Littérature => Moyen Orient (162 livres critiqués)



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De face sur la photo de Ronit Matalon

critiqué par Pacmann - (Tamise - 59 ans)

Langueur monotone

5 etoiles
Esther, adolescente israélienne, raconte la vie de sa famille durant le troisième quart du 20ème siècle et ce au travers de photos de membres de la diaspora juive francophile répartie dans différents pays d’Afrique. Les chapitres ne sont pas numérotés et chacun débute par une photographie conservée ou perdue qui fait l’objet de commentaires ou...

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La cage dorée de Shirin Ebadi

critiqué par John - (34 ans)

Mémoires d'Iran

10 etoiles
Livre conseillé par des amis à l'approche de mon voyage en Iran, cette biographie de la vie de la prix Nobel de la paix Iranienne Shirin Ebadi retrace l'Iran de la seconde moitié du XX siècle, celle du Shah Mohammed Reza et de sa chute, et de la révolution islamique de 1979. L'histoire est celle de...

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Villa des femmes de Charif Majdalani

critiqué par Saule - (Bruxelles - 59 ans)

Un bon petit roman

8 etoiles
Voila un bon petit roman qui raconte la vie d'une riche famille d'industriels chrétienne sur fond de guerre civile au Liban. Nous sommes dans les 70 : un serviteur, sorte de factotum attaché à la famille, observe et raconte avec nostalgie le déclin de la famille à laquelle il est dévoué, un déclin qui commence...

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Crime d'honneur de Elif Shafak

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 75 ans)

Le poids de l'héritage culturel

7 etoiles
Ce roman nous conte l'histoire d'une famille musulmane turque mi-kurde immigrée en 1970 à Londres. Adem, le père et sa femme Pembe, parents de deux enfants de 8 et 7 ans, Iskender et Esma, ont choisi l'exil, attirés par le mirage d'une vie meilleure en Occident. Yunus, le petit dernier naîtra, lui, quelques années plus...

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Et ne reste que des cendres de Oya Baydar

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 75 ans)

Bilan désenchanté d'une génération militante

9 etoiles
Paru il y a déjà quinze ans en Turquie, ce roman d'Oya Baydar - dont j'avais beaucoup aimé "Parole perdue" - vient enfin de bénéficier d'une traduction en français. Construit en un savant tissage de flash-back maîtrisé de façon éblouissante, très ancré dans l'histoire de la Turquie moderne, des années 60 environ jusqu'à la fin des...

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Un cheval entre dans un bar de David Grossman

critiqué par Rotko - (Avrillé - 50 ans)

le clown triste, ou le jeu métaphorique des interlocuteurs et des doubles,

10 etoiles
Grossman David, un cheval entre dans un bar L’étonnement initial à trouver dans un livre une relation de « stand up » (un spectacle de cabaret avec un « seul en scène », ) laisse place à de l’admiration devant le regard multiple de l’auteur : à la fois narrateur de la performance de l’acteur Dovalé, son interprète, il...

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Les jardins de consolation de Parisa Reza

critiqué par Tanneguy - (Paris - 85 ans)

Une histoire iranienne

7 etoiles
L'auteur est iranienne d'origine établie en France depuis ses quinze ans, avec ses parents intellectuels ; elle écrit en français... Elle nous conte ici une saga familiale : un homme et une femme, des paysans qui s'aiment, analphabètes mais travailleurs et ambitieux. Ils s'installent dans une petite ville proche de Téhéran avec leurs troupeaux, c'est le...

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Histoire de Milad qui partit pour manger à sa faim pendant vingt et un jours de Rafik Schami

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Manger à sa faim

6 etoiles
Un jour en rentrant chez lui un jeune Damascène rencontre un attroupement entourant un homme gravement blessé, il a été torturé par la police. Il connait ce personnage étrange, c’est Milad, il vit dans une grotte à Maaloula, sa famille l’héberge et le soigne. Chaque soir, huit nuits durant, le blessé raconte son aventure au...

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A l'aube de soi de Michèle M. Gharios

critiqué par Patman - (Paris - 62 ans)

Du Paradis à l'Enfer...

