Littérature => Francophone (15394 livres critiqués)


Début Précédente Page 252 de 308 Suivante Fin

couverture

À ton image de Aurélie Zarka

critiqué par Clarabel - (48 ans)

Comment vivre avec en soi le poids de deux inconnus ?

4 etoiles
Autant être honnête, j'ai moyennement apprécié ce livre ! Pour un premier roman, il traite d'un sujet assez fort et grave : l'absence d'une mère ou d'un père. Dans la première situation, une narratrice confie son (profond) désarroi à grandir sans avoir jamais connu sa vraie mère, car elle a été abandonnée vers l'âge d'un...

couverture

Les cent un propos d'un gardien de phare de Yves La Prairie

critiqué par Eireann 32 - (Lorient - 77 ans)

Que la lumière soit !

8 etoiles
Ces quelques lignes en hommage aux gardiens de phares et aux marins pêcheurs de mon enfance, ceux pour qui la mer était la vie, mais aussi parfois la mort. En remerciement à Thalassa, pour ses trente ans et ses trente phares, dont quelques-uns près de chez moi. En souvenir de l’un de mes oncles pour certaines nuits...

couverture

La vie sauve de Marie Desplechin, Lydie Violet (Co-auteur)

critiqué par Voni - (Moselle - 64 ans)

Moment de Vie

9 etoiles
" A la fin du mois d'août 2001, alors que je suis installée dans mon bureau, au premier étage de la maison d'édition où je travaille, ma vie bascule. Littéralement, elle tombe par terre. " Alors que le sujet traite de la brutale révélation d’une maladie incurable, ce livre est avant tout une grande leçon de...

couverture

La joueuse d'échecs de Bertina Henrichs

critiqué par Clarabel - (48 ans)

La folie des échecs

6 etoiles
J'ai commis bêtement une méprise sur ce livre, je pensais lire un roman policier ! Et je me suis plantée, ou bien j'ai mal compris, ou bien je me suis trompée de livre, mais résultat : je suis un peu passée à côté ! "La joueuse d'échecs" raconte l'histoire d'une femme de ménage, mariée et...

couverture

Johnny Bruxelles de Philippe Blasband

critiqué par Bachy - (61 ans)

Frustration

8 etoiles
Johnny Bruxelles entraîne le lecteur dans les aventures d’un personnage complètement fantasque, à la vie tumultueuse. Son véritable nom était Joris Van Brussel. C’était son pseudonyme quand il écrivait et publiait. Ce grand et gros Belge de 32 ans, détective pour arrondir ses fins de mois, débarque dans l’existence de l’auteur-narrateur, Philippe Blasband, alors que...

couverture

Ça ne se fait pas de Isabelle Spaak

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Les Spaak... ma famille.

9 etoiles
Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, Isabelle Spaak est la petite-fille de Paul-Henri Spaak, grand homme d'Etat belge et pionner européen. Elle est aussi la fille de Fernand Spaak, un autre grand nom de la politique belge. Une dynastie qui lui colle à la peau. D'autant plus qu'alors qu'elle est âgée d'une vingtaine...

couverture

Mon père est un petit bicot de Sonia Moumen

critiqué par Voni - (Moselle - 64 ans)

Les trois hommes d’une femme.

7 etoiles
Ce livre se distingue avant tout par sa forme. Il est construit de trois parties consacrées respectivement à chacun des trois hommes de la vie d’une femme : son père, son amant et son fils. Comme si la narratrice effeuillait l’album de son enfance, la première partie, concernant le père (un petit “bicot”, en effet), est...

couverture

Les enfants rouges de Guillaume Chérel

critiqué par Jpoix27 - (saint-Etienne de tulmont - 55 ans)

Le meilleur roman sur la banlieue?

