Suis en train de le regarder.
Y'a fallu que j'interrompe, mais je regarde la fin dans la journée.
Effectivement, un film sur la dualité bien/mal, et les tiraillements de la conscience, comme dans "Match point" et "Crime et délit".
J'y reviendrai quand j'aurai fini.
Effectivement, un film sur la dualité bien/mal, et les tiraillements de la conscience, comme dans "Match point" et "Crime et délit".
J'y reviendrai quand j'aurai fini.
J'ai hâte de lire ton avis sur ce film.
Pour ma part, hier soir, je me suis dit "Pas de cinéma ma vieille, tu te consacres à la lecture" mais j'ai vu à la télé qu'ils passaient l'excellent film "De sang-froid" avec Philip Seymour Hoffman et donc, cela a écourté ma lecture mais quel bonheur ce film, un chef-d'oeuvre surtout grâce au fabuleux jeu de Hoffman en Truman Capote. Et l'atmosphère particulière du film, une atmosphère lugubre avec des prises de vue de la campagne morne et désolée, et cette maison blanche qui ressemble à une maison hantée et les photos horribles de la famille assassinée et ce Capote si doux, aux manières onctueuses qui parvient toujours à ses fins... savoureux !
J'ai tout de même eu le temps de lire deux nouvelles assez exceptionnelles : "Un jeune homme riche" de Francis Scott Fitzgerald et "La grande blonde" de Dorothy Parker. La littérature américaine est étonnante et d'une richesse...
Pour ma part, hier soir, je me suis dit "Pas de cinéma ma vieille, tu te consacres à la lecture" mais j'ai vu à la télé qu'ils passaient l'excellent film "De sang-froid" avec Philip Seymour Hoffman et donc, cela a écourté ma lecture mais quel bonheur ce film, un chef-d'oeuvre surtout grâce au fabuleux jeu de Hoffman en Truman Capote. Et l'atmosphère particulière du film, une atmosphère lugubre avec des prises de vue de la campagne morne et désolée, et cette maison blanche qui ressemble à une maison hantée et les photos horribles de la famille assassinée et ce Capote si doux, aux manières onctueuses qui parvient toujours à ses fins... savoureux !
J'ai tout de même eu le temps de lire deux nouvelles assez exceptionnelles : "Un jeune homme riche" de Francis Scott Fitzgerald et "La grande blonde" de Dorothy Parker. La littérature américaine est étonnante et d'une richesse...
Ca y est, j'ai fini de voir "Le rêve de Cassandre".
J'ai vu pas mal de films de Woody Allen, et celui-là est le plus "dur" que j'aie vu jusqu'à présent.
La chute finale est assez traumatisante (car surprenante et rapide, ça fait l'effet d'un coup de poignard) et parachève le malaise que j'ai ressenti moi aussi et qui progresse tout au long du film.
La référence à "Crime et châtiment" est évidente, et Farell est effectivement grandiose dans ce rôle de "Raskolnikov des temps modernes".
Ce qui est intéressant, oui, c'est la différence entre les deux frères, mais je dirais surtout dans leur façon d'évoluer et de réagir face aux mêmes évènements, au départ ils ne semblent pas si différents (envie de s'en sortir, de trouver des moyens de faire du fric, de s'amuser etc...), d'ailleurs sur le bateau, au début, ils sont assez en osmose et aspirent aux mêmes choses.
Rapidement on commence à percevoir leurs différences (de par le choix de leurs conjointes respectives, par exemple, et leurs façons de vivre)puis leurs chemins divergent, et l'écart se creuse de plus en plus...
Un film très fort.
Sur les limites, celles qu'on doit se fixer pour ne pas dériver complètement, et le fait que quand LA limite est franchie, on ne peut plus revenir en arrière...
En tout cas merci Dirlandaise, j'ai tout une flopée de films à voir, dont une autre flopée de Woody Allen, mais je n'aurais pas forcément vu celui-là tout de suite, et je ne regrette pas du tout de l'avoir regardé au plus vite.
Le prochain sur la liste: Scoop.
