Littérature => Européenne non-francophone (2628 livres critiqués)



couverture

N'entre pas si vite dans cette nuit noire de António Lobo Antunes

critiqué par FranBlan - (Montréal, Québec - 82 ans)

Un immense "poème", au récit sans queue ni tête...

7 etoiles
Une vaste saga familiale qui a pour cadre une vieille villa d'Estoril. Bourgeoisie décadente, rapports troubles entre maîtres et serviteurs, relents de fascisme et nostalgie de l'enfance..., presque sept cents pages de délire littéraire qui regroupe ces thèmes dans un immense "poème"..., au récit sans queue ni tête, mais à la prose tellement belle que...

couverture

Paysages du ciel de René Schickele

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Au-delà des frontières

10 etoiles
De René Schickele, Thomas Mann a dit que son écriture "est toujours comme un épithalame qui unirait la France et l'Allemagne". Ecrivain de langue allemande, pilier de la littérature alsacienne, René Schickele est resté un grand incompris, défenseur de la non-violence et opposant au totalitarisme quel qu'il soit (pas étonnant que le régime nazi s'en soit...

couverture

Tirza de Arnon Grunberg

critiqué par Mathilde29 - (54 ans)

Inattendu

8 etoiles
La lecture de ce roman laisse une drôle d'impression, pas désagréable, mais inhabituelle. Le style est particulier, le personnage principal, un homme délaissé par sa femme et qui élève seul sa dernière fille (Tirza), est à la fois antipathique et profondément humain et proche. L'histoire, elle, nous conduit de Amsterdam vers la Namibie pour nous...

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Le château des Pyrénées de Jostein Gaarder

critiqué par Aliénor - (56 ans)

Hasard ou destin ?

4 etoiles
Steinn et Solrunn se sont aimés il ya trente ans. Puis séparés à la suite d’un événement dramatique et énigmatique qui les a bouleversés au point de rendre impossible la continuation de la vie commune. Par le plus grand des hasards, les voilà qui se retrouvent sur les lieux qui ont été le théâtre de...

couverture

Le dîner de trop de Ismaïl Kadaré

critiqué par Jules - (Bruxelles - 80 ans)

Un bon Kadaré

8 etoiles
Voilà que Ismaïl Kadaré nous apporte un nouveau livre. Il se passe dans une petite ville d’Albanie portant le nom de Gjirokäster. Hitler s’est vu obligé d’aider son allié Mussolini dont les troupes sont empêtrées en Grèce. Le travail fait, les troupes allemandes remontent par l’Albanie. Le désir affiché n’est que de traverser le pays. Nous...

couverture

Harmonia Cælestis de Péter Esterházy

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)

une affaire de famille

1 etoiles
Hélas! Hélas! Hélas! Au bout de la lecture laborieuse des 608 pages de ce monument (un mois pour en venir à bout!), je ne parviens à lui trouver aucune qualité, n'en déplaise à ses ardents défenseurs. Issu de l'aristocratie hongroise (la famille princière Esterházy a "régné" sur la Hongrie pendant près de quatre siècles), Péter...

couverture

Les chaussures italiennes de Henning Mankell

critiqué par Tanneguy - (Paris - 85 ans)

Remarquable !

10 etoiles
Mankell nous surprend toujours. Il signe là un de ses meilleurs romans ( il ne s'agit pas d'un policier...) ; il y exprime une sensibilité étonnante, sans mièvrerie et disserte longuement sur la vie, la mort, la signification de l'existence... Son héros, 65 ans passés, est "réfugié" depuis dix ans dans une petite île isolée d'un...

couverture

Le marin américain de Karsten Lund

critiqué par Marvic - (Normandie - 66 ans)

Un superbe roman entre réalités et fiction

10 etoiles
Si la quatrième de couverture situe le début du roman en l'an 1902, année du naufrage d'un bateau, c'est quelques années plus tôt qu'elle commence avec l'histoire d'Ane, jeune femme impressionnante et désespérée de ne pas avoir d'enfant. La stérilité de son couple va jusqu'à lui faire envisager l'impossible, avec l'accord tacite de son médecin...

couverture

La fenêtre berlinoise de Saša Ilić

critiqué par Ichampas - (Saint-Gille - 60 ans)

