Théâtre et Poésie => Poésie (1807 livres critiqués)

Théâtre, Poésie


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Mirage posthume : Poèmes de Mircea Dinescu

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie pamphlétaire à l'ironie caustique et mordante

9 etoiles
Cette plaquette d’une vingtaine de poèmes dénonce la situation de la société roumaine sous Ceaucescu à la fin des années 80. Le ton du recueil, dont la publication fut interdite en Roumanie, est très caustique, oscillant sans cesse de l’ironie mordante au tragique désabusé. Dinescu use du vers libre ou utilise à contre-emploi la forme...

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Vers elles de Gérard Pons

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

L'homme est un être voyageur porté par le rêve et l'amour

9 etoiles
Cette mince plaquette publiée par les éditions de l’Arbre, qui accomplissent un travail artisanal de grande qualité (poursuivi par Catherine Brisset après la disparition de Jean Le Mauve), comporte trois parties distinctes composées de poèmes en courts vers libres, le plus souvent penta- ou hexa-syllabiques. Ces trois parties sont liées mais il faut une lecture...

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Pierrot de rien de Françoise Lison-Leroy, Anne Leloup (Dessin)

critiqué par Bafie - (63 ans)

Quelques riens à vous offrir

8 etoiles
Un récit comme un trait vif sur le papier traduisant la fuite en avant de l’être qui part ailleurs. Des mots qui tracent, se cognent et se posent à l’instar du personnage qu’ils décrivent. Des mots qui crient son désarroi et sa rage de vivre, la noirceur de la nuit, les os glacés par la pluie et...

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Ode à la France de Georges Mérédith

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Un plaidoyer lyrique pour la résurrection de la France après le désastre de 1870

9 etoiles
En ces temps troublés où la France est devenue la cible d’agressions terroristes visant tout autant ses ressortissants que ses valeurs, ce long poème de Georges Meredith, qui évoque la débâcle de 1870 et le redressement de la France, pays incarnant la défense des libertés et le triomphe de la Raison sur les obscurantismes,...

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20 poèmes choisis de Antonio Cabrera

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie méditative et contemplative sur l'homme et la nature

9 etoiles
La collection de l’institut « Alfons El Magnanim » publie de minces plaquettes, traduites en français, de poètes espagnols contemporains. L’édition est élégante, sur papier épais, avec une jaquette couleur saumon sobrement illustrée d’un portrait de l’auteur. Ce recueil présente 20 poèmes d’Antonio Cabrera, dont l’écriture est discursive. Le poète marche dans la nature, attentif au...

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Mémoires des failles de Philippe Annocque

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

une autobiographie onirique, construite sur des souvenirs incertains dans des réalités gigognes

10 etoiles
« Mémoires des failles » est une sorte d’OVNI littéraire qui, partant du constat que la somme de nos souvenirs est très inférieure à celle de nos instants vécus, retrace la biographie du narrateur en déroulant l’album-souvenir des moments perdus dans les failles d’une mémoire poreuse et profondément lézardée. Le paradoxe de l'argument est résolu...

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Etre aveugle avec davantage de peau de Hannelies Taschau

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie, froide et sèche d'images, profondément ancrée dans la réalité sociale

8 etoiles
La collection "Parallèle", publiée par André Silvaire à l’époque de de l’âge d’or de l’édition poétique (je pense à Rougerie, PJO, Seghers, etc. – même Gallimard osait publier de jeunes auteurs !), proposait des recueils bilingues de poésie contemporaine. Les éditions André Silvaire ont disparu en 2003, avec le décès de leur fondateur. La...

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Un même silence de Bernard Vargaftig

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Evocation des lieux où le poète vécut son enfance pendant l'Occupation

8 etoiles
Ce recueil (joliment édité par André Dimanche) se compose de 8 textes indépendants, écrits en prose, qui ont fait l’objet de publications dans des revues poétiques (Ralentir travaux, Po&sie, etc.). Liés par une thématique commune, ils évoquent les lieux de l’enfance de Bernard Vargaftig qui vécut, pendant l’Occupation allemande, avec la crainte permanente des rafles....

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Du peu du monde et autres poèmes de Kikī́ Dīmoulá

critiqué par Septularisen - (- ans)

Jamais mot ne fut dit sur toi dans mes désirs.

