequel ils évoluent et au niveau intellectuel de leurs personnages. Je n'ai pas vraiment pris du plaisir à le regarder, il m'a laissé de marbre malgré quelques discussions intéressantes entre Jung et Freud mais une certaine lenteur dans le déroulement de l'action m'a parfois carrément ennuyée. Très beau visuellement je le répète et intéressant du point de vue historique ne serait-ce que pour l'histoire de Sabina.
Sabina souffre d'hystérie et vient se faire soigner à Zurich par Jung. Une relation amoureuse se développe entre eux mettant en péril la respectabilité de celui-ci. Redoutant le divorce, Jung décide de mettre fin à cette relation et Sabina se tourne alors vers Freud. Enfin je résume bien succinctement cette histoire qui est assez complexe.
Le film est magnifique visuellement, c'est un enchantement pour les yeux. Pour ce qui est du jeu des acteurs, j'ai trouvé dans l'ensemble une certaine froideur, une raideur dans les attitudes mais cela est sans doute dû au milieu dans lequel ils évoluent et au niveau intellectuel de leurs personnages. Je n'ai pas vraiment pris du plaisir à le regarder, il m'a laissé de marbre malgré quelques discussions intéressantes entre Jung et Freud mais une certaine lenteur dans le déroulement de l'action m'a parfois carrément ennuyée. Très beau visuellement je le répète et intéressant du point de vue historique ne serait-ce que pour l'histoire de Sabina.
Tout à fait d'accord avec ton avis Dir (c'est pratique,ça m'évite de penser). J'ai vu le film en trois fois car l'histoire ne me passionnait pas assez que pour regarder tout d'une traite. Mais tout ce qui touche à Jung m'intéresse beaucoup, même si je n'ai pas appris grand chose. Il vaut mieux lire son auto-biographie qui est magnifique.
Au niveau série, je suis toujours dans Dowton Abbey mais je n'ai pas progressé depuis un mois. C'est beau, surtout visuellement, mais c'est pas passionnant comme Breaking Bad pouvait l'être.
Au niveau série, je suis toujours dans Dowton Abbey mais je n'ai pas progressé depuis un mois. C'est beau, surtout visuellement, mais c'est pas passionnant comme Breaking Bad pouvait l'être.
J'ai bien envie d'aller voir Phoenix, cet après-midi.
Quelqu'un l'a-t-il vu?
Quelqu'un l'a-t-il vu?
Oui, il est très bien. Tout en subtilité et en finesse. Les acteurs sont très bons (mention spéciale à Nina Hoss). Et la fin est sublime. Je ne veux pas trop t'en dire mais le film traite de la question de la forclusion et même du déni (ça concerne les deux personnages principaux) sur la judaïté et les camps d'extermination, après la guerre.
Sinon, dans un tout autre registre, j'ai eu un coup de coeur pour It Follows autant pour la musique que pour l'histoire et le cadrages.
Sinon, dans un tout autre registre, j'ai eu un coup de coeur pour It Follows autant pour la musique que pour l'histoire et le cadrages.
Vu hier soir le film de David Cronenberg "Une méthode dangereuse" avec Viggo Mortensen dans le rôle du docteur Freud, Keira Knightley dans celui de Sabina Spielrein et Michael Fassbender dans celui du docteur Carl Gustav Jung.
Sabina souffre d'hystérie et vient se faire soigner à Zurich par Jung. Une relation amoureuse se développe entre eux mettant en péril la respectabilité de celui-ci. Redoutant le divorce, Jung décide de mettre fin à cette relation et Sabina se tourne alors vers Freud. Enfin je résume bien succinctement cette histoire qui est assez complexe.
Le film est magnifique visuellement, c'est un enchantement pour les yeux. Pour ce qui est du jeu des acteurs, j'ai trouvé dans l'ensemble une certaine froideur, une raideur dans les attitudes mais cela est sans doute dû au milieu dans lequel ils évoluent et au niveau intellectuel de leurs personnages. Je n'ai pas vraiment pris du plaisir à le regarder, il m'a laissé de marbre malgré quelques discussions intéressantes entre Jung et Freud mais une certaine lenteur dans le déroulement de l'action m'a parfois carrément ennuyée. Très beau visuellement je le répète et intéressant du point de vue historique ne serait-ce que pour l'histoire de Sabina.
