Les fiches les plus visitées
La couleur des sentiments de Kathryn Stockett
critiqué par Shan_Ze - (Lyon - 41 ans)
Magnifique roman
Jackson, Mississippi, 1962. Aibileen a 53 ans. Elle est Noire et elle travaille chez les Leefolt. Elle s'occupe du ménage, de la cuisine et de la petite Mae Mobley, contrairement à la mère de celle-ci qui fait à peine attention à elle. Minny a 36 ans, elle aussi est Noire. Elle a 5 enfants, elle travaille chez Miss Walters avant...
La mort est mon métier de Robert Merle
critiqué par Leura - (-- - 73 ans)
Une étude clinique
Sous forme d'une autobiographie imaginaire, Robert Merle nous raconte la vie du commandant d'un camp de concentration nazi, depuis sa naissance jusqu'à son exécution comme criminel de guerre.
Avec une précision clinique, il démontre comment un homme tout à fait ordinaire peut basculer dans l'abjection la plus totale, poussé par les circonstances.
Il n'a aucune compassion pour son personnage, mais plutôt...
Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé
critiqué par Monito - (52 ans)
des olives avides de soleil
Ce roman est l’histoire d’une famille maudite qui de pied de nez en pied de nez au destin échappe à son malheur mais pas à sa destinée. Le style est simple et sobre, les phrases courtes. La terre des Pouilles, décrite comme une espèce d’enfer sur terre, suscite l’attachement et donne à cette partie de l’Italie une image de vérité.
De...
Le meilleur des mondes de Aldous Huxley
critiqué par Titi - (Bruxelles - 50 ans)
Vision éclairée d'un futur proche
Qui aurait cru dans les années 1930 que le monde décrit dans ce bouquin existerait un jour ?
Cette société aseptisée où ce qui n'est pas " beau à voir " est caché, où un produit chimique provoque " l'évasion " et le " bien-être " du corps, où les êtres sont " fabriqués " pour entrer dans le moule d'une...
La peste de Albert Camus
critiqué par Pétoman - (Tournai - 49 ans)
Système et systèmes
La peste chez Camus est symbolique du repli sur soi...c'est à dire ne pas pouvoir communiquer avec d'autres systèmes ( groupes ) que le sien. a la longue, on verra que s'ensuivra un genre de névrose collective...
La peste, pour moi, c'est un peu l'image des sacrifices que l'on fait par rapport aux fausses idoles, au "veau d'or": religion, argent et...
Les Liaisons dangereuses de Pierre-Ambroise-François Choderlos de Laclos
critiqué par Nelle - (Bonne - 49 ans)
A lire absolument
Le roman épistolaire par excellence, transposé maintes fois au cinéma, et à des époques différentes. Mais ne vous arrêtez pas aux films, achetez le livre !
Les liaisons dangereuses, c'est un jeu entre un séducteur, Valmont et Mme de Merteuil, c'est à celui qui accumulera le plus de conquêtes, qui impressionnera l'autre. C'est aussi la manipulation, la tricherie, les plaisirs, et...
Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra
critiqué par Sorcius - (Bruxelles - 54 ans)
Nostalgérie
Un nouveau roman sur la douleur d'un peuple, sur ses valeurs, ses idéaux, ses étrangers qui n'en sont pas toujours, son histoire, son honneur, sa fierté, ses drames et ses espérances.
Un très beau livre, plus doux que les précédents, plus nostalgique - "nostalgérique" comme le dit si bien l'auteur. Une très belle histoire d'amitié surtout, plus forte que la vie,...
Qui a piqué mon fromage ? ou Comment s'adapter au changement au travail, en famille et en amour de Spencer Johnson
critiqué par Dirlandaise - (Québec - 69 ans)
La vie est un labyrinthe
Voici le résumé de ce livre d'après l'envers de la couverture:
"Qui a piqué mon fromage ? est l'histoire édifiante de deux tout petits hommes, les "minigus" Polochon et Baluchon, et de deux souris, Flair et Flèche, qui évoluent dans un labyrinthe. Les quatre compères se repaissent de fromage tous les jours à un endroit précis du dédale. Mais un beau...