9 etoiles
Beyrouth, un soir, de nos jours. Un "humanitaire" français qui vient de donner une conférence suivie d'un dîner vient prendre l'air sur la plage. Surgit soudain de la pénombre une jeune femme qui se promène seule, semblant perdue dans ses pensées. Elle s'appelle E. et elle va lui raconter son histoire... Son enfance où elle...

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Des jours en trop de Hassan Daoud

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Trop grand âge

7 etoiles
Au sud Liban, un vieillard misanthrope ayant atteint le grand âge, quatre-vingt-quatorze ans, raconte sa vie solitaire, à l’écart de tous : sa famille qui n’attend que son décès pour vendre sa maison, ses voisins qu’il ne supporte pas depuis très longtemps et même ses petits enfants qui font tout ce qu’ils peuvent pour l’éviter....

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La charrue de feu de Eli Chekhtman

critiqué par Saule - (Bruxelles - 59 ans)

Lumière des nations

10 etoiles
Ce livre a été traduit du Yiddish (une langue germanique parlée par les juifs d'Europe de l'est, puis quasiment disparue après le génocide). Malgré la traduction, et probablement grâce au traducteur, j'ai trouvé la langue du roman d'une force et d'une poésie rare, une langue par moment lyrique dans les descriptions de la nature et...

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C'est moi qui éteins les lumières de Zoyâ Pirzâd

critiqué par Falgo - (Lentilly - 85 ans)

Original et prenant

10 etoiles
Il ne se passe rien dans ce livre et il est passionnant. Clarisse, 38 ans, est arménienne-iranienne. Elle est mariée à Artush, ingénieur, et mère de 3 enfants, un adolescent et deux jumelles. Elle nous conte doucement la vie quotidienne de cette famille sans histoire, de sa mère et de sa soeur, de ses amis...

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Crise d'asthme de Etgar Keret

critiqué par Mallollo - (42 ans)

Crise d'asthme, ou l'urgence de prendre son temps pour bien choisir ses mots

8 etoiles
Crise d'asthme est une compilation de 48 micro-récits fantaisistes, fantastiques autant qu'absurdes. Etgar Keret en plonge les racines dans son enfance, son pays (Israël), et donne l'impression de laisser l'histoire pousser toute seule, dans plusieurs directions à la fois. Il en résulte un style unique, fort, déroutant surtout. Etgar Keret nous balade dans ses micro-récits comme...

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Le bâtiment de pierre de Aslı Erdoğan

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 75 ans)

Un texte éminemment poétique

10 etoiles
Dans une Turquie jamais citée où, fut un temps, toute opposition politique (et jusqu'à la petite délinquance des gamins des rues, misérables) se voyait réprimée par une violence barbare, une femme, une survivante, autrefois enfermée, torturée entre les murs du [i]"bâtiment de pierre"[/i], une femme à jamais détruite, humiliée se souvient... De ces geôles sinistres, monde...

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Zócalo de Adonis

critiqué par Septularisen - (- ans)

LE SOLEIL AIME LES CHEMINS DES MAYAS

8 etoiles
Zócalo est tout d’abord un lieu. C’est la Grande Place centrale de Mexico-City, également connue sous le nom de Place de la Constitution. Mais le Zócalo d’ADONIS, c’est le journal du voyage que le poète a fait en avril 2012, au Mexique . Le poète libanais y raconte, en 96 textes très courts, son séjour...

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Automobile Club d'Egypte de Alaa El Aswany

critiqué par Alma - (- ans)

La société egyptienne, au temps du Roi Farouk

9 etoiles
L’Automobile-Club du Caire, c’est le lieu central du roman d’où partent et aboutissent les différents fils narratifs. Nous sommes dans les années 50, dans une Egypte d’avant Nasser et d’avant celle évoquée dans Immeuble Yacoubian, une Egypte sous tutelle anglaise, mais où règne le roi Farouk « un roi corrompu qui collabore avec...

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Le Trèfle bleu de Firouz Nadji-Ghazvini

critiqué par Rotko - (Avrillé - 50 ans)

une adolescence en milieu étouffant.

9 etoiles
170 p chez Denoël. Atefeh vit avec son grand mère et deux voisines - soeurs et veuves de guerre, s'occupent d'elle. Mais les bonnes intentions ne font pas le bonheur de la fillette à qui on coupe les cheveux et dont on dissimule la poitrine naissante pour éviter les regards concupiscents. Le culte des ""martyrs" envahit l'école...