Ce que j'ai beaucoup aimé dans le film c'est que Sabina influence la pensée des deux hommes, fait évoluer leurs concepts. La relation entre ces deux derniers est très bien évoquée pour moi. Notamment une séquence où (de mémoire) on voit bien l'atteinte physique de Jung sur Freud (je crois que ça se traduit par une chute ou quelque chose de ce genre), du moins quelque chose qui atteste de la fragilisation de Freud.
Je ne peux qu'abonder dans le sens d'Alouette au sujet de "Phoenix" (je ne voyais pas bien le rapport entre l'histoire et le titre, mais on est vite éclairé).
C'est d'une gravité incroyable, et pourtant ça reste sobre, pudique, tout en finesse.
Mention spéciale à Nina Hoss, oui, qui est omniprésente et qui a environ la moitié de son jeu sans texte,alors tout se passe dans sa posture, ses expressions de visage, franchement ça n'a pas dû être facile à jouer mais elle est fantastique.
La tension, les non-dits, le doute, le double-jeu, et oui, le déni (à un niveau différent pour les deux personnages) sont merveilleusement bien rendus.
Et que dire de la fin. Magistrale (silence de plomb dans la salle, et on ressort bien sonné, un peu prostré...)
Un très très beau film. A voir.
C'est d'une gravité incroyable, et pourtant ça reste sobre, pudique, tout en finesse.
Mention spéciale à Nina Hoss, oui, qui est omniprésente et qui a environ la moitié de son jeu sans texte,alors tout se passe dans sa posture, ses expressions de visage, franchement ça n'a pas dû être facile à jouer mais elle est fantastique.
La tension, les non-dits, le doute, le double-jeu, et oui, le déni (à un niveau différent pour les deux personnages) sont merveilleusement bien rendus.
Et que dire de la fin. Magistrale (silence de plomb dans la salle, et on ressort bien sonné, un peu prostré...)
Un très très beau film. A voir.
J'ai découvert, cette après-midi, Police, de Maurice Pialat, avec Gérard Depardieu et Sophie Marceau, ainsi que Richard Anconina et Sandrine Bonnaire dans des seconds rôles. Ce polar est bien fait, bien que cela ne soit pas trop mon genre. Les clichés raciaux et sociaux sont présentés dans leur froideur glauque, non sans sarcasme.
Hier j'ai vu un court métrage pas mal, de 30 min environ : la Jetée, ça date des années 60, mais c'est resté très moderne.
Ce film (de Chris. Marker) est sublime ! Il a inspiré Terry Gilliam pour son long-métrage : L'Armée des douze singes.
Hier j'ai vu un court métrage pas mal, de 30 min environ : la Jetée, ça date des années 60, mais c'est resté très moderne.
Tiens, je l'ai aussi vu il y a peu de temps. Vraiment un très beau moment de cinéma et un classique du cinéma français que tout le monde peut voir aisément (ça dure trente minutes à peine et c'est disponible sur youtube). Par contre, très moderne, je ne sais pas : outre l'aspect roman photo (c'est un film sans images filmées, avec une voix off qui parle sur des images fixes), il y a un côté très nouvelle vague tant au niveau des images que du fond. Ca m'a aussi fait penser à Retour vers le futur, bizarrement (mais pas du tout la même ambiance).
Sinon, quelqu'un a vu Il est difficile d'être roi ? Ce film m'attire (on évoque Tarkovski, une expérience unique et les critiques sont bonnes) autant qu'il m'effraie (2h50 de boue et d'excréments dans un Moyen-Âge futuriste).
*Il est difficile d'être un dieu, pardon.
Par contre, très moderne, je ne sais pas : outre l'aspect roman photo (c'est un film sans images filmées, avec une voix off qui parle sur des images fixes), il y a un côté très nouvelle vague tant au niveau des images que du fond.
Pas vu, mais je connais mal le cinéma nouvelle vague. Je l'ai trouvé moderne pour l'histoire, ces récits post-apocalyptiques qui réservent un avenir pas très réjouissants (monde détruit, régression totale du niveau de vie, dictature etc...).
Retour vers le futur ? Non, j'ai plutôt pensé à Vertigo. D'ailleurs la musique est assez belle, nostalgique à fonds. J'ai adoré ces successions d'images dans le musée (la galerie de l'évolution ?) avec la jeune femme qui est aussi mystérieuse : pourquoi ne pose-t-elle jamais de question à cet homme qui lui raconte un truc falabrac ?
Bref, c'est assez beau comme petit film.
Ce film (de Chris. Marker) est sublime ! Il a inspiré Terry Gilliam pour son long-métrage : L'Armée des douze singes.
Ah ? pas vu ce film non plus. Je note donc !
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