10 etoiles
En ouvrant ce livre, oubliez tous vos clichés sur la banlieue. Celle dont nous parle Guillaume Cherel, ce n'est pas celle des „sauvageons“, des „casseurs“ ou des „violeurs de caves“ mais des parties de foot entre potes au pied des immeubles, des franches rigolades sur les paliers, des lectures de pif gadgets dans les squares....

couverture

L'antilope blanche de Valentine Goby

critiqué par Clarabel - (48 ans)

Beau et simple

8 etoiles
En 1949, Charlotte Marthe débarque à Douala au Cameroun pour diriger une école moderne pour jeunes filles. Elle a trente-cinq ans et le coeur en miettes, brisé par un chagrin d'amour, qu'elle fuit, quitte à aller jusqu'au bout du monde, comme c'est le cas présent. L'histoire de cette "Antilope blanche" est la sienne, qu'on lit...

couverture

Un état d'esprit de Patrick Besson

critiqué par Kinbote - (Jumet - 65 ans)

Autoportrait d'un dilettante

6 etoiles
Depuis quelques années Patrick Besson dissémine des fragments de sa biographie chez plusieurs de ses éditeurs. Ce volume couvre une période allant de 1977 à la moitié des années 80. Hormis l’écriture qu’il pratique à plein temps (et donc comme unique gagne-pain) et peut-être aussi l’amour, Patrick Besson a une vie vide, qu’il revendique...

couverture

Jeanne Darc de Nathalie Quintane

critiqué par Kinbote - (Jumet - 65 ans)

Eclairages sur la Pucelle

8 etoiles
Nathalie Quintane nous fait vivre de l’intérieur l’épopée de Jeanne-la-Pucelle. Comme si on lisait son journal intime. Elle nous la fait voir aussi de l’extérieur par les commentaires qui tentent de percer le plus intime (qui n’est pas l’indécent) en elle ; comme si elle faisait l’objet d’un débat entre exégètes. Suite de notations...

couverture

Et mon fils avec moi n'apprendra qu'à pleurer de Frédéric Roux

critiqué par Pitibeni - (Marseille - 47 ans)

Nature morte et décomposition familiale

8 etoiles
Adepte de l’autobiographie, Frédéric Roux reprend ici le projet de décomposition entamé dans son Mal de père. Achevant de décrire le travail de sape domestique auquel s’adonnait du mieux qu’il pouvait le patriarche, Et mon fils avec moi n’apprendra qu’à pleurer s’attelle à la dissection de toute une famille dans laquelle tout consiste à faire...

couverture

Humains aigres-doux de Suzanne Myre

critiqué par Libris québécis - (Montréal - 82 ans)

La Vacuité de nos vies

7 etoiles
Dans son recueil de nouvelles, Suzanne Myre est à l’affût des nouveautés qui rendent IN. C’est le fil conducteur que suit la nouvelliste pour indiquer que l’on mène une vie factice. La narratrice, l’alter ego de l’auteur, précise à quelle enseigne elle se loge. Elle s’attaque à la popularité du sushi, aux prénoms empruntés aux...

couverture

Détruire dit-elle de Marguerite Duras

critiqué par Fee carabine - (50 ans)

Les jeux du désir et de la mort

9 etoiles
Un hôtel, isolé dans un parc, au milieu d'une forêt. Quatre personnages. Ou pour mieux dire, un trio - Stein, Max Thor et son épouse Alissa, trois figures du destin tels les trois Parques -, et une femme seule, Elisabeth Alione, qui retient l'attention des trois premiers cités. Et c'est tout ce qui a lieu. Il...

couverture

La secrétaire de Alexandre Wickham

critiqué par Mademoiselle - (37 ans)

L’argent ne fait pas le bonheur

7 etoiles
Une secrétaire de direction, Laetitia, découvre un beau jour que son compte a été crédité d’une somme pharaonique : 600 millions d’euros. Croyant à une erreur informatique, elle est bien décidée à garder cet argent et va même jusqu’à acheter des actions de l’entreprise pour laquelle elle travaille et entre au conseil d’administration. Une fois...

couverture

L'exposition coloniale de Erik Orsenna

critiqué par Amour-des-livres - (40 ans)

voyage dans le temps et l'espace

8 etoiles
un livre surprenant et prenant malgré quelques longueurs, mais l'histoire est passionnante, on passe en revue de nombreux lieux et moments, en France, à l'étranger......

couverture

La rivière sans repos de Gabrielle Roy

critiqué par Cuné - (57 ans)

Chez les Inuit

10 etoiles
Boréal a réuni dans ce recueil 3 courtes nouvelles esquimaudes, suivies du roman en titre. On se plonge donc dans la communauté des Inuit de l'Ungava, juste après la 2° guerre mondiale, au moment où le progrès vient bouleverser les habitudes ancestrales de ce peuple qui a bien du mal à s'y retrouver. C'est un bonheur du...

couverture

Quand j'étais drôle de Karine Tuil

critiqué par Clarabel - (48 ans)

Un livre drôle et intelligent !