8 etoiles
« Du peu du monde et autres poèmes » est un choix de poèmes retenus parmi 4 des 8 recueils de poésie écrits par Kiki DIMOULA (1931) à savoir « Sur les traces » (1963), « Le peu du monde » (1971), « Mon dernier corps » (1981) et de « Je vous salue Jamais...

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Controverse de Jeffson Menier

critiqué par Leplumeur - (28 ans)

Invraisemblable

10 etoiles
Présentation sur le site de l'éditeur Je connais les traces où les bulbes éclatent sur le front de la mer, et même parfois sur ses genoux, mais sans jamais lever sa jupe. Il est un poète plein d'étoiles dans son comptoir. Un sorcier des instants de poésies au féminin pluriel avec des mots voilés au singulier....

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Juste envie de souligner de Thierry Radière

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

En chantant peut-être...?

8 etoiles
Dans sa dédicace L’auteur peu loquace En lieu de préface Convoque l’audace Ecoutant Radière J’ai tout fait à l’envers Rien que des mauvais vers M’exposant au revers Le poète Radière N’est point enfant d’hier Il fait prose en vers Fragile comme verre Affranchis de forme Libérés des normes Le vers il réforme Sans rime conforme Poète de demain Il pétrit à deux mains Les mots de son levain Dans son texte pétrin « mots...

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Mariana, Portugaise de Guy Goffette

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Eloge de la passion et de la ferveur amoureuse

9 etoiles
Ce court recueil de prose poétique est constitué de quatre lettres dédiées à la religieuse portugaise, qui rendent un hommage, aussi ardent que son sujet, à l’amour fou, au désir charnel et à la passion délirante, qui submergent la raison et les conventions. Cette nonne, qui fut séduite puis abandonnée par un noble français venu...

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Dans la Gueule d'Ombres de Yves Heurté

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie très engagée

8 etoiles
[i] Quelle poésie après Auschwitz ? L’innommable dépasse l'imaginable. L’innommable n'est pas poétique. J'ai quand même tenté de me laisser guider dans le sillage d'un Primo Levi, qui osa entrouvrir cette Gueule d'ombre pour témoigner de ce qu'il avait vu et vécu et nous alerter sans trop d'illusions. Un regard lucide sur notre monde nous montre que...

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95 Poèmes de E.E. Cummings

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et l’histoire s’enrichit immesurablement d’une simple et si douce mort du jour

6 etoiles
Voici donc un choix de poèmes de Edward Estlin CUMMINGS… Qui ? E.E. CUMMINGS! - Poète américain, complètement oublié, sauf par ses admirateurs inconditionnels-, ce recueil paru en 1958 avec un « choix de poèmes » fait par CUMMINGS lui-même, nous fait donc (re)découvrir son œuvre. E.E. CUMMINGS (1894-1962), aurait pu rester définitivement dans...

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L'inconnu cardinal de Donia Berriri, Fanny Michaelis (Dessin)

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie sincère et touchante, mais qui gagnerait à se libérer d'un attachement excessif aux formes "canoniques" de la poésie

7 etoiles
C’est la lecture du poème liminaire, où j’ai retrouvé l’inspiration des textes « poétiques » que j’écrivais vers l’âge de mes 20 ans (révolus depuis 20 ans…), qui m’a incité à me plonger dans cette mince plaquette qui se place sous l'égide de Baudelaire « N’importe où ! Pourvu que ce soit hors de ce monde ! ». Ce premier...

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Epreuve de l'air de Dominique Sampiero

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 58 ans)

"C'est le Noooord"

10 etoiles
Ami lecteur, vous serez en droit de me taxer de chauvinisme ! Je vous présente à nouveau un ouvrage de Dominique Sampiero, un auteur de ma région, qui une fois de plus fait mouche en nous parlant de son nord, celui auquel il est très attaché. "Epreuve de l'air", c'est une vaste photographie du ciel,...

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Le peu du monde/Je te salue jamais de Kikī́ Dīmoulá

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et les coïncidences meurent sans être aimées

10 etoiles
Vent du sud. Douleur infernale dans les os. J'entends par là les cintres personnels servant à trimballer sans la froisser notre image ce VRP de notre durée. (...) Pour ces douleurs il existe dit-on une poudre miraculeuse en quoi nous nous changeons. (Extrait de "Lueurs d'inexistence") Très peu, trop peu connue et traduite en français, Kiki DIMOULA (Née à Athènes en 1931) est pourtant...

