C'est juste que doubler des chansons dans un film musical ça peut être un désastre parfois (je pense à Chicago).
Je l'ai vu en version originale avec sous-titres français.
J'ai beaucoup aimé les Thénardier. Helena Bonham Carter est formidable dans ce rôle. Je suis un peu triste que Russell Crowe ait été choisi pour incarner Javert. J'aurais préféré le voir en Jean Valjean. Cosette est insipide et niaise. Marius n'est pas beau. Il me semble que les jeunes comédiens doués de charme et d'un physique agréable ne manquent pas alors pourquoi avoir choisi ce jeune homme pas beau du tout je me le demande... Il se nomme Eddie Redmayne je crois. Je l'ai déjà vu dans la série "Les piliers de la terre" il me semble.
J'ai beaucoup aimé les Thénardier. Helena Bonham Carter est formidable dans ce rôle. Je suis un peu triste que Russell Crowe ait été choisi pour incarner Javert. J'aurais préféré le voir en Jean Valjean. Cosette est insipide et niaise. Marius n'est pas beau. Il me semble que les jeunes comédiens doués de charme et d'un physique agréable ne manquent pas alors pourquoi avoir choisi ce jeune homme pas beau du tout je me le demande... Il se nomme Eddie Redmayne je crois. Je l'ai déjà vu dans la série "Les piliers de la terre" il me semble.
J'ai hâte de voir le film car, contrairement à Le Rat j'aime beaucoup la musique de J.M Shoenberg ; cette version des misérables existe depuis très longtemps et était introuvable en France en CD. J'espère que ce nouveau film va permettre de la retrouver en version originale...
En tous cas, Piero le film vaut la peine. Et tant qu'à aller au cinoche, je ne sais pas s'il le jouent encore, mais l'Odyssée de Pi est absolument fabuleuse. Un conte dans la meilleure tradition indienne.
Vu hier le film de Clint Eastwood "J.Edgar" avec Leonardo DiCaprio dans le rôle titre ainsi que Naomi Watts dans le rôle de sa secrétaire particulière fidèle et toute dévouée. Ce film avait tout pour me plaire car j'aime les deux acteurs principaux ainsi que le travail de Clint Eastwood comme réalisateur (davantage que comme comédien...). De plus le thème est fort intéressant et instructif. Le film est parfois très lent mais il en vaut la peine car la réalisation est très soignée. L'énigmatique J. Edgar nous livre quelques secrets d’alcôve croustillants dont la relation entre Hoover et son bras droit Tolson. J'ai aussi apprécié les passages concernant l'enlèvement du bébé Lindbergh et l'enquête qui a suivi ce drame affreux.
Mais si vous n'aimez pas Leonardo, vous souffrirez car on ne voit que lui.
Mais si vous n'aimez pas Leonardo, vous souffrirez car on ne voit que lui.
J'aime bien ces courtes chroniques par Dir, et puis ça me donne des idées pour des films à regarder quand je fais du vélo sur mes rouleaux. Pour l'instant je regarde Breaking Bad, c'est amusant.
Vu hier le film de Clint Eastwood "J.Edgar" avec Leonardo DiCaprio dans le rôle titre ainsi que Naomi Watts dans le rôle de sa secrétaire particulière fidèle et toute dévouée. Ce film avait tout pour me plaire car j'aime les deux acteurs principaux ainsi que le travail de Clint Eastwood comme réalisateur (davantage que comme comédien...). De plus le thème est fort intéressant et instructif. Le film est parfois très lent mais il en vaut la peine car la réalisation est très soignée. L'énigmatique J. Edgar nous livre quelques secrets d’alcôve croustillants dont la relation entre Hoover et son bras droit Tolson. J'ai aussi apprécié les passages concernant l'enlèvement du bébé Lindbergh et l'enquête qui a suivi ce drame affreux.
Mais si vous n'aimez pas Leonardo, vous souffrirez car on ne voit que lui.
Je l'avais vu en salle quand il est sorti, et je l'avais apprécie, globalement pour les mêmes raisons.
J'ai revu l'Arnacoeur, et, la semaine dernière, le Come back, deux comédies plaisantes qui (me) font plaisir.
Au fait, quand lançons-nous notre section cinématographique de Critiques libres ?
Vu hier soir, "Lincoln" de Steven Spielberg avec Daniel Day-Lewis, Sally Field et Tommy Lee-Jones. Il faut être bien motivé pour regarder ce film car le rythme est d'une lenteur consternante et pourtant, le propos est si intéressant qu'il ne m'est jamais venu à l'idée de ne pas le regarder jusqu'à la fin. La reconstitution de l'époque, les costumes, les éclairages de même que les conditions de vie, tout cela est remarquable. Le jeu des comédiens est aussi remarquable, tout en retenu et tellement réaliste qu'on croirait assister à la réalité et non à une reconstitution. L'atmosphère est très sombre et les discussions parfois assez violentes. Et dans ce chaos, Lincoln trouve toujours le moyen de dérider l'assemblée avec ses histoires amusantes.