9 etoiles
L'histoire du dernier roman de Karine Tuil raconte la mésaventure d'un homme qui a cherché à conquérir l'Amérique, en gros. Jérémy Sandre, ou Jerry Sanders, quitte une brillante carrière d'humoriste en France pour tenter sa chance à New York. Or, il devient la victime d'un enjeu géopolitique affligeant, l'entrée en guerre en Irak par les...

couverture

Verre Cassé de Alain Mabanckou

critiqué par Amour-des-livres - (40 ans)

une autre vision de l'Afrique

7 etoiles
on retrouve les aventures de Verre Cassé, un "pilier" de bar, qui raconte dans la première partie les aventures de ses camarades, aussi drôle qu'imaginative; et dans une seconde partie, il explore les failles de sa propre vie, ses échecs, ses renoncements, ses frustrations... bref il se tourne vers sa propre existence. un beau livre plein...

couverture

Un souvenir de Michel Déon

critiqué par Dirlandaise - (Québec - 69 ans)

Les souvenirs ne meurent jamais

9 etoiles
Émouvant récit que celui de cet homme ayant dépassé la soixantaine et qui trouve une vieille photo toute jaunie et craquelée, perdue au fond d'un tiroir. Datant de 1936, la photo le représente enlaçant une jeune fille anglaise, Sheila, et a été prise à Westcliff-on-Sea, au bord de l'Essex en Angleterre. La mère de Sheila...

couverture

Ainsi font-elles toutes de Clara Ness

critiqué par Grass - (montréal - 47 ans)

Les femmes entre elles

7 etoiles
À vingt-deux ans, Clara Ness signe un premier roman lyrique et passionné qui rend banal le concept du triangle amoureux. Entre Montréal et Paris, l'auteur (le presonnage?) vit une passion poétique à distance avec Luiz l'écrivain, charnelle occasionnele avec son ami François, une relation libre à long terme avec Paul le compositeur de renom et...

couverture

Le cercle parfait de Pascale Quiviger

critiqué par Libris québécis - (Montréal - 82 ans)

Un amour sans frontières

8 etoiles
On a décerné le prix du Gouverneur général 2004 à Pascale Quiviger pour Le Cercle parfait. Sa nouvelle œuvre s’inscrit dans le créneau très occupé des ruptures amoureuses. À l’instar de Nelly Arcan dans Folle, elle procède à l’autopsie de l’échec d’une Québécoise qui aurait voulu se revitaliser en se donnant corps et âme à...

couverture

En famille de Marianne Rubinstein

critiqué par Clarabel - (48 ans)

On enterre ses morts en famille...

9 etoiles
Mai 2002, Cécile et sa fille Jeanne assistent aux derniers jours de Louise, la mère et grand-mère, âgée de 92 ans. La famille se retrouve : les frères, André et Gaby, la soeur Suzanne, les enfants, petits-enfants, etc. Ils ont peu de jours pour organiser les obsèques, régler leurs humeurs et les dispositions de ces...

couverture

Hymnes à l'amour de Anne Wiazemsky

critiqué par Ichampas - (Saint-Gille - 60 ans)

Un regard détaché sur son père

9 etoiles
Pourquoi le père d’Anne a-t-il demandé, dans son testament, qu’on donne à une certaine dame résidant à Genèvre le disque bine connu d’Edith Piaf Hymnes à l’amour ? pourquoi la même chanson a-t-elle une si grande importance pour sa mère, comme si elle avait été l’hymne national d’un passion défunte ? Plus tard, bine plus tard,...

couverture

Ich bin Prager de Tecia Werbowski

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Aimer Prague et les siens

7 etoiles
Sacha Bell est philologue et musicien, il s'installe à Prague en 1957. Un pays qu'il apprécie, il s'y sent comme chez lui. Peu à peu, ce sentiment d'être pragois le pousse à s'intéresser de très près à la politique du pays, le régime en place et aussi les dissidents, qu'ils soient de l'ombre ou du...

