J'ai vu Ida et c'est un très bon film. Je pense qu'il te plaira.
Comme Radetsky j'ai trouvé National Gallery décevant (ça me fait deux points communs avec lui ;) ), au début il ya une scène intéressante d'un débat sur la possibilité d'accepter ou pas le financement d'entreprises privées.
Quant à Boyhood j'ai peur que la caracteristique principale du film prenne le dessus sur le scénario (comme Stavroguine)
@ Sissi : j'ai très envie de voir Crosswind. Je vais essayer de me bouger pour aller en ville.
Comme Radetsky j'ai trouvé National Gallery décevant (ça me fait deux points communs avec lui ;) ), au début il ya une scène intéressante d'un débat sur la possibilité d'accepter ou pas le financement d'entreprises privées.
Quant à Boyhood j'ai peur que la caracteristique principale du film prenne le dessus sur le scénario (comme Stavroguine)
@ Sissi : j'ai très envie de voir Crosswind. Je vais essayer de me bouger pour aller en ville.
J'ai vu Hippocrate. J'ai beaucoup aimé les acteurs : Reda Kateb y est très juste et son personnage m'a beaucoup touché, quant à Vincent Lacoste son évolution du petit jeune sûr de lui jusqu'à l'homme qu'il va devenir. Le scénario se tient de bout en bout ce que je trouve assez rare pour un film français.
Je vous le recommande.
J'attends les critiques pour "un homme idéal" avec Pierre Niney, un jeune acteur qui m'intéresse.
Je vous le recommande.
J'attends les critiques pour "un homme idéal" avec Pierre Niney, un jeune acteur qui m'intéresse.
Ainsi que, au lieu de "quant à"
En fait ça ne colle pas non plus, dont le personnage evolue du ......
Tu confonds !! j'ai écrit ça à propos du film sur les musées du Vatican (en décembre), mais jamais à propos de la National Gallery, dont j'ai trouvé la façon de traiter le sujet foirt intéressante (rapprochement entre les techniques picturales, les époques, les artistes, etc...). certes, on ne détaillait pas par le menu TOUT le contenu de la N.G., ce qui demanderait des jours et des jours de tournage. mais j'ai beaucoup aimé.
Comme Radetsky j'ai trouvé National Gallery décevant (ça me fait deux points communs avec lui ;)
@ Sissi : j'ai très envie de voir Crosswind. Je vais essayer de me bouger pour aller en ville.
J'aimerais bien que tu te bouges pour aller en ville, parce que j'aimerais bien un autre avis ;-)
Festival du film italien, à Voiron (une semaine, tous les ans). Vu "Palerme" d'Emma Dante. L'été, le soleil qui tape, le lumpenprolétariat, deux citadines guère plus avancées dans leurs réflexes/réflexions, bref, la pesanteur... mais pas la grâce. Long, trop long, on avait vite compris vers où on s'embarquait. Démonstration ? On ne rompt pas avec un habitus séculaire... jusqu'à l'absurde. Un bon court métrage aurait amplement suffi à la place de ce pensum suant, pesant.
En guise de morale, j'emprunte au folklore marseillais ce dicton : "s'il en trouve un plus con que lui, il le tue pour rester tout seul..."
En guise de morale, j'emprunte au folklore marseillais ce dicton : "s'il en trouve un plus con que lui, il le tue pour rester tout seul..."
Vu hier Only lovers left alive, le film de vampires dandys de Jim Jarmusch.
De Jarmusch, j'avais beaucoup aimé Ghostdog et Dead Man. Là, j'aime beaucoup moins. Au niveau des bons points, la photo et la BO sont géniales. Mais en-dehors de la forme un peu tape à l'oeil, il n'y a plus rien. C'est un vrai film de brocanteur ! Les appartements sont des bric-à-brac de tapis persans et de vieux meubles, on y est en vieille robe de chambre et on collectionne les vieilles guitares, le tout dans des villes qui sont elles-mêmes passées (Detroit, Tanger). C'est très joli et je veux bien que le chef déco retape mon appart (quoique ça ne doit pas être facile à entretenir tout ça).