À voir avant tout pour le côté historique. C'est un moment important dans l'histoire des États-Unis que l'adoption de ce treizième amendement à la Constitution car il met fin à la guerre civile en abolissant l'esclavage.
Un très grand film à mon avis.
À voir avant tout pour le côté historique. C'est un moment important dans l'histoire des États-Unis que l'adoption de ce treizième amendement à la Constitution car il met fin à la guerre civile en abolissant l'esclavage.
Un très grand film à mon avis.
Deux très bons et vieux films:
"La lettre d'une inconnue" de Max Ophuls qui donne envie de lire Stephan Zweig. Une faiblesse: le jeu absolument nul de l'acteur principal.
"Scènes de la vie conjugale" d'Ingmar Bergman tourné il y a 40 ans sans avoir pris une ride. Magnifique d'intelligence, de sensibilité et avec des comédiens prodigieux. Le feu qui couve avant que d'éclater restera pour moi un très grand moment de cinéma.
"La lettre d'une inconnue" de Max Ophuls qui donne envie de lire Stephan Zweig. Une faiblesse: le jeu absolument nul de l'acteur principal.
"Scènes de la vie conjugale" d'Ingmar Bergman tourné il y a 40 ans sans avoir pris une ride. Magnifique d'intelligence, de sensibilité et avec des comédiens prodigieux. Le feu qui couve avant que d'éclater restera pour moi un très grand moment de cinéma.
Au fait, quand lançons-nous notre section cinématographique de Critiques libres ?
Oh oui, bonne idee Veneziano! :-))
"Une lenteur consternante", j'aime bien l'expression.
Une section cinématographique, ce serait bien, quand je serai retraité, ou si un autre informaticien a envie de s'y mettre...
Une section cinématographique, ce serait bien, quand je serai retraité, ou si un autre informaticien a envie de s'y mettre...
Vu hier soir le film de Ron Howard "Frost/Nixon" réalisé en 2008 et mettant en vedette dans le rôle de David Frost, le journaliste animateur d'émissions de variétés et play-boy notoire Michael Sheen ainsi que Frank Langella dans le rôle du président déchu Richard Nixon.
Ron Howard est un réalisateur dont j'apprécie énormément le travail. Il ne faut pas oublier qu'il nous a livré le magnifique "Un homme d'exception" avec le non moins magnifique Russell Crowe alors je lui fais confiance lorsque je vois son nom comme réalisateur et je suis rarement déçue. Cette fois encore, il a livré la marchandise avec un film passionnant du début à la fin, surtout à la fin. Le journaliste David Frost quitte tout pour préparer quatre entrevues de deux heures chacune avec l'ex président Richard Nixon. Les quatre entrevues porteront chacune sur un thème différent : la vie privée de l'homme, le Vietnam, la politique intérieur et pour couronner le tout le scandale du Watergate. Frost n'arrive pas à trouver du financement pour réaliser ses entrevues car Nixon est gourmand et demande pas moins de six cent mille dollars pour se prêter au jeu des questions. Mais le journaliste n'a jamais accepté la défaite à ce jour et il réussit à trouver l'argent mais aucune grande chaîne de télévision n'accepte de signer un contrat afin de télédiffuser ces entrevues ce qui ne décourage nullement l'opiniâtre animateur vedette.
Un film excellent du début à la fin je le répète. Michael Sheen parfait dans son rôle de play-boy ultrapopulaire mais Langella m'a un peu dérangée car je le trouve peu ressemblant à Nixon, il ressemble plutôt à un Russe et puis il est trop vieux je trouve. Dur de coincer Nixon, aucun journaliste avant Frost n'y est parvenu donc à voir absolument pour constater à quel point Frost avait du talent et de la ténacité.
Ron Howard est un réalisateur dont j'apprécie énormément le travail. Il ne faut pas oublier qu'il nous a livré le magnifique "Un homme d'exception" avec le non moins magnifique Russell Crowe alors je lui fais confiance lorsque je vois son nom comme réalisateur et je suis rarement déçue. Cette fois encore, il a livré la marchandise avec un film passionnant du début à la fin, surtout à la fin. Le journaliste David Frost quitte tout pour préparer quatre entrevues de deux heures chacune avec l'ex président Richard Nixon. Les quatre entrevues porteront chacune sur un thème différent : la vie privée de l'homme, le Vietnam, la politique intérieur et pour couronner le tout le scandale du Watergate. Frost n'arrive pas à trouver du financement pour réaliser ses entrevues car Nixon est gourmand et demande pas moins de six cent mille dollars pour se prêter au jeu des questions. Mais le journaliste n'a jamais accepté la défaite à ce jour et il réussit à trouver l'argent mais aucune grande chaîne de télévision n'accepte de signer un contrat afin de télédiffuser ces entrevues ce qui ne décourage nullement l'opiniâtre animateur vedette.