Apprendre à se connaitre à travers le regard des autres

8 etoiles
Quatrième de couverture Envoyé à Berlin par une O.N.G. de Belgrade, un jeune homme vient recueillir les mots des exilés, ceux que la guerre ou les aléas de l’Histoire ont déplacés d’une nation à l’autre, d’une vie à l’autre. Se laissant guider par le hasard, il va de rencontre en rencontre. Sur un banc d’Alexanderplatz, il...

couverture

Là-haut, tout est calme de Gerbrand Bakker

critiqué par Grégoire M - (Grenoble - 49 ans)

Paysan dans les polders

10 etoiles
Helmer van Wonderen est un paysan, vivant seul avec son père, dans une ferme du nord des Pays-Bas, dans les polders où la terre gagnée sur la mer est divisée par de multiples canaux. Il fait preuve d’une colère et d’une froideur de sentiment face à ce père grabataire qu’il a remisé dans une chambre...

couverture

Un violent désir de paix de Andrea H. Japp

critiqué par Falgo - (Lentilly - 84 ans)

Trop c'est trop

2 etoiles
Un mauvais thriller fondé sur la nième poursuite d'un "serial killer". Andrea Japp nous délivre un polar hystérique. Les personnages sont caricaturaux, sans grand intérêt. On retrouve pratiquement tous les clichés classiques concernant les policiers: histoires de cul, difficultés psychologiques personnelles, oppositions entre eux, etc. De plus Japp nous inflige des discours et citations philosophiques...

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08/15, la révolte du caporal Asch de Hans Hellmut Kirst

critiqué par CC.RIDER - (66 ans)

Les gaietés de la vie de caserne

10 etoiles
Le caporal Asch de la 3ème batterie d'artillerie de la Reichwehr, se retrouve quelques années avant la deuxième guerre mondiale, dans une caserne d'une petite ville de Prusse. Il y règne une discipline de fer aussi ridicule qu'inhumaine. Hitler et ses séides y forgent l'instrument de leurs futures conquêtes en usant de méthodes d'un autre...

couverture

Les larmes de Tarzan de Katarina Mazetti

critiqué par Rouchka1344 - (34 ans)

Dans la Jungle de Mazetti.

4 etoiles
"Les larmes de Tarzan" est le deuxième livre de la suédoise Katarina Mazetti. Après m'avoir fait rire dans "Le mec de la tombe d'à côté", je me suis précipité sur son deuxième roman dont la quatrième de couverture annonçait une sorte de Cendrillon remasterisée: Une femme surnommé Tarzan sans le sou, deux enfants, un mari...

couverture

L'enfant des colonels de Fernando Marías

critiqué par Pascale Ew. - (57 ans)

Trop c'est trop !

1 etoiles
Peut-on écrire une critique sans avoir terminé la lecture du roman ? Je choisis de le faire comme j'ai décidé d'arrêter cette lecture perverse. J'ai longtemps hésité à stopper cette lecture, mais trop, c'est trop. A la moitié, j'ai décidé de ne pas subir les horreurs que l'auteur se complaît à décrire, de ne pas...

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Lac-aux-Dames : Roman gai d'amour et de disette de Vicki Baum

critiqué par Araknyl - (Fontenay sous Bois - 54 ans)

Le jeu des apparences

7 etoiles
"Lorsqu'il descend du train, Urbain Hell, jeune ingénieur sans le sou, vient de consacrer ses derniers deniers à l'achat d'une paire de chaussures neuves. Nous sommes en 1930, et sur les rives de ce lac tyrolien se dressent le grand hôtel Petermann et l'établissement de bains où Urbain vient de se faire embaucher comme maître-nageur....

couverture

Kornel Esti de Dezső Kosztolányi

critiqué par Aliénor - (56 ans)

Fantasque

5 etoiles
L’auteur de ce roman en est également le narrateur. Un narrateur qui a composé son récit de plusieurs chapitres qui sont autant d’épisodes de la vie de Kornel Esti, unique héros de cette histoire, Le but affiché par ce narrateur est en fait de faire découvrir et connaître cet homme, qui est son ami depuis...

couverture

Oh, Roméo de Merete Pryds Helle

critiqué par Marvic - (Normandie - 66 ans)

De Vérone à Copenhague

4 etoiles
Reprendre le thème de Roméo et Juliette en la transposant au Danemark en 2006 aurait pu être intéressant mais ce roman ressemble trop à un "copier/coller". Juliette est une jeune femme seule, médecin légiste en formation, d'un milieu social confortable, issue d'une famille d'extrême droite dont le père en est même un représentant actif. Son frère...