J'ai vu pas mal de films de Woody Allen, et celui-là est le plus "dur" que j'aie vu jusqu'à présent.
La chute finale est assez traumatisante (car surprenante et rapide, ça fait l'effet d'un coup de poignard) et parachève le malaise que j'ai ressenti moi aussi et qui progresse tout au long du film.
La référence à "Crime et châtiment" est évidente, et Farell est effectivement grandiose dans ce rôle de "Raskolnikov des temps modernes".
Ce qui est intéressant, oui, c'est la différence entre les deux frères, mais je dirais surtout dans leur façon d'évoluer et de réagir face aux mêmes évènements, au départ ils ne semblent pas si différents (envie de s'en sortir, de trouver des moyens de faire du fric, de s'amuser etc...), d'ailleurs sur le bateau, au début, ils sont assez en osmose et aspirent aux mêmes choses.
Rapidement on commence à percevoir leurs différences (de par le choix de leurs conjointes respectives, par exemple, et leurs façons de vivre)puis leurs chemins divergent, et l'écart se creuse de plus en plus...
Un film très fort.
Sur les limites, celles qu'on doit se fixer pour ne pas dériver complètement, et le fait que quand LA limite est franchie, on ne peut plus revenir en arrière...
En tout cas merci Dirlandaise, j'ai tout une flopée de films à voir, dont une autre flopée de Woody Allen, mais je n'aurais pas forcément vu celui-là tout de suite, et je ne regrette pas du tout de l'avoir regardé au plus vite.
Le prochain sur la liste: Scoop.
Je viens de voir Vertige d'un soir / La peur (1936) de Viktor Tourjansky, d'après la nouvelle de Stefan Zweig, très touchant. J'ai même pleuré vers la fin, alors que je connaissais déjà l'histoire (le film prend des libertés mais ce qui est clé est là).
Depuis que j'ai vu Le souper (1992) de Molinaro (huit-clôt génial, qui aurant pu facilement faire trop "théâtre", mais la réalisation surmonte les obstacles, la prestation des acteurs est savoureux), ça me tente de réécouter la mini-série Napoléon (2002) avec Christian Clavier. Probablement ce que je vais voir prochainement, je l'ai en VHS.
Je recommande à tous Le souper une très grande oeuvre, pour Vertige d'un soir je ne sais pas, ça peut être trop mélodramatique pour certains et puis c'est "en noir et blanc"! :P
Depuis que j'ai vu Le souper (1992) de Molinaro (huit-clôt génial, qui aurant pu facilement faire trop "théâtre", mais la réalisation surmonte les obstacles, la prestation des acteurs est savoureux), ça me tente de réécouter la mini-série Napoléon (2002) avec Christian Clavier. Probablement ce que je vais voir prochainement, je l'ai en VHS.
Je recommande à tous Le souper une très grande oeuvre, pour Vertige d'un soir je ne sais pas, ça peut être trop mélodramatique pour certains et puis c'est "en noir et blanc"! :P
huit-clôt génial, qui aurant pu facilement
aurait pu
Depuis que j'ai vu Le souper (1992) de Molinaro (huit-clôt génial, qui aurant pu facilement faire trop "théâtre", mais la réalisation surmonte les obstacles, la prestation des acteurs est savoureux), ça me tente de réécouter la mini-série Napoléon (2002) avec Christian Clavier. Probablement ce que je vais voir prochainement, je l'ai en VHS.
Je recommande à tous Le souper une très grande oeuvre, pour Vertige d'un soir je ne sais pas, ça peut être trop mélodramatique pour certains et puis c'est "en noir et blanc"! :P
Ah oui, "Le souper" est un film fantastique de même que cette série sur Napoléon d'autant plus que le réalisateur Yves Simoneau est québécois. Je l'ai visionnée il y a quelques mois, j'ai trouvé Christian Clavier excellent dans ce rôle de même que Isabella Rossellini dans celui de Joséphine de Beauharnais. Une série très instructive et de grande qualité.
Ca y est, j'ai fini de voir "Le rêve de Cassandre".
J'ai vu pas mal de films de Woody Allen, et celui-là est le plus "dur" que j'aie vu jusqu'à présent.