Un film excellent du début à la fin je le répète. Michael Sheen parfait dans son rôle de play-boy ultrapopulaire mais Langella m'a un peu dérangée car je le trouve peu ressemblant à Nixon, il ressemble plutôt à un Russe et puis il est trop vieux je trouve. Dur de coincer Nixon, aucun journaliste avant Frost n'y est parvenu donc à voir absolument pour constater à quel point Frost avait du talent et de la ténacité.
"Une lenteur consternante", j'aime bien l'expression.
Elle me décrit bien en ce moment bien que ma grippe soit chose du passé ou presque et que ma jambe soit rétablie mais d'autres problèmes se présentent dont entre autres un mal de dent qui m'oblige encore une fois à me bourrer de médicaments. Je suis donc plutôt titubante et abrutie mais bon, c'est temporaire heureusement... ;-)
Bonjour à Tous,
Je viens de voir un film afghan absolument magnifique, tant par la beauté simple de l'actrice principale que du décor.
Il s'agit de Syngué Sabour - Pierre de patience - d'Atiq Rahimi qui a réalisé et adapté avec Jean-claude Carrière, son roman qui a obtenu le prix Goncourt en 2008.
Je n'ai pas lu le livre et ne le lirai pas, tellement j'ai envie de garder intact tout ce film unique en son genre.
Pour ceux qui n'ont pas lu le livre, comme moi, nous sommes dans un pays en guerre;certains disent Kaboul en afghanistan, mais cela pourrait se passer n'importe où ailleurs au Moyen-Orient.
Sans entrer dans un résumé que vous pourrez trouver sur internet, cest un film qui en dit très long sur la condition féminine dans ces pays-là.
La femme veille sur son mari dans le coma et continue de vivre;elle s'en occupe alors que toute sa famille a quitté sa ville. Elle est seule avec lui. Lui, allongé comme sur un divan, et elle souvent derrière lui,lui parle. Progressivement, elle lui révèle tous ses petits secrets, depuis son enfance et leur mariage...
Je ne vous en dis pas plus, pour ne pas déflorer l'intérêt du film, mais on ne peut pas ne pas penser à une psychanalyse (dirons-nous) orientale (inversée).
C'est comme si tout au long du film, cette femme va enlever progressivement sa burka.
Quelqu'un a-til lu le livre?
A bientôt
Henri
Je viens de voir un film afghan absolument magnifique, tant par la beauté simple de l'actrice principale que du décor.
Il s'agit de Syngué Sabour - Pierre de patience - d'Atiq Rahimi qui a réalisé et adapté avec Jean-claude Carrière, son roman qui a obtenu le prix Goncourt en 2008.
Je n'ai pas lu le livre et ne le lirai pas, tellement j'ai envie de garder intact tout ce film unique en son genre.
Pour ceux qui n'ont pas lu le livre, comme moi, nous sommes dans un pays en guerre;certains disent Kaboul en afghanistan, mais cela pourrait se passer n'importe où ailleurs au Moyen-Orient.
Sans entrer dans un résumé que vous pourrez trouver sur internet, cest un film qui en dit très long sur la condition féminine dans ces pays-là.
La femme veille sur son mari dans le coma et continue de vivre;elle s'en occupe alors que toute sa famille a quitté sa ville. Elle est seule avec lui. Lui, allongé comme sur un divan, et elle souvent derrière lui,lui parle. Progressivement, elle lui révèle tous ses petits secrets, depuis son enfance et leur mariage...
Je ne vous en dis pas plus, pour ne pas déflorer l'intérêt du film, mais on ne peut pas ne pas penser à une psychanalyse (dirons-nous) orientale (inversée).
C'est comme si tout au long du film, cette femme va enlever progressivement sa burka.
Quelqu'un a-til lu le livre?