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Paul Verlaine de Stefan Zweig

critiqué par Alceste - (Liège - 63 ans)

Si faible face au poids du destin

7 etoiles
Le tout jeune Stefan Zweig consacre dès 1905 une biographie à celui qui est encore l’idole de toute la jeunesse européenne moins de dix ans après sa mort : Paul Verlaine. Bien sûr, il s’agira davantage d’un hommage d’un écrivain à un autre qu’une étude richement documentée. Dans un style très...

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Hymnes à la nuit et cantiques spirituels de Novalis

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Les prémices du romantisme, inspirés par l'amour de Novalis pour sa fiancée défunte et par le mysticisme chrétien

8 etoiles
La petite collection Orphée de La Différence a publié, en édition de poche, la plupart des poètes majeurs de la poésie mondiale (passée ou contemporaine) et s’est quasiment hissée au niveau de la collection blanche nrf/poésie, qui constitue une référence en matière d’édition poétique. Elle présente ici une édition bilingue des « Hymnes à la...

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Idées noires (sur fond sombre) de Dominique Saint-Dizier

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 58 ans)

Tout sauf triste !

8 etoiles
Ne vous méprenez pas... Ce recueil est tout sauf triste ! Bien que profondément noir, l'art de manier les mots enchante le tout. De quoi s'agit-il ? De vérités... De pensées qui tournent autour de notre condition d'êtres humains, de nos rapports aux autres, à la maladie, à la vieillesse, la solitude, la nature... Dominique Saint-Dizier a la...

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Collines, et autres poèmes de Joseph Brodsky

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et que ce siècle ivre de sport, fait tournoyer nos têtes

8 etoiles
Là-bas l’espace entier n’est qu’immobilité, là-bas tout paraît un songe malade et morbide, là-bas Dieu n’est plus qu’une lumière à la fenêtre par une nuit de brume, dans la maison la plus lointaine. (Extrait de « Élégie à John DONNE ») Au lendemain de l’annonce du Prix Nobel de Littérature 1987 à Joseph (Iossip) BRODSKY, les lecteurs français s’aperçurent avec...

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La montagne vive / Bergeries de Marcel Migozzi

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

A travers les alpages et les bergeries abandonnées, au-dessus des vallées qu'obscurcit l'ombre portée de la mort

10 etoiles
Contrairement à ce que j’imaginais avant de commencer la lecture du recueil, il ne s’agit pas ici d’une réminiscence du voyage en Isère, évoqué dans d’autres ouvrages, que Marcel Migozzi fit en 1943, quand il était encore enfant, pour échapper à la dureté de la guerre. En fait, il semble que ce recueil, un peu...

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D'amour et de désolation de Gabriela Mistral

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et je les ai perdus, sans un cri d'agonie...

8 etoiles
Bien avant le grand poète Pablo NERUDA il y avait déjà au Chili… Gabriela MISTRAL (Lucila GODOY ALCAYAGA 1889-1957), aujourd’hui totalement tombée dans l’oubli, cette institutrice, puis diplomate, donna pourtant à la poésie de son pays, ses premières lettres de noblesse et son premier Prix Nobel de Littérature. M. Claude COUFFON nous offre donc ici...

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Les Choses de Mon Corps de Marcel Nguiayo Effam

critiqué par Imani - (Toulouse - 44 ans)

Un poète dans la cité...

10 etoiles
Ce recueil de poèmes peut se lire comme autant de longues lettre écrites pour dire l'amour, l'amertume; dénoncer la gabegie, le népotisme, l'irrationnel, la pauvreté. Les vers claquent. La langue enchante. Les envolées lyriques de cet auteur nous font voyager autant qu'elles nous font rire et réfléchir. Il a le verbe facile et sa poésie coule, tel un long...

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Grille de parole de Paul Celan

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et le trop de mes paroles : déposé sur le petit cristal dans le fardeau de ton silence

10 etoiles
Disons le tout de suite, la merveilleuse poésie de Paul CELAN se mérite, aussi bien parce que sa lecture est exigeante, difficile, mais aussi et surtout parce que c’est une poésie vivante, en évolution en « fuite » permanente devant son lecteur… A peine croit-on avoir saisi le sens d’une phrase, que dix autres nous...