La chute finale est assez traumatisante (car surprenante et rapide, ça fait l'effet d'un coup de poignard) et parachève le malaise que j'ai ressenti moi aussi et qui progresse tout au long du film.
La référence à "Crime et châtiment" est évidente, et Farell est effectivement grandiose dans ce rôle de "Raskolnikov des temps modernes".
Ce qui est intéressant, oui, c'est la différence entre les deux frères, mais je dirais surtout dans leur façon d'évoluer et de réagir face aux mêmes évènements, au départ ils ne semblent pas si différents (envie de s'en sortir, de trouver des moyens de faire du fric, de s'amuser etc...), d'ailleurs sur le bateau, au début, ils sont assez en osmose et aspirent aux mêmes choses.
Rapidement on commence à percevoir leurs différences (de par le choix de leurs conjointes respectives, par exemple, et leurs façons de vivre)puis leurs chemins divergent, et l'écart se creuse de plus en plus...
Un film très fort.
Sur les limites, celles qu'on doit se fixer pour ne pas dériver complètement, et le fait que quand LA limite est franchie, on ne peut plus revenir en arrière...
En tout cas merci Dirlandaise, j'ai tout une flopée de films à voir, dont une autre flopée de Woody Allen, mais je n'aurais pas forcément vu celui-là tout de suite, et je ne regrette pas du tout de l'avoir regardé au plus vite.
Le prochain sur la liste: Scoop.
Belle analyse du film ma chère ! Tu as perçu toi aussi la tension qui monte peu à peu. On est certain que tout cela finira mal n'est-ce pas ? Pour ma part, je me disais "Ah non, ils ne vont pas faire cela, sauter le mur, franchir la limite, gâcher irrémédiablement leur vie si minable soit-elle, car il vaut mieux une vie étriquée qu'une vie basée sur le crime." À mon avis, Farell a plus de conscience que McGregor (je ne me souviens plus de leur prénom dans le film donc j'utilise le nom des acteurs) et c'est ce qui cause son effondrement mental et nerveux le rendant du coup extrêmement gênant et dangereux pour McGregor car il ne contrôle plus ce qu'il dit et à qui. Farell sait qu'une limite a été franchie et qu'il n'y a plus possibilité de retour en arrière tandis que McGregor est capable de passer outre et continuer sa vie comme si de rien n'était. Farell est rongé par le remord au contraire de McGregor qui reste froid et en contrôle de lui-même.
C'est ce qui rend ce film si intéressant, la dualité entre les deux frères, leur sens moral, leur façon d'appréhender les événements.
Qui a vu "Inception"?
Gros succès public et critique qui me laisse dubitatif. Autre mauvais souvenir au cinéma. Pourtant, j'aime la SF (même la plus tordue). Mais, là je n'ai pas accroché dès les premières minutes. Je me suis perdu dans tous ces rêves imbriqués sans rien comprendre (enfin presque). C'est vrai que je ne l'ai vu qu'une fois et à une séance tardive. Je l'ai enregistré hier à la TV pour le revoir prochainement.
Je viens de revoir "Inception" et changement total d'avis de ma part ! Ce deuxième visionnage m'a ouvert les yeux ! J'ai été sensible à l'émotion que se dégage du film. Mieux, je pense avoir compris les tenants et les aboutissements, les différentes strates de rêves. Je retire ce que j'ai écrit plus haut.
Cela prouve que la perception que l'on a d'un film dépend souvent du moment, de notre état d'esprit à un instant précis.
Depuis que j'ai vu Le souper (1992) de Molinaro (huit-clôt génial, qui aurant pu facilement faire trop "théâtre", mais la réalisation surmonte les obstacles, la prestation des acteurs est savoureux), ça me tente de réécouter la mini-série Napoléon (2002) avec Christian Clavier. Probablement ce que je vais voir prochainement, je l'ai en VHS.
Je recommande à tous Le souper une très grande oeuvre, pour Vertige d'un soir je ne sais pas, ça peut être trop mélodramatique pour certains et puis c'est "en noir et blanc"! :P
Ca me fait plaisir de lire ça. J'ai adoré le film, pour les mêmes raisons.