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Le Jeu sur le pont de Sergio Ferrero

critiqué par Mieke Maaike - (Bruxelles - 51 ans)

Un Simenon italien

8 etoiles
Raffaele, un jeune homme de bonne famille, retourne après de nombreuses années dans son village d’enfance pour effectuer l’estimation de la bibliothèque d’une parente veuve. Il y sera très vite confronté à un tissu de rancœurs et de haine entre plusieurs villageoises, et dont il deviendra également victime lorsqu’il se liera d’amitié avec une mère...

couverture

La clé de l'abîme de José Carlos Somoza

critiqué par Bluewitch - (Charleroi - 45 ans)

La bible de l'Amour et de l'Art...

9 etoiles
À bord du Grand Train de 7h45, Daniel Kean, simple subalterne tentant de sauver les passagers d’un attentat terroriste, se trouve dépositaire d’un secret : l’emplacement de la clé de l’abîme qui, selon la légende, pourrait détruire Dieu. Persuadé de n’avoir rien entendu de cette confidence silencieuse, Daniel se fait pourtant emmener, avec sa famille, par...

couverture

Mausolée de Rouja Lazarova

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

« Les funambules du socialisme »

5 etoiles
Roman …, l’éditeur nous indique qu’il s’agit d’un roman, mais à la lecture, on a bien l’impression de lire la biographie de ces trois femmes, Gaby, la grand-mère, Rada la mère et Milena, la fille. Ou peut-être s’agit-il de la saga balkanique de cette famille sofiote à travers trois générations à l’ombre du mausolée érigé...

couverture

L'invité de Bilgesu Erenus

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Etranger en son propre pays

10 etoiles
Un"gastarbeiter", c'est en allemand un "travailleur invité", un travailleur immigré. C'est le cas de Musa, "invité" turc à venir travailler dans une usine allemande pendant plusieurs années avant de rentrer au village. L'occasion de prendre conscience d'un double déracinement, d'une dépossession complète d'identité. Musa a dû se faire une place en Allemagne, il n'a désormais...

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Un soupçon légitime de Stefan Zweig

critiqué par Veneziano - (Paris - 46 ans)

Crescendo d'un drame diffus

9 etoiles
Un couple d'âge mûr de la campagne anglaise fait connaissance avec leurs nouveaux voisins dont le mari, sorte d'expansif bûcheron naïf, exhibe sa bonhomie, sa bonne humeur et son enthousiasme presque niais, sans y voir aucunement à mal. Pour occuper ce cher homme aussi aimable qu'envahissant, la narratrice, vieille dame sensible, presque perfide et avare...

couverture

Beaufort de Ron Leshem

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

« Eh oui, mon frère, mon frère le héros, tout ça, c’était pour rien. »

8 etoiles
« Si l’enfer existe, c’est à ça qu’il ressemble : la forteresse de Beaufort ! » C’est la première impression d’Erez, car Linaz ça ne fait pas assez viril pour son supérieur hiérarchique, un jeune soldat israélien qui découvre cette forteresse pendant la guerre du Liban à la fin des années quatre-vingt-dix. Il affronte...

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Un presbytère en Poméranie de Marian Pankowski

critiqué par CC.RIDER - (66 ans)

Retour sur une épuration ethnique

4 etoiles
Hans Ertmann, professeur d'histoire à l'Université de Munich, se rend en Pologne sur le territoire de l'ancienne Poméranie pour retrouver des traces et des témoins des dernières heures de la seconde guerre mondiale quand les troupes allemandes refluèrent devant l'Armée Rouge qui balaya tout assez peu en douceur sur son passage. Il est hébergé par...

couverture

La septième rencontre de Herbjørg Wassmo

critiqué par Saint-Germain-des-Prés - (Liernu - 56 ans)

Espérons que ce sera la bonne…

9 etoiles
Rut et Gorm n’ont fait que se rater. Enfin, jusqu’à présent. Leurs six premières rencontres, toujours fortuites, qui s’échelonnent sur une bonne vingtaine d’années, rivalisent en intensité et en fiasco. Pendant les intervalles, la vie « normale » continue, s’écoule, tantôt calme comme un lac ou tempêtueuse comme une cascade. La...