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Itinéraire céleste de Jean-Pierre Luminet

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Extase cosmologique

9 etoiles
Le titre de ce recueil, composé de trois parties d'inégales longueurs, évoque irrésistiblement les ouvrages scientifiques de Jean-Pierre Luminet qui est, outre un poète reconnu, un astrophysicien de haut niveau et l’auteur d’ouvrages de vulgarisation sur notre connaissance du cosmos (son livre le plus célèbre en cette matière étant consacré aux trous noirs). Néanmoins, la première...

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Les âmes petites de Véronique Joyaux

critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 79 ans)

Victor Hugo, pas mort

10 etoiles
La poésie sociale serait-elle de retour ? On sait qu'il n'y a rien de plus difficile à réussir. Il faut beaucoup d'empathie pour les classes sociales défavorisées si on souhaite éviter l'emphase ou la thèse. Beaucoup s'y sont cassé la figure. Victor Hugo pourtant a eu quelques belles réussites en ce domaine : dans...

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Le cabaret des mots de Matéi Visniec

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Les mots prennent la parole !

10 etoiles
Ce livre révèle toute l’étendue de la gamme où s’exerce la virtuosité de Matei Visniec, dont la capacité à entrelacer les motifs comiques et tragiques me fait irrésistiblement songer à Ionesco, à moins qu’elle ne soit un trait de l’esprit roumain (puisqu’on le retrouve également chez de nombreux auteurs de ce pays). Matei Visniec, surtout connu...

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Bacchus : Un poème sans fins d'amours de François Turner

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

un long poème, à l'écriture expérimentale, entre la psalmodie et la transe

7 etoiles
Ce recueil, composé d’un long et unique poème étiré sur 120 pages, risque de décontenancer les lecteurs attachés aux formes traditionnelles de la poésie. Il doit être impérativement lu d'une traite, dans l'ordre successif des poèmes, comme on le ferait d'un roman aux courts chapitres. Après quelques poèmes structurés et découpés en vers, qui constituent...

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Sansonnets, un cygne à l'envers : Cent sonnets, insignes allant vers.... de Pierre Thiry

critiqué par Sakalivres - (38 ans)

Un joli moment de poésie

8 etoiles
La poésie serait-elle tombée en désuétude? Ne sombrons pas, de suite, dans de viles turpitudes. Les mots, les beaux, ne sont simplement plus de nos habitudes. Laissons-les s'envoler et prendre de l'altitude. Ils virevoltent et nous effleurent, Veloutés et fragiles comme des pétales de fleurs, Il se frayent un chemin droit vers le coeur. Voyez comme la poésie adoucit les heures. Les...

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Périphérique(s) de Nicolas Grenier

critiqué par SophieC - (74 ans)

Emouvant

9 etoiles
Avec ce recueil, vous lirez des haïkus émouvants. Une belle sélection pour un lieu-clef à Paris : le périphérique. On y est, chacun à sa façon. Au final, une très grande sensibilité aux mots et un fort attachement à la forme du haïku. Belle langue épurée et style radical. Certains poèmes peuvent changer la vision...

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La mort n'est jamais comme de Claude Ber

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 58 ans)

Trop technique

7 etoiles
La poésie de Claude Ber est une poésie chirurgicale... "La mort n'est jamais comme" semble être une profonde méditation sur soi, la mort omniprésente apporte à ce recueil une lourdeur et un côté dramatique peu faciles à appréhender. Le temps passant, diverses situations sont évoquées, nombre de pensées surgissent et sont jetées en pâture au...

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Cochon farci de Eugène Savitzkaya

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 58 ans)

Le magicien ose

9 etoiles
Monsieur Savitzkaya est un magicien, un magicien des mots. Il a l'art d'écrire avec une musicalité rare, à propos de choses très terre à terre, et rend le lecteur béat. Béat d'admiration, face à cette prose poétique qui l'entraîne dans le délire de cet auteur, sur des chemins inconnus. A leur détour, la nature, belle...