Le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepúlveda
critiqué par Leïa - (Montréal - 47 ans)
Ode à la nature et à la littérature
Quelle belle ode à la nature et à ses habitants. Le vieux, c'est Antonio José Bolivar Poano, un amant de la nature et le seul à pouvoir chasser le félin tueur d'hommes.
Du début à la fin du bouquin, on assiste à l'évolution du personnage soit dans sa vie aux côtés des Indiens Shuars, soit dans sa découverte et son appréciation...
Les Hauts de Hurle-Vent de Emily Brontë
critiqué par Maya - (Eghezée - 49 ans)
Un chef-d'œuvre de la littérature anglaise
Les Hauts de-Hurlevent sont la propriété de Mr Earnshaw. Un jour, il ramène de voyage le jeune Heathcliff, un bohémien qu'il a découvert sur la route. L’enfant deviendra l'ennemi juré de son fils Hindley mais surtout, partagera un grand amour avec sa fille Catherine.
Malgré ses sentiments, cette dernière préfèrera faire un mariage selon son rang en épousant un de ses...
Hunger Games, tome 1 : Hunger Games de Suzanne Collins
critiqué par MAGGUIL - (44 ans)
Un jeu impitoyable !
Dans un futur sombre des Etats-Unis divisés en 12 districts et un capitole, un jeu télévisé est diffusé pour contrôler le peuple par la terreur. Cette émission doit être obligatoirement visionnée par tous.
Chaque année, le jour de la moisson 12 filles et 12 garçons sont tirés au sort pour participer à cette téléréalité. Ces 24 participants sont alors placés dans...
La Cantatrice chauve de Eugène Ionesco
critiqué par Lolita - (Bormes les mimosas - 38 ans)
Complètement illogique!
Personnages : M. et Mme Smith, M. et Mme Martin, Mary la bonne, et le capitaine des pompiers.
Malgré son titre, il n'y a dans la pièce aucune cantatrice chauve, ni même chevelue!! Et d'après son auteur, c'est bien pour ça qu'il a choisi ce titre!
Il n'y aucune intrigue, des personnages élémentaires dont les paroles dénoncent la banalité du quotidien....
Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez
critiqué par CptNemo - (Paris - 50 ans)
Chef d'oeuvre
Si vous n'avez pas lu ce livre, cela signifie que vous n'avez pas lu un des meilleurs livres parus ces vingt dernières années.
L'histoire est simple: la vie d'un village perdu d'Amérique du Sud pendant un siècle.
Sur cette trame simple, Marquez a écrit un livre fabuleux, magique, envoûtant....
GGM décrit la naissance de ce village, la vie des différentes génération avec...
Un long dimanche de fiançailles de Sébastien Japrisot
critiqué par Sallygap - (47 ans)
" Bingo Crépuscule"...
L’histoire commence en hiver, en 1917, dans les tranchées ; 5 soldats avancent péniblement dans cet enfer, on les conduit vers la mort. Punis pour s’être mutinés et mutilés. Pour l’exemple, ils sont condamnés. Mais plutôt que fusillés, ils seront abandonnés dans le no man’s land, cette zone entre les deux lignes ennemies. Le plus jeune de ces soldats s’appelle...
Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline
critiqué par Jules - (Bruxelles - 80 ans)
Quel livre ! Unique !
Je préfère pas m’imaginer la tête des " biens pensants " qui sont tombés sur ce livre en 1932 !. Raides !. Tétanisés !…La langue pendante et les yeux hors des orbites !…
" Le Voyage ", c'est tout !… Sublime !. C’est Louis Ferdinand !…
Que des murs, dans un monde d’horreurs, de méchancetés, fourberies, menteries, lâchetés, vomissures, raclures et des...