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Le paradis des poules de Dan Lungu

critiqué par Béatrice - (Paris - - ans)

Nouvelles du bourbier

7 etoiles
J’ai appelé mon compte rendu « Nouvelles du bourbier » car le bouquin me rappelle le recueil de l’auteur russe Ikonnikov, le même état d’esprit. Il traduit à merveille la faculté des roumains de rire même si la situation ne prête pas à la rigolade. Non, ce n’est pas un rictus cynique, c’est le rire...

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Beatles de Lars Saabye Christensen

critiqué par Patman - (Paris - 61 ans)

Quatre garçons dans le vent...glacé

8 etoiles
Oslo, 1965-1972 : Kim (alias Paul), Ola (Ringo), Gunnar (John) et Seb (Georges) ont 14 ans et comme presque tous les garçons de leur âge à cette époque rêvent d’être membre un jour d’un groupe à la hauteur de leurs mythiques idoles : les Beatles. Mais bien sûr, la vie des rêves n’est pas la vraie...

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La Mort au Musée d'Art moderne de Alma Lazarevska

critiqué par Dinama - (54 ans)

Littérature dans la ville assiégée

9 etoiles
Alma Lazarevska nous semble venir d’un autre monde. Pas que la Bosnie-Herzégovine, son pays, soit tellement exotique, mais parce qu’il s’agit de la seule région de l’Europe qui ait connu la guerre depuis un demi-siècle et que cette expérience, me semble-t-il, crée un hiatus entre les consciences. Cette guerre, l’auteur nous en parle dans un recueil...

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La solitude des nombres premiers de Paolo Giordano

critiqué par Saule - (Bruxelles - 59 ans)

Un best-seller italien

8 etoiles
"La solitude des nombres premiers", de Paolo Giordano (un jeune auteur de 26 ans), a connu un très grand succès en Italie et ailleurs. Il a reçu le prix Strega (l'équivalent du Gongourt). Ce n'est pas étonnant, car c'est le genre de livre qui se lit presque d'une traite, un livre prenant et très attachant. Le...

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L'otage de Olav Hergel

critiqué par Saule - (Bruxelles - 59 ans)

Thriller politique au Danemark

7 etoiles
Olav Hergel, journaliste Danois, signe avec l'Otage son premier roman. En fait on a l'impression que, plus qu'un roman, l'auteur a voulu faire un plaidoyer contre la politique de son pays, en particulier contre le repli identitaire et la politique d'immigration (politique d'expulsion pourrait-on dire) très stricte. L'auteur dénonce les mauvais côté de l'engagement du...

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Chagrins précoces : pour les enfants et pour les raffinés de Danilo Kiš

critiqué par Nance - (- ans)

Aucune fusion

3 etoiles
Chagrins précoces (pour les enfants et pour les raffinés ?) est un recueil d’une vingtaine de courtes nouvelles qui seraient à inspiration autobiographique. L’écriture est évocatrice, mais ça m’a été difficile de passer au travers du livre. Peu d’histoires ont réussi à capter mon attention, à me toucher, sauf peut-être « Les chats » et...

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Hiver de Mons Kallentoft

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Le froid, partout

9 etoiles
Ostergötland, Suède, le dernier jour de janvier. Un corps est retrouvé nu, pendu à un arbre, victime de sévices atroces. La commissaire Malin Fors et ses collègues sont chargés de l'enquête. Plusieurs pistes s'ouvrent à eux et recueillir des informations n'est pas une mince affaire, tant l'ombre du secret plane sur cet homme et son...

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Les Brigands de Friedrich von Schiller

critiqué par Romur - (Viroflay - 51 ans)

Un des fondements du romantisme allemand

8 etoiles
Les brigands est une œuvre de jeunesse de Schiller, celle qui l’a rendu célèbre et propulsé sur le devant de la scène littéraire. Celle aussi qui lui a valu l’hostilité du duc Charles-Eugène de Wurtemberg au service duquel travaillait son père. Même si l’action se situe au XVème siècle, la critique du despotisme des petits...