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La maison du silence de Orhan Pamuk

critiqué par Bernard2 - (DAX - 75 ans)

Déçu

4 etoiles
Une vieille dame, une vieille maison, dans une station balnéaire en Turquie, au milieu des années 70. On y croise un nain, qui veille sur la vieille dame. Et cet été, comme chaque année, arrivent les petits-enfants. Chaque personnage devient tour à tour narrateur au fil des différents chapitres. Les sujets sont divers : l'histoire de la...

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Beyrouth, la nuit de Diane Mazloum

critiqué par Clarksebat - (Paris - 45 ans)

Une mosaïque remarquablement puissante de sensations.

10 etoiles
Point de ballade douceâtre aux méandres de l'Orient ; si la ville est un dédale omniprésent, elle semble parfaitement indifférente au destin des personnages. Et pourtant, cette histoire ne pouvait avoir lieu qu’ici, à Beyrouth, la libertine, la traditionnelle, la contradictoire, effervescente, résignée. Elle a forgé en trame de fond les désillusions latentes des six...

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Tombé hors du temps : Récit pour voix de David Grossman

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 45 ans)

Un texte bouleversant

9 etoiles
Cinq ans après la mort de son fils, un homme décide de partir pour se rendre "là-bas", afin de se rapprocher de celui qui a disparu. Sur son chemin, il croisera d'autres personnages qui ont aussi perdu un enfant. Le cordonnier, la sage-femme, la ramendeuse de filets, le centaure uniront leur voix pour exprimer leur...

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Amour sur le rivage de Michal Govrin

critiqué par TRIEB - (BOULOGNE-BILLANCOURT - 73 ans)

FRAGMENTS D'UN DISCOURS ISRAELIEN

6 etoiles
Ce pourrait être la description d’un banal coup de foudre sur une plage en été , une péripétie tout juste susceptible d’imprimer un agréable souvenir dans une vie ordinaire .Le roman de Michal Govrin se passe en Israël au début des années soixante . Esther Weiss, jeune apprentie en sténographie et dactylographie, vient de terminer sa...

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Parole perdue de Oya Baydar

critiqué par Myrco - (village de l'Orne - 75 ans)

La force des mots...

10 etoiles
[i]"Je cherchais une parole, j'ai entendu une voix. Je suis parti au loin dans le sillage d'un cri. La voix que j'ai entendue, je ne savais pas que c'était le cri de douleur qui naît de la violence, je l'ai...

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Meurtre à l'université: Une enquête du commissaire Michaël Ohayon de Batya Gour

critiqué par Echo - (Aquitaine - 46 ans)

Folie meurtrière à l'université

8 etoiles
Deux meurtres en un week-end touchant des membres du département littérature hébraïque de l'université de Jérusalem, voilà de quoi mettre en émoi toute la communauté universitaire. Le commissaire Michaël Ohayon (policier récurrent des romans de Batya Gour) va mener l'enquête et tenter de comprendre ces intellectuels enfermés dans le monde clos de leurs recherches littéraires....

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La meilleure façon de grandir de Meir Shalev

critiqué par Tistou - (68 ans)

Kaléidoscope géantissime

8 etoiles
Rarement lu un roman à la structure autant éclatée, éparpillée, pulvérisée. On ne parle même plus de flash-back, d’autant que chaque chapitre est court, très court (deux-trois pages tout au plus) et qu’on saute régulièrement d’une époque de la vie de Rafi (Raphaël), 52 ans, à une autre, d’un thème du roman à un autre....

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Le Responsable des ressources humaines : Passion en trois actes de Avraham B. Yehoshua

critiqué par Echo - (Aquitaine - 46 ans)

Un regard lucide

8 etoiles
De nos jours, un attentat suicide sur un marché de Jérusalem. Sur une des victimes, une femme, on trouve un unique document : une feuille de paie avec le nom d'une société. À l'hôpital, personne ne vient réclamer son corps. Un journaliste tente alors de déclencher un scandale en dénonçant le " manque d'humanité "...