Le dieu du carnage de Yasmina Reza
critiqué par Ddh - (Mouscron - 83 ans)
Un p'tit dieu provoque un p'tit carnage
Est-ce un carnage ? Les personnages présentés sont plutôt b.c.b.g. Et pourtant, il y a eu violence. Pourquoi le dieu, le dieu du carnage ? Tout tourne autour d’un méfait d’un enfant : une bagarre qui a provoqué un dommage. Les parents s’expliquent pour discuter du litige : les enfants, ces petits dieux, qui ont provoqué un carnage… hyperbole !
D’un...
Le Noeud de vipères de François Mauriac
critiqué par Saule - (Bruxelles - 59 ans)
Là où est ton trésor...
Mauriac, un catho-coincé-un-peu-ringard ? … si, si ça a été dit à mots couverts sur ce site mais je m'insurge : j'ai commencé avec "Le Sagouin" (une merveille), ensuite "Le nœud de vipères" (mon préféré) et maintenant je suis plongé dans "Thérèse Desqueyroux" et chaque fois la même évidence : un chef-d'œuvre. Tant le fond, la forme que le plaisir...
Shutter Island de Dennis Lehane
critiqué par Tophiv - (Reignier (Fr) - 49 ans)
Le roman noir de la rentrée 2003
Dans les années 50, au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un hôpital psychiatrique accueillant des patients ayant commis des crimes particulièrement violents. Un jour, une patiente, Rachel Solando, schizophrène ayant tué ses 3 enfants, disparaît de sa cellule, fermée à clé de l'extérieur (bien évidemment !), en laissant une sorte de code mystérieux pour...
Parce que je t'aime de Guillaume Musso
critiqué par Babsid - (La Varenne St Hilaire - 37 ans)
Cette fois-ci, ça ne prend pas
L'histoire et le résumé de la 4ème de couverture sont attrayants.
Un couple qui a tout pour être heureux, se voit brutalement arracher sa petite fille de 5 ans. Layla a disparu.
Brisés, ils se séparent.
Cinq ans plus tard, elle est retrouvée vivante à l'endroit exacte de sa disparition.
Les interrogations succèdent à la joie des retrouvailles.
Où était-elle ?
Avec qui ?
Pourquoi est-elle revenue...
La guerre et la paix de Léon Tolstoï
critiqué par Saule - (Bruxelles - 59 ans)
Comme un marathon...
La guerre et la paix: 1650 pages. Au rythme de 50 pages par heure: 33 heures.
Au prix de 50 euros (belle édition), cela fait 66 cents de l'heure. C'est nettement moins cher que le cinéma, même avec la carte UGL unlimited, et franchement bon marché pour un "chef d'oeuvre mythique de la littérature mondiale", comme ils disent au verso. Alors...
Le monde de Sophie de Jostein Gaarder
critiqué par Platonov - (Vernon - 41 ans)
Une bonne blague...
Imaginez un dialogue, forcément socratique, entre Vanessa Paradis et Richard Bohringer. Imaginez ce que pourrait être la correspondance qu'échangerait un Bernard Kouchner norvégien avec une Francoise Giroud, version adolescente de grande banlieue, socquettes blanches et cheveux filasses. Correspondance qui aurait débuté par deux lettres anonymes au contenu sibyllin: "qui es-tu?" et "D'où vient le monde?" La suite, l'écrivain Jostein Gaarder...
La Voleuse de livres de Markus Zusak
critiqué par Chou60 - (36 ans)
Extraordinaire
Voilà une histoire magnifique qui se déroule en Allemagne durant la seconde guerre mondiale. Liesel, une petite fille, est recueillie par Hans et Rosa car sa mère ne peut pas s'occuper d'elle. Elle va apprendre à lire et va vivre sa passion des livres en se mettant à les voler. Dans le même temps, elle va connaître une relation très...
Harry Potter, Tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J.K. Rowling
critiqué par Sorcius - (Bruxelles - 54 ans)
Whaw !