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Sous le signe de la rose de Alma Lazarevska

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Destins yougoslaves

9 etoiles
Alma Lazarevska a écrit ce roman, tout comme "La mort au Musée d'Art moderne", un recueil de nouvelles, pendant le siège de Sarajevo, où elle réside. Une situation qui explique peut-être, outre son talent d'écriture, la beauté et la force de ses lignes, cette rage dans cette manière de croquer la vie par une facette nostalgique...

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Manituana de Wu Ming

critiqué par Jules - (Bruxelles - 80 ans)

Beau, passionnant et intéressant pour l'histoire et les moeurs

8 etoiles
Ce livre est une réussite tout en présentant une grande particularité : il n’a pas moins que cinq auteurs ! Et vous serez également étonnés quand je vous aurai dit qu’ils sont Italiens ! Que viennent faire ces derniers dans un livre sur l’Amérique. Pourquoi pas après tout mais pourquoi l’auteur présenté s’appelle-t-il Wu Ming,...

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Conte du Bidonville : La fille perdue de Giosuè Calaciura

critiqué par Dirlandaise - (Québec - 69 ans)

Une robe de mariée rouge hibiscus

8 etoiles
Giosué Calaciura est né à Palerme. Il est journaliste et écrivain pour le théâtre et la radio. Son livre raconte l’histoire d’Henriette, une prostituée habitant un bidonville nommé Markerere III situé dans le district de Kawempe de la capitale ougandaise de Kampala. Henriette rencontre Edward et de la misère naît une belle histoire d’amour et...

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Les amis du crime parfait de Andrés Trapiello

critiqué par Sahkti - (Genève - 50 ans)

Entre crime et coup d'Etat

9 etoiles
Nous sommes à Madrid à la fin des années 1980. Le 23 février 1981, pour être précis, jour de coup d'Etat. Pendant que les barricades se dressent et que la panique s'empare de la population, le club des ACP (Les Amis du Crime Parfait) tient sa réunion hebdomadaire au café El Comercial. Chacun y disserte...

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L'homme est un grand faisan sur terre de Herta Müller

critiqué par Septularisen - (- ans)

PRIX NOBEL DE LITTERATURE 2009

7 etoiles
Un peu à la surprise générale (et à la mienne aussi d’ailleurs…) le Prix Nobel de Littérature 2009 a été attribué à cet écrivain Allemand d’origine Roumaine. Je suis donc parti à la découverte de son œuvre en commençant par ce petit livre, encore disponible chez mon libraire, et qui se lit en quelques heures… Herta...

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Stockholm noir, tome 2 : Mafia blanche de Jens Lapidus

critiqué par BONNEAU Brice - (Paris - 40 ans)

Un second volet aussi exaltant que le premier

10 etoiles
Stockholm n’a pas beaucoup changé depuis le premier tome de cette trilogie « Stockholm noir », de l’auteur-avocat Jean Lapidus. Toujours aussi rutilante et douce vue de l’extérieure, cette ville de façade dévoile sa noirceur et ses entrailles dès lors que l’on gratte le vernis masquant habillement le tout. On y retrouve alors les groupes mafieux,...

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L'offense de Ricardo Menéndez Salmón

critiqué par Stavroguine - (Paris - 40 ans)

Plus insensé qu'insensible

5 etoiles
"L'offense" n'est pas tout à fait un énième roman prenant pour cadre la Seconde Guerre Mondiale ; elle est cependant la parfaite illustration qu'une bonne idée de départ ne suffit pas toujours à faire un bon roman. En l'occurrence, celui-ci nous conte l'histoire Kurt Crüwell, jeune tailleur allemand appelé sous les drapeaux pour se battre...

couverture

Le miracle de San Gennaro de Sándor Márai

critiqué par Monito - (52 ans)

Voir Assise sous un autre jour et espérer Naples

8 etoiles
Quelques années après le second conflit mondial, Sándor MÁRAI nous donne à voir de cette Italie défaite la vie de Napolitains tous pauvres, tous hauts en couleurs, tous si généreux dans leur solidarité, dans leurs colères, dans leurs excès et dans leurs différences. Avant l’exil américain Sándor MÁRAI a manifestement largement aimé son séjour italien. Introduction à...

couverture

Grand-Mère déballe tout de Irene Dische

critiqué par Monito - (52 ans)

Une grand-mère hors norme

8 etoiles
Vivante puis morte, mélangeant le passé, le présent et le futur, la grand-mère « Carlin » nous conte son histoire, celle de sa fille et de sa petite fille car c’est bien d’une histoire de femmes dont il s’agit. Trois femmes, 4 si l’on y ajoute la fidèle servante Liesel, qui se construisent, s’aiment, se...