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Ma grand-mère russe et son aspirateur américain de Meir Shalev

critiqué par Tistou - (68 ans)

Exotique, le titre !

7 etoiles
Exotique et en même temps … bien descriptif du corps du roman. Un roman qu’on pourrait penser en bonne partie autobiographique. Le narrateur, israélien, évoque une figure particulièrement attachante de sa parenté ; sa grand-mère, une pionnière émigrant de Makarov, en Ukraine au tournant du XIXème siècle pour mettre en valeur la Terre Promise. Tonia, puisque...

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Autres cauchemars de Yiğit Bener

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Sales bestioles !

8 etoiles
Dans ce petit recueil de nouvelles, Bener met en scène les animaux parmi les plus répugnants de la créativité : grenouilles, cafards, araignées, sauterelles, moustiques, scorpions, crabes, …., les animaux qui, en général, transportent les peurs antiques, mythologiques, et symbolisent le malheur dans un pays qui fait le grand écart entre l’Orient et l’Occident, aux...

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Le garçon qui voulait dormir de Aharon Appelfeld

critiqué par Veneziano - (Paris - 47 ans)

Une rééducation par la langue

7 etoiles
Un jeune Juif d'Ukraine survit à la guerre, notamment en tenant à dormir le plus possible, pour mieux se rattacher aux souvenirs de ceux qu'il s'apprête à perdre. Il est essentiellement par des adultes pendant ces années, pendant lesquelles il était enfant. Au lendemain de ce terrible conflit, il transite à Naples pour rejoindre l'Etat en...

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Les Illuminés de Hoda Barakat

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 45 ans)

La folie amoureuse exprimée avec poésie

6 etoiles
Le narrateur de ce roman se trouve à l'asile psychiatrique. Pour quelle(s) raison(s) est-il enfermé ? S'offrent au lecteur quelques possibilités : le meurtre de la femme aimée, la folie, ses trous de mémoire ... En effet, le lecteur doit se frayer un passage entre les multiples réactions et récits de ce narrateur afin de...

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Si je t'oublie, Bagdad de Inaam Kachachi

critiqué par CC.RIDER - (66 ans)

Un témoignage très crédible et très émouvant

9 etoiles
De 2003 à 2008, Zeina se retrouve en Irak (à Tikrit puis à Bagdad dans la zone verte) interprète pour l'armée américaine. Son père, journaliste et présentateur de télévision arrêté et torturé par la police secrète de Saddam Hussein, s'est réfugié aux Etats-Unis avec toute sa famille. Arrivée toute jeune, Zeina se sent autant américaine...

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Les désorientés de Amin Maalouf

critiqué par Tanneguy - (Paris - 85 ans)

Pourront-ils se réorienter ?...

10 etoiles
…et se réapproprier l’Orient ? C’est finalement la question que pose Amin Maalouf dans ce roman remarquablement construit, écrit avec finesse et précision. Sa réponse, ou plutôt les éléments de réponse qu’il propose ne reflètent guère l’optimisme ; mais il garde espoir. Adam, le personnage principal, a quitté le Liban (l’auteur parle du...

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Khâtem - une enfant d'Arabie de Raǧāʼ ʿĀlim

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

Sensualité et spiritualité

8 etoiles
Un texte d’une langue spirituelle et poétique, sensuelle et charnelle, directement surgi du fond des « Mille et une nuits », qui laisse une place primordiale aux sons, aux odeurs, aux couleurs, aux caresses, à la nature originelle, au vent de la musique et à l’eau de la pierre précieuse. Certains le datent du début...

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Chronique des branches de Adonis

critiqué par Septularisen - (- ans)

UNE QUÊTE DE L’INSAISISSABLE…

8 etoiles
On ne présente plus le libanais ADONIS, de son vrai nom Ali Ahmad sa’îd, animateur de revues, essayiste, enseignant, véritable chantre du «Printemps arabe », et surtout, poète le plus célèbre du moyen Orient, dont le nom revient tous les ans parmi les grands favoris pour le Prix Nobel de Littérature, et avec encore plus...