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Georges Brassens ou la tombe buissonnière de Jean-Paul Sermonte

critiqué par Bolcho - (Bruxelles - 76 ans)

L'homme à la pipe, après l'avoir cassée

8 etoiles
On peut appeler ça un polar si vous voulez : un vol a eu lieu, des flics sont sur la piste des coupables. Le vol ? Celui du cercueil de Georges Brassens. Les flics ? Une jolie fliquette aidée d'un spécialiste en « brassensologie ». Pas de panique ! Le bon Georges va retrouver son refuge grâce... à la maréchaussée. Le...

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Les effarés de Arthur Rimbaud, Lauranne Quentric (Dessin)

critiqué par Bafie - (63 ans)

Gommer l'effarement d'un enfant.

10 etoiles
Lauranne Quentric nous livre sa lecture, ses images nées autour du poème d’Arthur Rimbaud « Les effarés ». Il s’agit ici de la 1ère version de ce poème écrite en 1870. Verlaine ayant reproduit ce poème avec quelques modifications et un éloge emphatique en 1883. Papiers découpés et collés, dessins, créations en pâte Fimo illustrant avec...

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L'hydrolyse affriolante de Christophe Esnault

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Amour à mort

8 etoiles
Un petit livre pour un long poème ou un long poème dans un petit livre, un long poème comme un mille-pattes composé de vers de mille pieds pour chanter l’eau qui coule sur la courbure d’une hanche, les femmes fluides qui s’épanchent comme des fleuves alanguis en longs méandres. « Le fleuve se confond à...

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En homme libre ? de Michel Sidobre

critiqué par Morange - (68 ans)

" En homme libre " de Michel SIDOBRE, entre promenade et méditation

10 etoiles
Ce court recueil nous fait parcourir les paysages méditerranéens du Sud de la France, tout en méditant sur la Liberté et les différents conditionnements éducatifs qui nous conduisent, après critiques, à l'âge adulte... Ce recueil n'a rien d'ennuyeux cependant : les mots sont simples, les idées passent sans insistance. Nous passons de l'appartement ou de la maison...

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Qu'est-ce ? Poèmes zen de Ko Un

critiqué par Septularisen - (- ans)

Et après l’avoir abattu Je vais y planter des pavots

8 etoiles
Les vagues Regarde Est-ce que toutes les vagues se lèvent Parce qu’une seule vague s’est levée Non Simplement elles se lèvent toutes en même temps Dès le début c’était déjà tout faux Paru à Séoul en 1991, « Qu’est-ce ? Poèmes zen » est le premier livre de l’écrivain Sud-Coréen Ko UN (*1933) à être traduit en français en 2000....

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L'accordéon de la mer et autres poèmes de Kim Myong-in

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Poèmes de douleur

8 etoiles
Lire de la poésie traduite est toujours source de frustration, les vers perdent beaucoup de leur saveur, de leur musique et de leur rythme lors de la traduction mais lire de la poésie traduite d’une écriture différente de la nôtre est encore plus difficile. La translittération du coréen au français, comme c’est le cas...

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Amour perdu de William Cliff

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Nostalgie sensuelle

9 etoiles
Un homme plus très jeune, presque vieux, ayant aimé, aimant encore, les hommes, les hommes jeunes, les garçons juste pubères, évoque ses émois, ses attirances, ses désirs, ses étreintes, les émotions qu’il a eues tout au long du voyage que fut sa vie entre la Belgique, la France, les Amérique du nord et du sud...

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De chair et d'os de Marcel Migozzi

critiqué par Septularisen - (- ans)

DE CHAIR ET D’OS ET DE POÉSIE, TELLE EST LA VIE

8 etoiles
TRAVAILLEURS IMMIGRES Sombres d’une peau d’une pelle ils réparent le pays Rarement entiers. Le torse dépasse la tranchée de nos rues. Ou, rien de pire sur la terre, s’y asseoir, eux le pain et les sardines à l’huile de midi. Le soir quand ils sautent du fourgon déjà en marche – les déportes se souviennent – même s’ils ne montent pas tout de...

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Sous silence de Marcel Migozzi

critiqué par Septularisen - (- ans)

DES TEXTES À LA LIMITE DE L'INSCRIPTION POÉTIQUE

8 etoiles
Les douleurs mènent des vies de pages blanches. Ou de ces voiles que le sel porte à ses os. Et le sang si bien noué en quelques tresses que le temps semble au milieu un cheveu blanc. Dans ce très court recueil, (une cinquantaine de pages), Marcel MIGOZZI parle directement à son lecteur et entre en dialogue avec lui sur...