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L'Homme au canon de Dritëro Agolli

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

.. la vie est aussi comme on la fait !

7 etoiles
« Voici donc l’œuvre enfin restituée sous sa forme authentique, celle d’un noble et vrai roman populaire, délivré de tout ce qui l’étouffait jusque-là. Exit l’idéologie, place aux seuls comportements humains. » En effet, il faut savoir, avant d’aborder ce livre, qu’Agolli a été pendant plusieurs années Président de l’Union des Ecrivains et artistes d’Albanie...

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La Femme de midi de Julia Franck

critiqué par Papyrus - (Montperreux - 64 ans)

un témoignage de l'intérieur

8 etoiles
L'auteure de ce roman, Julia Franck, est née en Allemagne en 1970. L'histoire qu'elle raconte, traduite de l'Allemand par Elisabeth Landes, est celle d'une Allemagne d'avant guerre, d'abord dans un bourg reculé de Lusace, où se déroule l'enfance de deux petites filles dotées de parents atypiques, père militaire et mère déséquilibrée. Sur fond...

couverture

Littoral de Wanda Ramos

critiqué par Débézed - (Besançon - 77 ans)

« Quelque part entre le réel et l’impossible »

6 etoiles
« … j’ai été amené à digresser au long de ces dernières pages jusqu’à perdre le fil de l’écheveau. » Pour ma part, j’ai eu le sentiment que les digressions fleurissaient à longueur de récit et j’ai eu beaucoup de difficulté à suivre cette histoire qui par ailleurs aurait pu être fort intéressante si le...

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Nerrantsoula de Panaït Istrati

critiqué par Arturo Bandini - (Bruxelles - 38 ans)

"petite orange amère"

10 etoiles
Nerrantsoula est le nom d'une jeune orpheline, donné par son amoureux Marco, le narrateur, et qui signifie "petite orange amère". Nerrantsoula est dans cette histoire objet d'amour, de désir et de rivalité pour deux jeunes hommes, mais aussi symbole de l'enfance, de la liberté et de la féminité. Nerrantsoula est celle qui aime sans compter,...

couverture

Nul n'est innocent de José Javier Abasolo

critiqué par Jfp - (La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)

pelote basque

10 etoiles
Emilio Vázquez doit mourir. Prêtre? Policier? Le sait-il lui-même? Et le père Ander Gajate, militant de la cause basque, doit-il mourir aussi? Ou bien doit-il tuer? Et qui? Et pourquoi? Mais qui tire donc les ficelles de cet étrange ballet de marionnettes? Il semble que tout soit parti d'une vieille histoire d'adolescents en herbe, à...

couverture

L'Envolée Belle de Martin Prinz

critiqué par Lecture-g - (56 ans)

Un peu policier et très poétique

10 etoiles
L’Envolée belle de Martin Prinz est un petit roman très agréable à lire racontant les quatre jours de cavale d’un braqueur de banques autrichien dans les années 80, sur la base d’une histoire vraie. Ce n’est pas un roman policier, mais il y a beaucoup de suspens. Le texte est à la fois vivant et...

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Le cerveau de Kennedy de Henning Mankell

critiqué par Tanneguy - (Paris - 85 ans)

Mankell et l'horreur du sida

8 etoiles
Il ne s'agit pas d'un policier au sens strict, mais d'une enquête difficile qui n'aboutira pas de façon ordinaire. Une universitaire suédoise, effectuant des fouilles archéologiques en Grèce, retourne chez elle pour découvrir son fils mort, apparemment par suicide alors que rien, de son point de vue, n'explique ce geste désespéré. Elle mène son enquête...

couverture

Les moustaches radar (1955-1960) de Salvador Dalí

critiqué par Bastien N. - (34 ans)

Logique interne?

10 etoiles
Loufoque, drôle, provocateur, intelligent et... dalinien. Ces quelques mots donnent une bonne image de ce que sont "Les moustaches radar", un essai où Dali dépeint son quotidien: sa relation avec Gala, sa rencontre avec Freud, l'intérêt métaphysique et artistique qu'il manifeste envers les cornes de rhinocéros et les choux-fleurs, comment il a lui-seul mis...