Qui a vu "Inception"?
Gros succès public et critique qui me laisse dubitatif. Autre mauvais souvenir au cinéma. Pourtant, j'aime la SF (même la plus tordue). Mais, là je n'ai pas accroché dès les premières minutes. Je me suis perdu dans tous ces rêves imbriqués sans rien comprendre (enfin presque). C'est vrai que je ne l'ai vu qu'une fois et à une séance tardive. Je l'ai enregistré hier à la TV pour le revoir prochainement.
Je viens de revoir "Inception" et changement total d'avis de ma part ! Ce deuxième visionnage m'a ouvert les yeux ! J'ai été sensible à l'émotion que se dégage du film. Mieux, je pense avoir compris les tenants et les aboutissements, les différentes strates de rêves. Je retire ce que j'ai écrit plus haut.
Cela prouve que la perception que l'on a d'un film dépend souvent du moment, de notre état d'esprit à un instant précis.
Je l'avais bien aimé, son atmosphère, ses enjeux. Evidemment, le metteur en scène joue un peu trop la carte de la complexité. Il faut suivre.
Je suis allé voir, hier, Perfect Mothers, d'Anne Fontaine. Troublant et provocateur, il n'en reste pas moins un film beau et sensible, sur les émois d'amours "interdites".
Et j'ai revu, hier soir, Rien ne va plus, de Claude Chabrol, avec le savoureux tandem Isabelle Huppert - Michel Serrault. Outre un passage relevant d'une violence sadique, c'est un film gentiment canaille et drôle, avec un humour tout en retenue, comme Chabrol en avait l'habitude.
Je viens de revoir "Inception" et changement total d'avis de ma part ! Ce deuxième visionnage m'a ouvert les yeux ! J'ai été sensible à l'émotion que se dégage du film. Mieux, je pense avoir compris les tenants et les aboutissements, les différentes strates de rêves. Je retire ce que j'ai écrit plus haut.
Cela prouve que la perception que l'on a d'un film dépend souvent du moment, de notre état d'esprit à un instant précis.
Ca c'est bien vrai, (comme les livres, d'ailleurs).
Moi j'avais trouvé grandiose les différents niveaux dans le rêve!
Contente que tu aies pu apprécier ce film à sa juste (selon moi) valeur.
Je suis allé voir, hier, Perfect Mothers, d'Anne Fontaine. Troublant et provocateur, il n'en reste pas moins un film beau et sensible, sur les émois d'amours "interdites".
Paraît que c'est pas mal.
Mais bon, deux femmes qui, comme par hasard, vivent chacune une histoire avec le fils de l'autre, c'est pas un peu gros?
Bon ben comme je suis tombée du lit, aujourd'hui, je vais regarder Scoop, tiens...
Sinon il fait trop beau pour aller au ciné, mais j'irai quand même cette semaine, vu que j'ai du temps.
Un conseil?
Sinon il fait trop beau pour aller au ciné, mais j'irai quand même cette semaine, vu que j'ai du temps.
Un conseil?
C'est sûr que c'est bizarre. Il y a un effet de mimétisme entre les ados et les deux mères amies depuis l'enfance. Et c'est souvent ce qui est le plus gros qui marche.
Pour ma part, je me suis laissé porté, avec le léger malaise inhérent à l'histoire.
Pour ma part, je me suis laissé porté, avec le léger malaise inhérent à l'histoire.
Bien.....merci, je vais aviser! :-)
Bon ben comme je suis tombée du lit, aujourd'hui, je vais regarder Scoop, tiens...
Sinon il fait trop beau pour aller au ciné, mais j'irai quand même cette semaine, vu que j'ai du temps.
Un conseil?
Scoop, c'est un assez bon film, j'en aime bien l'humour. Après, je suis un aficionado de Woody Allen.
Sinon, il y a les Amants passagers, qui sont un film drôle et déjanté.
Scoop, c'est un assez bon film, j'en aime bien l'humour.
Ben je te dis ça dans 2h! :-)
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