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Poésies de Karl Marx

critiqué par Septularisen - (- ans)

KARL MARX, PHILOSOPHE ? NON ! ÉCONOMISTE ? NON! POÈTE ? OUI!...

5 etoiles
Peu de gens le savent, mais avant d’être l'auteur du livre «  Le Capital », Karl MARX fut d'abord… poète ! Et oui, MARX aimait la poésie, en récitait à ses amis, à sa famille, et pendant ses années d’études à Bonn, Il fréquenta même le « Club des Poètes ». MARX s’adonna donc passionnément à cet art pendant...

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Bufo bufo bufo de Eugène Savitzkaya

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 58 ans)

Déroutant...

8 etoiles
Vous parler de Bufo Bufo Bufo relève de l'impossible. Eugène Savitzkaya nous entraîne dans un drôle d'univers, en pleine nature, peuplé d'animaux surprenants, avec mille et une descriptions. Cette poésie est très visuelle, sensuelle aussi, mêlée d'odeurs délicieuses ou nauséabondes, de sensibilité, d'excès d'humeur, de refoulement. Pas grand chose à comprendre de ces lignes qui...

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Derniers témoins de Marcel Migozzi

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Poèmes courts, d'une grande densité, sur la vieillesse du corps et la proximité de la mort

10 etoiles
Ce recueil, très proche dans sa tonalité de « Des heures froides » ou « Tout est dans perdre » (dont j’ai déjà proposé des commentaires de lecture sur CL), décline toutes les nuances des thèmes, quasi obsessionnels dans l’œuvre poétique récente de Marcel Migozzi, du deuil et de l’usure du corps. Les poèmes, présentés...

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A mon pays retrouvé de Jean Le Mauve

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Survivance contemporaine d'une poésie paysanne, célébrant le rapport à la terre et à nature

10 etoiles
Dénué d’ISBN et sans mention de copyright, ce petit recueil de Jean Le Mauve, auteur, imprimeur et éditeur de ses propres livres, se présente comme une très belle plaquette « à l’ancienne » sur un beau papier, à la fois un peu rugueux et épais, et illustrée de quelques gravures sur bois en pleine page....

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Des heures froides de Marcel Migozzi

critiqué par Eric Eliès - (50 ans)

Une poésie lucide et grave qui affronte la réalité du deuil en violent face-à-face avec la mort

10 etoiles
Composé de quatre parties distinctes ayant déjà fait l’objet de publications partielles en revue, et complété d’une remarquable postface par Jean-Claude Villain (poète et ami de Marcel Migozzi), ce recueil évoque, sans aucun pathos et avec une très grande lucidité, l’épreuve du deuil des êtres chers, de la lente agonie de celui qui s’en va...

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Ariel de Sylvia Plath

critiqué par Septularisen - (- ans)

Les étoiles peuvent dégringoler à la mauvaise adresse

10 etoiles
Je dois être masochiste… Quelque part ! A chaque fois je dis qu’il est malheureusement impossible de critiquer de la poésie, puisqu'il est impossible de faire passer par écrit les émotions que l’on ressent en lisant de la poésie… Et à chaque fois je me surprends à écrire une critique pour justement essayer de faire...

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Le lendemain d'hier de Nazand Begikhani

critiqué par Nathafi - (SAINT-SOUPLET - 58 ans)

"Une Chanson pour mon Peuple"

9 etoiles
Nazand Begikhani, exilée Kurde vivant en Angleterre et en France, raconte dans ce recueil sa douleur, son pays, son peuple. Ces poèmes sont autant de cris, d'actes de révolte, de souffrances. Tout la ramène à ses souvenirs, à la mort de ses frères, à la fuite, à son exil. Comment, ainsi, pouvoir tourner la page et...

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Iguana, iguana de Arnaldo Calveyra

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 45 ans)

Le regard d'un poète sur la fugacité du temps

8 etoiles
Ce court livre a tout pour décontenancer son lecteur. Des nouvelles ? Des chroniques ? Des poèmes en prose ? A mon sens, on penche davantage pour la dernière possibilité. Arnaldo Calveyra possède une langue poétique, merveilleuse et mystérieuse. Le lecteur doit entrer dans le langage de cet homme talentueux qui raconte le monde qui...