Mais après... une métaphore bien lourde pour une morale bien bête du c'était mieux avant. Les vampires, bien sûr immortels, peuvent se réjouir tristement du lustre des siècles passés et se plaindre de l'inculture des "zombies" que nous sommes. Eux, ils sont cultivés (l'un d'entre eux est même Christopher Marlowe et Jarmusch en profite pour faire sortir ce serpent de mer selon lequel Shakespeare n'aurait pas écrit ses oeuvres, son Marlowe affirmant avoir écrit Hamlet), les vampires. La preuve : ils appellent les plantes par leurs noms latins scientifiques. L'une a lu beaucoup de livres (des vieux livres avec reliure en cuir de brocanteur) et l'autre s'intéresse à la musique (il joue de la guitare sur des instruments centenaires qu'il collectionne comme un brocanteur et a écrit les adagio de Schubert) et aux sciences. Ce qui donne un prétexte à Jarmusch pour citer tout ce qu'il peut (un défaut récurrent chez lui (le Hagakure dans Ghostdog, William Blake dans Dead Man) mais poussé là à son paroxysme) ; c'est énervant et ça l'est d'autant plus que c'est fait sans talent : on affiche une galerie de portraits ou on nomme au passage des artistes en jouant de la connivence avec le spectateur qui les reconnaîtra tout en prenant soin d'en glisser quelques uns assez obscurs pour qu'on s'estime heureux de partager un trait de culture avec le grand Jarmusch. Bof. Ses vampires qui se défoncent au sang ("that good stuff from the French doctor") et en meurent parfois (une overdose au sang contaminé, appréciez la finesse...) sont en fait des hipsters imbuvables : ils cultivent l'esthétiques vintage et prennent des postures snobs (ex : dialogue entre deux vampires à propos d'une jeune chanteuse découverte dans un bar (les vampires aiment beaucoup s'extasier devant les groupes de rock underground -- si lire Marlowe, ça passe, ça n'aurait pas été hipster d'écouter Wagner -- les Inrocks ont adoré) : Vampire A : - Elle va devenir célèbre, c'est sûr. Vampire B : - J'espère que non : elle a beaucoup trop de talent pour ça.)
On en est là...
Un film fascinant pour l'esthétique, énervant pour tout le reste !
De Jarmusch, j'avais beaucoup aimé Ghostdog et Dead Man. Là, j'aime beaucoup moins. Au niveau des bons points, la photo et la BO sont géniales. Mais en-dehors de la forme un peu tape à l'oeil, il n'y a plus rien. C'est un vrai film de brocanteur ! Les appartements sont des bric-à-brac de tapis persans et de vieux meubles, on y est en vieille robe de chambre et on collectionne les vieilles guitares, le tout dans des villes qui sont elles-mêmes passées (Detroit, Tanger). C'est très joli et je veux bien que le chef déco retape mon appart (quoique ça ne doit pas être facile à entretenir tout ça).
Mais après... une métaphore bien lourde pour une morale bien bête du c'était mieux avant. Les vampires, bien sûr immortels, peuvent se réjouir tristement du lustre des siècles passés et se plaindre de l'inculture des "zombies" que nous sommes. Eux, ils sont cultivés (l'un d'entre eux est même Christopher Marlowe et Jarmusch en profite pour faire sortir ce serpent de mer selon lequel Shakespeare n'aurait pas écrit ses oeuvres, son Marlowe affirmant avoir écrit Hamlet), les vampires. La preuve : ils appellent les plantes par leurs noms latins scientifiques. L'une a lu beaucoup de livres (des vieux livres avec reliure en cuir de brocanteur) et l'autre s'intéresse à la musique (il joue de la guitare sur des instruments centenaires qu'il collectionne comme un brocanteur et a écrit les adagio de Schubert) et aux sciences. Ce qui donne un prétexte à Jarmusch pour citer tout ce qu'il peut (un défaut récurrent chez lui (le Hagakure dans Ghostdog, William Blake dans Dead Man) mais poussé là à son paroxysme) ; c'est énervant et ça l'est d'autant plus que c'est fait sans talent : on affiche une galerie de portraits ou on nomme au passage des artistes en jouant de la connivence avec le spectateur qui les reconnaîtra tout en prenant soin d'en glisser quelques uns assez obscurs pour qu'on s'estime heureux de partager un trait de culture avec le grand Jarmusch. Bof. Ses vampires qui se défoncent au sang ("that good stuff from the French doctor") et en meurent parfois (une overdose au sang contaminé, appréciez la finesse...) sont en fait des hipsters imbuvables : ils cultivent l'esthétiques vintage et prennent des postures snobs (ex : dialogue entre deux vampires à propos d'une jeune chanteuse découverte dans un bar (les vampires aiment beaucoup s'extasier devant les groupes de rock underground -- si lire Marlowe, ça passe, ça n'aurait pas été hipster d'écouter Wagner -- les Inrocks ont adoré) : Vampire A : - Elle va devenir célèbre, c'est sûr. Vampire B : - J'espère que non : elle a beaucoup trop de talent pour ça.)