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Matin de roses de Naguib Mahfouz

critiqué par Aaro-Benjamin G. - (Montréal - 55 ans)

Portraits

4 etoiles
Ce livre regroupe trois textes. Deux courts, un long. Celui qui donne son titre au livre est un étrange kaléidoscope des habitants d’une rue au Caire. Maison par maison, on visite chacun des personnages. Mahfouz nous raconte une tranche de leur vie, leur position dans la famille. Ils ne sont pas extraordinaires ou singuliers. Il...

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La colline du mauvais conseil de Amos Oz

critiqué par Aaro-Benjamin G. - (Montréal - 55 ans)

L’acharnement patriotique

3 etoiles
Ce livre n’est pas un roman mais un regroupement de trois textes portant sur le même thème, disons sur la même période. Celle du début de la jeune histoire d’Israël alors que les britanniques terminaient leur mandat en Palestine (1946-47) et la peur de l’isolement hantait le peuple hébreu. Ces textes sont aussi reliés...

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Une femme fuyant l'annonce de David Grossman

critiqué par Ronanvousaime - (49 ans)

une sorte de Dostoïevski israélien

9 etoiles
Un grand livre. Assez long, dense, souvent sous forme de dialogues, avec flash-backs et révélations. une écriture très pure, la grande classe, quelque chose des grandes tragédies russes ou grecques, mais moderne. Pour ceux qui veulent savoir de quoi que ça cause: une femme apprend que l'un de ses fils (re)part en mission pour l'armée israélienne et...

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Mon oncle Napoléon de Iradj Pezechkzad

critiqué par Clara11 - (33 ans)

Coup de coeur !

10 etoiles
Dans les années 40 à Téhéran, une jeune adolescent s'éprend subitement de sa cousine Leyli, la fille de l'oncle Napoléon, un sous-Lieutenant à la retraite pétri d'admiration pour Napoléon Bonaparte, qui en vient même à s'indentifier régulièrement à ce dernier. Mais un différent éclate entre l'oncle Napoléon et le père du jeune homme, et la situation...

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Le pigeon voyageur de Meir Shalev

critiqué par Pucksimberg - (Toulon - 45 ans)

La maison, comme retour aux sources

9 etoiles
J'ai longtemps hésité avant de lire ce roman de 500 pages qui reposait sur l'une de mes piles de livres, sans doute parce que son titre ne m'attirait pas tellement. En effet, je craignais de lire un reportage sur des pigeons voyageurs ! En fin de compte, j'ai dévoré ce roman plutôt lent, mais beau...

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Le musée de l'Innocence de Orhan Pamuk

critiqué par Tanneguy - (Paris - 85 ans)

Un excellent auteur, mais trop d'introspection masturbatoire...

8 etoiles
Kemal est un jeune homme comblé ; riche, de famille "occidentalisée", il doit bientôt épouser une jeune fille de bonne famille, qui a fait ses études à Paris et se sent libre, du point de vue des critères turcs. Mais il va tout gâcher en tombant amoureux fou d'une fille de 18 ans pauvre et...

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Une histoire d'île, Tome 1 : Regarde donc l'Euphrate charrier le sang de Yachar Kemal

critiqué par Tistou - (68 ans)

Une histoire d’île – 1

5 etoiles
Lire Yachar Kemal, c’est accepter de toutes façons de s’embarquer pour des contrées de nous peu connues, supputées et simplement imaginées à partir d’éléments tels « Les contes des mille et une nuits ». « Regarde donc l’Euphrate … » ne fait évidemment pas exception à la règle, de la même manière que sa manière...

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Tu écraseras le serpent de Yachar Kemal

critiqué par Tistou - (68 ans)

Drame de la vengeance

7 etoiles
Yachar Kemal est turc et sa démarche d’histoires racontées, de son pays, de sa culture et de ses mythes, renvoie un peu à ce qu’on peut imaginer de ce qu’étaient les Aèdes dans la Grèce ancienne. Non point que Yachar Kemal nous chante les épopées, mais il y a quelque chose … Ici le fil conducteur...

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La légende du mont Ararat de Yachar Kemal

critiqué par Tistou - (68 ans)

Une légende qui ne fait pas dans le simplisme !

8 etoiles
« Il est un lac sur le flanc du Mont Ararat, à quatre mille deux cents mètres d’altitude. On l’appelle le lac de Kup, le lac de la Jarre, car il est extrêmement profond, mais pas plus grand qu’une aire de battage. A vrai dire, c’est plus un puits qu’un lac. Il est entouré de...