couverture

Sainte Rita : patronne des causes désespérées de Claire Wolniewicz

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Six portraits du quotidien

5 etoiles
Six nouvelles, autant de portraits d'hommes et de femmes qui affrontent la vie, pas forcément dans ce qu'elle a de plus moche, mais dans ce qu'elle a de plus déroutant: sa manière de tout emporter sur son passage. Le premier récit, qui donne son titre au recueil, raconte le destin de Josiane Fournier, ambitieuse directrice, dont...

couverture

Carbowaterstoemp et autres spécialités de Thomas Gunzig

critiqué par MOPP - (87 ans)

Cynisme, et encore du cynisme

6 etoiles
Le hasard fait bien ou fait mal les choses, vous avez le droit de choisir, selon que... L'assassin savait depuis toujours qu'il était un assassin, écrit l'auteur. Moi aussi, je le sais. Rien d'extraordinaire à cela. Vous aussi, vous avez tué l'araignée qui faisait peur à votre dame, vous êtes donc bel et bien un assassin....

couverture

Ma première femme de Yann Queffélec

critiqué par Aria - (Paris - - ans)

Hommage à la mère

10 etoiles
Voilà un roman français comme je n’en avais pas lu depuis bien longtemps. Yann Queffélec écrit ici un roman largement autobiographique, lui, le fils de l’écrivain Henri Queffélec, père dur et distant, et d’une mère aimée tendrement mais qui meurt quand il a dix-huit ans et qu’il ne s’y attend pas. Enfin, qu’il ne s’y attend...

couverture

Nikolski de Nicolas Dickner

critiqué par Vigno - (- ans)

Nomades sentimentaux

9 etoiles
Le narrateur vient de perdre sa mère. Enfant unique, il doit liquider la succession. Il doit plonger dans le magma d’objets amassés par celle-ci au cours de sa vie. Il retrouve un compas maritime que son père, dont il n’a plus de nouvelles depuis qu’il est parti vagabonder dans l’Ouest canadien, lui avait fait parvenir...

couverture

La clé sur la porte de Marie Cardinal

critiqué par Ichampas - (Saint-Gille - 60 ans)

Les limites de la vie en communauté

7 etoiles
Une jeune femme de 40 ans raconte sa vie avec ses trois enfants, dans l’appartement à Paris qu’elle a ouvert à tous les amis. La clé reste en permanence sur la porte ; chacun entre, sort, campe à sa guise : une expérience communautaire à base de totale liberté. Monde fermé et strict d’autrefois contre...

couverture

Le diable en personne de Robert Lalonde

critiqué par Vigno - (- ans)

Coureur des bois

7 etoiles
Dans un roman à la forme éclatée, Robert Lalonde nous présente l’irruption de l’étranger, héritier du coureur des bois, dans le petit monde frileux du Québec au début du siècle dernier. D’entrée, disons que le sujet a été largement exploité par toute une littérature du terroir, du Survenant à Maria Chapdelaine, en passant par Les...

couverture

Les mardis de Béatrice de Francine Tougas

critiqué par Libris québécis - (Montréal - 82 ans)

Une femme de 40 ans chez le psy

6 etoiles
On porte un intérêt grandissant aux psys. Ils sont devenus malgré eux les initiateurs de la sorcellerie moderne. Les revues comme Reader’s Digest nous inondent de questionnaires pour que nous nous jaugions nous-mêmes. Dans le sillage de cette mode, Francine Tougas a écrit Les Mardis de Béatrice qui rapportent les séances hebdomadaires d’une quadragénaire avec...

couverture

La peau rouge de Christian Pieters

critiqué par Paikanne - (59 ans)

Le rouge de la honte

8 etoiles
Christian est né avec une tache de vin sur le bas du visage, une tache telle qu'il s'est habitué depuis toujours à marcher les yeux fixés sur le sol de peur d'être assailli par d'innombrables yeux qui l'observent, pardon, qui sans le regarder, observent cette alerte rouge. Jamais d'acceptation, ou si peu, pour celui...

couverture

Crois-moi de Pascale Fonteneau

critiqué par Lucien - (68 ans)

Balade pour une mytho paumée

8 etoiles
Hélène la protagoniste, Werner son compagnon ennuyeux, l’affreux voisin Gilbert Campain, sa femme aux jambes moches, leur fille Adeline et le chien Tuffy. Françoise, la sœur d’Hélène. Un coup de fil : viens vite, j’ai un gros problème ! Un très gros problème, vraiment : un Noir, Boniface, pendu dans la chambre à coucher. Il...

couverture

Festins secrets de Pierre Jourde

critiqué par Kristin - (74 ans)

"Engagez-vous dans l'Education Nationale!" qu'ils disaient.