A bientôt
Henri
Cet après-midi, j'ai vu "Django Unchained" de l'ami Tarantino. Ses derniers films m'avaient un peu déçu. En s’attaquant au western, il signe, selon moi, l’un de ses meilleurs films. Tout ce qui fait la force du réalisateur et le distingue des autres est présent dans « Django ». On ne voit absolument pas passer les 2h45. C’est une telle réussite que le film aurait pu durer 1 heure de plus sans que je m’en aperçoive. Les nombreux dialogues (marque de fabrique n°1 chez Tarentino) font mouche. Les acteurs sont parfaits (Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio, Samuel L. Jackson et tous les seconds rôles). Le réalisateur permet à chacun de tenir la vedette à des moments différents du film. Au début, c’est surtout Christoph Waltz qui est au premier plan. Ensuite, c'est au tour de Leonardo DiCaprio de faire un véritable festival (notamment la scène du crâne avec sa théorie fumeuse sur la servilité des nègres !). Si l’on boit les dialogues comme du petit lait ; les scènes d’action violentes voire gore (marque de fabrique n°2 chez Tarantino), que certains jugeront complaisantes, ne sont pas oubliées. Il est vrai que le réalisateur n’épargne pas le spectateur en montrant l’horreur. Ainsi, les gunfights sont les plus sanglants jamais vus dans un western. De même, le sort réservé aux noirs (coups de fouets, chiens…) sont presque insoutenables. Tout cela est atténué par un humour plus ou moins cynique. Certaines scènes sont inédites dans le genre comme celle où Django s’exerce au tir sur un bonhomme de neige ! Moins avant-gardiste qu’un « Reservoir Dogs » ou qu’un « Pulp Fiction », la réalisation est tout de même ponctuée d’effets « Tarantinesques » : BO pêchue (marque de fabrique n°3 chez Tarantino), ralentis, flash-back (courts mais intenses) et autres effets visuels surprenants tel le mot Mississipi, immense, défilant sur l’écran. En pinaillant, je dirais que le doublage est parfois perfectible (la grossièreté sudiste passe parfois mal dans la langue de Molière) et que la scène des cagoules du K.K.K. est trop décalée. Que dire de plus ? Sinon que ne pas aimer ce film, c’est ne pas aimer le cinéma de Tarantino. Dans ce cas passer votre chemin. Pour les autres, c'est des moments d'anthologie garantis plein la tête.
Bonjour à Tous,
Je ne vous en dis pas plus, pour ne pas déflorer l'intérêt du film, mais on ne peut pas ne pas penser à une psychanalyse (dirons-nous) orientale (inversée).
C'est comme si tout au long du film, cette femme va enlever progressivement sa burka.
Quelqu'un a-til lu le livre?
A bientôt
Henri
Ce cher Henri est de retour ! Je suis bien heureuse de pouvoir te lire de nouveau, souvent je me demandais ce que tu étais devenu et si tu reviendrais un jour.
Je n'ai pas vu ce film ni même lu le livre mais je le place dans ma liste à lire tellement tu me fais envie. ;-)
Cet après-midi, j'ai vu "Django Unchained" de l'ami Tarantino. Ses derniers films m'avaient un peu déçu.
J'ai vu quelques extraits et le film me semble prometteur. À regarder donc sans faute car j'aime bien Tarentino.
J'ai regardé ces derniers jours La Porte du diable d'Anthony Mann.
Film injustement méconnu.
Il est, avec La flèche brisée de Daves, le premier western prenant parti pour les Indiens. Mais si celui de Daves, (ils ont été tournés à quelques semaines d'intervalles) laisse de l'espoir, celui de Mann est d'une noirceur totale (et peut être beaucoup plus réaliste).
L'histoire d'un indien qui revient chez lui , décoré de la plus grande distinction après la guerre de Secession, parfaitement intégré, oui mais c'est sans compter sur le droit qui ne lui accorde aucune existence en tant qu'Indien, la jalousie, la trahison et un avocat.
La mise en scène est splendide, notamment la scène de bagarre dans le saloon.
Seul bémol : le maquillage et la coiffure à la Lego de Robert Taylor.
Film très riche : cadrages, lumières, sujet, aucune mièvrerie, les personnages sont complexes.
Du grand Anthony Mann.
Film injustement méconnu.
Il est, avec La flèche brisée de Daves, le premier western prenant parti pour les Indiens. Mais si celui de Daves, (ils ont été tournés à quelques semaines d'intervalles) laisse de l'espoir, celui de Mann est d'une noirceur totale (et peut être beaucoup plus réaliste).
L'histoire d'un indien qui revient chez lui , décoré de la plus grande distinction après la guerre de Secession, parfaitement intégré, oui mais c'est sans compter sur le droit qui ne lui accorde aucune existence en tant qu'Indien, la jalousie, la trahison et un avocat.
La mise en scène est splendide, notamment la scène de bagarre dans le saloon.
Seul bémol : le maquillage et la coiffure à la Lego de Robert Taylor.
Film très riche : cadrages, lumières, sujet, aucune mièvrerie, les personnages sont complexes.
Du grand Anthony Mann.
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