Une saison pour la peur de James Lee Burke
( A morning for flamingos)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Le "meilleur ennemi" de l'homme ? lui-même.
Dave Robicheau aurait une existence plus tranquille s'il avait l'âme moins agitée. Chargé d'accompagner deux détenus, il ne peut s'opposer à leur évasion et se retrouve éclopé et traumatisé à l'hopital, avec des cauchemars qui lui rappellent le Vietnam.
L'un de ses amis lui propose une mission pour qu'il échappe à son vague à l'âme : infiltrer un réseau de trafiquants de drogue pour mettre fin à leurs activités. Robicheau accepte d'être "un judas de profession", auprès du caïd Tony Cardo, personnage plus complexe qu'il n'y paraît, et qui curieusement lui ressemble. "Nous avons tous notre petit panier de serpents personnel", dit ce "caïd", drogué aux amphètes.
La violence chez Burke n'est plus le monopole des méchants, elle est dans l'histoire du pays, et dans les obsessions des personnages. L'adversaire est moins l'ennemi que soi-même. Pas lieu d'être fier de soi : on fut peureux, alcoolique, infidèle, on ne sait même plus sur quelle rive est la loyauté.
Burke dépasse donc le cadre du thriller traditionnel, et son écriture témoigne de l'influence d'Hemingway, ici avouée, et encore plus visible dans
"Vers une aube radieuse".
Les éditions
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Une saison pour la peur [Texte imprimé] James Lee Burke trad. de l'américain par Freddy Michalski
de Burke, James Lee Michalski, Freddy (Traducteur)
Payot & Rivages / Rivages-thriller.
ISBN : 9782869306042 ; 29,22 € ; 31/01/1993 ; 316 p. ; Broché -
Une saison pour la peur [Texte imprimé] James Lee Burke trad. de l'américain par Freddy Michalski
de Burke, James Lee Michalski, Freddy (Traducteur)
Payot & Rivages / Rivages noir
ISBN : 9782743600358 ; 9,65 € ; 01/03/1996 ; 448 p. ; Poche
Les livres liés
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Une amitié risquée
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 14 août 2023
Pas très étendu (430 pages en poche), ce quatrième cru est une vraie réussite, je ne vois rien à dire de négatif. Dialogues encore une fois parfaits, descriptions savoureuses, ambiance magnifique, James Lee Burke y brille de mille feux. Ca ferait un film remarquable.
J'aimerais cependant bien savoir qui est ce mec sur la couverture (une photo issue d'un film ? On dirait vaguement Dennis Hooper mais je ne pense pas que ça soit lui quand même). J'ai eu du mal à ne pas mettre cette tête sur le personnage de Cardo, malgré qu'il ne soit pas décrit de cette manière dans le roman...
Vengeance aveugle !
Critique de Pakstones (saubens, Inscrit le 2 septembre 2010, 58 ans) - 10 mai 2014
C'est suite à un arrachage qui va mal tourner, que "belle mèche" va accepter un taf des plus dangereux.
Infiltrer la mafia de la New Orléans au coté de Tony Cardo, caïd de la dope, plombé aux amphét.
Une histoire de coeur va renaitre avec Bootsie Mouton, son premier A., mais son désir de vengeance prédomine dans cette foutue histoire, et va l'amener dans une spirale violente au risque de tout perdre.
Boggs, Boggs, Boggs, tu dynamites cet horizon mortuaire semé de déchirure indélébile.
Et c'est bien ça ce que l'on aime chez J.L. BURKE, ne pas savoir la limite du bien et du mal, ne pas savoir qui va se faire repasser, ne pas savoir le dénouement avant d'avoir fini le dernier chap.
Podna, je te le dis, tu as là un putain de book, qui va te faire glisser quelques perles de sueurs froides dans le dos.
J't'aurai prévenu old men !!!
Dave Robicheaux : quatrième acte
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 23 janvier 2011
Et une fois de plus il sait y faire pour nous proposer une bonne histoire, même si je l'ai trouvée peut-être un ton en dessous des trois premières. On commence à bien connaitre son héros récurrent, Dave Robicheaux, qui ici se pose tout un tas de questions sur sa loyauté, sur ce qu'il doit faire et bien évidemment sur lui-même. Le travail d'introspection et le suspense qui en découle sont des plus intéressants, tout comme d'ailleurs la psychologie des personnages secondaires.
Et toujours en toile de fond, ces paysages fantastiques décrits avec précision et passion par un écrivain talentueux.
Ayant repris du service auprès du shérif pour rembourser des dettes contractées dans l'épisode précédent, Dave Robicheaux tombe dans une embuscade lors d'un transfert de prisonniers. Gravement blessé, il se remet doucement de ce traumatique évènement lorsqu'il est contacté par Minos P.Dautrieve, un ami faisant partie de la force présidentielle sur les stupéfiants, qui lui propose une infiltration au sein de la bande de Tony Cardo, un des boss de la pègre de La Nouvelle Orléans. D'abord hésitant, Dave accepte finalement le travail.
Et un plaisir de lecture
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 7 novembre 2007
On est en Louisiane, là, à la Nouvelle-Orléans, puisque dans la série « Dave Robicheaux ». Qui pourra douter à la lecture de l’extrait ci-dessus, d’une part de l’amour de James Lee Burke pour sa Louisiane, d’autre part de l’importance donnée dans son écriture aux odeurs, aux images, aux goûts, mais également aux sentiments, souvent violents et contradictoires des protagonistes. C’est que, manifestement la Louisiane n’est pas une contrée tendre pour les humains qui y résident,
Dave Robicheaux, dans cet épisode, a repiqué au travail chez le shériff (curieux pays quand même !), pour de simples raisons alimentaires. Et il est d’entrée confronté à un sale boulot : convoyer deux condamnés à mort vers l’endroit ultime. Ca va mal se passer puisque son collègue se fera tuer, que lui-même se prendra une balle dans le ventre et que les deux condamnés s’échappent.
Dans le laps de temps qui suit ; no man’s land entre la vie normale et l’inactivité, celui de la convalescence, Dave sera confronté, comme souvent chez James Lee Burke, aux fantômes de sa vie passée, et notamment de son passage à la guerre au Viet-Nâm. Il va, peut-être pour exorciser ces démons, aller un peu plus loin et prendre des risques insensés en acceptant de jouer l’infiltration, comme faux flic défroqué, de la Mafia de la drogue à la Nouvelle-Orléans. Là rien ne se passera comme il pouvait le prévoir. D’ailleurs avec James Lee Burke, ça se passe rarement comment on pourrait le prévoir ! Les sentiments les plus purs comme les plus obscurs vont prendre le pas sur sa mission et … vogue la galère.
Mais Clete Purcell est là pour veiller sur son ami. Des forces plus obscures aussi peut-être ? Anecdotiquement, c’est dans cet épisode que Dave Robicheaux retrouve Bootsie Mouton, son amour de jeunesse et que l’histoire se renoue.
C’est violent, c’est fort, bourré d’émotions (et au pays de l’oncle Sam ce n’est peut-être pas toujours facile à mettre en exergue). Personnellement je vibre toujours autant sur James Lee Burke, au point d’avoir l’impression d’avoir déjà voyagé près de la Nouvelle-Orléans !
Robicheaux joue copain-copain avec un caïd
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 27 août 2007
Ce volume est très abouti et figure certainement parmi les points forts des aventures de Robicheaux.
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