On en est là...
Un film fascinant pour l'esthétique, énervant pour tout le reste !
Vu "la Stratégie Ender". La mise en scène est assez classique mais l'histoire est prenante jusqu'au bout, avec une réflexion intéressante sur la guerre, le rapport à l'ennemi, l'éthique...Le film est une adaptation du livre éponyme d'Orson Scott Card (voir http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/1040). La bande-annonce est trompeuse, car contrairement à ce qu'elle pourrait faire croire, le film est loin d’être une succession de batailles spatiales. Du coup la lecture du livre me tente. Quelqu'un l'a-t-il déjà lu ?
Il y a un beau cycle polar sur ARTE du 9 au 26 mars avec des grands classiques: "quai des orfèvres", "Chinatown", "serpico", "le dahlia noir"...En particulier pour la communauté franc-comtoise, je conseille le sympathique (à défaut d'être un chef d’œuvre) "Poupoupidou" (http://cinema.arte.tv/fr/article/…) qui se passe à Mouthe. Mais il ne repasse plus que jeudi 19/03 dans la nuit, il va falloir l'enregistrer !
Merci Fanou! (à Mouthe, ça caille grave...)
@ Sissi : j'ai très envie de voir Crosswind. Je vais essayer de me bouger pour aller en ville.
J'aimerais bien que tu te bouges pour aller en ville, parce que j'aimerais bien un autre avis ;-)
Pour descendre de ma colline pour aller en ville où on ne trouve plus à se garer, où si on trouve une place, elle est à prix d'or, il me faut énormément de motivation.
Si tu rajoutes les personnes qui consultent à bout de champ leur portable ou les mémés qui commentent comme à la maison, j'avoue ne plus y trouver du plaisir.
Alors ce n'est vraiment pas gagné malgré mon envie de voir des films en grand écran.
Demain si j'arrive à me bouger j'irai à la cinémathèque voir Nebraska.
Comme Radetsky j'ai trouvé National Gallery décevant (ça me fait deux points communs avec lui ;)
Tu confonds !! j'ai écrit ça à propos du film sur les musées du Vatican (en décembre), mais jamais à propos de la National Gallery, dont j'ai trouvé la façon de traiter le sujet foirt intéressante (rapprochement entre les techniques picturales, les époques, les artistes, etc...). certes, on ne détaillait pas par le menu TOUT le contenu de la N.G., ce qui demanderait des jours et des jours de tournage. mais j'ai beaucoup aimé.
Oups ! Désolée de t'avoir entrainé à ton corps défendant à ma déception.
Il y a un beau cycle polar sur ARTE du 9 au 26 mars avec des grands classiques: "quai des orfèvres", "Chinatown", "serpico", "le dahlia noir".
Justement je viens de regarder Serpico.
Je connaissais la série vue durant mon adolescence avec David Birney et découvrais le film.
Du cinéma années 70 pur jus de très grande qualité.
@ Sissi : j'ai très envie de voir Crosswind. Je vais essayer de me bouger pour aller en ville.
J'aimerais bien que tu te bouges pour aller en ville, parce que j'aimerais bien un autre avis ;-)
Pour descendre de ma colline pour aller en ville où on ne trouve plus à se garer, où si on trouve une place, elle est à prix d'or, il me faut énormément de motivation.
Si tu rajoutes les personnes qui consultent à bout de champ leur portable
Pendant le film???
ou les mémés qui commentent comme à la maison
:-))))))))))))
(J'avoue que je ne supporte pas qu'on parle pendant un film...)
J'ai été voir Ida (dans un ciné club donc je n'ai pas souffert du problème mentionné par Merrybelle). J'ai vraiment beaucoup aimé, l'image noir et blanc est magnifique et l'histoire est très belle aussi. Le film ne dure pas très longtemps (90 minutes je crois) et je ne me suis jamais embêté, c'est passé à toute vitesse. Je suis content d'y avoir été.