10 etoiles
Gilles Saurat s'apprête à vivre ce que va découvrir tout jeune enseignant au sortir d'années d'études difficiles: son premier poste dans une ville de province inconnue. Mais Gilles Saurat n'est pas un jeune homme enthousiaste dont le regard s'attarderait spontanément sur les beautés du monde qui l'entoure. Il semble emporter avec lui dans ses bagages...

couverture

Le journal d'une folle de Peter Diener

critiqué par Channe01 - (70 ans)

LE PASSE A VIF !

6 etoiles
Il est des plaies béantes qui ne pourront jamais se refermer, et donc jamais se cicatriser. Au nom du devoir de mémoire, ces plaies sont sans cesse remises à vif. Mais que ressentent les survivants de la Shoa dont on interpelle la mémoire sans arrêt. Après un long temps d’indifférence voire d’oubli, on recherche leurs...

couverture

Première communion de Julie Guerlan

critiqué par Lucien - (68 ans)

Première communion ratée, premier roman réussi

8 etoiles
Le petit monde de l'édition belge avait retenti, ces derniers mois, des échos de quelques faillites : celle du "Grand Miroir" (Stéphane Lambert avait dû jeter l'éponge comme, quelques années plus tôt, pour "Ancrage") et, plus attristante peut-être, celle de la "Renaissance du Livre", un fleuron du "beau livre" dont la réputation dépassait largement les...

couverture

Le trêtre de Vladimir Volkoff

critiqué par CCRIDER - (OTHIS - 76 ans)

Roman d'espionnage spiritualiste

10 etoiles
Le communisme fut perpétuellement en lutte contre la religion, professant lui-même une anti-religion , il comprît bien qu'éradiquer définitivement toute foi religieuse était indispensable à sa survie. On sait ce qui est advenu. 70 ans après son avènement , il s'est effondré alors que la foi orthodoxe humblement transmise par de vieilles "babouskas" , quelques...

couverture

A l'ombre de soi de Karim Sarroub

critiqué par Mohamed75 - (62 ans)

Un vrai plaisir; style et paragraphes travailler à la perfection...

10 etoiles
Personne ne pourra s'empêcher de penser à Roquentin (La Nausée) ou Meursault (L'Etranger) en lisant ce premier roman. C'est l'histoire d'un jeune homme qui état tranquille dans sa cellule et qu'on vient chercher pour lui annoncer qu'il sort de prison. Libre. Combien d'année est-il resté? Et que va-t-il faire dehors? Bon, comme il ne peut...

couverture

Objets inanimés ... de Philippe Metzger

critiqué par Funny - (69 ans)

doux bonheur!

8 etoiles
le recueil de dix nouvelles de ce jeune auteur est tendre, surprenant et d'une grande délicatesse. A la fin du livre on voudrait une suite! D'un genre nouveau. Tout simplement parfaitement écrit et trés attachant. Vous ne verrez plus certains oblets de la même façons! A lire sans modération!...

couverture

La cerise de Alphonse Boudard

critiqué par RoiLire - (SAINT PAUL EN FORET - 65 ans)

Quand nous chanterons...

10 etoiles
...Le temps de "la cerise" est évidemment un réel bonheur, même si le mot-titre prend ici une signification plutôt négative : avoir la "cerise" en argot veut dire, la guigne, la poisse, la malchance. Et qui, mieux que Boudard, peut narrer avec son talent et son langage ô combien jouissif une telle histoire ? Personne,...

couverture

L'attentat de Yasmina Khadra

critiqué par Cuné - (57 ans)

Quand tout bascule

8 etoiles
Amine est de nationalité Israélienne, Arabe de naissance. A Tel-Aviv, c'est un chirurgien renommé qui a une vie dorée, avec une épouse qu'il adore depuis 15 ans. Le jour où elle se fait exploser dans un MacDonald bondé, tuant 17 personnes dont 11 enfants, il refuse d'y croire. Pourtant c'est la vérité, sa femme était...

couverture

Fragments de la vie des gens de Régis Jauffret

critiqué par Rotko - (Avrillé - 50 ans)

Vive la joie !