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Mèmed le mince de Yachar Kemal

critiqué par CHALOT - (Vaux le Pénil - 76 ans)

Une épopée sociale, politique et héroïque

9 etoiles
«  Mèmed le Mince » de Yachar Kemal collection folio éditions Gallimard réédité en 2003 556 pages Une épopée sociale, politique et héroïque La terre de ce plateau des contreforts du Taurus, en Turquie est travaillée par des paysans pauvres qui suent sur leur petit lopin de terre. Beaucoup de ces terres appartiennent aux chefs locaux, les aghas qui n'hésitent pas à exiger...

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Les fils de la médina de Naguib Mahfouz

critiqué par Poignant - (Poitiers - 58 ans)

Légendes du Caire

10 etoiles
L'histoire légendaire d'un quartier du Caire sert de support à ce roman puissant, profond, agréable et exotique, tout en paraboles. Dans un contexte de ruelles tumultueuses où se côtoient des marchands ambulants, des boutiquiers, des mendiants, des fumeurs de haschisch, des conteurs et bien sûr d'innombrables gamins, Naguib Mahfouz décrit les aventures de héros mythiques (Gabalawi,...

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Soufi, mon amour de Elif Shafak

critiqué par Burger - (36 ans)

une plongée dans la spiritualité soufi

8 etoiles
Ce livre nous propose deux récits bien différents. La partie la plus développée, presque façon conte oriental, concerne le XIII° siècle, époque à laquelle vécurent les deux héros dont l'histoire est ici relatée. L'un, Shams, un derviche soufi rencontre, après un parcours initiatique personnel très étonnant, un homme de pouvoir, Rumi qui, fort de...

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Les filles d'Allah de Nedim Gürsel

critiqué par Dirlandaise - (Québec - 69 ans)

La lune brillait...

9 etoiles
L’écrivain Nedim Gürsel occupe une place primordiale dans la littérature turque. Auteur d’une trentaine d’ouvrages, romans, nouvelles essais littéraires et récits de voyage, il est traduit dans de nombreuses langues. Pour ce roman, il a reçu le prix de la liberté d’expression de l’Union des éditeurs de Turquie. Dans ce roman, l’auteur raconte ses souvenirs d’enfance...

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Little Big Bang de Benni Barbash

critiqué par Christian Palvadeau - (60 ans)

Le Rameau d'olivier

7 etoiles
Le narrateur est un jeune israélien d’à peine 13 ans lors des faits. Il est issu d’une famille où la branche paternelle se querelle régulièrement avec la branche maternelle. Le grand-père paternel, astrophysicien, est un rationaliste qui ne peut s’entendre avec la grand-mère maternelle, rescapée de la Shoah, grâce selon elle à plusieurs miracles dont...

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Le palais du désir de Naguib Mahfouz

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)

ah les femmes...

10 etoiles
Le Caire, à l'aube de l'indépendance. Encore anglaise, mais pour peu de temps, l'Egypte du début des années 20 hésite entre le repli identitaire et l'ouverture vers le monde occidental. Au travers du conflit des générations au sein de la famille d'Ahmed Abd-el-Gawwad c'est toute la classe moyenne égyptienne qui est décrite, vue du côté...

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Les oiseaux de bois de Aslı Erdoğan

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

« Istanbul est une femme fatiguée, mais attirante. »

8 etoiles
Cinq nouvelles, cinq histoires de femmes, des dérives à la limite du monde fantastique et du monde réel défini par le carcan d’un pouvoir autoritaire et policier qui ne connait que la force et la violence répressive. Asli Erdogan possède à merveille le sens de la nouvelle qu’elle traduit avec son écriture dense mais délicate...

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Une saison de solitude de Zülfü Livaneli

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

« Le mal du migrant »

8 etoiles
Sami, réfugié politique turc en Suède, accepte que son ami écrive son histoire, son exil, les raison de son exil, mais exige de pouvoir relire le manuscrit avant la publication du livre. En relisant la prose de celui-ci, Sami constate qu’il a, en bon écrivain, ajouté certains détails, modifié certains passages pour que le livre...