J'ai découvert, hier après-midi, Mon oncle d'Amérique, d'Alain Resnais, avec Nicole Garcia, Roger Pierre, Gérard Depardieu et Pierre Arditi, notamment, ainsi que Henri Laborit dans son propre rôle.
L'idée de comparer les réflexes psychologiques des humains avec ceux des animaux lors d'expériences pour mieux expliquer les crises relationnelles est intéressante. Le film reste assez austère, par moment désagréable, mais il vaut la peine d'être vu.
L'idée de comparer les réflexes psychologiques des humains avec ceux des animaux lors d'expériences pour mieux expliquer les crises relationnelles est intéressante. Le film reste assez austère, par moment désagréable, mais il vaut la peine d'être vu.
J'ai regardé ce matin La défense Loujine, de Marleen Gorris.
Que je l'ai aimé, ce film...j'ai regardé les critiques, elles sont plutôt moyennes, on reproche au film de ne pas avoir su tirer toute la profondeur du livre, alors j'en dirai plus quand je l'aurai lu (bientôt, je pense, du coup), mais pour ma part j'ai trouvé le film également profond.
Qu'il est attachant, ce Loujine, il n'est pas très beau, complètement à côté de la plaque, complètement dans son monde d'échecs (le jeu), il ne maîtrise pas les codes sociaux, est à l'évidence autiste (Asperger à mon avis, d'où "l'intérêt spécifique" qui est obsessionnel), mais on en arrive à le préférer au très parfait Jean, trop lisse, trop sans surprise, trop prévisible.
Alors il y a un petit côté kitch et suranné qui peut agacer par moments (la scène où ils font l'amour pour la première fois avec Natalia a un sacré côté culcul la praline), mais autrement, la souffrance de cet homme hors normes est bien rendue, les parties d'échec sont fascinantes (bon, il faut aimer les échecs, mais c'est mon cas), les acteurs sont très bons et les flashbacks dans l'enfance de Loujine nous éclairent et sont judicieusement placés.
Et quelle fin...je l'ai trouvée vraiment émouvante, cette fin, je ne m'y attendais pas du tout (il me tarde de voir si c'est pareil dans le livre, du coup, si des libertés ont été prises ou si c'est très fidèle).
Admirable Natalia...
Que je l'ai aimé, ce film...j'ai regardé les critiques, elles sont plutôt moyennes, on reproche au film de ne pas avoir su tirer toute la profondeur du livre, alors j'en dirai plus quand je l'aurai lu (bientôt, je pense, du coup), mais pour ma part j'ai trouvé le film également profond.
Qu'il est attachant, ce Loujine, il n'est pas très beau, complètement à côté de la plaque, complètement dans son monde d'échecs (le jeu), il ne maîtrise pas les codes sociaux, est à l'évidence autiste (Asperger à mon avis, d'où "l'intérêt spécifique" qui est obsessionnel), mais on en arrive à le préférer au très parfait Jean, trop lisse, trop sans surprise, trop prévisible.
Alors il y a un petit côté kitch et suranné qui peut agacer par moments (la scène où ils font l'amour pour la première fois avec Natalia a un sacré côté culcul la praline), mais autrement, la souffrance de cet homme hors normes est bien rendue, les parties d'échec sont fascinantes (bon, il faut aimer les échecs, mais c'est mon cas), les acteurs sont très bons et les flashbacks dans l'enfance de Loujine nous éclairent et sont judicieusement placés.
Et quelle fin...je l'ai trouvée vraiment émouvante, cette fin, je ne m'y attendais pas du tout (il me tarde de voir si c'est pareil dans le livre, du coup, si des libertés ont été prises ou si c'est très fidèle).
Admirable Natalia...
J'ai découvert, hier après-midi, Mon oncle d'Amérique, d'Alain Resnais, avec Nicole Garcia, Roger Pierre, Gérard Depardieu et Pierre Arditi, notamment, ainsi que Henri Laborit dans son propre rôle.
L'idée de comparer les réflexes psychologiques des humains avec ceux des animaux lors d'expériences pour mieux expliquer les crises relationnelles est intéressante. Le film reste assez austère, par moment désagréable, mais il vaut la peine d'être vu.
Je l'ai vu il y a longtemps celui-là ! Il n'a pas trop vieilli ce film, Veneziano ? A l'époque il m'avait paru intéressant mais un peu artificiel dans sa construction.
Connaissez-vous Mulholland Drive de David Lynch? Vous laisse - t- il perplexe?
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