4 etoiles
Il a la cote, Régis Jauffret sur critiques libres ! Il est vrai qu'en général un avis suffit pour l'encenser et lui accorder quatre étoiles, au moins. Il écrit si bien ! Du vitriol, Mesdames, et à petites doses. J'ai donc vu qu'"asile de fous" était l'histoire d'une rupture. Le mari charge son père d'apprendre...

couverture

La méthode Mila de Lydie Salvayre

critiqué par Hedwige2 - (75 ans)

La méthode Mila-Salvayre

7 etoiles
Lydie Salvayre a retrouvé toute la verve ironique de ses premiers écrits, mais son ironie, loin de persifler, joue avec allégresse et intelligence de tous les registres du langage. L’histoire est celle d’un homme, la quarantaine bien sonnée, et qui a jusque là toujours vécu dans une solitude retranchée du monde et de ses fureurs. Nourri...

couverture

La Bicyclette bleue, tome 03 : Le Diable en rit encore de Régine Deforges

critiqué par Kreen78 - (Limours - 46 ans)

Bel opus

9 etoiles
C'est ce tome que je préfère des trois. Léa y est plus mûre, moins gamine. Elle y est obligée car elle est témoin de tant de scènes d'horreur! Elle va perdre beaucoup d'amis, de famille. Continuant sa lutte contre les Allemands, elle verra Montillac brûler, avec beaucoup de ses souvenirs et de sa jeunesse innocente. Elle...

couverture

Le premier pas suffit de Xavier Houssin

critiqué par Clarabel - (48 ans)

De la vraie rencontre d'un auteur...

9 etoiles
Ce livre s'adresse à tous les lecteurs que nous sommes, qui un jour avons fait "la rencontre". Celle d'un auteur, le seul, celui qui vous berce et vous ouvre les portes, grâce à sa littérature. Cela vous marque, vous touche et vous agrippe jusqu'au bout. Pour le narrateur de "Le premier pas suffit", la rencontre...

couverture

Le Corps de la baigneuse de Philippe Authié

critiqué par Clarabel - (48 ans)

Décevant !

5 etoiles
Malgré une alléchante quatrième de couverture, l'histoire du premier roman de Philippe Authié tombe vite à plat. Adam, peintre manqué, isolé dans une maison familiale dans un petit village d'Ariège, disparaît. Au bout d'un an, son cousin (le narrateur) débarque sur les lieux et prend un peu la place de ce dernier. Un crime avait...

couverture

Le ciel pour mémoire de Thomas B. Reverdy

critiqué par Clarabel - (48 ans)

Moins éclatant que le premier

6 etoiles
J'ai trouvé ce deuxième roman de Thomas B. Reverdy plus opaque que son premier, "La montée des eaux". L'histoire commence par la disparition de Guillaume, sur Coney Island. Dans un restaurant non loin de là, sa bande de copains l'attend, tous conviés pour un repas-souvenir. Mais Guillaume fera faux bond, et cette nuit-là il va...

couverture

Un homme est une rose de Elisa Brune

critiqué par Curiosa - (Tilff - 48 ans)

Elle nous connaît si bien

9 etoiles
J'étais un peu réticent. En effet, certains mâles de mon entourage avait évoqué son oeuvre comme de la littérature pour femme. Heureusement, je ne m'arrête pas à ce genre de considérations. Et j'ai bien fait ! Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu un roman d'une traite. Et quel roman ! Pureté du style,...

couverture

La terre ferme de Christiane Frenette

critiqué par Aaro-Benjamin G. - (Montréal - 55 ans)

Vivre avec la mort

8 etoiles
Un jour, deux adolescents s’embarquent sur un radeau de fortune pour ne plus jamais revenir. La communauté ne peut pas se résigner à la tragédie, à faire son deuil, car les corps ne sont jamais retrouvés. Mais surtout, la communauté ne veut pas se résigner à l’idée que les deux garçons se sont suicidés, à...