Qui n'a pas encore entendu parler d'Harry Potter ? C’est une histoire formidable, écrite admirablement, racontant la vie d’un petit garçon pas comme les autres parce qu’il est sorcier.
Orphelin, il est élevé par les Dursley, son oncle et sa tante, en compagnie de leur fils Dudley. Ils sont tous les trois épouvantables avec lui, l’humiliant sans cesse et lui en...
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee
critiqué par Biblio - (57 ans)
Un livre culte
En 1935, lors de la Grande Dépression, dans une petite ville d'Alabama, vit Atticus Finch - homme intégre - qui élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Cet avocat est alors commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche.
A travers le regard d'une jeune enfant, la réalité du sud profond nous est offert sans concession...
Au bonheur des dames de Émile Zola
critiqué par Pétoman - (Tournai - 49 ans)
Waoh
Zola devait être un visionnaire pour ainsi deviner ce qu'allait devenir le monde de la grande consommation par le biais des grandes surfaces.
Il nous brosse un portrait remarquable des clients, des vendeurs, du patron Octave Mouret. Ce roman se veut être une description sociale du monde des magasins à travers le parcours initiatique de Denise Baudu qui découvrira les affres...
Le jeu de l'ange de Carlos Ruiz Zafón
critiqué par Sorcius - (Bruxelles - 54 ans)
Le nouveau Ruiz Zafon se sera fait attendre...
Mais ça en valait la peine...
Le Jeu de l'Ange possède la même magie et la même ambiance mystérieuse et nostalgique que l'Ombre du vent, tout en offrant une histoire différente.
Le livre et plus court, on rentre plus vite dedans, mais l'histoire est plus sombre, avec plus d'ingrédients fantastiques. Les nombreux personnages sont tous terriblement bien modelés, l'histoire bien déroulée, et...
Fables de Jean de La Fontaine
critiqué par Fanfan1407 - (reims - 41 ans)
Un classique à relire
Je m'en vais vous parler aujourd'hui d'un livre qui ne s'adresse pas qu'aux enfants, et pour cause, j'ai nommé : les Fables de la FONTAINE. La fable est souvent associée au monde de l'enfant. Qui n'a jamais appris, alors qu'il était tout petit, le Corbeau et le Renard, le Chêne et le Roseau ou encore le Lièvre et la Tortue...
L'Amant de la Chine du Nord de Marguerite Duras
critiqué par Bluewitch - (Charleroi - 45 ans)
« C'est un livre. C'est un film. C’est la nuit. »
Il faut écrire la douleur pour ne pas qu’elle soit oubliée. La réécrire même. Inspirée des images du film, peut-être, c'est le retour dans une histoire douloureuse en apprenant la mort du « Chinois ». Toute affaire cessante, Marguerite Duras revient sur ce récit que fut « L’Amant », autobiographique et scandaleux. Un an pour réécrire cette histoire dans toute...
L'attrape-cœurs de J.D. Salinger
critiqué par Dada - (Bruxelles - 48 ans)
Très attachant
Ce roman est une perle de l'adolescence. On y retrouve les joies, les angoisses, les tristesses, les difficultés et la révolte de cette période de notre vie.
Un chef d’oeuvre en la matière (d'autant plus qu’il n'a pas pris une ride en un demi siècle !). Le jeune narrateur est très attachant. Il écrit comme il s’exprime, comme il pense, et...
L'Idiot de Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski
critiqué par Saule - (Bruxelles - 59 ans)
Bienheureux les simples d’esprit
Au moment ou le prince Mychkine débarque du train à Saint Petersbourg - il arrive de Suisse où il était soigné pour "Idiotie" - le lecteur embarque lui dans le train grande vitesse Dostoïevskien pour un trajet chaotique de près de mille pages. Il en sortira hébété, comme à la sortie d'un rêve tourmenté. Un rêve, c'est exactement de ça...